Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2009, par Epytafe

L'auteur : Epytafe

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 28/8/2009

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1716 vues

Distance : 97km

Objectif : Pas d'objectif

35 commentaires

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La 3C – 1…

Pas facile de faire la chronique d’un échec. Du premier en plus… Non que je sois génial, mais comme je bosse 3 week-ends sur 4, je me présente à très peu de courses.

 

Petit retour en janvier, début janvier. Encore sous l’enthousiasme de la Saintélyon, Arnaud me tanne un peu pour que je m’inscrive à la CCC, ce que je refuse, ne me sentant pas à la hauteur. Arnaud me dit vouloir s’inscrire pour 2010 mais vu la foire aux dossards de l’année précédente, il préfère anticiper. Fin janvier, Arnaud me relance et me précise que le Ch’tigrincheux est inscrit, ainsi que le Ware dont l’immense, voire le démesuré orgueuil n’a pas résisté longtemps aux petites piques pégasiennes. Bref, manque que moi. Je réfléchis, longtemps, environ un dixième de seconde et m’inscrits. Peu après, j’apprends que le Shung’ est inscrit aussi. Va falloir s’entraîner, et sérieusement.

 

En même temps, je me chope 2 tendinites au genou qui me bloquent méchamment. Je me retrouve avec un kilométrage nul en février, d’un totale de 6 en mars (oui, 6 kilomètres…) et avec peine en plus, et d’une quarantaine en avril. En mai je me présente au départ du semi de Genève pour ce qui sera ma plus grande sortie de l’année… Enfin ça repart et je peux allonger les distances et positivemendéniveler (verbe du premier groupe).

 

C’est donc avec une immense envie de mordre mais avec quelques doutes que je me présente au départ de cette 3C. Mais ce n’est qu’une fois ma puce désactivée, qu’une fois dans un autocar qui me conduira à Cham’ que je réaliserai que je n’étais absolument pas parti gagnant, que cette idée d’échec était tapie quelque part au fond de mon encéphale.

 

L’avant-départ ne se passe pas très bien. Je joue au touriste et ça ne me réussit pas. Jeudi, le Ware et Jihem arrivent au camping des Marmottes où je végète en compagnie de la hautement sympathique et recommandable famille Shung’s. Les 2 chacaux voulant retirer leurs dossards, je les accompagne à Cham’ sans réaliser que j’étais pieds nus dans une vieille paire de trails. On se parque, on dossarde, on visite l’expo-trail, on boit un coup fort sympathique avec La Souris, Canadou, P’tit Jean, Françoise84, Linette06 et autres Fulgurex. Une fois de retour au camping, je me maudis. Moi qui n’ai JAMAIS d’ampoules, j’ai réussi à m’en faire une lors de cet agréable après-midi. Je me déverse un tombereau d’injures, mais c’est trop tard. Ce sera d’ailleurs ma seule ampoule de la course et ne me dérangera pas vraiment. Reste que ce n’est pas tellement sérieux. Ensuite, on prépare nos sacs et on va pastapartyer avec Linette, une amie à Linette et le fameux Benos (au cas où, le Basilic aux Houches n’est pas un resto italien…).

 

Vendredi matin, alors que Madame Shunga (ou Shunguette ? Shungui ? Shungako peut-être…?) se prépare à nous conduire à Courmayeur, que Shunga junior (Shunguina ? Shungavitch ? Shungakian ? Ben Shunga ?) se réjouit bruyamment de prendre le grand tunnel, je réalise que j’ai omis de prendre la petite barre en plastique dur orange qui sert à fermer ma poche à eau. Je me ressers une ou deux louches d’injures et embarque une grande bouteille plastique d’eau savoyarde dans mon sac dorsal et ajoute 2 petites bouteilles de la même provenance devant. Me v’là donc dans un état on ne peut plus propice au record… Je passerai sur la difficulté de soulager un intestin barbouillé dans un Courmayeur plein à craquer de coureurs pour vous conduire directement sur la ligne de départ !

