L'auteur : sputnik
La course : Ultra Trail du Mont Blanc
Date : 30/8/2013
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 1630 vues
Distance : 166km
Objectif : Pas d'objectif
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Un peu dur de commencer ce CR. On est mardi (quand je commence à écrire), et je ne suis toujours pas sorti de cette course qui accapare encore mes nuits et mes pensées. Ce fut ma première course de cette distance et cela laisse des traces. Les différentes marches qui m’ont amenées jusqu’ici semblent bien faciles à côtés de la dernière que je viens de gravir. Les sentiments sont contradictoires. Entre la joie et la fierté d’avoir été au bout et une sorte de blues ou grande fatigue, je ne sais que penser. Tout est un peu confus.
Retour sur ma préparation. J’ai fini l’année 2012 sur l’Origoles (83K et environ 2000+) pour récupérer les deux derniers points nécessaires à l’inscription. J’ai ensuite coupé jusqu’aux vacances de février pour essayer de soigner une blessure à l’insertion des ischio et du fessier mais malgré les ondes de choc, et les massages rien n’y a fait. Je reprends donc la course en mars pour préparer le trail des lavoirs (64K) fin avril que je fini pas trop mal mais tout de même un peu court. J’enchaine ensuite avec la préparation Ironman qui me conduit à Nice fin juin avec également deux half qui se sont bien passés à Vendôme et Cambrai. Je crois que c’est sur ces formats ou je prends le plus de plaisir ? On peut se donner à fond avec une préparation pas trop poussée (à méditer).
Viens ensuite la préparation spécifique UTMB. Et oui, il va falloir faire du dénivelé et il ne reste que deux mois. Trois semaines après Nice, je pars donc dans le Jura pour faire l’UTTJ (Un Tour en terre du Jura). Un format de 110K et 63000+ en deux étapes. Idéal pour se tester sur une course qui représente les deux tiers de l’effort UTMB. Avec en plus ce bivouac entre traileur le samedi soir. Un résultat plus que satisfaisant puisque après la 27ème place du samedi, je fais 17 le dimanche et 20 au scratch avec beaucoup de plaisir tout au lon de la course malgré la chaleur. Même si le niveau ne devait pas être du plus relevé, c’est toujours sympa. J’enchaine deux semaines plus tard avec le Tour de Fiz qui me permet de jeter un bon coup d’œil au mont blanc. 60K et 5000+ avec trois belles ascensions. Les sensations sont de nouveau bonnes. Je grimpe bien, profite des paysages splendides me donne à fond. Finalement en peu plus de 10h d’effort pour une 27ème place et 3ème V1 !!!!! (bon avec deux V2 devant également, mais ca fait toujours plaisir surtout que les deux premiers au scratch sont V1). Il me faudra par contre 10 jours pour que les courbatures disparaissent. La succession d’effort commence à se faire ressentir. Heureusement, arrivent les vacances et je vais pouvoir monter progressivement en puissance avec des sorties en Auvergne et dans le Jura qui s’allongeront progressivement jusqu'à une semaine de l’échéance. Aucune idée de la volumétrie globale réalisée car je n’ai jamais couru avec un chrono et un GPS mais les sensations sont relativement bonnes.
Je prends donc le train le jeudi matin en direction de Chamonix avec un moral gonflé à bloc. Je retrouve Arnaud dans le TGV puis Olivier à Chamonix et nous allons retirer nos dossards. Après 1h30, c’est ok. Matériel contrôlé, 20€ de caution donné. Juste le temps de prendre une bière avec deux superbes finishers de la TDS et un blessé (qui se reconnaitront) et je pars chez Olivier pour passer une nuit au calme. On prépare les sacs, on mange des pates, on parle pour la nième fois de la course et de notre stratégie. A oui, notre stratégie. Très clairement l’objectif est d’être finisher même si dans mon cas je ne souhaite pas être finisher « à tout prix ». J’ai préparé un plan à 32 heures qui me parait être adapté à mon niveau. Je suis tout de même conscient que pour un premier très long c’est peut être un peu prétentieux car avec ce temps en comparants aux années précédentes je serais presque dans les 100 et je m’attends donc à faire plus. Après, on verra avec les évènements de courses.
