L'auteur : Fanchol
La course : Courmayeur - Champex - Chamonix
Date : 27/8/2021
Lieu : Courmayeur (Italie)
Affichage : 1025 vues
Distance : 101km
Objectif : Terminer
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Nous avons couru la CCC 2021 avec Sylvain, mon binôme d'aventures.
Voici le récit de notre expérience (en espérant ne pas m'être trop trompé sur les lieux).
CCC 2021
Par où commencer ? Finisher ? WE entre potes ? Mont Blanc ? paysages ? Difficulté ? Tout pourrait faire l’objet d’un compte rendu en fait…à J+2, les images se bousculent et j’ai encore beaucoup de mal à réaliser et à remettre toutes ces idées dans l’ordre. Ça foisonne de tellement d’images, de sensations, de sentiments…à l’image de ma course en fait : c’est un sacré bordel !
Commençons à Argentière vendredi matin 27 aout 7h. on va le dire une bonne fois pour toute : l’orga de la CCC et plus globalement d’une course de l’UTMB, c’est aux petits oignons…et avec du beurre ! Des navettes annoncées, à l’heure, sans surprise, des bénévoles prévenants, un suivi live, une orga pour les accompagnateurs…c’est millimétré. C’est topissime car on a déjà une petite charge de stress que cette belle mécanique permet de ne pas renforcer. Donc, le bus nous emmène directement à Courmayeur. Dans le car, c’est plutôt calme. Sauf un groupe d’espagnols qui n’a que peu d’égards vis-à-vis des coureurs qui auraient bien fini leur nuit dans le car : OLE ! Qu’est ce qu’ils parlent forts…frustration renforcée par le fait qu’ils parlent en catalan et que du coup, je ne profite même pas de leurs blagues…pourtant…ça avait l’air drôle.
La navette nous dépose au centre sportif de Courmayeur, nous avons 2h à tuer avant le début de la course. Nous trouvons un point de chute tout aussi original que confortable : la patinoire. Un groupe de jeunes internationaux s’entrainent au short track. Ça va très très vite et ça contraste avec l’effort qu’on s’apprête à fournir. L’idée me caresse l’esprit et j’en souris. L’heure tourne et nous allons nous mettre dans notre sas de départ. Le 4ème. Basé sur nos points ITRA (résultat des courses précédentes). Autant dire que je suis surpris de ne pas être dans le 5ème et dernier sas. C’est un détail. En revanche, l’idée de faire partir en sas de 500 coureurs est à mon avis une brillante idée car, et l’avenir nous le confirmera, ça peut vite boucher sur les singles de la tête de la Tronche. Le compte à rebours est lancé, un dernier check avec Sylvain et on s’engage sous l’arche pour une petite balade de 100 Km autour du sommet de l’Europe. Une tape dans la main de Catherine POLETTI (organisatrice de l’événement) en passant et c’est parti !
Vers la tête de la Tronche et le refuge Bertone : le calvaire
Alors qu’on soit très clair…je ne ferai pas de jeux de mots sur ce premier col… pourtant il y aurait moyen tellement il nous y a fait mal. Wouahhhh la patate qu’on prend dès les premiers kilos ! Jugez plutôt : près de 1400m de D+ en 9Km. Une fois quittée la route, on embraye doucement sur des chemins forestiers qui vont aller diminuant pour ne garder qu’un single où nous allons tous nous suivre sagement. Plus ou moins pour certains. En effet, pensant qu’ils jouent leur course dans les premiers kilos, en voilà qui coupent les chemins, bousculent en passant…pour gagner 5 places…idiots !
