Récit de la course : Ultra Trail du Mont Blanc 2013, par Natou

L'auteur : Natou

La course : Ultra Trail du Mont Blanc

Date : 30/8/2013

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 1987 vues

Distance : 168km

Objectif : Terminer

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UTMB 2013...l'aboutissement d'un rêve

On a tous des projets fous ou des rêves utopiques…

En 2010, je rencontre mon compagnon qui me fait part de ses projets de courses dont l’UTMB. Je ne sais pas ce dont il s’agit ; je commence à peine à courir et mes sorties se cantonnent à des tours de pâtées de maisons. A l’écouter, ça paraît être un truc de fou accessible à certains « humains ». Courir plus de 160 km tout autour du massif du Mont-Blanc, sans compter le dénivelé associé, le tout en moins de 46 heures…. Pfiouuu !

Et bien 3 ans plus tard, m’y voilà ! Pour 2013, je serai sur la ligne de départ. Cet ultra sera mon objectif de l’année. Pour y parvenir, je décide de me faire accompagner par un coach. 7 mois de préparation entrecoupés par une blessure au mollet…mais cela fait partie du jeu.


7 mois de craintes, de doutes, de plaisir mais le but est d’arriver « fraîche » et en bonne condition le jour J. L’ensemble de la préparation aura porté essentiellement sur du travail qualitatif et du vélo, pas de blocs week-end.

Vendredi 30 août

Après une bonne nuit, prise d’un repas vers 11H30. Toutes mes affaires sont prêtes. J’ai hâte que cela commence. Et puis, nous avons une superbe météo !! Que demander de plus ! Je m’isole encore quelques heures afin de profiter au maximum de moments de repos.


15 heures…départ pour Chamonix afin d’y laisser mon sac de délestage pour Courmayeur, puis direction vers l’arche du départ. Il fait chaud et les coins à l’ombre sont très prisés. Tout le monde se regarde, les affûtés, les citadins-trailers, les maisquestcequejefouslà et j’en passe. A peine je me pose que trois commissaires de course se pointent pour un contrôle complet de mon sac. Bah voilà qu’il faut tout que je sorte… Petit sac gros contrôle ! Ouf, tout y est ;-)

Je commence à m’avancer vers la ligne de départ tout doucement. Impossible de voir où je me situe : suis trop petite pour voir au-dessus de mes futurs compagnons de route. Autour de moi ça plaisante, mais on sent bien le pseudo-stress qui y règne. Vangelis retentit alors enveloppant chacun d’entre nous d’un large voile d’émotions. Je sens les larmes se pointer tellement que cela me prend aux tripes. Je vais bientôt être libérée de tous ces sentiments qui m’accompagnent depuis plusieurs semaines.


16H30…c’est parti…doucement, car il faut bien que tout ce petit monde passe et s’étire dans les rues de Chamonix. Comment vous décrire la foule des spectateurs aussi euphoriques, voire même plus que les coureurs. Je comprends alors que je fais partie d’une formidable aventure.

Un peu plus tard, je vois Mickaël et mes filles qui m’encouragent une dernière fois. Ils ne pourront me suivre sur le parcours. Je fais cette course sans assistance. Un dernier baiser à la volée…le prochain sera pour l’arrivée, si tout se passe bien.

A partir de là, je m’enferme dans ma bulle. Je trouve mon rythme sans me laisser emporter par l’engouement des autres coureurs. Le chemin va être long et la réussite de cette course repose sur la bonne gestion que je ferai de moi-même. On quitte le bitume pour accéder à un chemin ombragé qui va nous mener aux Houches. Je me trouve un peu perdue à l’arrivée de ce ravito où tout semble dispersé. Je refais le plein avant d’attaquer la montée vers Delevret. Je suis à plus de 1900 sur les 2300 partis ! Oups !

Cela fait seulement quelques mètres que je suis repartie que je me trouve nez à nez avec….Killian Jornet ! Je suis tellement surprise que j’en reste scotchée ! Il m’encourage ainsi que d’autres coureurs…mais je ne réalise pas ! Derrière, tous se jettent sur lui pour une tape amicale ou une photo rapide.