Nous voila sur la ligne de départ une bonne heure avec le gong. Il y a déjà pas mal de monde et on trouve une place à l’ombre sur des chaises. Pas si mal, car plein de coureurs sont déjà debout au soleil. Je ne ressens ni stress ni émotion à ce moment là. Juste l’envie de courir. Et c’est parti.
Cham – St Gervais (K21) : Départ en milieu de peloton, donc on met un peu de temps avant de pouvoir courir. Il y a un monde de folie dans les rues, c’est incroyable. On prend rapidement un petit chemin roulant qui nous amène aux Ouches puis on traverse l’autoroute et puis au moment où on entame la montée du Delevret, on voit Kilian encourager les coureurs sur le bord de la route (sympa). La montée se fait tranquille mais pas avec de super sensation. J’ai même une petite gêne qui s’installe au niveau de la cheville droite, rien de grave pour le moment. Descente ensuite sur St Gervais. Je déroule tranquille et passe pas mal de concurrents. Les jambes ne répondent pas vraiment comme espérés mais bon, ce n’est que le début de course, soyons patient. Arrivée à St Gervais en 2h33 et 509ème (2h39 au planning) donc « so far so good ». Je rempli les bidons, bois du coca et mange deux ou trois cookies. Et c’est reparti.
St Gervais - Croix du Bonhomme (K44): alors sur cette portion montante, c’est un peu le black out. J’ai très peu de souvenir. J’ai du me changer aux Contamines avec la nuit qui tombait et installé ma stoots sur la tête. Je me souviens également du tout début de la montée à la Balme ou je crois avoir vu Dawa Sherpa prendre des photos et j’ai appelé ma femme, mais à part ça, rien du tout. Je crois ne pas avoir été au mieux une fois passé la Balme d’ailleurs et je suis monté tranquillement en haut du col, mais c’est comme si cette scène c’était passée il y a plusieurs semaines. En tout cas, je suis passé au col c’est sur car le site m’indique que j’ai pointé après 6h37 en 288ème position. J’ai donc repris pas mal de place et j’ai 22 minutes d’avance sur mon planning, mais je n’en sais rien à ce moment de la course.
Croix du Bonhomme – Les Chapieux (K49) : Mes sensations dans la descente sont excellentes. Je déroule bien, d’ailleurs c’est assez roulant et je prends mon pied. Il y a une ambiance d’enfer aux Chapieux et le groupe joue « Viva Espana ». Contrôle partiel du matériel (lampe, goretex, tel et je ne sais plus quoi). Je prends la fameuse soupe de pate qui est un peu la potion magique du trailer sur ces courses. Je contrôle ma fiche et vois que je suis bien dans mes temps avec environ 20 minutes d’avance. Cela renforce mon moral qui est toujours bon à ce moment là.
Les Chapieux – Courmayeur (K77): La montée au col de Seigne est tout à fait fabuleuse. La nuit est noire et dans la première partie qui n’est pas trop raide et sur du bitume, je coupe la frontale pour profiter du spectacle donné par le ciel étoilé. Je reste en mode course et relance régulièrement sur les parties roulantes. La fin est bien plus raide mais passe assez vite. Les jambes ne vont toujours pas super dans les montées au contraire des descentes. Ma gêne à la cheville s’accentue. J’ai du mal à identifier où elle se situe exactement mais cela me gène principalement quand je pousse dans les montées. Je ne retrouve pas les sensations dans les montées que je pouvais avoir durant ma préparation. Dommage. Mais j’avance et ne me pose aucune question pour le moment. Je fais la descente vers le lac Combal et prend le temps de ravitailler, soupe de pâtes bien sur et coca. La relance sur le plateau se passe bien, mais il fait frais et humide et je suis presque content de me lancer dans la montée de l’arrête du mont Favre. Un petit croissant de lune pointe son nez pour nous guider. Et c’est la descente vers Courmayeur. Je m’accroche à un petit groupe d’espagnols et de français qui font la descente un peu fort à mon gout. On bouffe de la poussière sur cette partie que l’on m’avait indiquée comme casse patte. J’arrive dans Courmayeur endormi et file vers le point de control. Je pointe en 12h04 de course et repart à 5h du matin pile avec 8 minutes d’avance. Pour l’instant c’est un plan qui se déroule sans accroc comme dirait Hannibal. Je retrouve d’ailleurs mon pote Olivier qui s’est fait faire une pédicure et nous repartons ensemble.