La montée se passe globalement plutôt bien jusqu’au ¾. J’ai soudainement un gros coup de moins bien après 2h de montée environ. Plus d’énergie…c’est pas possible…la journée ne fait que commencer et j’ai déjà la jauge du carburant qui clignote rouge…sylvain me récupère, il ne semble pas beaucoup mieux non plus. Arrivés au sommet, mon coup de moins bien se poursuit, il faut encore faire 4Km pour rejoindre le refuge Bertone via une descente pourtant pas trop technique. Je n’ai littéralement plus de jus, vidé, cramé…après 2h de course !!! j’ai surement commis une erreur sur ma stratégie d’alimentation. Mon petit déj est déjà loin et je n’ai pas repris une collation suffisamment importante avant la course pour permettre de passer ce col sereinement. Je le paierai cash. Arrivés à Bertone on n’est pas franchement au mieux. Je lis dans le regard de Sylvain qu’il est peut-être plus mal que moi (pour les mêmes raisons je pense). Pas besoin de se convaincre bien longtemps de prolonger la pause car sinon, la course va s’écourter précipitamment pour nous.
Vers Arnouvaz : gérer l’effort dans le mal
Nul nécessité d’être un expert pour comprendre à la lecture de la carte que cette partie est faite pour nous : c’est tendance « plat descendant » pas trop technique, dans des paysages magnifiés par une météo idéale. C’était sans compter sur le temps nécessaire pour assimiler toute la nourriture ingérée à Bertone. Du coup à la place de courir, nous avons beaucoup marché. Progressivement, on reprend un pas de course tranquille. Se forcer. Ce n’est pas une tendance sado maso, c’est un besoin. Courir, évacuer les toxines qui s’emmagasinent dans les cuisses. Arrêter l’hémorragie du flot des coureurs qui nous dépassent par wagons entiers. Besoin de se rassurer. Trouver son rythme. Nous arrivons au refuge Bonatti. Nous ne sommes pas vaillants. Ni l’un ni l’autre n’avons récupéré complètement. Nous prendrons alors la décision de faire une « halte sieste » de 15’. C’était vital si nous voulions avancer. Bon choix. Nous repartons. Le moral remonte. J’arrive à emmener Sylvain sur un petit rythme de footing. La machine repart. L’image est celle d’une plante qui vient d’être arrosée et qui arrive à assimiler toute cette source d’énergie pour lui permettre de se redresser. C’est la même ici. J’encourage Sylvain qui a le moral au fond de la vallée du grand col Ferret, alors que nous en arpentons les sublimes balcons avec vue sur la face italienne du Mont Blanc. « raccroche toi aux beautés du paysage Sylvain. Regarde on se met à doubler. Pensées positives ! » On finit la descente vers Arnouvaz en reprenant à notre tour de nombreux coureurs. Ça remet du baume au cœur. On prend bien notre temps au ravito pour remettre les jauges à plein. Un gros morceau nous attend : le grand col Ferret, point culminant de notre parcours. Mais maintenant que l’envie et l’énergie sont alignées, ça devrait le faire.
Le grand col Ferret et la descente vers la Fouly : la renaissance.
Ca y est on y est enfin ! Après 30Km, il était temps. On prend notre rythme, on se relaie bien et ça paie. On arrive en haut avec le sentiment d’une ascension bien gérée. Avec encore une fois pas mal de runners repris. Cependant, on ne s’y éternise pas. Le vent, le brouillard, le froid ne sont pas nos amis. On bascule vers la descente. Sur le papier c’est près de 10km de descente non stop vers la Fouly. Le début est juste magique. Le sentier est très propre, jusqu’au point de contrôle de la Peule. Les jambes sont définitivement revenues. On envoie du bois. On dépasse. On se marre. On sait désormais que notre coup de moins bien impactera irrémédiablement notre temps final et que nos prévisions les plus optimistes ont explosées en vol. Pas grave. On voit le ciel s’obscurcir, la nuit ne va pas tarder à tomber. Il faudra changer d’équipement à la Fouly.
Vers Champex : la remontada
On ressent une fatigue naturelle après plus de 40 Km mais l’état général est plutôt bon. Nous prenons la direction de Champex où nous devons retrouver notre assistance. La nuit est maintenant bien installée. Nous continuons à doubler. Les jambes tournent impeccablement, le moral est bon. Nous passons par Praz le fort où je profite d’une fontaine pour m’hydrater et me rafraîchir. Qu’est ce que ça fait du bien, même à 21h. Nous attaquons la montée vers Champex. On a beau le savoir, quand on est dedans…ça pique les pattes. On entend la musique du ravito d’assez loin mais il y a toujours un virage pour nous rappeler qu’on est pas arrivés…puis tout un coup « papa, sylvain »…les enfants sont venus à notre rencontre ! Que ça fait du bien de revoir les femmes également.
