Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2016, par ArnaudB

L'auteur : ArnaudB

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 26/8/2016

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1305 vues

Distance : 101km

Objectif : Objectif majeur

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Retrouvailles heureuses avec la CCC

Même si j’ai déjà, en 2016, 3 ultra-trails à mon actif, la CCC est le sommet de ma saison. Objectif annoncé : arriver avant minuit, soit moins de 15 heures, ce qui statistiquement peut m’offrir un classement dans les 50 premiers.

La préparation pour cette CCC débute réellement en juillet, avec 2 séjours en famille à la montagne (Avoriaz, les 2-Alpes) entrecoupés de trails longs aux profils semblables (Faverges début juillet / 49km pour 3000m D+, la Christolaise début août / 40km pour 3300m D+). Des séances qui se calent bien dans le planning d’activités familial, le beau temps qui ne nous aura que peu quittés, plus de 100km hebdo bien vallonnés… bref, le top, à peine contrarié par une entorse en fin de séjour en Chablais. Heureusement, je ne m’en serai ressenti qu’une semaine.

Toute semble réuni pour réaliser une prestation à mon niveau. Seule anicroche : la veille, au moment de partir pour Chamonix, je récupère ma voiture avec un pneu crevé. Grosse galère pour réparer avec un cric défaillant (oui, facile d’accuser toujours les outils… enfin, je suis coureur, pas mécano !) et deux heures de stress dont je me serais bien passé. Heureusement, une fois sur place, la présentation du matériel obligatoire et le retrait se font sans encombre, en 1/4 d’heure.

 

Veillée et nuit d’avant-course sur la banquette arrière, m’étant pris trop tard pour trouver une chambre. Confort évidemment moyen, mais je trouve le sommeil. De toutes façons, la nuit précédent une telle épreuve n’est jamais bonne, même dans un lit confortable de l’Hôtel Alpina, comme par le passé. A noter que ceux-ci me demandaient cette année de réserver 3 nuits mini : quand y’a de la gêne, y’a pas de plaisir !

 

La navette vers Courmayeur est un peu la soupe à la grimace, le stress est palpable. Pas moyen de taper la discute avec mon voisin, il est italien - ça arrivera plus d'une fois dans la journée. Une fois le tunnel du Mont Blanc franchi, c'est avec une excitation non dissimulée que je retrouve l'ambiance précédant le grand départ, et cette fois-ci aux premières loges, avec les élites. Reporters internationaux, caméras, speakers trilingues, hymnes nationaux, hélicoptère, et bien sûr "Across the Mountains" de Vangelis, la musique associée à la CCC. 30 minutes avec la chair de poule donc, que je partage aux côtés de deux rhodaniens-qui-courent-vite Laurent Humbert et Florian Racinet.

 

Départ ponctuel à 9h sous un grand soleil et des applaudissements nourris. N'ayant pas pris la peine d'analyser le parcours au préalable, je suis surpris que nous prenions une autre route que celle de Planpaincieux. En fait, nous ne dirigeons pas vers le refuge Bertone, mais prenons directement le chemin de la Tête de la Tronche. Qu'importe, il nous faut de toutes façons gravir 1500m de D+ en 10km.

Un hors d’œuvre qui pourrait s'avaler facilement, s'il n'y avait pas cette pression constante de concurrents excités, voire présomptueux. Même dans les cent premiers, le peloton est dense, en file indienne sur des chemins monotraces, et l'on se double pourtant à la moindre occasion. Courtoisement la plupart du temps, mais pas toujours. A quoi bon s'exciter et lutter pour quelques secondes quand, plus tard, les écarts se chiffreront en minutes ?

Les bâtons sont utilisés de façon plus ou moins heureuse,  attention aux yeux de ceux qui suivent ! Pour ma part, je m'en suis affranchi cette année, n'ayant pas pris le temps cet été de m'y ré-habituer.