Courmayeur – La fouly (K108) : je repars en short et tee shirt malgré la fraicheur de la nuit et retrouve avec plaisir les chemins de la CCC de 2011. J’avais adoré cette partie et je vais encore me régaler. La montée vers Bertone se fait assez bien. Les jambes cette fois ci ne sont pas si mal. Je suis plus à l’aise je remarque sur les portions moins raide et à plus faible altitude. Ma frontale (Stoots) me lâche lâchement en fin de montée et je fini dans le noir. Je profite par contre des toutes premières lueurs en arrivant sur Bertone et là cela vaut le cout. Il y a deux ans, il avait fallu 50 minutes pour monter. 1h15 sera nécessaire cette fois ci. Mais c’est beaucoup plus rapide que le temps prévu. Avec Olivier, nous continuons notre bonhomme de chemin sur cette superbe portion. La traversée du val ferret italien se fait au grand galop et même si on trouve que Bonati mais un peu de temps à arriver, on se retrouve rapidement à Arnuva.Un peu trop rapidement je epnse, c’est à partir de là que je ressens la fatigue s’installer. Il faudra être moins vaillant la prochaine fois (si prochaine fois il y a…). Sur cette portion nous avons été 40 minutes plus vite que le planning, à croire que les expériences précédentes ne servent à rien !
Débute la longue montée du grand col ferret. Là c’est une autre histoire. C’est long et raide. Même très raide. Je prends mon mal en patiente. Je me fais doubler mais pas tant que cela. D’ailleurs il n’y a finalement pas trop de coureur dans la montée pour le moment. Arrivé en haut je suis un peu dans les vapes par contre la vue est extraordinaire. J’en profite pour prendre deux minutes et avaler un gel et deux barres. Dans mon souvenir la descente vers la Fouly est exigeante. Bienvenue en Suisse. J’ai perdu 6 places dans la montée mais pas de temps sur le planning. J’ai donc finalement bien géré cette partie.
La descente, et bien que dire.. Elle est assez roulante et longue. 1h20 et c’est avec soulagement que j’arrive à la Fouly. Je commence à avoir des échauffements sous les pieds. Mais pas de podologue ici, il faut pousser jusqu’à Champex. J’appelle ma femme qui me dis que je suis 164ème. Je suis assez surpris, mais également content. Même si je commence à ressentir vraiment la fatigue, et quelques douleurs apparaissent, le moral reste bon. J’ai l’impression d’avoir fait un gros bout. En plus, on a quasiment 50 minutes d’avance sur les prévisions.
La fouly – Champex (K122) : La difficulté de cette portion est qu’il faut relancer continuellement. Personnellement je ferai bien des parties en marchant, mais tous les coureurs que nous voyons courent. Donc on court et sur une partie en surplomb on court même assez fort à mont gout (de nouveau…). Olivier envoie du lourd et comme un imbécile je le suis. La montée vers Champex se fait tout doux pour moi et j’arrive maintenant pas mal entamé au ravitaillement. Le moral prend un coup ici. J’ai du mal à manger. D’un côté je me dis que le gros est fait, mais de l’autre je vois qu’il reste globalement 10 heures de course. P…. 10 heures, c’est long. La fatigue semble s’installer. Il est environ 14h en sortant de la tente et je ressens le besoin de faire un break. Direction les kinés pour faire vérifier ma cheville, masser mes jambes et contrôler mes pieds. Je grelotte, je dois être très limite, proche de l’hypoglycémie. C’est bon de se faire chouchouter par les kiné. On me place un taping sur les tendons d’Achille. Par contre pour les pieds, rien à faire à part mettre plus de nok.
