L'auteur : fulgurex
La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie
Date : 30/8/2012
Lieu : Courmayeur (Italie)
Affichage : 1545 vues
Distance : 109km
Objectif : Pas d'objectif
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Le 30 mai, je suis à 3 jours de l’UTCO, avec la ferme intention de tout casser : cette année, je vais briller !
Je prends régulièrement mon vélo pour aller au travail, lorsqu’il m’arrive un sacré tour de cochon : je fais un beau soleil au dessus du guidon et je casse tout. Tout ? non ! seulement 9 os : clavicule, omoplate, 7 cotes dont 2 déplacées… ça fait quand même 4.5% du total. Un score que bien des politiques auraient aimé faire aux dernières élections…
Raté donc pour l’UTCO !
Je perds l’occasion de faire l’unique Ultra Trail du COin, mais je gagne 6 semaines d’arrêt de travail et le droit d’être chouchouté par ma Jupette ;). Les 3 premières semaines, impossible d’être dans une autre position qu’assis. Ensuite, je peux marcher et respirer normalement. Les balades du chien se font crescendo : d’abord 500 m, puis 800 jusqu’au jour où je franchis la barre impressionnante des 1.5 km. Ensuite, c’est reparti, mais toujours sans sac à dos.
J’ai bien sûr raté la Montagn’hard de début juillet ! (deuxième ultra de l’année vécu seulement à travers les CR de mon pote Tidgi…)
Après mon arrêt de travail, je reprends les trajets quotidiens en vélo et les randos en marche rapide avec Jupette.
J’attends fin juillet, après 2 mois de « régénération musculaire », pour recommencer la course à pied. D’abord à plat autour du lac, puis petit à petit, plus vite, plus long, plus pentu et plus trail.
J’arrive à la TDS avec seulement 150 km dans les pattes et peu de dénivelé. Pour la première fois, j’angoisse un peu, car je n’ai absolument aucune idée de mon niveau : que me reste t il de mes acquis avec ces 2 mois d’arrêt ?
Dernier espoir de forme : je monte bivouaquer en altitude avec mon père et un de mes fils pendant 2 jours.
On a le beau temps, on admire le Mont Blanc, on boit l’eau des lacs et on voit des bouquetins et des chamois…
Petite ombre à ce tableau idyllique, plus le temps passe, plus les nuages sont nombreux.
Finalement, le temps est tout gris quand on redescend à Chamonix pour aller chercher mon dossard.
J’entraperçois quelques kikous, mais la fièvre UTMB n’a pas atteint son apogée.
Le mercredi soir, nous passons le tunnel pour rejoindre un camping à proximité de Courmayeur. Le temps se gâte encore. Il pleut avant l’heure du repas ! Et ça dure toute la nuit.
5h du mat, il est temps de se lever. J’enfile mes habits de course, on remballe les tentes mouillées et on petit déjeune debout à l’abri de la porte du coffre de la voiture. Pas top ! Il fait tellement mauvais, qu’on a la flemme de sortir le réchaud de bivouac pour boire du chaud.
Il est l’heure ! Direction le départ !
Nous trouvons rapidement une place au bout de la ligne droite qui accueillera les heureux trailers dans une heure.
Christophe le Saulx se place à coté de moi… même pour le pipi de la peur dans le pré, il est plus rapide que moi… je ne le verrai plus de la course ;)
Je stationne dans la foule sur cette portion de route que je connais bien. CCC 2009, et reprise UTMB 2010. Mais l’émotion reste la même. Le temps est frais, mais les trailers sont chauds ! Prêts à partir. Un hélico nous survole, le rythme de mon cœur tente de suivre le halètement des pales. Puis, les discours se suivent, on nous prédit une heure de sec avant la pluie plus ou moins forte.
J’ai bien tout mon équipement, je ne crains rien.
Pour l’instant, étant sur la ligne de départ, je ne suis jamais allé aussi loin dans un ultra cette année ! Je révise mon plan stratégique de marche.
Le début du profil en long est simple à mémoriser : en gros, 10 km de montée, 10 km de descente, puis 10 km de montée et un bon 10 km de descente avant Bourg Saint Maurice.