 

Avec tout ça, difficile d'atteindre le sommet de la Tête de la Tronche (km 10, alt.2600m, 1h38) autrement qu'en surrégime. Là-haut, le spectacle est grandiose : impossible de rater le Mont Blanc, les Grandes Jorasses, et tous les autres sommets dont j'ignore le nom. Comparativement aux autres, je me trouve plutôt à l'aise dans la descente vers le refuge Bertone, grappille quelques places et reviens à ma grande surprise sur Florian. Avec le sol extrêmement sec, nous formons un nuage de poussière à notre passage, à l'image d'une horde d'indiens dans le Far West.

 

Arrêt-express au refuge Bertone (km 15, 2000m, 2h01) pour remplir l'outre. Je repars dans la foulée d'Alexandre Laville, avec qui j'ai fait connaissance au printemps sur l'Ultra des Coursières. Nous allons sans le vouloir jouer au chat et à la souris, au gré de nos hauts et bas respectifs. La traversée du Val Ferret est toujours aussi plaisante, avec son sentier en balcon, sa végétation, ses panoramas permanents. D'autant plus plaisante que, sur la CCC, on est censé être encore "frais". C'est mon cas, même si je ressens par moments le besoin de marcher.

Je prends encore moins de temps au refuge Bonatti (km 22, 2000m, 2h47), repars juste après le pointage et commets là ma plus grave erreur de la journée : un kilomètre plus loin, je constate en effet que ma poche à eau est vide, et vais courir à sec jusqu'au prochain ravitaillement, soit 30 bonnes minutes. Pas de conséquence immédiate dans la descente sur Arnuva / Arnouvaz, que j'effectue dans la foulée de Florian ; en 37ème position, avec tous les abandons à venir, j'étais encore en lice pour l'exploit, au moins personnel.

Las: dès la sortie d'Arnuva (3h17) et les premiers mètres d'ascension du Grand Col Ferret, je subis le contrecoup, magistral. Pas chaud, pas mal au ventre, mais... plus de forces, rien. En à peine 28km ! S'agissait-il seulement de la soif ? Mystère. En tout cas, l'ascension jusqu'au sommet du Grand Col Ferret (km 32, 2500m, 4h27) est un calvaire : contraint plusieurs fois à l'arrêt, au rythme des randonneurs avec leur paquetage de 20kg, quand ils ne me doublent pas.

Je rétrograde évidemment au classement, et plus encore sur ma nouvelle pause forcée au sommet. J'y prends le temps de boire (eau, coca), une secouriste s'enquiert de mon état tant je dois avoir mauvaise mine. Les 3 premières féminines passent ; Alex Laville arrive aussi, pas bien frais non plus. Je me décide alors à repartir et entre en Suisse.

 

La défaillance n'a pas franchi la frontière, mon état s'améliore peu à peu dans la longue descente. Pour preuve, je reprends 2 coureurs à la Peule (km 36, 4h35) puis 4 autres peu avant la Fouly (km 42, alt.1600m, 5h27) . Bon pour le moral, après les 20 places perdues juste avant. Le profil étant alors globalement plat/descendant, le danger vient désormais de la chaleur annoncée dans les vallées.

Je passe plutôt bien cette portion précédent Champex, retrouvant une bonne foulée malgré un sac rempli à bloc (2,5kg + 2kg d'eau), et doublant encore quelques coureurs. La chaleur est supportable, grâce au vent et aux nombreux passages en sous-bois (crête de Saleinaz...) ; je veille néanmoins à m'asperger sous les nombreuses fontaines qui jalonnent la route vers Praz de Fort. Vallée magnifique qui recèle aussi de coquets chalets entretenus comme des greens de golf, notamment au hameau des Arraches.

 

A Issert (km 52), retour aux choses sérieuses et entame de la montée vers Champex. Bien que me sentant capable de courir par endroits, je préfère la jouer prudent. Je passe la mi-parcours au bout de 6h, et me convaincs alors que l'objectif des 14~15h est tout à fait jouable ; en tout cas, je n'ai aucun doute sur ma capacité à finir.

