Récit de la course : Marathon de Paris 2019, par Bérénice

L'auteur : Bérénice

La course : Marathon de Paris

Date : 14/4/2019

Lieu : Paris 16 (Paris)

Affichage : 1425 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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Le marathon c'est dans la tête !

                MARATHON DE PARIS : 14 AVRIL 2019

  

Avril 2018 : après quelques regrets de ne pas avoir participé à l’édition 2018 du marathon je me prends un dossard pour 2019 ! Je souscris à l’assurance annulation car dans le fond je ne suis pas sûre d’avoir la motivation de m’astreindre à la préparation d’un marathon. J’ai 1 an pour y réfléchir…

 

Hiver 2018 : je me blesse au pied fin octobre et après le semi de Boulogne en novembre, je me repose pendant 1 mois. Je sens que le marathon s’éloigne pour moi et du coup le 31 décembre je prends un dossard pour l’Ecotrail 30 km qui me semble plus abordable. Janvier et son sale temps gris me décourage d’aller courir plus de 2 fois par semaine et j’y vais en râlant presque à chaque fois. Et puis en février le soleil revient, l’envie de courir aussi  et je me reprends en main parce que je voudrais quand même honorer un des 2 dossards.

 

J’accompagne la course à pied de nouvelles disciplines : je continue mes 100 abdos quotidiens entamés en novembre, je prends les escaliers 2 à 4 fois par jour à la place de l’ascenseur (j’habite au 5ème étage), je fais de la corde à sauter, je découvre la méthode Tabata avec ses 4 minutes que je case par ci, par là et je pédale dans mon appartement. Je réussis même à ne pas boire d’alcool pendant presque 3 semaines !

 

Printemps 2019 : Le ski début mars contribue à me redonner plein d’énergie et je fais un bon Ecotrail mi-mars en 3h36 (bon chrono pour une tortue comme moi). Et surtout je récupère très vite alors on se dit avec Nathalie, qui est dans la même situation que moi, qu’on va tenter de faire dignement notre marathon ! Et enfin je suis coachée par notre maître à tous sur Kikourou : l’immense Philippe G. himself qui me concocte mon plan d’entraînement pour les 4 dernières semaines. Je vais le bombarder de mails et de sms et il me prodiguera pleins de bons conseils plein de sagesse et toujours bienveillant. Il croit en moi : c’est bon signe non ?

 

Bref le 13 avril je me retrouve avec les inévitables questions : est-ce que j’en ai fait assez ? Ma préparation sera-t-elle suffisante ? Prête ou pas prête ? La réponse viendra demain… Une seule chose est sûre : la météo sera idéale (soleil et 4° le matin, 12° l’après-midi). Je vise entre 4h45 et 5h et je ne veux pas marcher une seule fois. Et j’ai mis mon vernis à ongles fétiche : orange cette fois, comme ma tenue !

 

14 avril 2019 : Jour J

 

Juste avant de quitter la maison à 8h, je trouve une lettre de ma fille, pleine d’encouragement qui me conseille dans le dur de repenser aux scènes culte de notre idole De Funès dans Oscar ! Dans le métro je rencontre un autre coureur avec qui je  discute et il me rassure en affirmant que c’est son 15ème marathon et qu’il a toujours autant de stress ! On arrive à 8h30 place de l’étoile et je suis saisie par le froid. En chemin pour les consignes, je suis alpaguée par une fille qui me dit « allez les PMG », je suis étonnée et comprends qu’elle fait allusion au ruban rose que j’ai chopé au salon du running au stand des « Paris Marathon Girls » et que j’ai attaché dans mes cheveux. Cela me vaudra plusieurs fois des encouragements pendant la course. Du coup je papote avec cette Valérie et cela m’évite de cogiter toute seule. Dans le SAS il y a une super ambiance festive avec de la musique et je fais une petite vidéo des Champs Elysées : j’apprécie ce moment qui donne de l’énergie, le sourire et surtout l’envie de courir. Juste avant le départ de mon SAS résonne la musique de Vangélis (seul un ultra-traileur comprendra pourquoi je souris) et puis  je reçois encore un dernier sms de Bert qui me confirme qu’il m’attendra au km 28 à Concorde : cela provoque une brusque émotion (je nous revois petits jouant au Lego pendant de longues heures) et j’ai 2-3 larmes aux yeux en franchissant la ligne de départ : elle est bonne celle là…