J’attaque tranquillement la montée. Il fait bon et le chemin assez large permet à chacun de trouver son rythme sans devoir faire la queue-leu-leu ! Saint Gervais n’est plus bien loin. Ce sera le début d’une longue ascension vers le col de la Croix du Bonhomme. Le jour commence à laisser place à la nuit. Je n’ai pas encore sortie ma frontale. Je me laisse guider par les quelques lueurs des leds qui dansent déjà autour de moi. Elles me mèneront ainsi aux Contamines où se trouve le ravito. J’y arrive avec seulement 40 min d’avance sur la barrière horaire. Ah oui, je suis partie dans les derniers. Déjà plus de 30 km parcourus et 1500 D+ (5H20 de course.). Tout va bien. Je refais le plein de ma poche à eau, un peu de solide (bananes, cake) et du bouillon. Rien de tel pour reprendre des forces. Il va m’en falloir car j’attaque ma 1ère nuit. Je ne sais pas comment cela va se passer, car c’est la 1ère fois que je vais affronter une aussi longue escapade nocturne ! J’en profite pour compléter ma panoplie : frontale, coupe-vent et buff autour du cou. Nuit sans nuage, nuit froide ! Après Notre Dame de la Gorge, la pente se raidit. Mon rythme est régulier. Tous les voyants sont au vert. C’est parti pour 10 km de montée (1200D+). Ca parle encore beaucoup dans les rangs, mais les 1ers coups de cul vont en faire taire plus d’un. Je passe la Balme avec 1h10 d’avance sur la barrière horaire. Petit à petit, je grignote du temps au temps… 1H40 du matin, sous un ciel méga étoilé, je passe le refuge de la Croix du Bonhomme. 45 km et 2800 D+ dans les pattes. Aucun signe de fatigue, mais il faut rester vigilent. La descente vers les Chapieux peut être traitre avec ces cailloux parsemés ici et là. La moindre inattention, et on a vite fait de mettre une cheville en vrac ! Le coach m’a mise en garde « lève le pied dans cette descente ! » Au loin, devant et derrière moi, je contemple le flot des lumières des frontales. On dirait un immense et long serpent qui s’étire sur chaque versant de la montagne. C’est juste magnifique !!

On emprunte une route étroite qui nous mène vers la Ville des Glaciers. C’est un bon faux plat montant. Je suis passée en marche dynamique rythmée par le cliquetis de mes bâtons. Devant moi, un coureur zigzague. En passant près de lui, je lui demande si tout va bien. Il sursaute…il était en train de s’endormir en marchant. Je vois les coureurs s’arrêter sur le bas-côté et piquer un roupillon. Il fait pourtant bien frais et cela ne va pas s’arranger au fil de la nuit. J’attaque la montée du Col de la Seigne. Je reste dans les pas d’un coureur dont le rythme me convient. Nous zigzaguons par moment entre les coureurs qui font des micro-haltes. Puis je passe devant et c’est à mon tour de gérer le rythme de la grimpette. Le froid est de plus en plus saisissant, mais la tête me dit d’avancer, de garder ma vitesse de croisière, et se refuse à faire une halte pour me vêtir plus chaudement, persuadée qu’une fois le col passé, la température remontera ! Bah non !! La température sur ma montre a du mal à monter au-dessus du zéro ! Il fait plus que frisquet !!!! La halte sera inévitable dans la descente vers le Lac Combal. Je mets une veste coupe-vent supplémentaire, la tête dans la capuche. Le plus dur sera d’enfiler les gants. Mes doigts n’arrivent pas à ouvrir le zip du sachet dans lequel je les ai préalablement enfermés ! Un gant mis, le 2ème à moitié, impossible d’enfiler la main complète ! Je pense à tous ces coureurs qui ont décidé de piquer un somme à même le sol ou les rochers !!! 20 minutes plus tard, la chaleur reprend le dessus, et cela me redonne un coup de fouet ! Je passerai le Lac Combal après 13H15 de course et 2H d’avance sur la barrière (64 km et 3780D+, l’équivalent du Tour de la Grande Casse :D ). Le ravito est le bienvenu, et je me revigore comme à chaque fois, avec un bon bouillon de vermicelles et un peu de pain. Le jour va bientôt pointer le bout de son nez et les Arêtes du Mont-Favre aussi. Je me régale.