 

Voilà, nous y sommes, derniers parmi les derniers, le Shung’ le Ware, Idec59 rencontré par hasard, à attendre de partir. Le départ est bizarre… Cette horrible musique Vangélienne surgit des baffles, vraiment fort, vraiment abominable ! On n’a pas idée de choisir une daube pareille ! Pourquoi pas Let it Be repris pas Clayderman ? Ou alors Smoke on the water par Rieu ? Pourtant, on part pour un gros truc, un tout gros truc et l’espèce de marche lente que prennent les coureurs, ajoutés aux applaudissements des spectateurs ça émeut tout de même, malgré cette zik inaudible. Petit SMS à twitter pour le suivi live, tour du bled sous les cloches et applaudissements et nous voici parti. Devant nous, 98 bornes dont environ 312 mètres de plat…

 

Après quelques longueurs à côté de l’autoroute, les choses sérieuses commencent. Ça monte, encore et encore. Ça bouchonne pas mal aussi. Pas trop pour me déplaire, je profite pour manger une barre et boire un peu. Le refuge Bertone est atteint en 2h30. Astrophytum nous y attend pour nous encourager. Sympa. Il profite pour nous dire que Jihem a déjà 50’ d’avance. Quel héros !!! Shunga quant à lui nous annonce calmement que ses frontales sont restées à Cham’… On repart après quelques opérations alchimiques destinées à remplir mes gourdes improvisées. J’en profite pour me rappeler à moi-même quel touriste je fais et repars. Ça monte encore, plus durement. Le rythme est toujours bon. Rétrospectivement, je pense que j’aurais du ralentir un poil déjà là et accélérer à la descente.

 

Tête de la tronche atteinte après un premier arrêt gel ! La descente commence, ça fonce et j’en profite pour dépasser quelques coureurs. Le Ware est loin devant et je joue au Yoyo avec le Shung’. On arrive comme ça au refuge Bonatti. Là, je fais une autre erreur. La soupe me tente et je me mets dans la queue. J’attends 10-15 minutes, ça avance lentement. La personne qui sert la soupe est d’un âge certain. Quand il ne reste plus qu’une personne avant moi, la Dame annonce qu’il n’y a plus de soupe, qu’on va en refaire mais que ça va prendre un certain temps… 15 minutes de perdues. Je m’avale une barre et repart, énervé. Ça recommence à monter un peu avant de longer une pente, je cours tout ce que je peux, saute par-dessus les rhododendrons pour dépasser les marcheurs, avance, avance. Un coureur me montre Anurva, tout là bas en bas… En même temps, une coureuse me montre le grand col Ferret, tout là haut là haut… Ben ça s’annonce corsé ce truc !

 

Ma montre m’annonce 16h00, Anurva est bientôt là et la barrière y est fixée à 17h00. Je fonce un peu plus et arrive à Anurva bientôt. Le Shung me demande de lui prêter une frontale. Je démonte mon sac, trouve ma frontale, lui donne et referme mon sac. Autre erreur ? Aurais-je mal refermé mon sac ? Soupe, chocolat, fromage et on repart pour la grande grande montée. Alors là… Si ce n’est pas l’enfer, c’est le purgatoire ! Et je fais là ma dernière erreur, j’attaque vite pour rattraper du temps sur la barrière. Ça ne marche pas trop mal, j’arrive à remonter quelques coureurs. Mais je suis au seuil toute la montée…. Le spectacle vaut largement le déplacement. Le paysage est sublime et parsemé de cadavres en décomposition plus ou moins avancées. Des coureurs sont étendus, blancs pâles sur le bord du sentier, d’autres redescendent, d’autres vomissent. Le silence est totale, personne ne parle, tous sont concentrés sur leurs efforts, sur leurs douleurs. Les visages sont hagards, hébétés. Les traits sont tirés et le bouches largement ouverte halètent forts. Je regarde cette alignée étrange et me demande vaguement à quoi je ressemble.

 

Enfin le sommet apparaît. Le type qui contrôle les passages me gratifie d’un “Bienvenu en Suisse” sonore. Malgré mon envie de me reposer 5 minutes, je repars immédiatement. La descente est roulante au début. Ça va vite. Mais mes jambes sont lourdes, dures. Probablement à cause de la montée trop rapide. Après un moment de descente, je ressens une secousse bizarre, me retourne et voit ma micro-polaire qui traîne par terre. Je m’arrête et voit mon sac ouvert. Catastrophe, j’ai perdu ma réserve d’eau. Il me reste exactement 1 décis d’eau et 7 ou 8 kilomètres jusqu’à la Fouly. Là, je suis mal barré. Je jure, insulte une marque notoire de matos de course, fait un inventaire rapide de mon sac et repars.