 

Je commence donc la descente des Champs Elysées et je savoure ce démarrage car je sais combien j’ai de la chance d’y être. Le parcours a subi une petite modification bénéfique et on passe place Vendôme. La belle colonne y trône fièrement et en peu de temps nous voilà à Opéra avec un monde fou qui encourage. Je poursuis sur mon rythme de 6 mn 45 comme prévu et j’ai le temps d’apprécier. Du coup la rue de Rivoli que nous rejoignons semble plus courte ! Je prends juste le temps de tourner la tête à droite pour voir l’église St Germain l’Auxerrois et j’aime savoir que les rois de France traversaient la rue du Louvre pour aller y prier. Au km 5 j’ai 30 secondes de retard et je me dis que certains de mes suiveurs vont se demander pourquoi j’ai déjà du retard dès le début. Mais je ne m’inquiète pas. Puis St Paul et la traditionnelle échelle des pompiers qui nous encouragent au mégaphone. La place de la Bastille que l’on contourne aussi à droite et on s’engage dans la rue de Lyon et début avenue Daumesnil à ma surprise (je n’ai pas vraiment regardé le parcours en pensant qu’hormis Opéra tout était pareil !).  Je commence surtout à avoir soif et je me demande pourquoi il n’y a pas de ravito, je finis par flipper un peu de l’avoir raté et le voilà enfin au km 7 ! En face j’aperçois le panneau du km 23 pour les coureurs qui remontent la rue Daumesnil. Je comprends le changement d’itinéraire. On bifurque immédiatement à gauche avenue Rollin pour retrouver l’habituelle rue du faubourg St Antoine. Plus loin c’est la rue de Reuilly avec sa montée et à un endroit en face d’une église je suis immédiatement et brièvement saisie d’une douce odeur agréable et je fais le lien avec la fête des Rameaux en voyant des distributions de branches aux fidèles. J’ai aussi une pensée qui sera récurrente pour Lorraine, la sœur d’une amie proche qui se bat à l’hôpital pour se remettre d’un AVC survenu brusquement à 45 ans. Je veux aussi lui envoyer de bonnes ondes à travers ma course.

 

Km 10 : toujours mes 30 secondes de retard, pas grave. On longe le joli musée des Arts d’Afrique et d’Océanie et je pense à Claire, qui me gronderait si elle savait que je n’y suis toujours pas allée malgré ses conseils (ben oui mais le dimanche je cours alors je n’ai pas le temps !). Je sors tranquillement mon 1er gel que je mange doucement : cette année j’arrête les prises de tête (en 2017 j’avais testé lors de mes entraînement 5 poudres  différentes, 10 gels, 3 pâtes de fruits…tout ça pour vomir dans le bois de Boulogne l’estomac surchargé) donc je reviens aux basiques : eau uniquement et un gel tous les 10 kms (+ mini variante : un petit morceau de Beaufort pour le goût salé). Cela marchera très bien !  On rentre dans le bois de Vincennes et rapidement on atteint le château. J’y dépasse une coureuse qui fait 15-20 kgs de plus que moi et je suis admirative de la voir s’attaquer à une telle course. J’espère qu’elle est allée au bout. Je doublerai aussi des personnes de plus de 70 ans qui attireront tout autant mon admiration (le doyen de cette édition a 90 ans et l’a fait en 5h22 : respect !). Pour l’instant je nage dans le bonheur et j’apprécie tout ceci à sa juste valeur vu que j’ignore pour l’instant la suite de l’histoire. Ce qui est pris n’est plus à prendre ! La température est parfaite, le rythme impeccable avec une bonne impression de lenteur, ma musique m’accompagne agréablement et l’ambiance de course est top ! Au km 14 je vois 2 filles avec un tee-shirt « Nogent le Rotrou Athlétisme » (la ville de mon enfance !) : je vais taper la causette avec elles 2 minutes, du lycée Rémi Belleau notamment et elles m’expliquent qu’ils sont 21 présents aujourd’hui de leur club d’athlé. Je poursuis ma route tout sourire puisque tout roule parfaitement bien. Je m’autorise même un regard à mes sms. Petite pause technique avant la sortie du bois et j’accélère un peu pour rattraper cette minute d’arrêt !