Champex – The end…. Dur de repartir. Cet arrêt d’environ une heure nous coute environ 40 places, mais bon pas trop grave. D’ailleurs, on se dit que l’on va faire la fin en mode finisher avec Olivier car on est tous les deux dans le creux de la vague. De plus Bovine approche et la réputation de ce col n’est plus à faire. Oui, mais voila, un puis deux puis trois autres coureurs se portent à notre hauteur et on relance pour tenir le rythme. C’est reparti pour un tour. On n’est tout de même pas là pour enfiler des perles comme disent certains. On aborde donc Bovine avec un esprit un peu plus guerrier qu’en quittant Champex. Et là, oui c’est bien raide. Incroyable de faire un chemin pareil. L’avantage finalement quand c’est raide comme cela, c’et que le dénivelé s’avale rapidement. On arrive en haut après quasiment 24 heures de course. Je me fais tout de même déposer par des fusées. Je ne suis pas bon quand ca grimpe raide comme ça, mais il y a des gars qui montent vraiment fort (et des filles d’ailleurs). Par contre en descente ca va toujours assez bien. Je mène le train devant Olivier qui généralement m’attend en haut du col et on déroule gentiment. Nous voilà à Trient avec un moral de retour au beau fixe. On commence à voir le bout.
Montée de Catogne. Je ne sais pas ce qu’ils ont mis dans la soupe à Trient, mais je fais la montée de Catogne avec de super sensations. Je double même des concurrents qui ne sont pas forcement à l’agonie. Je me fais plaisir. Pourquoi, nom d’un chien, tous les cols ne se sont pas passés comme ça !! Une fois passé le col on redescend vers le col de Forclaz puis Vallorcine. La descente est assez longue et technique. La nuit n’est plus très loin. On prend le temps de se préparer pour une nouvelle soirée en montagne. Tee shirt manche longe et frontale. En sortant, il fait froid et humide, je claque des dents et j’ai des frissons. Le corps donne de forts signes de fatigue. Mais bon, il faut tenir. On se dit à ce moment là, que l’on peut arriver avant minuit à Chamonix et tourner en un petit 31 heures. On a la patate. On garde la patate jusqu’au col des Montets. Mais ensuite commence un long calvaire. C’est vrai que l’on m’avait dit que la tête au vent et la Flégère étaient un gros morceau, mais je ne m’attendais pas à cela. De gros blocs de pierres à escalader dans tous les sens, des virages tous les cinq mètres qui donnent mal au cœur en pleine nuit et cette montée qui n’en fini pas. Une fois arrivé en haut, et bien il faut encore monter. On croit à la délivrance que on passe la tête au vent et que l’on nous annonce 3 kilomètre pour les flégères, mais cette portion bien que légèrement descendante est truffée de pierres et ne nous permet pas de courir. Je ne vais pas insister, mais on en a ch… dans cette partie. Même la fin de la descente plus roulante et la ligne d’arrivée toute proche ont eu du mal à nous remonter le moral. C’est dommage d’ailleurs de finir cette superbe course sur ce passage car personnellement j’engarde un goût assez amer. La miss Poleti à du entendre ses oreilles siffler dans la nuit sombre et obscure….
Mais voila toutes les bonnes choses ont une fin. Nous voici avec Olivier, que je remercie de m’avoir accompagné, dans les rues de Chamonix. On se dit que l’on va pourvoir savourer les derniers hectomètres. Les rues sont quasi désertes, mais ce n’est pas grave. Pas d’émotions pour moi comme j’ai pu avoir à la CCC, juste cette fois ci un soulagement. On se retourne un peu avant la fin et on voit un gars arriver au taquet frontale éteinte. Il nous fait quoi, lui. D’ici que l’on soit à une place de la 200ème place, qu’il viendrait nous griller la politesse. On allonge donc naturellement notre foulée tout en souplesse bien sur, pour maintenir le zigoto (un autrichien pour la petite histoire) à quelques foulée et on passe la ligne ensemble après 32h16. Voila ça c’est fait…. Il est temps d’enfiler la Goretex que je trimballe depuis près de jours.