Lever du soleil au sommet. Des couleurs superbes. Certains s’arrêtent et s’allongent, les yeux pointant vers la lumière. Le temps semble s’être stoppé. Chaque coureur profite de cet instant. Un pur bonheur ! Je n’ai pas de mots pour décrire cette scène. Elle me paraît faire partie d’un film en arrière-plan.

J’entame la descente vers Courmayeur. Italie, me voici !!! Ahh cette descente !! Pas piquée des vers !!! Elle mettra en surchauffe le dessous de mes pieds. J’ai l’impression de poser chacun de mes pas sur des braises ardentes. Des ampoules seraient-elles en train de se former ??? Ah non, galère ! Pas maintenant !! Moi qui ai préparé, tanné mes pieds depuis des semaines !! :-/

Cette descente casse bien ! J’ai l’impression de sauter d’énormes marches. Les cuisses absorbent et les articulations aussi ! Ouille !! Dire que pour la TDS, c’est le même parcours mais en sens inverse !!! Wahou ! Ca doit faire crisser les cuissots !

Arrivée à Courmayeur (77 km) vers 8H30. J’ai assez d’avance sur la barrière horaire pour me repomponner et refaire le plein d’énergie !! Je récupère mon sac de délestage. Je trouve un coin tranquille, passe à la douche histoire de laver et revigorer les jambes. Cela fait un bien fou. Sur les conseils du coach, je passe le reste du corps avec de l’eau de Cologne. Cela permet de nettoyer et rouvrir les pores de la peau. Cette astuce est une tuerie. Elle requinque à la vitesse grand V !! On en profite pour se changer et direction le self pour une bonne assiette de pâtes ! Je serai prête à repartir, mais il est impératif que je passe par la case podologue. Le dessous des pieds est trop douloureux. Les kinés sont plus sollicités et le podologue est vite disponible. Il se charge d’une ampoule qui s’est formée sous le talon avec une petite piqûre d’éosine et hop, pour elle on en parlera plus. Pour le reste, à part remettre une énorme dose de Nok, rien à faire. Faudra faire le reste de la course avec ! Des échauffements dus à la matière des chaussettes. Bizarre, je n’ai jamais eu ces problèmes sur les courses auparavant. Je resterai sur la base de vie pendant une bonne heure, mais c’est peu par rapport à ce qui a été fait et qu’il reste à faire.

C’est reparti mon kiki ! Direction Bertone ! C’est le matin et j’ai déjà chaud ! Bien que la montée se passe en partie sous les arbres, chaque pas qui permet de se hisser fait bien transpirer ! 700 D+ sur moins de 5 km, faut bien les passer ! J’atteins le refuge après 18H de course. C’est la moitié du parcours !

Le sentier entre Bertone et Bonatti est tout simplement superbe. Le sentier est roulant, mais les pieds ne me permettent pas de relancer comme je le voudrais. Je passe en mode marche dynamique en sollicitant le moins possible le devant des pieds. J’arriverai au refuge Bonatti un peu avant 1H de l’après-midi. 20h15 de course. J’y ferai une bonne halte, car après Arnuva, c’est l’immense Grand Col Ferret !! L’avantage au refuge c’est l’accès aux toilettes ! Et bien oui, messieurs, difficile pour une dame de faire pipi contre un arbre et une barrière sans montrer le bout de ses fesses :D… et les arrêts discrets sont assez rares sur le parcours !