 

Km 20 : on revient dans Paris et il y a une foule incroyable de supporters ! C’est magique et certaines personnes crient mon prénom. Quelle fierté de faire partie des presque 50.000 coureurs présents ! J’arrive ainsi au semi en 2h23mn09sec donc avec 45 secondes de retard sur mon plan : j’en profite pour dire que le bracelet d’allure a été super utile en me servant de repère (je devais juste mettre le poignet à la bonne distance de mes yeux pour le lire puisque je n’avais pas mes lunettes de presbyte !!). Et là je me dis que ça va toujours super bien : j’acquiers la conviction que cette fois-ci c’est MON JOUR ! Aucun signe de fatigue, ni de jambes qui tirent et je pense au sms de Coralie d’avant course : mon marathon a tout pour être comme son marathon de New York : réussi et un chrono top ! Cela me rend encore plus joyeuse d’aller aussi bien. Aucun sentiment de découragement de repartir vers l’ouest de la capitale. J’aperçois un mec en marche nordique et je me dis qu’il  faudra en parler à Bert et Bubulle (pour votre info messieurs, il avait des caoutchoucs au bout de ses bâtons et ne cassaient les oreilles de personne :-)). Au km 23 on descend sur les quais juste avant le pont Morland et je suis décidée à profiter du paysage. Je regarde partout, je souris de voir un étranger parler et se filmer avec son portable tout en courant, j’admire Notre Dame de Paris (quelle émotion d’en parler avec le tragique incendie qui la frappe le lendemain de notre belle course…) et je peste juste un chouïa sous le pont interminable le long des tuileries (il y fait plutôt chaud !). Surtout je me réjouis des retrouvailles à venir. Je vois de loin, comme indiqué, le drapeau rose du Stade français qui s’agite et je retrouve mes parents, Bert et mon fils Raphaël où j’arrive avec 1 minute de retard . Juste le temps de leur dire que tout va bien, de les remercier et Bert me dit qu’il faut redémarrer. Je bois  2 gorgées de la St Yorre que j’avais demandée et c’est reparti. Je suis encore plus contente d’être avec Bertrand, si fort en CAP (il a fait tellement de choses sur route et en ultra !). On commence à papoter, je lui raconte mon début de course, on débat sur le cas de la française Clémence Calvin (on est tous les 2 persuadés qu’elle n’est pas nette du tout en dopage) et Bert me conseille de ne pas trop parler quand même !

 