Mathilde et Aubin seront chargés de faire notre assistance. Nous prendrons 1/2h de pause…le temps de nous refaire la cerise (et à tous ceux que nous avions doublé de repartir avant nous 😊). Je m’allonge 10’ mais ne parviens pas à dormir. Je tremble comme une feuille.
Dans tous les compte-rendus, il était précisé : arrivé frais à Champex pour attaquer les 3 dernières difficultés. Et bien…c’est pas faux !
La Giète : le début des montagnes russes
Sortie du ravito, nous contournons le lac pour aller descendre ensuite vers les gorges. C’est assez monotone. Puis nous attaquons la montée de la Giète, à notre rythme. Petits pas et longues poussées sur les bâtons. On reprend toujours du monde. Notre technique permet de ne pas nous arrêter longtemps et souvent dans la montée. Nous prenons juste le temps d’une pause boisson de quelques secondes. C’est payant. Nous arrivons en haut de la Giète et découvrons Martigny illuminée en contre bas. Nous aurons cette vision panoramique durant une bonne partie de la nuit. Nous nous arrêterons dans une grange juste au début de la descente. Les visages de nos voisins sont très tirés…je n’ai pas l’impression d’être à ce point entamé mais je ne voudrais pas me regarder dans un miroir à cet instant néanmoins…Un gars vomi ses tripes et sera raccompagné par un autre runner jusqu’à Trient. Fin de la course pour lui. Les soucis gastriques représentent une très grande proportion des abandons. La fin de la descente se corse, il faut passer par des marches hautes et irrégulières et à 3h du matin après près de 15h de course bizarrement, les jambes n’aiment pas ça….ouch, ça pique. Nous arrivons enfin sur le petit village de Trient tellement pittoresque avec son église aux murs roses. On la voit sur toutes les images de course et pour cause.
Un rapide check up : les jambes OK, les jointures (haine, SIF,…) ça commence à brûler, le dos OK, le ventre OK…bon bah c’est pas tout mal. Fatigué mais pas atteint ! Les bénévoles de ce ravito sont particulièrement sympas et aux petits soins avec nous. L’euphorie me gagne et je pense que j’en oublie mon ravito en voulant aller trop vite et en ne prenant pas le temps de m’alimenter correctement. Je le paierai sur la fin de course. Gros manque de concentration qui me coûtera très cher dans 3-4h!
Les Tseppes : le retour à la réalité
On attaque dès la sortie du ravito. Comme la montée précédente, notre petit rythme nous permet de reprendre un certain nombre de coureurs. Sylvain ne voulait pas me croire mais j’en ai compté au moins 50 lors de la précédente montée/descente. Cette montée est assez étrange. En plus d’être longue, on arrive à une tente où on nous annonce « bienvenue aux Tseppes »…mais…ça continue de monter…on est pas tout en haut !!! Oh le vieux piège. Nous entamons la descente vers Vallorcine. La luminosité revient et la montagne commence à se teinter de ses couleurs du réveil. Une luminosité légèrement bleutée qui vient contraster les nappes de nuages cotonneux accrochés à la vallée. C’est magique !
A la mi-descente, nous arrivons en haut d’un télésiège et c’est pour moi le début de la fin. A partir de là, je vais devoir lutter pour finir. Tout va me paraître dur : le terrain tout d’abord. Je râle, il y a des cailloux partout…(ben oui on est en montagne pauvre idiot…) et je n’arrive plus à courir. Les gens m’énervent, mes choix de trajectoire m’énervent, l’arrivée à Vallorcine m’énerve…mode grognou engaged ! Je paie maintenant de ne pas m’être suffisamment alimenté à Trient. L’euphorie suisse est bien loin désormais…et puisque rien ne va plus, les douleurs articulaires et musculaires commencent à faire leur apparition. Genou gauche (un peu comme l’essui glace), quadri droite, et les 2 ischios. Je râle…contre tout et surtout contre moi-même. C’est à ce moment-là avec un peu de lucidité, que j’aurais pu mettre les écouteurs, me mettre dans ma bulle, rattraper des pensées positives et me remettre dans la course. Mais je crois que de lucidité je n’en avais plus une once en stock, mon idée fixe : « je veux finir, j’en ai marre » prenait toute la place dans le rayonnage.
