L'auteur : yoshi
La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie
Date : 27/8/2014
Lieu : Courmayeur (Italie)
Affichage : 1067 vues
Distance : 119km
Matos : Sac XT Wing 10+3
Baton Leki trail
Chaussure Mizuno Cabrakan 4
Objectif : Terminer
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Petit retour en arrière :
Comme beaucoup, pas tous, tout à commencer lorsque suite au tirage au sort on n'a pas été séléctionné avec mon pote freethunder
pour la CCC. Du coup, je me dis que c'est la TDS qui sera mon prochain défi, fou que je suis. Quand j'ai annoncé ça à mon entourage
c'était carrément l'incompréhension (mais je suis un habitué du fait, premier marathon au bout de 6 mois de CAP, après 15 ans sans sport ...).
ma femme : "t'es fous, déjà que la CCC c'était fou là y'a 20km de plus et plus technique ... ". Mais elle me soutient à 100% et je l'en remercierai jamais
assez.
La préparation est interrompue sévèrement : tracheite d'un mois ou je n'ai rien fait, nada, et cela a encore trainé 1 mois de plus pour m'en remettre totalement
Résultat, uniquement 3 courses de préparation où j'ai finis toujours à l'arrache dans les derniers souvent voir abandon comme sur l'Ardenne Mega Trail au 40eme km,
complètement écoeuré mais j'ai appris beaucoup sur ma stratégie à venir : on y va mollo, sans se dégouter, et on tient ! c'est simple mais ça va être la clé
pour être finisher sur la TDS, sachant que je n'ai jamais dépassé les 72km (3200mD+) de l'infernal trail (sept.2013).
Point de vue matériel, je me suis laissé finalement laissé convaincre d'utiliser des batons pour la TDS, seul et unique expérience en test
"terrain", une semaine avant la TDS sur l'ascenscion de la dent d'Oche aller/retour (7km, +1000mD+), c'est en effet utile, je me suis fais
juste une frayeur avec une chute qui m'a raclé le tibia, ouille !
Chamonix :
Presque toute ma petite famille (ma femme et mes deux filles), sauf la dernière (2 ans) qui est resté avec les grand parents à Evian, me suit.
On prévoit une assistance à BSM et Contamines (et peut être col du Joly).
7h00, Départ avec Jérôme (freethunder), tranquille dans les rues de Courmayeur, et déjà je constate que j'ai un soucis avec mon porte gourde
qui se détache de mon sac dès que ca balotte trop, j'essaie de trouver le bon réglage, mais rien n'y fait, erreur du débutant qui ne teste pas
son nouveau matériel correctement. Pfff, je m'en veux, je perd du temps sans compter l'énervement.
Je vais perdre régulièrement du temps à le remettre en place tout au long de ces 119km !
Comme j'ai couru (plutôt marcher) dans un mode plutôt cool, et perdu aussi dans mes pensées, je n'ai
retenu que des moments particuliers pour moi.
Lac Combal -> 15 km - 3h22 - Position 1370
Pas d'arrêt ravito au précédent, les jambes répondent bien, les paysages sont grandioses et le temps est bon comme mes
sensations. Comme je n'ai pas enclenché mon GPS qui est juste en mode montre, je n'ai aucune idée du kilométrage ni
de la vitesse, et mon plan de course approximatif que j'ai mis dans la poche de ma veste ... que j'ai rangé assez vite, du coup
je ne l'ai plus jamais ressorti ! je découvre les cols les uns après les autres, et c'est pas plus mal pour le moment
car je veux profiter sans me prendre la tête déjà.
Au Lac Combal, je retrouve freethunder qui est arrivé un peu avant.
Juste de l'eau avec 2 tucs, et pis c'est tout, je n'ai pas faim, par contre j'ai fichtrement froid au mains !!
Je suis par contre surpris par les 40 min d'avance seulement sur la BH, je pensais être plus large.