Km 30 : 3h24mn16sec (presque 2 minutes de retard donc en effet j’ai ralenti sans m’en rendre compte). On décide d’être bien vigilant pour la suite (Bert a le difficile rôle de meneur d’allure à 6mn45, juste un chiffre pas rond du tout !). On voit la banderole du fameux « Go go Chicago » avec sa fan zone américaine et je retrouve alors comme prévu ma copine Nadège pile au lieu de RV. Je l’embarque et au lieu des 1-2 kms prévus pour le fun elle restera jusqu’au bout ! Km 31 : on voit le mur gonflable et j’en rigole (depuis que j’ai lu que seuls les coureurs de moins de 3h pouvaient le ressentir, je ne me sens plus concernée par ce problème ! allez hop problème prise de tête pré-course du mur résolu). Au km 32, on chope mon ami Fred, fidèle régulièrement à mes courses, qui fait 500 m avec nous (bel effort pour un non sportif, merci Fred) et on tourne à Exelmans. Bert  raconte à Nadège le marathon hyper chaud de 2007 où j’avais couru les 7-8 derniers kms avec lui et comme je n’y connaissais rien à l’époque et que j’étais super excitée pour lui je n’avais pas arrêté de jacasser sans penser un seul instant que dans le dur ça pouvait le saouler ! Ma présence l’avait soutenu mais ça aurait été encore mieux de me taire un petit peu. J’ai un peu honte d’une telle bévue. Il raconte aussi comment il avait retrouvé de l’énergie à la fin et c’était lui qui m’encourageait à tenir son rythme (je venais de découvrir la CAP depuis 2 mois et c’est vrai que j’avais du mal à le suivre quand il a accéléré, en revanche je parlais beaucoup moins du coup ! Autant dire que je prenais les marathoniens pour des extraterrestres à l’époque). Je vais toujours bien et par contre la pauvre Nadège crève de chaud, se trimballe un sac bandoulière Forest Hill qui semble bien lourd et pas prévu en sac à dos et elle ne s’en plaint pas alors que ça semble pénible son truc (elle enlève 1 ou 2 couches de vêtements en courant et j’admire le geste). Les 2 m’encouragent à ne pas ralentir porte d’Auteuil avec son boulevard Suchet en côte et je fais un petit effort pour garder le rythme. Pendant la montée, Bert me distrait avec ses calculs de distance, de chrono et doit utiliser la calculatrice de son téléphone pour se dépatouiller du calcul de notre allure actuelle. Je ne m'inquiète pas car je sais qu'on est dans le bon rythme. Arrivée en haut, km 35, on se dirige vers les lacs de Boulogne et je préviens qu’il faut guetter Marie-Laure, normalement perchée sur un plot. Elle est pile au bon endroit et nous rejoint pour courir avec nous. Elle est contente pour moi et ça reparle de Clémence Calvin entre elle et Bert. Je réalise que je cours depuis 4h et que c’est toujours le pied : cela me parait insensé tellement c’est nouveau pour moi. Je me sens invincible et au km 36, je vois que j’ai 1 mn 45 de retard sur le chrono 4h45 alors je dis à Bert « je vais bien donc faut qu’on accélère, je sens que j’en ai sous le pied », il me répond que c’est moi qui décide. J’amorce donc un peu le turbo et je m’isole dans une bulle pour concentrer mon énergie sur la vitesse. Je slalome et double pas mal de monde, ce qui me vaut des compliments de Bert et Nadège toujours au taquet pour moi. Bert me confirme que la vitesse est meilleure (ça tombe hyper bien pour rattraper 1mn45 en 7 kms !). Il prend quelques photos en prenant garde de ne gêner personne. Je préviens juste qu’il faut choper Fabienne au km 39 : elle nous attend dans le virage juste avant la fondation Vuitton et se joint à nous pour 300m (on sourit pour sa fille qui nous filme). Je suis très touchée par la présence de cette amie que je connais depuis 25 ans et qui partage le même enthousiasme que le mien pour la vie, la même énergie et qui est si chère à mon cœur. Elle adore découvrir l’ambiance du marathon et je comprends tellement, ayant moi-même toujours ressenti de la joie à être supporter pour les autres (au passage j’en ai vu un à Boulogne qui distribuait des fraises Tagada, clin d’œil aux Kikourous !).