Donc, d’abord forcer pour arriver au plus tard en 2h20 au col de la Youlaz et éviter les bouchons que les CR des 2h30 me prédisent.
Puis, m’amuser dans la descente pour arriver assez rapidement au premier ravito de la Thuile (que mon fils soit fier de son papa…)
Ensuite, la remontée se fera un ton en dessous pour gérer
Enfin, la descente pourra se vivre en se déconnectant le cerveau, sans s’autoriser de trop monter dans les tours, car, après Bourg St Maurice, c’est le gros morceau à avaler. Mais, une fois au col du passeur, il n’y a plus qu’à descendre jusque Cham en gérant les soubresauts du sentier.
Mais, pour l’instant, j’attends le départ, et je ne vois aucun buff, aucune casquette kikourou. J’ai perdu mes supporters dans la foule… je suis seul, parmi 1450 coureurs.
7h00 : c’est parti.
Je pars tranquille en essayant de ne pas perdre ses satanées gourdes que j’ai accrochées sur les bretelles de mon sac à dos… je viens de constater que les élastiques sont détendus… ça commence mal ! Bon, je cours dans la descente, et j’essaye de tenir le plus longtemps possible dans la montée pour gagner quelques places.
Puis je marche. Juste derrière moi, leptitchat et tontontrailer me rattrappent. Ah ! Enfin des kikous ! nous devisons gaiement jusqu’au premier ravito au col Chécrouit, où nous nous perdons devant les tables…
Je repars immédiatement pour conserver l’avance que je viens de constater. Je m’étais pronostiqué 1h16, je passe 334ème en 1h07.Attention de ne pas se cramer ! Je continue sur ma lancée, rapidement rejoint par leptitchat. Nous reprenons la conversation jusqu’à se qu’il pleuve. Je décide de ne pas m’arrêter pour enfiler la veste de pluie. C’est le sac entre les dents que je me débrouille pour enfiler la veste de montagne légère que m’a prêtée mon père. Je ne suis pas sùr de gagner du temps, en tout cas, je n’en perds pas, et je grignote quelques places (surement une trentaine). Mais là n’est pas l’essentiel cette année. Serais-je seulement capable de boucler ?
La montée au col de la Youlaz se fait dans le bon rythme, sans à-coup. Il n’y a rien de vraiment technique, mais le sol est fuyant à cause de la pluie… je plains les derniers ; il y a de l’injustice. Les premiers sont les plus aguerris à la montagne et ce sont eux qui ont les passages les moins abimés…
Toujours est il que je voulais mettre 1h05 entre le ravito et le col et que j’ai mis exactement….1h05’55’’
Je bascule après les premier 1500m de D+ en 2h13, 304ème
Par temps sec, je me pensais capable de redescendre sur La Thuile en 1h03… reste à voir sous la pluie et le terrain glissant.
C’est mal barré, le sentier est étroit et je n’arrive pas à doubler. Le type devant moi a des mafate. Je ne comprends pas pourquoi les gens s’évertuent à courir sous la pluie avec ces chaussures. Elles sont certainement super confortables, mais il me semble que les semelles n’ont aucune accroche dans la boue. D’un autre coté, ça amène un peu de soleils sous la pluie. Ça égaie la morosité du paysage… quel paysage ? L’horizon est bouché, ce n’est pas aujourd’hui que je vais faire des photos splendides…
Je n’aurais pas du avoir ces pensées négatives, le type devant moi lance ses pieds en l’air en passant un petit rocher. Heureusement, plus de peur que de mal. Je profite lâchement qu’il se détache de la boue pour passer devant, et… Banzaï ! enfin, banzaï au ralenti, faut pas pousser quand même. J’ai l’impression de jouer à Mario, je saute d’une butte de terre à l’autre pour ne pas m’enfoncer dans la boue(ze) de la pâture bovine. Je gagne encore quelques places. Bien m’en a pris, nous arrivons sur une route, d’abord en terre puis goudronnée. Et bien sur, je me refais doubler.