La tête aux vents : l’agonie du râleur
On sort du ravito. Sylvain m’a convaincu de faire une pause. Merci à lui car sinon, la fin eut été encore plus compliquée. On repart sur un rythme de bonne marche soutenue vers le col des Montets où on doit récupérer Emilie, ses parents et Aubin. Seulement, on voit le chrono qui tourne et autant jusqu’alors nous étions serein sur les barrières, autant là…je commence à avoir un petit doute…du coup je ne profite même pas des supporters et avec le mode ronchonchon toujours activé j’entame la montée de la tête aux vents. Selon moi la pire des 3 dernières montées. Elle est dure car c’est la dernière mais aussi parce qu’elle est interminable. De nuit, les témoignages disent que quand on est en bas et qu’on lève les yeux, on y confond les étoiles et les frontales…c’est dire si la métaphore du mur est juste ! Le soleil commence à monter dans le ciel et nous offre un dernier panorama majestueux sur le mont blanc. Pour ceux qui connaissent la vue depuis le lac blanc…c’est ça ! Arrivés proche du sommet (enfin…ce que je croyais être le sommet) nous croisons un chamois tranquillement installé à flanc de falaise à nous contempler. Splendides humains équipés de chaussures et bâtons à monter et descendre les montagnes quand lui, en majesté et imperturbable est là à nous regarder équipé de ses seuls sabots…s’il pouvait faire un commentaire, je le vois bien se foutre de nous : « eh les gars…ça tient impec pieds nuds »…, je souris de mon dialogue imaginaire mais je n’arrive toujours pas à prendre du plaisir. Sylvain est désormais loin devant. Il m’attend à la Flégère. Et moi qui traîne ma misère…je devrais manger, boire pour limiter la méforme mais non, je n’ai plus la lucidité suffisante. Alors devinez quoi… ? Je râle !
La flégère vers Chamonix : run baby run !
Je m’effondre sur un banc à la Flégère. Je suis au bout de ma vie. J’en ai MARRE…je sais qu’il ne reste qu’une poignée de kilomètres mais je n’en peux plus. Je me lance dans cette dernière descente après avoir vidé une bouteille de coca entière (ou presque). Ainsi gavé de sucres, je vais pouvoir assurer la dernière partie. Seulement, j’étais avec un tel déficit de glucose que le temps que ça agisse, il a bien fallu attendre une bonne vingtaine de minutes…et puis ne pas oublier qu’à ce moment-là…le mode bougon est toujours sur « on » : « trop de racines, trop de cailloux, pas assez roulant »… qu’est ce que je peux être bête dans ces moments-là ! Je n’ai jamais autant manqué de trébucher que sur cette portion de la route. Finalement c’est assez logique le corps est en adéquation avec l’esprit : lui aussi il traine les jambes. Progressivement, je sens un semblant d’énergie affluer, ce qui correspond également au moment où le terrain devient plus roulant. Je récupère même Sylvain, tout surpris de me voir revenir sur ses mollets. Nous arrivons à 2Km de l’arrivée, la passerelle, le pont, le gymnase, les bords de l’Arve, je connais le chemin par cœur pour l’avoir regardé un nombre incalculable de fois en vidéo. Les enfants nous attendent avec les filles à la flamme rouge.
