Récit de la course : Sur les Traces des Ducs de Savoie 2024, par philippe.u

L'auteur : philippe.u

La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie

Date : 26/8/2024

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 335 vues

Distance : 145km

Objectif : Se défoncer

5 commentaires

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Une TDS SVP

 Et une TDS, une. 

Ca sera la dernière.

C'est Cham quoi, le temple, la capitale, the place to be fin août. Pensais pas y être un jour. Mais cette année, y avait le semi marathon, les fractionnés, la fréquence cardiaque et le marathon alors autant se taper la grande messe du trail pour finir. 

Prépa ok sans plus, pas de course de préparation, pas de sortie trop longue (max 3h 1500+ en trail) mais 5 jours de bonne randonnée technique fin juillet avec 10-12h de marche par jour. Et comme j'ai couru sur route jusqu'à avril, j'ai beaucoup plus de km dans les jambes que d'habitude, ça peut servir pour la TDS que j'imagine assez roulante (j'ai raison jusqu'à Beaufort).

La CB bien vidée par toutes les dépenses d'orga, on arrive aux Houches dimanche, retrait des dossards lundi matin, beau temps mais pas canicule, parfait. 

Sieste, pâtes, café, train, bus, Courmayeur : 22h30. Départ de la course 23h50, on se pose sur un banc, puis dans le sas et on attend, longuet avec une musique de plus en plus forte et j'ai mal au bide depuis 1h. Trop de pâte ?  trop de café ? stress ? Affaire à suivre.

3,2,1 go, ça court, trotte, dans la cité et mon ventre coince en courant donc je régule sur les 2 ou 3km plat avant de rejoindre une piste qui monte autour des 15%. En montée, le bide se gère. Il y a alors un premier pointage et même un ravitaillement :

6,6km 800d+ Checrouit Maison-Veille 822ème Mardi 1h05, 1:15:46 - 5,2 km/h

Aucune idée du classement sur le moment, et je ne regarde quasiment pas la montre. Il y a la cohue pour faire le plein d'eau mais je complète tout de même une de mes flasques, on ne sait jamais.

Ca continue de monter jusqu'à l'arête du Mont Favre au 11eme km et 2e pointage

11,1km 1278d+ Arête du Mont-Favre 737ème Mardi 2h02, 2:12:05 - 4,7km/h

A part sur le ravitaillement précédent, je ne vois pas où j'ai pu gagner des places car on est à la queue leu leu constamment, mais pas de bouchon donc ce n'est pas trop chiant. 

Derrière l'arête ça redescend un peu et je ne rigole pas du tout car les chocs en descente martyrise mon estomac et alentour, je passe mon temps à remonter ou redescendre la ceinture de mon short car j'ai l'impression qu'elle m'est trop serrée et je cherche un endroit où elle appuie moins. J'ai essayé de manger une compote décat' mais ai recraché illico. Heureusement, j'ai une flasque de 750ml de boisson Maurten, qui passe bien et contient 80gr de glucides. Comme le calcul de la quantité de glucides à l'heure d'effort est à la mode et que je suis conformiste, je me mets à calculer :

....Alors j'ai 4 recharges de 80gr plus celle du départ = 400gr de glucides... si je bois la flasque en 2h et que j'arrive au ravito et que y a de la boisson iso, peut être que je peux en tester ? Jusqu'à Beaufort où j'ai d'autres recharges, si il est 18h... Je divise 400 par 18 ça fait déjà... bon selon Bachet-Bézout je suis dans la merde, mieux vaut ne pas y penser...

Puis les glucides c'est joli mais ça n'enlèvera pas la douleur et je remercie les traceurs de vite nous faire remonter jusqu'au col Chavannes après le ravitaillement du lac Combal :

14,9km 1299d+ Lac Combal 729ème Mardi 2h34, 2:43:55 - 7,2km/h 

Encore la cohue sur ce ravitaillement, je refais le plein d'une flasque de boisson Maurten, et je regarde si un truc salé pourrait faire du bien quand même. Bof bof mais je me force.

On repart vers Chavannes, je n'ai aucun souvenir de la montée mais je redoute la descente.

 19,4km 1925d+ Col Chavannes 728ème Mardi 3h46, 3:56:15 - 3,7km/h

2592m. La descente est raide sur quelques centaines de mètres puis ça déroule sur une piste pendant un long moment. Impossible de relâcher la foulée, je me sens contracté et c'est long. J'espérais que la douleur se dissipe mais elle semble s'amplifier. J'envisage d'abandonner, probablement au col du Petit Saint Bernard ou à Bourg Saint Maurice, le moral est à zéro. Je m'en veux de ne pas avoir sur moi de médicaments pour soulager les douleurs...tant pis.

