Communauté des sports d'endurance

Salut à tous,

Je viens de rentrer aujourd’hui de Paris, et n’ai donc pas pu vous rendre compte de ma course à Paris.

Départ Samedi matin de Mulhouse à 6 h en minibus avec 13 autres personnes du village dont mon épouse. Nous sommes donc 14 à participer au Marathon de Paris 2006 dont 3 femmes.
La route se passe bien et arrivons à notre hôtel vers 12h30 (hôtel situé à 10mn à pied du départ – génial). Après avoir déposé nos bagages nous filons Porte de Versailles, arrêt à un petit resto où nous mangeons de la m…e puis retirons notre dossard.
Dans le hall expo, le hasard fait bien les choses, je rencontre en compagnie de mon épouse, Gazelle et Forest. Je suis vraiment content de rencontrer Forest que je ne connaissais pas et qui vraiment sympa (pour Gazelle je le savais déjà)
Réveil Dimanche à 6h30, petit déjeuner avec du Gatosport, puis préparation : en particulier protection de la poitrine et vaseline à l’entrejambe et en route vers le départ à 8h15.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire que j’en suis à mon dixième marathon. Sur les neuf précédents Je n’en ai fait que 4 au maximum de mes possibilités . Les autres je l’ai ai fait soit pour accompagner mon épouse soit une autre personne du village pour l’aider.
Mon record date de 2004 en 3h37’40 à Zurich. A chaque fois j’ai essayé de faire moins de 3h30 et toujours raté mon objectif
Pour Paris 2006, rebelote : plan d’entrainement pour 3h30 que je n’ai pu suivre que partiellement : à cause du temps, du boulot, du ‘pas envie’, du ‘pas la tête à ça’,…
Donc sur la ligne de départ, sas 3h30 : j’ai l’estomac qui pleure.., les jambes lourdes, Que fais-je ici ?
Le départ, marche pendant 5mn avant la ligne puis je commence à courir. Les 3 premiers km en environ 5,05 mn/km : Dur-dur. Je vois les ballons bleus, j’essaie de suivre.
Je n’ai pas la pèche. Je me dis : on va les suivre jusqu’au semi : si j’explose on avisera.
Cahin-caha j’arrive au semi avec les ballons bleu en 1h 44’30 (jamais passé aussi lentement au semi..). A chaque ravitaillement je prends 2 sucres et de l’eau en marchant 30secondes.
Puis j’en ai marre d’être avec les ballons bleus trop de monde, je me mets un petit peu devant et j’avoue que je ne sais pas ce que j’ai fait jusqu’au km38 à part de me dire : je suis pas bien.
Je n’ai jamais eu un seul km où j’étais bien.
Donc arrivé au km38 : stupeur je rejoins 2 gars du village meilleurs que moi et qui étais dans le sas 3h15. Que fais-je ici ? Tiens les ballons bleus ne sont plus là.
L’un n’arrive pas à me suivre, l’autre me dit :
- Bravo Jean-Michel (comme vous pouvez vous en douter, c’est mon prénom..) tu vas faire moins de 3h30.
- Ah tu crois
- Oui suis moi, je fais le rythme jusqu’au km41 et après tu te démerdes.
- OK
Je le suis sur un rythme de 4’45 au km jusqu’au km41 : je souffre.
Et au km41, sans que mon copain ne ralentisse, je le double et accélère encore un peu.
Km 42.195 : je regarde ma montre 3h27’50.
Incroyable je bats mon record de 10mn et je suis en dessous de 3h30. Je n’en reviens pas.
Je n’arrive pas à analyser ma course : j’ai toujours galéré, je fais un négative split sans le vouloir (1h44’30 + 1h43’20). Mais je suis content comme vous ne pouvez pas l’imaginer.

Mon compte rendu est certainement très confus mais il est à l’image de ma course (en particulier entre le semi et le km38 où je devais être dans une bulle).

Bravo à tous les autres participants Kikourou

Schnacka