 

Je continue à galoper mais suis un peu inquiet. Je déteste manquer d’eau, à tel point que je ne sors jamais sans une réserve, même pour une demi-heure. Heureusement, je finis par arriver vers 2 yourtes mongoles qui ressembleraient presque à une antichambre raëlienne, et surtout un tuyau avec de l’eau qui en coule. Je refais le plein et repars, rassuré. Un peu plus loin, je me vautre, les jambes trop raides pour maîtriser un obstacle. Je reçois un SMS de Mymy qui m'annonce la naissance de sa fille, nommée Lou. Complètement vide, je ne trouve qu'un pitoyable Bravo à répondre. Je finis par arriver à la Fouly, avec 20 minutes sur la barrière horaire. Le Ware et le Shung’ m’y attendent. Je prends le temps de manger un peu, je tente de récupérer mais je sens mon mental qui prend la tangente. Je n’arrive pas à me reprendre réellement. Je croise Sarajevo, malade qui a vomi tout le long du trajet jusque là. Le médecin l’a arrêté, il est complètement déshydraté. Dur pour lui.

 

On repart à H – 5’. On court un peu et le Shung’ en profite pour nous semer. Finalement, on marche en discutant. Chacun se prépare de son côté à l’inévitable. Le Dingo m’appelle, alerté par mes messages twitter assez pessimistes. Il tente de me pompocuthépeuthiser mais je suis assez imperméable. Dans une sorte d’état second. Il me dit que je suis dans le dur, il a raison, mais je ne lui dis pas que je suis dans le dur depuis 5 ou 6 heures, que je me suis cramé au col Ferret et que je n’ai pas réussi à récupérer. Merci à toi, et désolé de ne pas avoir réussi à t’écouter. Juste après, c’est Kanardhô qui m’appelle, alerté par Dingo. Il tente à son tour un coup de thérapie derchale. Puis un SMS du Ch'ti, qui me dit que mon seul ennemi c'est moi. Je me demande quand suis-je mon pire ennemi ? Quand je n'en peux plus ou quand je m'inscris à des trucs pareils ? Je suis dans un autre état, une sorte d’épuisement mentale.

 

On traverse quelques villages valaisans, reçus par les encouragements de quelques gamins souriants et sympathiques qui nous offrent de l’eau et nous encouragent. Puis, 2 bénévoles nous rattrapent juste avant la montée de Champex et nous annoncent que l’on est hors délai, qu’un bus va viendre nous chercher et nous conduire à Champex pour désactiver nos puces. Bref, c’est foutu !!! Une Cardinale sur la terrasse du bistrot avec quelques clients du cru permet au Ware de découvrir les subtilités de l’accent valaisan.

 

Le retour se fait la queue entre les jambes. On passe à Champex désactiver nos puces et on croise le Shung’ qui en a profiter pour bouffer du tigre et repart à H-1’. Je lui file mon autre frontale, elle ne me sera plus tellement utile. Puis, on attend une heure dans un autocar, qui finit par partir et nous ramène à Cham’ on rupe puis une navette nous ramène enfin au camping.

 

Reste à tirer un bilan de cette amputation d’un C. Quelques éléments déjà ci-dessus. Mauvaise organisation au départ, oubli d’un petit bout de plastique générateur d’un gros stress. Pas assez d’entraînements non plus, même si je ne suis pas tellement responsable de cet arrêt forcé. Reste la nécessité de travailler à fond ma VMA, histoire de me sentir plus à l’aise avec les barrières horaires.

 

Bon, quelques jours de repos, ensuite décompressions massive version marathon du Médoc puis reprise sérieuse de l’entraînement. Avec une attention toute particulière sur la VMA.

 

Cette tentative ratée de rentrer dans la légende nous aura tout de même permis de constater que le principe Shunga n’est définitivement pas un algorithme malveillant mais un être humain, qui mange, picole, se reproduit et respire comme n’importe quel autre humain. Elle m’aura aussi permis d’augmenter considérablement le nombre de Kikoureurs sympas à qui j’ai serré la pogne...

 

 

 

 

35 commentaires

Commentaire de taz28 posté le 01-09-2009 à 19:57:00

Merci Epi pour ce récit très réaliste de cette difficile épreuve...
Tu as mis les mots sur ton "échec", tu repartiras vers d'autres chemins, d'autres courses, avec d'autant plus d'envie et de rage !!

Bisous mon Suisse préféré !!

Taz

Commentaire de ArnaudP59 posté le 01-09-2009 à 20:30:00

Et bien que dire si ce n'est désolé de ne pas avoir fait partie de la fête mais en 2010 promis juré j'y serai ;)

Bonne récup mon ami.