On oblique dans un petit sentier (boueux) au milieu des arbres. La descente est scabreuse et mon prédécesseur contrôle l’humidité du sol avec ses fesses. Mais, la course est bien organisée, il tombe devant une fontaine, ce qui lui permet de se laver immédiatement.
On retrouve un petit sentier en balcon qui nous amène gentiment à la Thuile.
Je cherche le ravito et ma famille dans la foule. J’aperçois mon fils qui m’accompagne un bout, mais interdit de rentrer dans la salle. Je m’arrête à la sortie pour échanger un peu avec eux.
J’ai mis 1h05’ 18’’, mon estimation à 2 min prés. Je suis 262 ème
Jusqu’où arriverai-je à tenir le rythme ?
Allez, prochaine étape, le col du Petit St Bernard en 1h 47’
Ça remonte rapidement et je comprends que ça ne va pas être du gâteau. Presque immédiatement, je commence à être doublé… Pas moyen de courir sans risquer de trop se fatiguer. Donc, peu importe le chrono final, il est prévu que je récupère dans cette montée, je récupère !
Les chemins succèdent aux rues ; les sentiers succèdent aux chemins et les traces de vaches succèdent aux sentiers. Il pleut toujours et comme les vaches ne font pas que manger l’herbe, on ne sait pas dans quoi on marche…. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de terre dans cette boue(ze). Et là, j’ai un peu de mal à jouer le trailer fou, le sanglier des alpages…En choisissant les cailloux pour prendre appui proprement, je perds des places… mais ça me repose ;)
On longe un joli petit lac. La rive est bien humide, avant la dernière montée sèche sous la pluie. La pente est si forte que je remercie les pieds de myrtille pour leur aide.
Arrivée en haut, on a atteint les nuages. Ambiance montagne pour mes retrouvailles familiales. Mon « petit » me protège de la pluie avec son parapluie.
Même mécanique que le ravito précédent, j’y rentre seul, je mange rapidement une soupe et je sors discuter.
Là, je me suis bien trainé : j’ai mis 2h08’ 34’’, 21 minutes de plus que prévu. Pas grave !
Je suis maintenant 328 ème
Que va donner la suite ? Prévision de descente : 1h38’
Je repars tranquille. Mais la route étant commune avec le ruisseau, ou le contraire, je saute comme un cabri de pierre en pierre, jusqu’à ce que je remarque que je suis à plus de 15 km/h ! Il est temps d’arrêter de jouer gamin !
Je repars sur un rythme plus honnête sur ce faux plat descendant.
On sort des nuages, mais la vue est toujours aussi limitée. J’en avais marre de faire des photos floues à la David Hamilton, alors, j’ai laissé mon appareil à mon père, et je ne le regrette pas…
Quel temps de ch…amois !
Je descends trop vite pour prendre le temps d’admirer un joli petit hameau avec une joli roue à aube… ça y est, je regrette l’appareil !
C’est reparti en descente sans cerveau.
Malheureusement, ça fini par s’arrêter. Dès que vous passez Séez, c’est plat. La traversée du parc m’a semblée interminable… ou simplement minable. Pas moyen de reprendre de la vitesse. Heureusement que j’ai prévu de m’arrêter un bon moment à Bourg.
La foule est amassée pour nous accueillir et finalement c’est plein d’entrain qu’on gravit la dernière pente avant le ravito.
J’ai mis 1h35’ 36’’ pour arriver. Deux minutes trente d’avance. Pour l’instant, et contrairement à mes sensations, je suis dans les temps ! Je passe à 14h02 au lieu de 13h50, cela reste raisonnable.
Je retrouve ma famille aux petits soins avec moi ; pendant que je prends à manger, mon père amène mes affaires. Je me change pour enfiler des affaires sèches. Il ne pleut plus depuis quelques temps, mais comme j’ai gardé la veste imperméable, je n’ai pas trop séché…
Pendant que je mange assis, j’aperçois le ptitchat qui fait son ravito comme une chef : deux trois bouchées, un sourire et c’est reparti !