Pas trop de monde dans les rues à cette heure là hormis quelques fêtards. Direction, les douches, le resto et le dodo au gymnase. 5 ou 6 heures plus tard réveil. Arnaud nous tombe dessus à la sortie du gymnase, il a fini sur les coups de 5h, bravo à lui, puis il retourne se coucher. On se retrouvera dans le train. On passe voire les kinés pour un petit massage et puis voilà on quitte Cham.
Bon ben voila, on est jeudi. Je récupère peu à peu de l’effort. Encore une douleur à la cheville avec une tendinite qui a l’air bien installée. Il va falloir soigner cela. Les 3 / 4 jours qui ont suivi la course ont été durs. Grosse fatigue tout de même. Je ne sais pas si c’est la nuit blanche ou la course elle-même qui m’a le plus fracassée. En tout cas, à ce moment là, il ne fallait pas me demander si je recommencerai un jour. C’était « niet ». Maintenant, je me dis « pourquoi pas ». Si je trouve de nouveau le temps pour bien me préparer et éventuellement faire mieux. Je ne pense pas devoir changer grand-chose à part quelques détails comme changer de chaussures à Courmayeur pour modifier les zones de frottements, porter éventuellement moins d’eau car j’ai trainer trop souvent ma poche pleine sans en avoir besoin. Un entrainement en altitude adapté aux sommets alpins serait également pas mal. Le volume était OK, mais pas l’altitude. Il faudra également mieux contrôler les passages où je me sens bien et ne pas me mettre à accélérer comme un idiot.
Constat sur ma course. J’aurai certainement pu faire mieux. L’arrêt prolongé à Champex nous fait perdre 30 minutes. C’est tout de même le piège, ce luxe de pouvoir se faire masser. Je n’ai pas été au mieux dans les montées. Je n’ai pas été dans la meilleures forme ce(s) jour(s) là, mais globalement ca a été. Est-ce que je reviebdrai ? j’en sais rien. Pas sur. Il y a tellement d’autres choses à faire. En tout cas l’année prochaine, ce sera certainement triathlon uniquement.
Un petit commentaire également sur l’organisation. Elle était parfaite. Je me suis senti en sécurité tout au long du parcours. Les 160€ se justifient sans aucun soucis au vue des prestations fournies. La gentillesse des bénévoles est une fois de plus à mettre en avant. C’est clair, il y a du monde et jusqu'à St Gervais c’était un peu la queue leu-leu, mais ensuite que du bonheur. Quant à la veste finisher, je la porterai avec fierté et cela me permettra de partager de nouveau ce bon moment avec d’autres fadas qui auront envie d’en discuter.
Merci encore à Olivier et ses parents pour leur accueil. Et félicitations à tous ceux qui ont se sont fait plaisir sur cette belle course.
Bonne course à tous
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2 commentaires
Commentaire de Bikoon posté le 05-09-2013 à 17:28:20
Hello Stéphane,
merci pour ce CR qui reflète parfaitement notre course :o)
Et merci aussi de m'avoir accompagné sur ces magnifiques chemins.
Dans la tête aux vents, on m'aurait plutôt coupé un bras plutôt que dire que je reviendrai un jour, et comme toi, quelques jours plus tard, je ne jure plus de rien... ;o)
"Il faudra également mieux contrôler les passages où je me sens bien et ne pas me mettre à accélérer comme un idiot" => il y a quelques années de ça, j'avais lu un précieux conseil sur le forum UFO : "si tu te sens bien, ralentis".
Conseil que je n'arrive pas non plus à suivre !
Allez, la prochaine, on monte la tête aux vents DE JOUR, et on boucle en moins de 30h !!
Olivier
Commentaire de Xavdar posté le 24-12-2013 à 15:14:22
32h, ça fait rêver... Faut vraiment que tu m'expliques !
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