Commentaire de mysterjoe posté le 01-09-2009 à 20:43:00

pas facile de nous offrir un récit malgré cette f... barriere, mais tu nous offres ta course comme une belle aventure pleine de rebondissements et belles rencontres, merci ça donne envie de partager cela, la prochaine tu sera pret pour tout affronter

Commentaire de shunga posté le 01-09-2009 à 21:02:00

Test 1.0
LEs récits d'echecs sont importants aussi. Sur les pentes du col ferret je pensais qu'il y avait une certaine banalisation de ce genre de course.

Pour le reste, c'était pour voir épi. On s'attendait pas à ça. Pense à tout ce qu'on a appris pour la prochaine fois. Et surtout tu l'as vu comme moi ça aurait pu être nettement pire. On n'en a vu des sacrément plus costauds que nous s'écrouler dès bertone les tripes à l'air.
MErci pour tout.

Commentaire de Linette06 posté le 01-09-2009 à 21:04:00

Merci pour ce super CR!

Avec aussi peu d'entrainement je serais allée beaucoup moins loin, vraiment.

Tu as bien analysé les petites erreurs comises, la prochaine fois ce sera du gateau ;-)

Bizzzz

Line

Commentaire de grandware posté le 01-09-2009 à 21:20:00

Le plus important est que ça reste un super souvenir !!
Alleluia

Commentaire de loicm posté le 01-09-2009 à 21:40:00

ce coup ci j'ai ton natel lololol donc pour l'année prochaine je pourrai te booster le cul dès le début.

Arrêté trop tôt certes, mais t'as tenté, et ce n'est pas rien.

Bravo

Commentaire de Jihem posté le 01-09-2009 à 21:48:00

Anticipation : L'an prochain, vers 11h du mat, tu m'envoies un SMS pour me dire que t'es arrivé. Trop heureux l'Epi. A ce moment, je ne suis pas très bien. Ce SMS me projette un an en arrière où j'espérai la réussite des potes. Ce genre de nouvelles me motive quand je cours.
La course à pied n'est pas un sport d'équipe, peut-être, mais un sport de potes, surement. Avec des choses qui se partagent. Merci à toi et à la fine équipe.

Commentaire de Fimbur posté le 01-09-2009 à 22:22:00

Merci pour ton récit,
ton analyse est fort pertinente, et sera très utile à ceux qui tenteront un jour cette CCC

bonne récup
Fimbur

Commentaire de BENIBENI posté le 01-09-2009 à 22:26:00

BOn, on a plus qu'à se bourrer la gueule au Médoc !

Commentaire de béné38 posté le 01-09-2009 à 23:02:00

Un chouette récit, plein d'humilité et dont tu te serviras pour 2010.
Relis-le dans 6 mois...
A+

Commentaire de DJ Gombert posté le 01-09-2009 à 23:34:00

Récit d'une grande lucidité, et moi qui me demander si j'allais la courir l'an prochain et faire le médoc avec un pote pour délirer.

Tu me donnes envie, c'est mauvais signe arf ! arf !

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 02-09-2009 à 07:59:00

Voilà un récit honnête et nonobstant humoristique.
Les crashes donnent toujours les meilleurs récits car ce sont ceux qui sont les plus humains.
Merci Epi, je me sens moins seul...

Commentaire de Bleau78 posté le 02-09-2009 à 09:21:00

Malgré tes galères du départ tu as réussi a faire 50 km, c'est déjà un exploit. Bonne récup et retournes y l'année prochaine maintenant que tu sais ce que tu dois faire. Super sympa ton récit.
Marco

Commentaire de Mamanpat posté le 02-09-2009 à 09:21:00

2 C sur 3
Voilà une moyenne qui permettrait de passer en classe supérieure mais qui le cas présent t'autorise par contre à redoubler !

Au vue des circonstances et ben c'est balaise d'être aller jusque là surtout que tu serais aller au bout sans aucun doute si une espèce d'horloge suisse ne t'avais pas arrêté !

Chapeau, bravo et merci pour cette chronique ironique à souhait !

Commentaire de Olycos posté le 02-09-2009 à 10:04:00

Chouette récit....
Bon repos....

Commentaire de bluesboy posté le 02-09-2009 à 11:56:00

Merci pour ce récit réaliste mais néanmoins humoristique qui montre vraiment que ce n'est pas une course à tenter à la légère et sans préparation suffisante .J'hésite à tenter cette CCC mais si un jour je me décide je relierai ton récit pour y puiser un peu de ton expérience

Bonne récup

Commentaire de Rag' posté le 02-09-2009 à 14:22:00

Beaucoup de lucidité et d'honnêteté dans ton CR. Tu as beaucoup appris durant ce Week-end chargé d'émotions. C'est, à n'en pas douter, le début d'une longue histoire. Chapeau!