Champex (km 56, alt.1450m, 7h11) , me voilà ! J'étais impatient de retrouver cette base avec ses suisses fervents et son copieux ravitaillement. Fi des concurrents pressés et de leur assistance, je prends le temps de boire, manger une soupe, puis une seconde, remettre une couche de pommade anti-frottements sur les orteils (j'aurais dû davantage insister sur l'entrejambe...). J'y croise aussi Florian et Alex, décidément, qui repartiront avant moi.

 

Avec tout ce que je viens d'ingurgiter, je préfère ménager mon estomac en repartant en marchant, le long du paisible lac de Champex, et cueillir les "hop hop hop" d'encouragements de nos chers amis helvètes. Je reprends facilement le rythme de course dès la sortie de la bourgade, et me trouve même plutôt rapide dans la portion descendante précédant la côte de Bovine. Bovine... mes pires moments de course à pied en 2013 (4h30 pour les 16km séparant Champex à Trient, no comment), et cette fois-ci, ma période euphorique, assurément: seul au début de l'ascension, j'entends cependant des bruits de pointes de bâtons...

Et en effet, juste après la traversée des deux torrents, ce n'est pas un, ni deux, mais un groupe de 4 coureurs sur lequel je fonds. J'y reconnais Alex Laville, mais pas les autres, que je connais pourtant: Strava me révèlera qu'il s'agissait pas moins de Sylvain Perrin et Romuald De Paepe, de sérieux clients !

Je sème ce beau monde, puis la 4ème féminine espagnole, puis un concurrent japonais à proximité du sommet. Provisoirement pour ce dernier, car je ne pourrai contenir ce coureur plus adroit que moi dans la descente, par endroits technique, sur le Col de la Forclaz (km 70,5).

 

Environ 2h donc pour relier Champex à Trient (km 73, alt.1300m, 9h39). Je m'y arrête juste le temps de remplir mes poches d'eau, de bananes et de quartiers d'orange (le cocktail - gagnant ? - depuis le début)... mais toujours bien plus que ceux avec assistance. Bah, j'ai tôt fait de revenir sur eux dans la montée vers Catogne. Les cuisses tiennent toujours le coup, et il en sera ainsi jusqu'à la fin : je ne regretterai pas de m'être dispensé des bâtons (surveillez LeBonCoin, y'a une affaire sur une paire de Leki télescopiques...).

De nouveaux bruits de pointes à l'approche du sommet : tiens, ce n'est autre que Florian. Son moral a l'air bien bas lorsque je le double, mais le fait de discuter et d'effectuer la descente ensemble semble lui avoir fait du bien. A moi aussi, d'ailleurs, car avec ce peloton international mais guère polyglotte, je n'aurai que rarement trouvé à qui parler depuis le départ !

J'avais le souvenir de racines et pierres piégeuses dans la seconde partie de cette descente, de belles gamelles ici en 2010, et l'appréhendais un peu ; j'y passe heureusement de jour, et le parcours a été légèrement détourné pour nous éviter quelques passages compliqués.

 

Arrivée donc au crépuscule à Vallorcine (km 83, 10h56) avec Flo. Nous prenons d'un commun accord le temps d'une bonne pause, lui ayant sa famille en assistance, et moi n'étant pas à quelques minutes près, me satisfaisant amplement du classement (32ème) qu'une collègue de travail, venue en spectatrice, m'annonce. Nouveau badigeonnage des pieds, soupe, bananes, oranges, et c'est reparti.

Sous l'impulsion de Flo et de la 4ème féminine - française, désormais, du Team Sigvaris - c'est au petit trot que nous rallions le Col des Montets. La nuit est tombée et là, seconde anicroche : la lampe, aux piles pourtant neuves et prétendues de qualité, s'éteint au bout de quelques minutes ! Damned: est-ce ma lampe qui me lâche ? Celle de secours n'éclairant pour ainsi dire... que dalle, j'opte, avec le consentement de mes compagnons Flo et (un autre) Arnaud, pour la technique du raton: dans leur sillage, à un mètre maxi d'eux, profitant de leur faisceau. 