De mon coté, je sens que je ne serai plus capable de tenir mon pronostic horaire. Un quart d’heure de retard à l’arrivée à Bourg, une demi heure de pose de plus sur le ravito, la montée la plus raide et la plus longue du parcours… Impossible de reprédire correctement un horaire d’arrivée au prochain ravito ; Je tombe d’accord avec mon père. Celui-ci m’attend jusque 19h au Cormet de Roselend au plus tard, après, il sera temps pour eux de rejoindre Chamonix et son terrain de camping.
Je refais mon sac à dos, tout est bien rangé ? Je peux partir. 5 mètres plus loin, contrôle du sac. Mince, ce qu’on me demande est dans le fond. Je déballe tout, obtient mon accord de passage et refais 5 mètres avant de refaire tout mon sac…
Finalement, je repars tranquillement dans la rue marchande, tourne à droite, et attaque la montée. 5 minutes et j’ai trop chaud avec ma veste de montagne ; Je m’arrête pour l’enlever et la faire tenir dans le sac. Je repars, j’ai perdu assez de temps depuis le ravito. Le sentier monte régulièrement et nous éloigne de Bourg en serpentant. La pente n’est pas si forte, pourtant, j’ai du mal de tenir le rythme général. Je me prétexte un problème de laçage pour faire une pose. 30 secondes et je repars. Je tiens un rythme régulier. On me suit. Je propose de laisser la place, mais le gruppetto me félicite pour ma régularité. Je ne sais pas si ça me met la pression, mais je craque et au bout de quelques temps, je dois les laisser passer et diminuer ma vitesse.
La pente devient plus forte ; On longe un fort, est ce celui de la plate ? En tout cas, je ne vois pas ce qui est « plate ». Le sentier ne perd plus de temps à serpenter, il est maintenant perpendiculaire à la pente. C’est plus simple, mais plus dur ! J’essaye d’avoir un rythme ; Même si j’ai bien conscience qu’il est plus faible que celui que j’espérais, mais surtout, plus faible que tout le monde, j’avance.
Arrivée à une bergerie, je refais un plein d’eau. Ils attendent la neige pour demain parait il. Et c’est reparti. On attaque la montagne, voici les alpages.
Est-ce l’altitude ? la fatigue ? Mais j’ai du mal d’avancer. Je vais même m’arrêter plusieurs fois sur un rocher pour regarder les autres passer... ça ne m’est pas arrivé depuis la CCC de 2009… Mais il faut repartir et persévérer… à force de marcher lentement, j’arrive doucement au col du passeur. Celui-ci est sur équipé, aussi bien en matériel qu’en personnel mais c’est compréhensible. Là, tout de suite, de jour, sous le beau temps (relatif), c’est un peu scabreux. Les rochers sont friables, et verticaux. On a l’impression qu’une chute se finirait au mieux avec de grosses écorchures sur ces lames. Je ne lâche pas la corde. J’espère pour l’équipe en place que le relatif beau temps va continuer, surtout cette nuit.
Ce passage délicat passé, je me libère un peu et je me laisse allé à redoubler quelques concurrents. Non pas pour gagner des places, mais pour me redonner un peu confiance.
Je franchis un ruisseau et la suite est facile… techniquement, parce qu’une espèce de lassitude m’empêche de me forcer à courir. Alors, je marche nordique. Quand tout à coup, le vent se renforce, mais moins que la pluie. On se croirait en pleine tempête maritime. Il pleut à l’horizontal. En moins de 5 minutes, ma veste de montagne est transpercée. J’en ai marre ! Je ne me vois pas marcher toute la nuit dans le froid, l’humidité et sans visibilité… quel plaisir ?
Ça fait un moment que ça me trotte, mais je n’arrive pas à me trouver le moindre argument qui me pousse à finir et que je ne classe dans le tiroir « Vanité ». Au lieu de penser à la suite du trajet, je me cherche des excuses pour arrêter.
Cette pluie tempétueuse est la goutte d’eau qui fait déborder la veste. Ma décision est ferme et définitive : si j’arrive avant le départ de la voiture familiale, je saute dedans !
