L'auteur : c2
La course : Ultra Trail du Mont Blanc
Date : 29/8/2008
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 2651 vues
Distance : 163km
Objectif : Objectif majeur
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Quand l’estomac prend le pouvoir
Une sacré équipe, hétéroclite, bariolée. Des personnalités fortes. 4 français, 2 italiens, 3 suisses, 1 franco-italien et un italo-suisse. Langage commun : la grimpe. Ils seront bien là. Promis. Pas un ne manquera, j’en suis sur. Je compte sur eux. Impatient.
Que sont-ils devenus ? Dans quel état sont-ils ? Comment vais-je les reconnaître, les aborder?
Leurs noms sont connus de tous. Charme, Bonhomme, Seigne, Favre, Bertone, Ferret, Champex, Bovine, Tseppes, Montets, Tête aux vents. A eux 10, pardon 11, ils pèsent dans les 50 bornes. Ce sont bien entendu les 11 cols à se taper dans cette ronde infernale.
Le truc autour duquel on va tourner(vue au-dessus du col du Grand Renard)
J’avais attendu le dernier jour, le 30 juin 2007, pour m’inscrire au tirage au sort qui réservait pour 2008, 250 places à ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire pour l’édition 2007. Sans trop y croire. Il y aurait beaucoup de monde donc peu de chance. Et bizarrement sans trop vouloir sortir du chapeau malgré ce nouveau final plus dur et plus long mais vraiment à la hauteur de l’épreuve. Pourquoi donc s’inscrire une nouvelle fois ?? Il y a tant de belles épreuves. La vague UTMB a grossi, vite, trop vite, diront certains. Elle submerge. Presse, télé…. Avec quoi monte la mousse? : L’énormité de l’épreuve, les paysages magiques, le défi perso, la richesse des rencontres, l’ambiance, les caprices du temps, la cohérence du parcours en boucle, les passages de frontières, les éditions qui ne seront jamais les mêmes, un bon plan média, le bouche à oreille, un peu de tout certainement. Quoi d’autre encore?
Jeudi 8 novembre 2007, 19h05 : je parcours le mail reçu : « ….. Nous avons le plaisir de vous informer que votre candidature a été retenue ! Il vous sera donc possible de vous inscrire en priorité……. pour l'édition 2008 de l'UTMB…. » Pour les autres, la jungle avec plus de 2000 dossards évaporés par internet en 7mn et plein de frustrés. P’tit coup d’pouce perso du destin. J’ai déjà plongé, l’esprit dans le 74.
Sauf blessure lourde, genre tibia en deux, je vais finir, je le sens, je le sais. Quel puissant stimulant. Sensation d’invulnérabilité. Mais tout de même, quelle arrogance !!! Dans ma tête c’est simplement, une grande connaissance de soi, de l’expérience accumulée sur d’autres challenges au long court et des UTMB précédents menés au bout. Ma force darkvadorienne : Aucun abandon en individuel depuis la cours de récré de la maternelle. Le chrono perso, dérisoire, au premier degré. J’ai bien une idée. On a sa petite fierté, quand même !! Mais c’est top secret. On est loin du semi, calibré, lissé, huilé presque sans surprise à quelques minutes près. Ici, il y a trop de variables. Les choses bougent d’une année sur l’autre. Le bonhomme n’est plus le même. La prépa est différente. Le parcours est remachoullié, rallongé, durci. Et cette p… de météo, mi-Gremlin, mi-fée Clochette, qui va débarquer au dernier moment avec son bonus/malus d’heures mis dans le sac à dos selon son humeur. Au départ, la remise en cause est totale comme un boxeur laissant son palmarès au vestiaire. L’inconnu, un peu maîtrisé, plus ou moins bien, mais l’inconnu tout de même. Scénario mystère. Page à écrire. Menu surprise. C’est p’être ça qui nous tire par la manche vers le pot de confiture. Mais attention, c’est écrit sur le couvercle. Contenu non garanti. Risque de mélange sucré-salé. Changement possible sous délais de 46h : version miel, dérive en marécages, et final en sables mouvants. Gloups !!