Vers le km 27 on quitte la piste sur la droite, petit sentier un peu plus raide toujours en descente pour passer sous les 1800m, avant de remonter assez doucement jusqu'au Lac Verney qu'on devine sur notre gauche car les toutes premières lueurs du jour éclaircissent l'atmosphère. On contourne le lac et un dernier coup de cul sur un sentier étroit nous amène au ravitaillement de la Thuile, juste avant le col du petit Saint-Bernard à presque 2200m d'altitude :

34,8km 2489d+ Col du Petit Saint-Bernard 647ème Mardi 6h06, 6:16:14 - 6,6km/h

Comment ai-je pu gagner autant de place sur cette portion, c'est un miracle, sans doute au ravitaillement de la Thuile où j'ai simplement complété mes flasques d'eau et pris un morceau de barre Naak. Mais ce qui m'importe, c'est que mes douleurs abdominales ont disparu  ! 

Gros ouf de soulagement, j'entame la descente facile vers Beaufort, 15k et 1400m plus bas, quel bonheur de courir sans avoir mal ! Les jambes sont parfaites, les pieds aussi, je redécouvre les joies de la course. D'abord 4km de piste facile puis un sentier un peu plus raide où l'on peut tout de même dérouler, je double beaucoup de monde, on se tire la bourre quelques kilomètres avec un Suédois qui a l'impression d'être sur une descente à skis, il filera devant un peu avant Séez. Des coureurs doublés pensent qu'on paiera notre descente trop rapide en fin de course, ils ont peut-être raison mais j'ai le sentiment d'être relâché et ne pas fatiguer les quadris. 

Bref, on arrive à Séez où je prends un coca au petit ravitaillement liquide. C'est pas du coca ! Une sorte de cola de chez Sodastream, très peu de sensation sucrée ou gazeuse...pas fou. Et pas de St-Yorre non plus, quel drame !

46,3km 2521D+ Séez 506ème Mardi 7h17, 7:27:37 - 9,6km/h

Reste 3km quasiment plat jusqu'à Beaufort, je trottine tout le long, c'est long 3km de plat d'ailleurs.

49,8km 2565D+ Bourg Saint-Maurice Entrée 500ème Mardi 7h39, 7:48:59 - 9,9km/h

Qu'est-ce que je mange ? Pastèque, soupe brûlante avec des pâtes, Saucisson. Je remplis mes flasques, je range ma frontale, sors les lunettes de soleil, contrôle du sac (Tél, Veste Imper et couverture de survie pour moi). Et c'est reparti. 

49,8km 2565D+ Bourg Saint-Maurice Entrée 464ème Mardi 7h58, 8:08:01

18 min de pause, c'est pas de la transition de triathlète mais ça ira. Le prochain ravitaillement est 15km plus loin avec 2000D+, au Cormet de Roselend, je crois que c'est donc sur cette portion que j'ai rempli ma flasque supplémentaire de 500ml avec la Naak gout melon d'eau ? A moins que ça soit au Cormet ? 

Bref, il y a une section où j'ai testé cette boisson avec son goût original peu prononcé ce qui est une bonne chose.  Pour info j'ai 2 flasques de 750ml et une troisième de 500ml en "secours" dans la ceinture, que j'aurai rempli sur 2 sections mais c'était inutile car il y avait quelques points d'eau supplémentaires.

Au sortir de BSM, ça monte fort jusqu'au fort de la Platte, autour de 20% sur 5km. C'est parti et j'ai des sensations de rêve, je regarde ma vitesse ascensionnelle qui reste facilement autour de 800D+ sans aucun effort et je double des tripotés de coureurs. On croise ici les premiers concurrents sur le bas côté qui prennent des petites pauses. Je rattrape un Kikou lorsqu'on a quitté la forêt : Yves94 et sa casquette du Grand Raid. Puis j'arrive au fort de la Platte où des marchands malins vendent des boissons fraiches (on est nombreux à ne pas résister au Coca ou à l'orangina à 5€...).  

54,4km 3675D+ Fort de la Platte 422ème Mardi 9h32, 9:41 - 2,9km/h

Ca monte moins raide désormais, il y a des portions de piste jusqu'au col de Forclaz. Et une redescente par le lac Esola, une petite partie technique et la remontée au passeur de Pralognan sur 250D+ à 2567m.