Une technique qui fonctionne à peu près dans l'ascension de la Tête aux Vents, mais vers le sommet, dès que mes compagnons se remettent à courir, s'en est fini de moi. Me voilà à la Tête aux vents (alt.2000m, 13h12), dans le noir complet, sur une trace caillouteuse et avec la falaise que j'imagine pas loin. Pas le choix, je m'arrête dans ce no man's land et recherche mes piles de rechange qui s'étaient déplacées, comme Murphy l'avait prévu par ses lois, dans le recoin le moins accessible du sac. Miracle, la lampe n'était pas en cause, je retrouve la vue ! De longues minutes se sont écoulés, le top 30 s'est éloigné, mais je n'avais pas le choix.

Comme beaucoup, je trouve interminables les 3km pour rejoindre l'ultime ravito de la Flégère, un poste illuminé que l'on voit pourtant de loin. Mais la portion est vallonnée et très caillouteuse, et pas question de me tordre une cheville à présent - d'ailleurs, rien à signaler de leur côté durant toute l'épreuve, bonne nouvelle me concernant.

 

Flo est déjà loin quand j'arrive à la Flégère (km 96, 1750m, 13h51), en même temps qu'Arnaud G. J'effectue avec lui la descente à un rythme plutôt soutenu (relativement, après tant de km) et l'attends à la fin de celle-ci, pour partager avec lui le dernier kilomètre dans les rues de Chamonix. Des moments émouvants, avec un public encore bien présent dans les bars et déambulant, mais... finalement moins qu'au départ.

Passée la ligne d'arrivée, je récupère la veste Finisher, qui me servira à sortir les poubelles et rejoins rapidement l'aire de ravitaillement. Le quart d'heure assis là sera fatal à mes cuisses : plus moyen de me lever et de marcher - le tarif minimal sur une épreuve de cette dimension. Minimal car à aucun moment de la course, ni après, je n'aurai souffert de maux d'estomac, de douleur articulaire ou de contracture ; à peine des débuts de crampes aux releveurs à mi-parcours, vite estompés par quelques massages.

 

37ème en 14h40'37'', sur 1368 arrivants, tel est le résultat officiel de ma 3ème participation à la CCC. 102km, 6400m D+, 13h27 de temps de course, soit 1h13 de pauses cumulées , là encore selon Strava. Bien mieux qu'en 2010, ma seule participation avec un parcours comparable. Voilà pour le bilan comptable.

Je suis, et reste, fier d'avoir terminé une des épreuves de l'UTMB, ce que je n'avais pas réussi depuis... 2011 et mes deux échecs sur l'UTMB. Une bonne performance donc, mais pas un exploit, comme le confirme la cote que m'attribuera l'ITRA. J'ai peut-être été un peu meilleur en 2011 - mais au prix de beaucoup de souffrances ! - et aurais pu, sans mes déboires au Col Ferret et à la Tête aux Vents, mettre 3/4 d'heure de moins et me rapprocher du top 20.

Je ne me plains pas pour autant : cela aurait cependant pu mal finir, et dans le tableau des 744 abandons figurent beaucoup de coureurs meilleurs que moi. La magie de l'évènement a encore opéré et, passées une bonne nuit de repos, j'ai hâte de revenir l'an prochain... pour le tour complet et mes 40 ans ?

 

La vidéo compilant les passages devant les webcams :

12 commentaires

Commentaire de Jean-Phi posté le 04-09-2016 à 08:46:34

Ça fait plaisir de te voir aussi bien après ta course ! Tu as fait une superbe saison (pas encore terminée) et un chouette classement sur cette CCC sans aide externe ! Bravo Arnaud !

Commentaire de Papakipik posté le 04-09-2016 à 13:12:12

Superbe course Arnaud ! Les coups de mou, ça arrive donc bien à tout le monde ;-) L'optimisation du temps aux ravitos vaut le coup si on est organisé et qu'on n'oublie pas de remplir ses réserves d'eau...à bientôt au Parc, j'ai reçu le message !!