De peur que le vent glacial m'anesthésie, je mets les gants (je suis pratiquement le seul, tans pis) leçon hérité de ma
précédente sortie à la dent d'Oche, par contre pas pratique pour vidanger avant la prochaine montée :-)
Col Chavanne -> 19.7 km - 4h36 - Position 1346
Je laisse filer freethunder qui est sur un bon rythme, mais je le vois toujours en ligne de mire.
Un gars bouchonne sacrément, visiblement la montée se passe pas très bien pour lui, ça me repose certes,
mais je finis par le dépasser en restant correcte (contrairement à certain qui prennent des risques et bousculent).
La progression se fait souvent en accordéon à cause de petits obstacles mais qui ne me semblait pas si difficile (micro rivière,
grosse pierres ...), mois qui pensait être pas trop technique, c'est le comble. On commence à entendre les premiers râle d'agacement.
Je jette un oeil derrière moi, il ne reste pas beaucoup de monde, mais le peu se situe déjà à au moins 30 min, je ne voudrais pas être
à leur place déjà que je m'inquiétais un peu de la mienne.
Au loin je vois une montée raide dans les buissons (ben oui c'est l'impression que ça donne) qui ne me donne pas trop de fil à retordre,
le rythme est lent et ça me va ... Je rejoins freethunder qui a l'air toujours frais.
L'utilisation des batôns est laborieuse car je tatonne encore sur la technique, mais force est de constater qu'à ce kilométrage, mes cuisses
et mollet ont été épargnés, chose inhabituelle car en général là que commencent les crampes chez moi.
Arrivée enfin en haut, je décrouvre le ravito du Petit Saint Bernard (quand je vous dis que je découvre au fil de l'eau ...)
Col du Petit Saint Bernard -> 36.1 km - 7h29 - Position 1360
Encore une fois, pas trop de choses avalées, juste quelques saucissons et appoints d'eau.
Je repars du ravito confiant, mais petits coup de pompe au bout de 2km et je prend que une barre qui trainait
dans ma poche. Erreur, je me rend compte alors que la barre de céréal au fruit et banane ne passe plus,
je trouve ça ecoeurant. C'est un signe de fatigue chez moi, un bon signal pour lever le pied
(quoi ? mais j'étais déjà pas rapide ...). Je laisse filer encore une fois freethunder.
La descente se faisant plus franche, et sans être technique je décide de ranger mes bâtons dans mon sac,
car je sais cette fois ci que ca va descendre sur 14 km (quand même, j'ai lu le panneau à la sortie).
De marche rapide je passe à trottinement et puis carrément à course, sensation bizzare quand on a marché jusque là ...
Je ne sais pas ce qui se passe, sans doute la perspective de retrouver femme et enfant,
mais les jambes tournent toutes seules, et je dépasse ... dépasse .. je me dis que si ça continue comme ça,
je peux même rattraper mon pote ... et c'est le cas juste avant le ravito BSM, il est tout étonné car lui aussi
a couru. On passe le check point ensemble.
Bourg Saint Maurice -> 50.4 km - 9h40 - Position 1234
Je retrouve ma chérie qui me ramène des affaires, et un peu de nourriture, mais surtout du réconfort et ça c'est important
par contre je découvre que l'assistance ne peut pas aller chercher ni de l'eau ni de la nourriture !
Je trouve ça incohérent, bon ...
Changement de chaussure (une première pour moi), chaussette, tee-shirt ... classique.
J'étais même prêt à repartir au bout 1/4 d'heure mais ma femme me rappelle qu'il y a 1800 m à grimper derrière !!
Au final, je me ravise et prendrais vraiment (trop ?) mon temps et laisse partir freethunder avant, pensant peut être le rattraper, mais
ce n'était pas un objectif en soit, juste un souhait. bon ben je le reverrai plus ...