Je passe Arnuva en début d’après midi. 95 km et 5450 D+ dans les jambes qui me permettent d’avancer avec une bonne régularité. Je me maintiens à la 1300ème place et plus de 2H d’avance sur la barrière horaire. Je suis confiante. Il faut attaquer Ferret maintenant avec ses 800D+ sur 5 km. Il y a 2 gros coups de cul puis une longuuuuue montée pour atteindre le col ! L’ascension sera pour moi, la moins régulière de tout mon parcours. J’y effectuerai plusieurs micro-haltes. Le vent souffle de plus en plus fort. Je remonte les manchettes !

J’atteins le col avant le goûter !! Yess !!! Il est 15h48. Bientôt 100 bornes ! Voilà des chiffres qui parlent bien ;-) La descente vers la Fouly est longue. Il n’y a rien de technique, mais quand ça brûle sous les appuis, cela devient dur !

Je quitte la Fouly vers 17h30. J’ai dépassé les 110 km et les 6350D+. Déjà 25Heures de course. Depuis plusieurs kilomètres, je fais la course avec Jean, qui effectue son 7ème UTMB et bientôt 70 ans !!!! Respect !! On fera la route ensemble jusqu’à Bovine !

Direction Champex ! J’adore ce bourg et ces chalets ! C’est beau comme tout. A l’entrée de Champex, nous avons droit à un ravitaillement de fortune tenus par trois enfants âgès de 6 à 10 ans max. Sur la route est écrit ‘Ravitaillement des parrassolles jaunes » !!! Sur une petite table des verres d’eau ! Le jeune garçon s’élance vers moi : « J’ai de l’eau, de l’eau bien fraîche de chez moi !!! » Je le remercie. « J’ai du coca aussi !!! Vous en voulez ? » Il est adorable. Il court vers chaque coureur et est heureux dès que l’un d’entre nous accepte sa collation !

Plus loin, des habitants en plein apéro nous encouragent et nous félicitent pour ce que nous faisons :D

Jean est toujours avec moi et une jeune italienne nous a rejoint : Simonetta. Nous formons dorénavant un super trio. Même rythme, même volonté, mêmes délires !

Ce n’est pas tout, faut aller sur Champex-Lac, nouveau point de ravitaillement. Jean pense qu’on arrivera à la nuit et se demande s’il ne faudrait pas déjà mettre la frontale. Je le rassure et lui dis qu'on y arrivera avant la tombée de la nuit ! Certes il faut passer par la montée, le fameux sentier des champignons, où nous pouvons admirer des sculptures dans du bois. Mais les racines et les pierres nous imposent plus à regarder où on pose le pied, plutôt que de faire du tourisme culturel.

Champex-Lac. Il est 20H20. 123 km et 7000D+ effectués. Je suis 1158ème et je vais entamer ma 2ème nuit, et pas des moindres, car il reste 3 beaux cols à franchir !

Jean reste plus longtemps au ravito. Avec Simonetta, nous reprenons notre route. Elle ne parle ni français, ni anglais, et moi je ne cause pas italien. Mais aucun problème, nous arrivons avec quelques mots et mimiques à nous comprendre, et parfois tellement bien, que nous prenons des fous rires ! Vous savez comment ça marche les filles et puis ça cause toujours ;-)

Je prends la tête pour grimper Bovine. Simonetta juste derrière moi. Nous avançons d’un bon pas, et doublons beaucoup de coureurs. Certains s’accrochent au wagon. Personne devant. Parfois, le doute d'être passé à côté d’une rubalise jusqu’au moment où l’on aperçoit à nouveau le retour réfléchissant des bandes qui dansent dans les branches avec la bise. Plus j’avance, et plus les montées passent facilement. Le mental est bon. A part ces foutus pieds, la machine tourne bien ! L’arrivée à Bovine paraît longue. Voilà le poste de secours qui apparaît. Passage du contrôle et c’est parti pour la descente sur Trient. En contrebas, la ville toute illuminée semble s’étaler dans toute la vallée. Il est 23H30 quand nous atteignons Bovine. Tout roule nickel. La descente est comme la montée : c’est plein de cailloux !  Simonetta me demande de passer en premier dans la descente, car elle ne se sent pas trop à l’aise de nuit.