Arrivés dans les derniers de la CCC présente un avantage non négligeable : on arrive 1 heure avant les premiers de l’UTMB. Du coup, tout le public a commencé à se masser dans les rues et aux abords des derniers lacets. On profite d’une arrivée 5* avec une grosse grosse ambiance. Les enfants m’entourent pour ce dernier kilo. Je fais des signes de têtes en réponse aux nombreux encouragements reçus. Je croise Fabrice, un ami qui a fini l’OCC et qui vient me féliciter : « allez François, c’est super ce que tu as fait ». Un virage et on arrive sur la statue du docteur Balmat qui montre le Mont Blanc à Horace Béndédict de Saussure…disons qu’en ce qui me concerne, je n’ai de regard que pour l’arche d’arrivée qui me semble à ce moment précis bien plus incroyable et belle que le sommet du toit de l’Europe. Dernière ligne droite. Je prends la main des enfants, 30m, je fixe cette arrivée qui semblait s’éloigner depuis Vallorcine, 20m, les gens sur les bas-côtés applaudissent et nous acclament, 10m une grosse boule d’émotion dans la gorge m’empêche même de respirer. 5m, je lève les bras et franchis la ligne. Je pleure à l’intérieur et quelques larmes débordent. Je suis allé au bout de moi-même. De longues minutes après l’arrivée, une fois les embrassades de mes proches et leurs congratulations, je suis seul au ravito. Je ne retiens pas mes larmes. Je suis partagé entre la fierté d’avoir terminé une course qui me faisait rêver et la déception d’un chrono qui ne me satisfait pas du tout…je suis vidé, complètement vidé…
Ce n’est pas le premier 100 bornes mais à mon avis, c’est le plus difficile que j’ai réalisé. On parle de petite sœur de l’UTMB mais c’est une sacré petite sœur alors ! Si avant le départ je regrettais presque de ne pas avoir été ambitieux et ne pas être passé directe par la case UTMB, à l’arrivée, je suis bien content d’avoir été raisonnable. J’ai l’impression pour la première fois de ma vie de sportif d’avoir atteint un palier. Avant d’aller plus loin et plus haut, je vais prendre le temps de digérer tout ça. Je ne m’imaginais pas que cette course allait être aussi difficile. Des montées franches et longues, en venant des plaines, on n’y est pas préparées suffisamment. Pour la première fois, j’ai trouvé mon plan d’alimentation bancale. D’habitude, je n’ai aucun problème sur les fins de course que je gère plutôt bien et où je reprends un bon nombre de coureurs. Mais là…2 oublis que je paie cash (tête de la Tronche et Tête aux vents) qui me laisseront un goût d’inachevé.
Refaire cette course ou une autre course de l’UTMB ? Pour le moment question sans réponse tant je ne me projette pas au-delà du mois à venir…c’est assurément une course à réaliser ou tout du moins un événement de l’UTMB à courir tant par son organisation que par l’ambiance qui s’en dégage. Je mets au défi un runner de ne pas avoir un seul poil qui se dresse lors d’une arrivée d’un des champions ou à la vue de l’émotion des coureurs du peloton et de leurs familles. Alors oui, c’est une grande kermesse, oui c’est cher, oui au début on est nombreux sur le sentier…mais franchement…qu’est-ce que c’est bien 😊 !
Pour conclure, Merci à l’équipe de supporters pour qui c’est aussi une sacré aventure : attente, stress, froid, rencontres,…et parfois pas récompensée à la hauteur de leurs attentes et investissement (pensée particulière à mes beaux-parents Emilie et Aubin au col des Montets où ils nous ont longuement attendus dans le froid et où je suis passé bougonnant sans prendre le temps de les remercier). Sans vous, l’aventure serait tellement différente et moins belle ! Donc merci à Emilie, Julie, Aubin, Mathlide, Louise, Noé, Brigitte et Dominique pour leurs encouragements sur place. Merci aux filles de nous autoriser à vivre ces moments égoïstes au détriment parfois de la vie de famille. Et enfin merci à toute ma famille et nos amis qui nous ont suivi pendant la nuit à travers leurs messages qui remontent le moral.
Maintenant place à la récup. Marathon d’Amsterdam dans 2 mois pour conclure cette belle année sportive.
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1 commentaire
Commentaire de samontetro posté le 03-09-2021 à 16:44:12
Et oui, en montagne il y a des cailloux! Si tu commences à les apprivoiser, il te faudra tenter l'échappée belle! Histoire de débuter un prochain récit par "la CCC, c'était 'roulane' finalement" :-)
Bonne récup et bon marathon!
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