Commentaire de Mazouth posté le 04-09-2016 à 13:34:59

Bravo Arnaud, tu as fait une bien belle course ! Par contre n'utilise surtout pas la veste finisher pour descendre les poubelles car si tu tombes sur les éboueurs à ce moment là, ils vont te mettre dans le camion avec les sacs !!

Commentaire de Bruno Kestemont posté le 04-09-2016 à 13:39:32

Merci pour ce récit. Intéressant de lire le récit d'un "pro". J'ai l'impression que quel que soit le niveau, la préoccupation reste la même point de vue eau et nourriture. La seule différence entre les rapides et les lents serait-elle l'entraînement (technique ou non) ?Ce qui m'intéresse, c'est ton ravitaillement (fruits et soupe). Pas un gel? pas une poudre énergétique? Je préfère courir "nature" mais j'ai expérimenté l'Overstim sur cette CCC et je me demande si c'est une bonne stratégie alimentaire.

Commentaire de franck de Brignais posté le 04-09-2016 à 18:33:27

Bravo Arnaud, merci pour ton récit. Je suis content de voir que tu as fait une belle gestion globale de course. A part la petite boulette avant Arnouvaz, qui a été finalement vite réparée. Un classement énorme sur une course de ce calibre, carrément bluffant !! Bonne récup !

Commentaire de ArnaudB posté le 04-09-2016 à 18:41:53

Il est essentiel que la course ne soit pas parfaite, pour avoir l'envie d'y revenir et progresser !
Bruno: en effet, à part ce qu'on va boire et manger dans la prochaine demi-heure, je n'ai pas pensé à grand-chose d'autre ! Pour la prépa, je suis sur Strava, et te laisse juger.
J'ai oublié de détailler mon alimentation, voilà, tant que mes souvenirs sont frais : parti avec une poche à eau 2L pleine d'Isostar orange, et remplie avec ce que je trouvais sur les ravitos, en alternant: eau / eau+coca / boisson énergétique (Hydrixir). 2 barres de céréales consommées sur 4 emmenées + 1 salée (berk!) prise à Champex. 3 gels Aptonia goût beurre salé sur 4. Le reste sur place, donc: 5 soupes, 3 tranches de pain, des bananes et des quartiers d'orange.

Commentaire de Bruno Kestemont posté le 05-09-2016 à 16:11:15

Merci pour ces indications !

Commentaire de Titus73 posté le 04-09-2016 à 21:06:17

Super course et super récit. L'année prochaine, tu vises le podium V1? Je constate une fois de plus la différence colossale entre un coureur au top et moi. Bravo.

Commentaire de Trixou posté le 05-09-2016 à 11:15:18

Bravo Arnaud !!!

Commentaire de Bert' posté le 05-09-2016 à 18:14:41

Course imparfaite mais non moins impressionnante pour l'immense majorité d'entre nous ;-)
C'est un peu ballot pour la frontale mais c'est rare que rien ne cloche...
En tout cas, bravo !

Commentaire de marat 3h00 ? posté le 06-09-2016 à 16:05:49

sacrée course, à ton haut niveau habituel !
il reste un an maintenant pour t'entrainer et être serein dans la gestion des gains marginaux chers au team sky. C'est à mon sens le point (la sérénité) qu'il faut préparer et consolider avant une telle épreuve.
A bientôt

Commentaire de Arclusaz posté le 19-09-2016 à 20:03:37

Bravo Arnaud !!! avec cette superbe performance, tu auras droit à une réduction de 50% sur ta cotisation GHT pour le prochain trimestre (1500 euros au lieu de 3000). Ne nous remercie pas, ça nous fait plaisir d'encourager un jeune débutant !!!
merci pour la video. Le passage sur une crête herbeuse en descente avec la montagne en toile de fond est superbe : c'est où ? mais bien sur mon passage préféré, c'est le "coucou la v'la" à la bénévole de Bertone, c'est collector !!!!

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