Pour une reprise, 60 km, 4300m de D+ et 3500m de D-, c’est suffisant. Déjà 12 h de passé. Si je continue, c’est pour au moins autant…
Me voilà donc avec un nouveau challenge : arriver avant 19h30. Car je connais mon père. Il aura décidé de patienter encore un peu en ne me voyant pas arriver ; Une demi heure semble un bon compromis car il lui faut arriver à Chamonix avant la tombée de la nuit.
si j'étais allé plus vite, j'aurais vu ça |
mais j'ai plutôt vu ça... |
Je retrouve un peu d’énergie et je trottine jusqu’au ravito. Les spectateurs sont sporadiques. Ils y en a bien quelques uns cachés entre un rocher et un parapluie, mais pas les « miens »…
Enfin ! la tente du ravito ! Je ne m’arrête pas, et s’il y avait moins de monde, je l’aurais traversé en courant. De l’autre coté, je cherche la voiture familiale. J’en vois bien une qui ressemble, mais impossible de reconnaître les occupants derrière la buée des vitres. Ouf ! On m’attend. A peine la porte de mon père s’ouvre qu’on parle ensemble de l’arrêt de la course.
Je retourne à l’entrée du ravito et je fais la queue pour abandonner. Je rends mon dossard et file à la voiture où j’enfile des vêtements secs. Premier bonheur.
La voiture redescend sur Chamonix quand je suggère à mon père de camper n’importe où, puisque je ne passe plus la ligne d’arrivée, on peut aller ailleurs.
Pendant qu’on fait la liste des villes pouvant nous accueillir, on passe devant un refuge du CAF. La providence est avec nous. Il y a de la place.
Sous ma couette, je savoure le bonheur de m’être arrêté. C’est une première pour moi, mais aucun regret !
Le lendemain, on va quand même à Cham. Mais le mauvais temps fait que nous ne ressentons pas la magie du rassemblement. Finalement, on partira après le repas de midi, sans attendre le départ des copains sur l’UTMB et sans les encourager.
On a bien fait, le départ a été décalé… mais ça c’est une autre histoire…
Pas d’UTCO, pas de Montagn’hard, une demi TDS… Ce n’est pas la fin du monde, mais je crois que 2013 est déjà planifié : on reprend les même et on recommence
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9 commentaires
Commentaire de tidgi posté le 24-01-2013 à 22:51:33
2013 : Tu Déchires et Savoures :)
A bientôt aux Cabornis...
Commentaire de Jean-Phi posté le 25-01-2013 à 10:53:37
Bravo pour ce CR qui te servira de repère pour cette année !
Tu vas assurer grave !
Commentaire de fulgurex posté le 25-01-2013 à 16:16:20
je t'avais promis ;)
Commentaire de totoro posté le 25-01-2013 à 12:21:54
Tidgi a tout résumé dans son commentaire. Je n'en dirais pas plus à part félicitations car tu as fait une balade de 60 bornes dans des conditions pas géniales et tu as su t'arrêter au bon moment. Et merci pour le récit !
Commentaire de Tonton Traileur posté le 25-01-2013 à 14:14:16
un Truc De Schizo ... cette TDS !
(d'ailleurs, j'y retourne cette année ... trop frustré de cette édition 2012).
Fulgu: le poids des mots, le choc des photos !
merci ;-)
Commentaire de lalan posté le 25-01-2013 à 16:33:04
TDS:Tu Devais Souffrir. Tu ne t'es meme pas dégonflé à venir sans entrainement, c'était déja courageux. T'on envie va etre très grande pour 2013. Bonne saison!!
Commentaire de Arclusaz posté le 26-01-2013 à 16:40:21
tu as mis 5 mois pour le faire ce CR mais tu l'as fait : c'était surement indispensable pour clôturer cette année 2013 qui n'aura pas été conforme à tes attentes. Mais, franchement, une demi-TDS sans entrainement et dans des conditions pas simples, c'est déjà un sacré exploit !
Commentaire de sarajevo posté le 01-02-2013 à 17:29:43
bravo qunad même ....!!
Commentaire de jepipote posté le 19-02-2013 à 18:06:51
ce CR j'aurai pu l'écrire, c'est marrant tout pareil que toi.... sauf l'avant course -)
j'était un peu plus loin que toi au classement, donc y'a juste les horaires météo qui correspondent pas-) j'y retourne pour prendre ma revanche cette année.
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