Trient nous voici !!

Après une petite pause au ravito, faut entamer la montée vers Catogne. Encore une montée bien raide sur plus de 800D+. Mais même pas peur ! Avec Simonetta, nous nous relayons dans la montée. Plus haut, nous passons parmi les vaches, dont une s’est couchée sur le chemin. Un coureur, un asiatique, est arrêté net, figé devant le bovin. Il faut dire que la lueur de nos frontales dans les yeux de la bête, lui donne un air peu conciliant. Nous passons à côté, et nous sentons le coureur tétanisé se jeter dans notre foulée pour sortir de sa torpeur. Il s’accroche tellement, qu’il nous pousse presque. Il doit avoir peur que la vache le course :D

Voilà Catogne et tous ses petits cailloux !!!!! Ahhh la descente va être épique ! L’humidité du sol engendre quelques glissades sur les pierres. Nous nous transformons parfois en pantins nocturnes désarticulés. Nous ralentissons notre allure afin de ne pas nous retrouver les 4 fers en l’air !

Voilà Vallorcine... ça commence à sentir l'écurie. Mise à part une blessure de dernière minute, je devrais franchir la ligne d'arrivée dans la matinée ! Je décide d'avertir Mickaël et l'informe que je devrais arriver autour de 10H. Cette 2ème nuit se déroule comme la 1ère, un vrai plaisir ! Reste encore le col des Montets.

En approchant je perçois une colonne verticale de frontales ! Wahou !! Y a un ascenseur pour arriver la-haut ??? Oui me répond un bénévole, mais, continue-t-il, il faut aller chercher le ticket en haut !!! Warff, il a de l'humour, et cela fait du bien ! Et c'est parti, nouveau relayage entre Simonetta et moi-même pour accéder au Col. Ca monte sacrément, et ça continue à être nickel au niveau jambes. 

Le jour a commencé à pointer son nez et nous atteignons la Tête au vent vers 7h30. Comment vous décrire le spectacle du lever du soleil sur le Massif du Mont-Blanc qui s'offre à nous ! C'est féérique, magique et encore plus exceptionnel quand un troupeau de bouquetins accompagnés de leurs petits nous passe juste devant et s'arrête à nos côtés. Nous pourrions les toucher ! le seul appareil photo est celui de mes yeux. des images qui restent gravées à jamais.

Le chemin paraît long jusqu'à la Flégère. Il faut passer de gros blocs de rochers. J'avoue que mes pieds commencent à saturer. Ils font tellement mal, que parfois, j'ai l'impression de ne plus rien sentir à part des aiguilles !!

J'arrive à la Flégère. Un dernier petit remontant au ravito et à moi l'infernale descente vers Chamonix !!!!! malgré les douleurs, je parviens à trottiner, portée par une euphorie indescriptible. Qu'elle paraît longue cette descente. Faut dire qu'il y a 1100 D - à absorber :D

Cham, Cham, Cham... je suis à Cham !!!! Mickaël et mes filles sont là à 800 m de l'arrivée. J'ai les larmes aux yeux, tellement que je suis heureuse ! Il me serre dans ses bras, heureux et me relance dans mes dernières foulées.

L'éxaltation des accompagnateurs, l'euphorie de cette fin de course, et tout un mélange de sentiments... un vrai cocktail qui éclate en moi.  Puis le coach qui est là et qui est aussi heureux que moi !

"Vas-y, dit-il, Profites, Savoures !!"


Je franchis la ligne d'arrivée après 41H21 d'effort, mais ce ne fut que du Bonheur....


Je finis 895ème au scratch /1685 finishers, 19ème/56 dans ma catégorie et 59ème féminine /140.

Même des jours plus tard, je suis toujours sur mon petit nuage...

Cette course, je la dédie à mon compagnon, Mickaël, qui me l'a fait découvrir et qui rêve aussi de pouvoir un jour y participer. Merci d'avoir été à mes côtés, à m'encourager à chaque instant, à oter mes doutes. Ton bonheur de ma voir à l'arrivée est gravé à jamais dans mon coeur !