Fort de la Platte -> 55,7 km - 12h48 - Position 1298
Et bien la réputation de cette montée n'est pas surfaite, c'est galère. D'un bon rythme de départ, j'en viens à faire
des pauses tous les 50m et encore ... Avec mes compagnons de cordées (oui j'exagère, mais je crois qu'à ce moment,
j'avais cette impression ...), on se relaie instinctivement, sans oser accélérer. Et là je me remémorre mon abandon
à l'AMT ou à vouloir forcer comme un boeuf, j'ai finis par me dégoûter, aussi je fais autant de pauses que nécessaires,
et j'en profite pour matter le paysage, que c'est beau ! Je croise un gars qui a fait la reconnaissance une semaine plus
tôt et me décrit la suite, et franchement cela m'a non seulement reboosté mais en plus ca distrait ton esprit qui n'est
plus omnubilé par l'effort. Un doute m'envahit tout de même en voyant des gens redescendre et un autre vomir sur le côté ...
Mais je m'accroche au fait de voir enfin le sommet et que je ne montrais pas dans cette satané navette que je vois un peu plus bas,
c'est décidé je lache rien, d'autant que je ne suis ni blessé ni fatigué.
Passeur de Pralognan -> 61.9 km - 14h59 - Position 1237
Frontal sur la tête, bâtons rangés, et gants sur les mains, je m'apprête à affronter cette fameuse descente.
Bon c'est pas qu'elle est difficile, mais avec la fatigue, elle peut être traître. Tous le monde avance très prudemment,
beaucoup ont gardé leur bâtons en mains, comment font-ils ?
Une fois en bas, je pensais le plus pénible fait, mais en fait, la suite est aussi technique et je commence en avoir marre
de cette descente, sans doute une usure plus psychologique que physique.
Cormet de Roselend -> 66.2 km - 16h32 - Position 1231
J'avoue que là c'est le blackout total, je ne me souviens plus trop de ce moment, juste que pour une fois
j'ai pris le temps de manger / boire, et que je commençais enfin à me projeter comme finisher.
LA Gitte -> 74.2 km - 19h31 - Position 1092
La portion jusqu'à la gite est assez technique, je suis surpris par des passages glissants en bord de précipice,
je fais extrêmement gaffe à tous, je pense à ce moment là à famille, et je me dis que je n'ai pas le droit
de faire n'importe quoi en prenant des risques, de toute manière cela n'avance pas plus vite devant.
Je me dis aussi qu'il serait pertinent de la part de l'orga de mettre quelques mains courantes à certains endroit glissant,
de surcroit en pleine nuit.
Fort heureusement, on finit par une route bien stable dans laquelle je fais de la marche rapide et me retrouve seul et arrive au pointage.
Un gars demande s'ils ont des lits de camps, on lui répond que normalement c'est réservé aux blessé ... déception dans son regard,
je ne m'attarde pas car je constate que je n'ai que 1h sur la BH ...
Col JOLY -> 85 km - 23h10 - Position 1055
Le chemin vers le col Joly, le souvenir que j'en ai, c'est la gadoue. Mes bâtons s'enfoncent dans la boue, je ne sais
plus comment optimiser leur utilisation dans ce contexte. Les quelques portions roulantes me permettent de courir un peu
mais me retrouvant parfois seul avec devant un mur de brouillard, j'ai du parfois attendre un peu ceux de derrières
pour me rassurer sur le chemin, car franchement je ne voyais plus de balises à un moment.
Au loin je vois ce que je pense être le ravito, mais une fois arrivée, c'est l'abrevoir des vaches !! Pfff déception,
on peut partager ? En fait c'est juste à 10-15 min de là, juste eu peur de me faire courser par une vache (oui je suis
un citadin, on se refait pas ...)
Les Contamines -> 94,9 km - 25:24- Position 1023
La descente jusqu'au contamines, ben .. je ne m'en souviens plus trop, juste que cela reste technique quand même
et que je n'arrive pas à descendre aussi vite que vers BSM.
