Récit de la course : Marathon de Paris 2015, par korkir

L'auteur : korkir

La course : Marathon de Paris

Date : 12/4/2015

Lieu : Paris 16 (Paris)

Affichage : 874 vues

Distance : 42.195km

Matos : asics DS trainer
Telephone + cardio Kalenji chausette de contention
T shirt, bandeau textile autour de la tete

Objectif : Terminer

1 commentaire

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1er marathon

Mon premier marathon.

 

Après quelques semi et course parisiennes depuis 3 ans, le je me lance le défi, courir un Marathon.

Moins de 4h sera mon objectif.

Je décide de courir celui de Paris car même si il faut courir le soir en hiver, la logistique est tout de même bien pratique pour moi et me fait espérer quelques fans au bord de la route.

 

 

La prepa se déroule sans trop de soucis, a part un mollet qui se tends de plus en plus.

Les chaussettes de compression Decat resolverons le problème.

J'ai choisis de courir le semi de Paris dans la prépa, idéalement situé à 5 semaines du marathon de Paris, cela permets de voir l'organisation d'ASO notamment sur les départ, cela évitera de se poser trop de questions inutiles avant le Marathon et de passer encore plus de temps sur Kikourou à chercher les infos.

1h52 tranquille la confiance s'installe.

 

Le départ :

Après un petit dej classique du marathonien surtout a base de Gatosport (toujours aussi étouffant mais qui semble tenir ses promesses), départ de la maison en taxi.

Le chauffeur me demande si ont peut tricher et ne pas tout faire.

Je lui explique je le but est de faire un marathon alors oui on doit pouvoir tricher, utiliser un velo, le metro se doper mais le but recherché est plus personnel.

 

Arrivée place de l'étoile, il fait grands beau, tout s'annonce bien les touristes sont déjà là.

Je me retrouve au fond du SAS 3h45 (oui au moment de l'inscription, on est toujours optimiste...) tout au fond, coincé contre les barrières de séparation mais au soleil.

 

Je part tranquillement à la fin du sas pour essayer d'adopter un rythme d'échauffement les 2 premiers kms puis de trouver mon rythme sans me soucier des autres.

 

J'adopte mon rythme de croisière autour de 5'30 au KM que je dois tenir le plus longtemps possible ensuite advienne que pourra...

Mais je me dis que j'ai fait une bonne prepa et que moi mon rythme est suffisamment lent pour tenir sans voir le mur.

 

 

Toute la première partie se déroule bien, je discutes avec quelques voisins étrangers, leur faisant découvrir la plus belle ville du monde.

Je cours avec mon téléphone, ce qui permets de prévenir de mes arrivées aux points convenus avec des amis et aussi de discuter un peu et passé le temps.

 

Deux meneurs d'allures 3h45 me dépassent et le trafic autour d'eux me rassure sur mon choix de courir seul a mon rythme qui reste régulier.

 

KM 10 Dès le début de la course j'ai la sensation que le soleil tape fort, j'essaie de courir au maximum a l'ombre, mais arrivé dans le bois de Vincennes, il n'y a pas encore de feuilles aux arbre, tant pis, il ne fait pas non plus chaud et puis c'est mieux que la pluie.

 

 

Arrivé au Semi en 1h57, tout va bien.

Je me sens pas encore fatigué mais il n'y a plus a faire d'effort pour ralentir afin de garder le rythme.

 

Toute la partie sur les quai de Seine est incroyable, entre la beauté de la vue et le beau temps à permit de motiver un grand nombre de spectateurs, l'ambiance est vraiment folle.

Avec mon T shirt portant mon prénom, je me sent pousser par la foule.

 

passage au km 25 , tout va bien pour moi à par ce satané soleil qui brille comme jamais.

Certains commencent à déjà accuser le coup, je me dis que pour eux cela va être dur longtemps.

J'essaye d'avoir un petit mots pour eux, je sais qu'ils en ont besoins.

 

KM 27 Ma sœur et venu m'encourager et m'appelle pour me dire qu'elle est en place. Premier rang au début d'un tunnel parfait elle à une super place pour voir les marathoniens je suis la dans 3min.