Une seule vraie interrogation. Ai-je bien digéré les 178 km de l'Ultramarin de fin juin????.
Unité de temps, unité de lieu, unité d’action, le brigadier frappe 3 fois.
Depuis le col de Voza je découvre ce nouveau reste de grimpette de l’année dernière. La Charme, km 15. Premier pointage. Petit bouchon. 800m de montée en 7 bornes depuis la vallée. Perception des luges. 1000m à descendre en tout juste 6 km. Beau toboggan. Ca sent le piège. Leitmotiv : Rester en dedans. Ménager les quadris et les genoux. En garder pour la suite. Surtout pas d’emballement. Je ne pense qu’à ça. Un ancien descend avec un grand bâton de bois qu'il tient en travers. Il maitrise vraiment parfaitement. C'est beau à voir. J'ai l'impression de voir une carte postale du début du siècle.
Saint-Gervais. Le point bas, 800m. L’ambiance, je vous raconte pas. Ils font un concours avec les Conta, ou quoi ? Il reste encore 10 bornes nouvelles pour moi avant de retrouver le chemin traditionnel. Passerelle métallique pour ne pas bloquer la circulation. 4% de montée en moyenne. En paliers. Pas simple à aborder. Les Conta. Comme promis Bernard est là. Bref échange. Toujours bon à prendre. Stocker du positif.
On termine cette partie folklore, fort sympa, version tour de France du coté de notre Dame de la Gorge. Je trotte depuis les Conta, la forme est là. Le touriste mi-curieux mi-incrédule et le supporter familial se font plus rares. Quelques irréductibles avant la Balme. On passe à autre chose. On reste alors entre coureurs. Ravito. Un jeune bénévole me prend en charge et ne me lâche plus jusqu'à mon départ. Bien sympa. Premier vrai test. Nette rupture de pente. On est en montagne. Plus frais. Le Bonhomme, pas si pépère que ça. Jo a raison. « Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa, c’est vraiment fatigant d’aller où tu vas,… »
Croix du Bonhomme. Fin du remonte-pente. 1700m de grimpe non-stop. Enfin du top-down. La guirlande ondule, disparaît et se déverse dans le creux. Le serpent est sans fin. Les premiers schistes humides qui roulent sous les pompes. Les 20% de pente moyenne. Le palpitant qui redescend dans les tours. Registre musculaire différent. Alerte rouge. Mains crispées sur les bâtons. Droit dans la pente. Concentration maxi dans le halo de la frontale. « Pas faire de faute, pas faire de faute, pas faire de faute,… ». 900m de dégringolade. Final roulant de cette descente très piégeuse. Un de chute, sur un coude. Ca passe. Les Chapieux. Plate-forme offshore version Mash avec un doigt d’Urgences posée au milieu de nulle part. Watts et lumens. Comme un papillon attiré vers la lumière. Une idée fixe. Guidé par l’odeur. Une soupe chaude consistante. Il y a deux ans ici on était marathonien cette année on est demi-cenbornard. Premier bilan. Plus que 116 km. Mais non, mais non c’est pas comme ça qu’il faut phosphorer. Disons plutôt, passage en Italie dans 10 bornes avec une belle vue sur le Val Ferret. Voilà !! Tout simplement. Beaucoup plus facile !! Direction la Ville des glaciers. 6 bornes sans piège. Tous feux éteints pour mieux profiter de la voûte étoilée. Je glisse dans le paysage et dans la nuit. Impossible pour moi de courir, vu la pente, malgré la prépa montagne. Puis les zigs et les zags sur le dos du diplodocus. Le long bout de guirlande qui traîne toujours derrière. Rassurant. Je termine le col assez fort, pourrais aller même plus vite mais m'en garde bien. Enfin Seigne, 2500m. L’aube. Lieu toujours aussi pur, brut, rocailleux presque hostile. Italie nous voici. Très frais mais agréable. Coulure sur le lac Combal. Cette fraîcheur dure peu. Sommet de l’arête du Mont Favre. On prend les premiers rayons du soleil en pleine poire. Lunettes et casquette style rappeur. Ca promet pour ce samedi. Un petit coup de danse du ventre à Chécrouit. Descente à fond sur Courmayeur. J’ai de bonnes jambes. 10h30. Les sacs de récup sèchent à l’extérieur suspendus comme des jambons. Rapide et pratique. J’ai aujourd’hui un problème avec la bouffe qui monte en puissance. Une nouveauté. Ca passe très mal. Obligé de stationner presque une heure. Beaucoup trop long. Anormalement long. Ca sent mauvais et ca promet. Je repars juste avant Sylvie que je découvre dans la grande salle.