Commentaire de chris78 posté le 02-09-2009 à 14:22:00

Mince !!! pas le temps de te lire car j'ai commencé par le récit de Shunga !!!!
et un recit Suisse faut prendre le temps de le lire :-)))) je vais le lire demain au boulot

Commentaire de Astro(phytum) posté le 02-09-2009 à 14:46:00

Ah ben comme ça,j'aurais le plaisir d'être toi l'année prochaine ,moi pour la faire ,toi pour la refaire et arriver au bout.

Commentaire de Tamiou posté le 02-09-2009 à 14:49:00

Bravo quand même Epi, un echec permets aussi d'apprendre, vous la finirez l'an prochain (toi, le Ware, shung), c'est sûr ...

Commentaire de domdom g posté le 02-09-2009 à 15:06:00

Merci pour ce super CR!et bravo quand meme epit.

bon recup...

Commentaire de jepipote posté le 02-09-2009 à 15:51:00

Les CR comme le tiens ou celui du shung sont pleins d'anecdote qui font que notre sport est beau. finisher ou pas, on se souviendra d'une belle histoire!!

Commentaire de JLW posté le 02-09-2009 à 20:05:00

Ce n'est pas un échec mais une expérience en plus, expérience sportive mais aussi humaine avec tes potes. Bravo et l'année prochaine ca le fera et peut-être que d'ici là je me déciderai à la refaire cette belle course.

Commentaire de llouan posté le 02-09-2009 à 20:53:00

T'inquite epit les barrieres je suis toujours dedans et c'est epuisant .

ton aventure j'aurai pu l'avoir dans l'utmb,j'eu eu vraiment de la chance . j'ai etait dans ton cas , c'est fameuse barrieres ca prend la tete.

super recit et bravo .

Commentaire de frankek posté le 03-09-2009 à 14:03:00

bon diou ! quel réçit. merçi et récupère bien pour la suite

Commentaire de Françoise 84 posté le 03-09-2009 à 15:43:00

L'an prochain, on va leur régler leur compte à ces fichues barrières horaires!!! Bien contente de t'avoir croisé jeudi! Bises!

Commentaire de hagendaz posté le 03-09-2009 à 15:49:00

je dirais que tu mérites un C

Commentaire de idec59 posté le 03-09-2009 à 17:19:00

Étant comme toi un adorateur de la barrière horaire, je pense m'y repencher car j'avais comme toi 1 heure d'avance à Arnuva, pour fondre comme neige dans le four à la Fouly 15mn et ce en galopant dans la descente et finir à Champex avec toujours 15mn après avoir progresser à un rythme plus que soutenu. Où est l'erreur ?
Merci pour ton CR, très lucide. A bientôt

Commentaire de akunamatata posté le 03-09-2009 à 23:21:00

cette barriere horaire me fait penser au film hypercube, le gros rayon laser qui avance dans le cube...
shoot again donc.

Commentaire de _azerty posté le 04-09-2009 à 10:56:00

Il n'y a pas de déception dans ton récit (ou très peu) mais il y a beaucoup de lucidité.

Tu as déjà analysé tous les petits détails que tu devras corriger. (Aaah la VMA !!)


La cerise sur le gâteau : Tu as trouvé un bande de OUF et tu as hâte de les revoir

Alors ? la prochaine sera la bonne !!!

Domi

Commentaire de nico26 posté le 05-09-2009 à 11:26:00

à mon avis t'as réussi un truc nettement plus dur que de terminer cette course : faire sourire (voire franchement rire) tous ceux qui ont lu ton récit!

le reste c'est de la rigolade ;)
... mais je te le souhaite néanmoins pour une éventuelle prochaine tentative!

Commentaire de Mustang posté le 09-09-2009 à 21:50:00

La course aux étoiles cache parfois des trous noirs!

Désillusion aujourd'hui certes, mais demain, ah demain...........................!

Bonne chance Epi!

Commentaire de chtigrincheux posté le 05-10-2009 à 05:00:00

Que dire de + que tu ne sache déjà ...
Elle est drôlement belle la vie mine de rien.Respect mec ce sera un réel plaisir de gambader à tes cotés une prochaine fois.

Commentaire de myrtille posté le 11-05-2010 à 21:17:00

Merci pour ce beau récit terriblement honnête et pour autant très drôle, que je lis en prévision de l'édition 2010 ! Ravie de voir que tu re-signes cette année et cette fois tu seras prêt et plus ... cool. Au plaisir peut-être sur ces sentiers fin août!

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