Sur place j'ai droit à mon assistance, avec des la joie de ma femme et mes enfants qui ont la joie de me voir
arriver dans de bonne condition, apparemment j'ai la tête des bons jours. C'est vrai, pas de douleurs, pas de
fatigue (me suis je trop économisé ?), et j'ai même droit à un crumble fait par la proprio du gite où elles ont
dormis cette nuit. hmmm ... ca recharge les batteries. Les bénévoles sont super accueillant, souriant, je profite un max
de ces instants. On m'a dit de ne pas trop crier victoire à ce moment là, mais mentalement j'y suis à 100%.
Un concurrent posé juste en face de moi me dit de faire attention car la suite est costaud quand même,
et il aura pas tort ...
Col du Tricot -> 28h29 - 101,8 km - Position 1004
Après une montée jusqu'au chalet du truc qui ma fois s'est bien passé, je découvre au loin le fameux col du Tricot,
dont j'avoue ne pas me souvenir dans les CR que j'ai lu, avec le serpentin de coureur au loin. P... mais c'est
pentu ou alors j'hallucine ? De plus, nouveau paramètre à prendre en compte, la chaleur commence à pointer, et
je commence à douter de ma quantité d'eau restante dans ma poche à eau ...
L'attaque du col commence mal, j'ai les jambes coupées par la chaleur et la fatigue cumulée, et je me dis que ca va être galère.
Devant moi ça ralentit sévère, je commence même à reprendre des gens qui m'avait dépassé depuis un moment.
Le regard des candidats montre qu'on est tous en proie au doute à ce moment là et la japonaise que je suivais depuis plusieurs
dizaine de kilomètre comme métronome (elle a été très régulière jusque là) accuse le coup ...
Allez cette fois ci c'est le moment que j'ai choisis pour sortir mon seul et unique gel booster, qui pour moi est plus du placebo
que vraiment efficace, mais peu importe au final, cela m'a reboosté et je me remet à monter à bonne allure, mouillant ma casquette
de temps à autres pour refroidir la tête (conseil pris dans Man vs Wild, je suis fan de l'émission désolé :-) ).
Arrivé en haut, je me dit ouf, mais en fait non la descente promet d'être galère, le terrain étant pas propice à accélerer,
de plus mes cuisses pour la première fois me font un peu mal, il va falloir faire gaffe.
BELLEVUE -> 105,9 km - 29h52- Position 1002
La remonté vers Bellevue, et bien je la découvrais car j'ignorais carrément l'existence de cette "bosse" et puis tant mieux à la fois.
Contrairement à ce que je croyais au début, j'ai encore les jambes même légèrement douloureuse.
On a même droit en arrivant à un ravito de dépannage et au petit descriptif des bénévoles pour la suite.
Facile il me dise ? euh ... j'ai décidé quoiqu'il arrive d'aller au plus vite et vous savez quoi, j'ai bien fait !
Les Houches - 110,6 km - 30h51- Position 999
J'arrive aux houches (mais que ce fut looong ..), et là que vois-je, BH à 14h30, il est 13h53 ... j'avais complètement oublié qu'il y avait
une BH, heureusement que je l'ai pas fait en mode cool !!
A peine le temps de recharger en eau, je pars pour la dernière ligne droite que je décide de trottiner, enfin je vais essayer.
La réalité est que je vais alterner marche et petite course à la vitesse fulgurante d'environs 8km/h !
Et plus j'approche de chamonix, et moins de cours, je n'ai plus envie, j'apprécie tous simplement. Les jambes répondent
physiquement mais mentalement je suis déjà arrivé, j'en profite pour discuter avec les coureurs que je croise pour prendre leur
impression. Bizzarement je ne retrouve pas mon enthousiasme chez les autres, peut être sont-il vraiment dans le dur à ce point,
à part un avec qui j'arrive quasiment à 500m de la ligne, je lui dis de passer devant car je veux scruter la présence de
mes enfants et de ma femme pour la traditionnelle arrivée groupée en famille.