Courmayeur (ses saucissons verts, son hôtel familial)
Le tamis de Courmayeur a filtré les bipèdes et les injecte au compte goutte vers Bertone, 800m plus haut. La montée est vraiment pénible. Gros soleil et pas un pet de vent. Refuge puis la corniche. Trempage de casquette à chaque ruisseau. Coulures de sel sur le visage. Là, question vues, c’est le top. Sauvage. Partie esthétique. Les Grandes Jorasses. Le Grand col Ferret, le Mont Dolens. Ecrasant. On est petit, tout petit, remis à sa place, à peine toléré. Bruit du torrent en contre-bas. Refuge Bonatti. Puis Arnuva au fond du Val Ferret. Toujours avec Sylvie. Je ne suis plus qu’une nausée. Je brake 10mn allongé dans l’herbe. Sylvie y va. Je sors de ma léthargie, fait 30m jusqu’à la rivière et plié en deux, amorce pour les poissons. J’attaque donc le grand col Ferret, le ventre vide. Toujours chaud mais ça souffle. En 1h28, je suis au sommet. 99km. Entrée en Suisse. Je suis énervé. Cardiaquement et musculairement je pourrais aller plus vite, mais la caisse n’a plus d’essence. Jusqu’à la Peule, le chemin est large, sec et peu pentu. Ca avance correct. J'aime bien la descente. La ferme reste une ferme. Exit le ravito. Ensuite c’est un fin filet monotrace, en flanc gauche. Version petit train. Très pentu sur la fin. C’est bien long, moins roulant que la version basse. Puis 2km de bitume. Je relance en courant. Anne-Marie est la première à me repérer à mon arrivée à La Fouly. Je m’accroche à son grand sourire. Il y a aussi Claudine et Michel heureux d’avoir bouclé leur CCC. Michel blessé encore incertain la veille, est monté sur le podium dans sa caté. Quel résultat!!! Sylvie est sur le départ. Je ne la reverrai plus avant son futur podium. Ma longue descente aux enfers commence vraiment. Allongé sur un tapis de gym, le temps passe. Combien de temps, je ne sais plus. Trop, bien sur. Je négocie avec mon estomac. Il accepte encore finalement un petit bout de fromage et 2 Tuc avant de se refermer définitivement. Quel festin. La nuit arrive. Je sais déjà que le chemin va être très long et se transformer en chemin de croix. Comment finir à la ramasse. 60 bornes à tenir. Le chrono n’a plus de sens, s’il en avait un. Une unique obsession : gérer le temps, les barrières horaires et finir. Oui finir. Je pense à une maxime de Goethe: « Contre vents et marées, savoir se maintenir »
Entrée dans cette partie charnière. Celle qui va décider. Choisir ses élus. Le paysage change. Plus dense. Baisse de l’altitude, les arbres sont de retour. Chemins plus torturés. Plus refermés. Les coureurs disparaissent absorbés par le terrain et la végétation. On redevient souvent seul. J’aime bien aussi. Moment intimiste. Repli sur soi. Les pensées en lame de couteau qui fusent dans toutes les directions. Positives, négatives. Et puis les flashs délirants qui vont monter en puissance au court de cette deuxième nuit blanche. Manque de sommeil. Derrière, la rive a disparu depuis belle lurette et il n’y a que de l’eau devant. Il va falloir se battre. Encore et encore. Ca va durer un bon marathon. Tout un programme jusqu’à la frontière française, étranger revenant au pays, pour enfin entrevoir le final. Portable volontairement off, pas besoin encore