 

Km 40 : 4h30mn 52 secondes (au lieu de 4h30). Je ne m’arrête pas au ravito et Bert me confirme qu’on n’a pas le temps ! Il me sort un comparatif avec Marie-Josée Perec qui ferait 1 km en 2 mn (je rigole mais dans ma tête cette fois). Je commence à vraiment sentir la fatigue et à souffler mais les 2 m’encouragent comme des fous pour ne rien lâcher. Je pense soudain à une chose souvent soulignée par mes amis : ma combativité face à l’obstacle. Mais oui c’est vrai ça : je ne lâche rien quand j’ai décidé quelque chose. Dans ces moments, l’abandon de l’effort ne fait jamais parti des options possibles. C’est exactement ce que je ressens : je vais tout donner pour ne pas être à 4h46 ! Ces 2,2  kms vont me sembler difficiles et longs mais je tiens bon et les jambes suivent le rythme. La foule est très nombreuse, à ma grande surprise je revois Fabienne dans le public au rond-point Dauphine, je suis interloquée et pendant une seconde je me demande si elle a pris le métro (sans percuter que j’ai fait une boucle en fait !!).  Bert et Nadège ne cesse de scander mon prénom (je les adore !), je ferme les yeux pour gouter et m’imprégner de ce bonheur immense, ils prennent juste le temps, avant de s’éclipser, de me hurler de sprinter dans les 50 derniers mètres et l’espace d’un instant je fais un sprint de folie en sentant les quadris se tendre et en me prenant pour Usain Bolt (rien que ça !!). Je savoure ce franchissement de ligne d’arrivée comme jamais en course à pied ! Je suis shootée aux molécules du bonheur et mon chrono indique 4h 44mn 57 secondes : la joie est immense !! Je serre Bert dans mes bras en le remerciant très chaleureusement et pareil avec Nadège (en lui rappelant qu’elle a toutes les capacités pour retenter sa chance en 2020 et faire un marathon en moins de 4h30 qui serait le reflet de son vrai niveau). Je finis 37.882ème sur 48.029 (beau résultat pour une habituée des profondeurs du classement) et 8.236ème féminine sur 12.475.

 

Je cours depuis 12 ans et cette course surpasse toutes les autres largement, même si j’ai connu beaucoup de belles courses. Cette distance de42,195 km sur bitume est un mythe absolu et l’avoir maitrisé en terme de rythme du début à la fin est une vraie victoire.

 

J’appelle Philippe pour l’associer à ma perf, même si très modestement il dit qu’il n’a rien fait et que ce n’est que moi. Il a été un coach super et je garde tous ses mails bien précieusement.

 

Et la tête dans tout ça ?

Pour la première fois je suis partie dans l’idée de faire 42 km et pas 2 semi. J’ai pris chaque km sereinement les uns après les autres, juste pour que le compteur avance tranquillement jusqu’à 42. J’ai aussi bénéficié d’une excellente météo et surtout j’ai compris combien le corps emmagasine au fil des années de l’endurance même si on ne court pas plus ; il garde en mémoire l’accumulation de courses et  modifie son disque interne en conséquence. Si on ajoute l’expérience cela fait un plus. Je n’oublie pas de rester humble car la progression n’est pas une valeur acquise et le marathon est parfois cruel même chez des coureurs très expérimentés. Pour l’instant je surfe sur mon nuage, bien décidée à ne pas redescendre tout de suite !

 

3 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 19-04-2019 à 17:51:32

Du plaisir, rien que du plaisir ! Bravo pour cet objectif atteint et ton courage de marathonienne.

Commentaire de Bérénice posté le 19-04-2019 à 19:12:21

Merci Le Lutin :-). J'ai pensé à toi pendant ma préparation en me disant que je devais croire en mes capacités et j'ai bien bossé en fractionné ! Donc j'attends tes prochains conseils à la NFL.

Commentaire de Bert' posté le 20-04-2019 à 20:36:19

Bravo Sister !
Comme quoi, les meilleures surprises sont celles que l'on attend pas !
Bravo pour ton courage et ta détermination sur la fin. C'était impressionnant :-)
A un moment, on était là : mais, mais, elle accélère ! Faut qu'on suive !...

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