Merci à Dominique, mon coach, qui a su me comprendre et me mener à la réalisation de ce rêve.


Merci à toutes et tous qui m'avaient soutenue, encouragée et suivie en live pendant la course

 


 

 



14 commentaires

Commentaire de kelek posté le 10-09-2013 à 21:43:20

finisheuse de l'utmb apres seuleument 3 ans de courses ! chapeau !!

Commentaire de Bacchus posté le 10-09-2013 à 22:21:04

Bravo pour ta course.
Avec toi, ça a l'air tellement facile, en fait une petite ballade de santé -:)
Chapeau bas

Commentaire de laurent05 posté le 10-09-2013 à 22:35:37

bravo pour ta course
quel parcour depuis l'ecotrail 2010 ...
je te souhaite encore pleins de belles balades
bisous

Commentaire de ch'ti Gone posté le 10-09-2013 à 23:43:28

Débutante en Ultra mais course maitrisée comme une vielle briscarde!
FELICITATIONS

Commentaire de raspoutine 05 posté le 11-09-2013 à 06:10:52

bravo Natou !!!
Tu as vraiment la grande, grande classe des coureurs or pair !
Une course vraiment bien gérée du début à la fin !
Et puis, on ne peut être que plein d'admiration pour tout le chemin sportif que tu as parcouru depuis tes débuts ; et on se demande bien quel sera ton prochain challenge !!!
Encore bravo et merci pour ton récit !
RESPECT OF COURSE !

Commentaire de DROP posté le 12-09-2013 à 11:57:34

Super récit pour un super résultat. Quelle évolution en 3 ans, ça fait passer dans ma catégorie des "grands malades" pour des modestes coureurs comme moi !!!

Commentaire de martinev posté le 12-09-2013 à 12:39:36

Bravo Nathalie. Tout parait si facile en te lisant. Quelle gestion de course. Bravo championne et reste sur ton nuage, tu le mérites.

Commentaire de Jean-Phi posté le 13-09-2013 à 15:11:44

Quel magnifique récit ! Comme le souligne Martine, cela semble si simple à te lire ! Et quel rayonnement sur ton visage sur chaque photo ! Bravo, 166 fois bravos pour chaque km parcouru à la seule force de ton courage et de ton plaisir. Superbe !

Commentaire de matos posté le 14-09-2013 à 20:56:10

Superbe récit, Natou ! Il m'a fait revivre les émotions que j'ai ressenti en te suivant en live pendant la course. Et il me donne encore plus envie de refaire cette course de rêve pour effacer le souvenir attristé de mon UTMB 2012 (parcours de repli pour cause météo défavorable)...

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 15-09-2013 à 19:57:08

Je ne retiens de cette course que ton sourire inextinguible à l'arrivée. C'est beau.

Commentaire de Natou posté le 15-09-2013 à 22:00:30

Un grand grand merci à tous pour vos commentaires !! Pas toujours facile de faire passer ses émotions par les mots ;-)
Place maintenant à de nouvelles aventures qui, j'espère, seront aussi poignantes que ce que je viens de vivre !

Commentaire de Ironmickey posté le 16-09-2013 à 11:41:12

Tout simplement BRAVO!!! Je t'aime fort.

Commentaire de ddfutmb posté le 15-09-2014 à 09:52:33

Un grand bravo un an plus tard! J'ai relu votre récit plusieurs fois car j'avais la même profil que vous. J'ai tiré énormément d'infos de votre récit, des astuces comme l'eau de Cologne...Si j'ai pu aller au bout en 2014 (voir mon récit si vous le souhaitez), c'est grâce à l'entraînement mais également à tous les récits des kikoureurs et notamment le votre! Encore toutes mes félicitations un an plus tard!

Commentaire de arnauddetroyes posté le 04-01-2015 à 23:56:19

C est magnifique ce CR et ca donne tellement envie ...
Bravo

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