de bouée. Je garde cet ultime joker. Surtout ne pas tomber dans le désespoir. Les neurones échangent à fond. Certains réclament du sucre, certains veulent du jour, d’autres en ont marre de la chaleur. D’autres se battent avec les premiers petits lutins qui veulent prendre le pouvoir. C’est l’ébullition. Mission, maintenir la maison en ordre et faire avancer l’ensemble. Mi chef d’orchestre, mi psy, mi-drh, mi skipper, mi-pompier, mi-urgentiste. Trop de mi. Silence les neurones!!! Qui c'est le taulier !!! Je donne le la !! OK ?? Quel attelage. Gestion instantanée. Au fait!!! Où sont les autres potes ? Erwan, Thierry, Eric, Michel. Encore en course ? Devant ? Derrière ? Combien d’heures Sylvie va me mettre ? Je ne me sens pas seul, même si c’est le cas sur le terrain, plutôt observé, jaugé, encouragé, poussé par tous ceux que je sais rivés régulièrement sur la toile. Je sens leur souffle chaud sur ma nuque. Sans l'appeler, je sais que Marie a compris depuis longtemps qu'il y a quelque chose qui cloche à la vue des temps de passage.
Moraine de Saleina. Toujours aussi étrange. Vide des 2 cotés et perpendiculaire à la vallée. On glisse discrètement dans Prat de Fort, village Suisse, très Suisse. Quelques chaleureux encouragements. Ca dope. Mais l'analgésique est de courte durée. Longue montée vers Champex. Il est minuit à l'entrée de la tente. Nos sacs nous attendent. Ambiance moite et bruyante. Cours des miracles. Une heure à essayer de contrôler l’ingestion. Je pense avoir réussi. Sur le départ. Tout termine dans un précieux sac poubelle opportunément trouvé en bout de table. La galère continue. Il faut partir une nouvelle fois sous le dictat de l’estomac. Je ne peux que marcher dans l’approche de la prochaine montée. Grimper Bovine vers 2h du mat, ventre vide est un grand moment. Heureusement, il ne pleut pas comme en 2005 et 2006. Ca aurait été la totale. J’ai aussi un capital temps d’avance que je peux dépenser en petites coupures. Ca rassure. J'ouvre des portes une à une en attente de lumière. Je la joue gestion à la demande dans cette longue descente très technique et en paliers. Col de la Forclaz, puis chute sur Trient. Encore 700m à monter avant la France. Je me traine. Désagréable sensation de moteur bridé. J’évolue au ralenti. Catogne. 2000m. 8h du mat. Ca sonne comme une victoire napoléonienne. L’année dernière c’était encore vrai. Mais là, y a un os. Une arrière garde est embusquée dans 17 bornes du côté de la Flégère pour la bataille finale. Pour moi, c'est la bataille permanente, celle de l'estomac.
J’aime pas le flan. Je ne suis pas très gâteaux de toute façon. Il manquait quelque chose. Cette coulure sans fin en fond de vallée était indigne de l’épreuve. La carte des desserts a donc été revue. Et là, le pâtissier a frappé fort. Je ne lui en veux pas. Au contraire. Je vais volontiers y goûter à ce flanc droit Tête aux Vents-Flégère. C’est aussi une des raisons qui m’avait incité à revenir en souhaitant une vue dégagée à cet instant là. Fini le pilote automatique depuis Vallorcine. Au col des Montets, tout change. Il va falloir encore donner mais aussi beaucoup recevoir. Les bielles tournent à sec. Je réinvente le moteur à eau. Ma seule tolérance.