Enfin je les vois et enfin on court ensemble les cent derniers mètres, et ... la gourde qui tombe, détail vous me direz
mais c'est juste que la 100eme fois que ça m'arrive, et jusqu'au bout ca a été chiant. Enfin je la passe cette ligne tant
rêvée. Etrangement pas d'émotions ou effusions particulières mais juste de la fierté tous simplement de pouvoir partager
ça avec ma famille. Jerome qui est arrivé une heure avant me félicite, et, comme mon entourage, est etonné de ma fraîcheur
toute relative. Certes cela va bien sur le coup, mais la marche commence à être difficile quand même une fois les jambes allongées
et l'adrenaline passé. Mais dans l'ensemble, tous est au vert, juste une énorme fatigue du au manque de sommeil.
temps : 32h17 - position 980
Mon debriefing post-course :
Durant la course, contrairement à beaucoup de fois, je n'ai eu quasiment pas d'envie d'abandon, sans doute la bonne gestion
du "j'en ai marre" qui arrive chez moi quand je pousse trop la machine. Le fait de ne pas trop planifier a été plutôt bénéfique
car je ne souffrais pas mentalement à l'avance, je prenais les étapes les une àprès les autres. Ma déconvenu de l'AMT m'a sur-motivé,
et du coup positif en fin de compte, cela montre également la difficulté de cette épreuve des Ardennes.
Mon attitude prudente m'a permis d'être finisher, et le principal est là, cependant j'ai couru légèrement en deça de mes capacités,
mais je ne saurais jamais si je serais arrivé au bout, peut être l'occasion de ré-essayer ...
Un grand merci à ma femme et à mes enfants dont le soutient a été précieux et réconfortant et à Jérôme pour m'avoir emmener jusqu'à BSM
dans les temps.
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7 commentaires
Commentaire de Greg136 posté le 06-09-2014 à 10:16:38
Bravo! Belle gestion de course
Commentaire de Mams posté le 06-09-2014 à 10:57:38
Une belle course, toute en douceur ;)
Comme quoi, ne pas trop forcer permet de profiter vraiment, sans être dans le dur...
Avec cette expérience et ton futur entraînement, je suis sûre que tu pourras pousser plus et avoir plus de marge sans te griller (enfin, c'est ce que je me dis aussi!!).
Bon entraînement avec les bâtons pour assurer encore mieux à la prochaine.
Commentaire de RayaRun posté le 07-09-2014 à 10:46:38
Bravo, l essentiel est d aller au bout ! Je ne t ai pas vu dans la montée au fort de la Platte, ni freethunder d ailleurs, en tout cas félicitations pour ton CR et ta gestion de course !
Commentaire de Bert' posté le 08-09-2014 à 17:35:19
Bravo ! L'essentiel y est: finir tout en appréciant :-)
ça parait simple mais il faut quand même le faire
Commentaire de Bérénice posté le 10-09-2014 à 23:20:02
Bravo !
Je t'ai suivi pendant la course sur internet (surement à cause de ton pseudo qui me rappelle la wii de mes enfants quand on y jouait !) même si je ne te connais pas et c'est sympa de lire le CR du coup.
Commentaire de Bérénice posté le 10-09-2014 à 23:20:57
Bravo !
Je t'ai suivi pendant la course sur internet (surement à cause de ton pseudo qui me rappelle la wii de mes enfants quand on y jouait !) même si je ne te connais pas et c'est sympa de lire le CR du coup.
Commentaire de freethunder posté le 12-09-2014 à 08:49:37
Super CR, Yoshi ;) Content d'avoir pu faire au moins la première partie avec toi :) même si au final nous n'étions jamais très loin sur la deuxième portion :)
Satané porte gourde :)
Encore bravo d'avoir été au bout. Tu as super bien gérè les barrières horaires.
Vivement la prochaine ;)
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