Et bien, malgré une description et une photo de ma tenue, la timing du passage, une super place, mes gesticulations et mes cris ainsi que ceux de quelques voisins, je la vois regarder plus loin, raté.

Au moins moi je l'ai vu !!!

 

Petite pause au KM 28 pour discuter quelques secondes avec ma femme et un groupe d'amis, l'un d'eux fera quelques centaines de mètres avec moi.

Je lui confie que pour le moment ca va mais j'ai que le soleil tape fort, je garde maintenant une bouteille d'eau en plus de ma gourde d'overstim pour m'arroser de temps en temps.

 

KM 32 Je me méfie du faux plats de la rue Mirabeau, les jambes sont moins souples qu'au début mais pas de grosse fatigue je me dis que j'ai fait ce qu'il faut pour éviter le mur et reste concentré sur l'économie d'énergie comme depuis le début. Je mange une pate de fruits pour changer des gels.

 

KM 33.00 Le mur pour moi à été très net.

En quelques mètre, je ressent des haut le cœur et des débuts de crampes dans les mollets et les ischios.

L'accueil réservé à une amie qui m'a appelé à ce moment à été rempli de jurons...

Je m'arrête par 2 fois pour essayer de me forcer à vomir sans succès.

 

KM 34, 8' pour faire un KM, j'alterne marche et étirements, mais dès que je recours j'ai de nouveau envie de vomir.J'ai comme des petites décharges électriques dans les muscles.

J'essaie de faire un rapide calcul ou je me dis qu'il reste entre 50' et une heure, comme un footing de 10km, il faut s'accrocher, de toute façon tu finiras en moins de 4h30 (qui est le maxi que je me donnais)

 

 

tout doucement, je parviens a courir de plus en plus longtemps sans début de crampe ou envie de vomir, mais je suis obliger de marcher quelques secondes toute les minutes et parfois faire quelques étirements quand la jambe ne plie plus.

 

On avance, un pied devant l'autre et au bout il y aura la ligne d'arrivée !!!

 

A partir du KM 36 enfin de l'ombre !!!

Je suis dans mon jardin, je connais parfaitement la fin du parcours et je parviens à trouver un rythme "confortable" (c'est a dire que j'arrive a tenir) a 6'20 au km mais je dois faire des pause étirements toute les 3-4 minutes mon rythme quand je courrais etait donc surement autour de 5'45.

Ces pauses de quelques secondes m'ont permis de ne jamais avoir de vrai crampes.

 

Je triche un peu en marchant pour boire un petite gorgée d'eau de temps en temps mais je sens bien que mon estomac préférerais ne rien avoir.

 

KM 39 à ce moment là je m'accroche toujours a mon rythme, mais je me dis tout de même que c'est un truc de con de courir 40 bornes. Mais je sais que dès la ligne d'arrivée franchi cette sensation du moment sera loin.

 

KM 41 Ca y est, je suis un marathonien, qui aura donné le maximum jusqu'au bout.

Je peux profiter de ce dernier KM toujours sur le même rythme de course, je sais que je ne marcherai plus et me laisse porter par l'ambiance.

 

KM 42 porte dauphine voila l'avenue Foch je serre le poing et hop déjà l'arrivée finalement, je voudrais continuer pour faire durer ce moment.

4h04h01 je suis partagé entre la joie d'avoir accompli mon premier marathon et la déception de ne pas être sous les 4h.

 

Il me faudra presque 2 semaines pour accepter ce temps être fier de ma course.

De toute façon je reviendrai pour passer sous cette barre des 4h !!!

 

Conclusion :

Le mur ca peu arriver à tout moment, je ne sais toujours pourquoi il a été si violent notamment au niveau de l'estomac j'ai l'impression que le soleil n'a pas aidé, dès que l'on est entré dans le bois cela a été mieux.

 

La prépa marathon en hiver à Paris pas de doute ce n’est pas cool, mon prochain marathon sera à l'automne au début de l'été.

1 commentaire

Commentaire de arnauddetroyes posté le 28-09-2015 à 22:24:22

bienvenue au club ;)
et prépares toi bien pour le 3 avril 2016 car ce sera le 40eme Marathon de Paris

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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