Pour un final, la dernière grimpette est raide. +700m en 4km. Les marches hautes. Irrégulières. Un petit Bovine, sans arbre, sans torrent, terrain bien sec. La couleur claire du pierrier renvoie la chaleur un max. On pourrait être à la Réunion. Le sommet met du temps à venir. Plein de faux espoirs. La corniche ventée qui tourne vers 2000m me parait longue, assez technique. Cela n'avance pas comme je voudrais. On n’arrête pas de me doubler. Le paysage à gauche est magnifique, les glaciers, les sommets, mais je n'en profite pas vraiment. Je jette quelques brefs coups d’œil. Je subis. Le nez par terre. Il y a bien longtemps que je n’ai plus l’énergie pour prendre des photos. Quelques randonneurs. Je ne préfère pas leur demander des infos de distance et de temps. La Flégère. Bascule finale, piste de ski puis chemin forestier. Marie m'attend à mi-pente dans ce charmant petit café de plein air où je m'arrêterais bien volontiers. On plonge ensemble jusqu'à la ville.
Les 500 derniers mètres comme à chaque fois c'est de la nitro en barre. Orgasmique. Je coule entre les 2 rangées de spectateurs captifs des barrières. Visite du cœur de Cham. Je provoque la foule qui me le rend bien. Le soleil qui me semblait écrasant il y a encore peu, est une douce caresse. Je ne cours pas, je flotte. Je vole. Je marche sur l’eau.
Après, tout va vite, très vite. La ligne, quelques mots, les formalités, une bière. La polaire rouge « finisher ». Le simple plaisir de savoir que je peux rester immobile autant que je le souhaite. J'ai l'impression d'avoir fini dans le dur. Il faut que j’ai une discussion sérieuse avec mon estomac. Cette petite plaisanterie week-end m'a couté 5kg, + de 8% de mon poids de forme.
Ne me parlez plus d'ultra......., durant quelques temps. Il va falloir retrouver une certaine fraîcheur dans la famille neurones, une motivation autre. Ah oui c'est vrai je suis inscrit à un marathon dans 5 semaines. Ce sera alors vraiment pour le fun. Cet UTMB quand j'y repense, quelle épreuve tout de même!!!!!
Christian
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6 commentaires
Commentaire de taz28 posté le 19-09-2008 à 13:01:00
Après un superbe récit sur La Réunion, tu récidives ici avec l'
Commentaire de taz28 posté le 19-09-2008 à 13:02:00
oups désolée, j'ai rippé...
donc je disais...
tu récidives ici avec l'UTMB !!
Merci pour ces superbes lignes et ces photos magnifiques...
Bravo à toi !!
Taz
Commentaire de Bicshow posté le 22-09-2008 à 00:54:00
Et en plus il a fait des photos !!!
Commentaire de Khanardô posté le 22-09-2008 à 17:18:00
Un super récit, merci à toi de nous faire partager tout cela. J'ai beaucoup aimé le texte ET les photos.
Ca va créer des vocations, lever des incertitudes, enfin bref, combien seront-ils en 2009 à vouloir s'inscrire après avoir lu ton récit ?
Alors bravo, et merci encore.
Alain
Commentaire de Stéphanos posté le 08-08-2009 à 23:15:00
trés belles photos et beau récit,oû je m'y suis plongé avec beaucoup de plaisir; à moins de trois semaine de l'édition 2009!
bravo et merci!
Commentaire de tophenbave posté le 13-10-2009 à 20:13:00
je pense à l'edition 2010.et des textes comme le tien seront dans une case de mon cerveau ,prets a etre sortis car je vais sans doute flirtè avec les barrieres.mais je sais que je vais finir pour ces 500 derniers metres...et pour d'autres choses aussi!merci en tous cas pour tes c.r
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