C'est ici que je commence à ressentir de la fatigue, fallait bien que ça arrive...

60,5km 4418D+ Passeur de Pralognan 393ème Mardi 11h02, 11:12 - 4km/h

Descente technique à la queue leu leu sur 400m de d- où je ne cherche pas à doubler et l'on, rejoint la piste plate avant le Cormet de Roselend sur 2km interminable où affluent promeneurs et supporters. 

64,7km 4472D+ Cormet de Roselend 373ème Mardi 11h46, 11:56 - 5,8km/h

Livetrail m'indique 17min de repos ici, c'est vrai que j'ai un peu trainé. Je me suis notamment renoké les pieds, car je sentais un début d'échauffement, mais en enlevant les chaussettes, c'est beaucoup plus l'odeur que l'état des pieds qui m'a choqué. Sinon soupe avec pâtes pour changer, et réserves de bananes. La portion suivante est facile sur le papier pour rejoindre la Gittaz 7km plus loin. Et c'est le cas sur le terrain également, la montée jusqu'au col de la Sauce n'a rien de difficile (2307m), tout comme la redescente vers le torrent de la Gittaz, le chemin du curé et enfin le refuge de la Gittaz (1650m) où un ravitaillement liquide sous tente nous attend. 

72,3km 4857D+ La Gittaz 351ème Mardi 13h25, 13;35 - 5,5km/h 

Ce n'est qu'un ravitaillement liquide et je reprends une petite soupe car il y a presque 20km jusqu'à Beaufort. En sortie de tente, un coureur anglais s'assoit, sort un paquet de clopes et s'en allume une petite. Sans doute avait-il de la bière dans son camel-back. 

Pour ma part, j'achète un Orangina au refuge car je le mérite. Que ça fait du bien surtout que la montée suivante jusqu'au col de la Gittaz est longuette avec beaucoup de piste où j'adopte un rythme de marcheur nordique fatigué. En bout de piste, après 500m de dénivelé environ, un pointage :

75,4km 5355D+ Entre deux Nants 320ème Mardi 14h27, 14:37 - 3km/h

Nous sommes à 2100m d'altitude et le col à atteindre est à 2400m, c'est à peine plus raide que la piste, avec pas mal de lacets. Au col on est un petit groupe de 4 ou 5, ça trottine dans la redescente facile derrière le col, je me sens las mais je me force à suivre le rythme du groupe jusqu'au vrai col de la Gittaz. Derrière ce col, à moins que ce ne soit derrière le suivant (col du Sallestet), je lâche le groupe au détour d'une descente un peu plus technique. On passe le lac noir où un randonneur à installer un bivouac qui donne envie et des petites descentes et montées très usantes s'enchaînent jusqu'au Pas d'Outray. 

82,7km 5791D+ Pas d'Outray 303ème Mardi 15h58, 16:08 - 4,8km/h

Les quelques bénévoles présents ici me proposent de l'eau, mais j'ai largement de quoi tenir pour l'énorme descente (1400D-) jusqu'à la base vie de Beaufort. La descente commence techniquement, pas trop possible de doubler et je ne prends pas de risque, d'ailleurs je ne me sens pas super bien en début de descente. Je rattrape le Youtube Royal Bâtard et on parle de stratégie dodo, il a l'air sympa ! Je me sens bien  mieux lorsque l'on foule des chemins forestiers moins caillouteux. Les fontaines ou ruisseaux traversés sont presque tous l'occasion de se rafraichir. Je trempe même les pieds entiers chaussures comprises, me nettoie les jambes, le visage et les bras peu avant la base vie car je compte m'y changer complétement. 

Elle fut longue cette descente, Beaufort sonne comme une délivrance.

91km 5866D+ Beaufort Entrée 270ème Mardi 17h15 17:25 - 6,5km/h

Bien remplie, la base vie. Je trouve une place et entreprend de me changer entièrement, me renoker, recharger le sac en nourriture (principalement en sachet de poudre iso car les compotes, gels et autres pâtes de fruit ne passent pas trop bien) manger des crozets (mais pas méga faim) et tenter une sieste sur les tapis en plein milieu de la salle trop bruyante (pas dormi et 20min perdues) mais heureusement, j'avais ma bouteille d'Orangina de 50 cl que je m'enfile d'un trait.

91km 5866D+ Beaufort Sortie 295ème Mardi 18h27, 18:37  

Pas très content d'avoir passer autant de temps pour ne même pas dormir, en plus j'ai perdu des places pour la première fois de la course. En revanche, en sortant de Beaufort, dans mes beaux habits propres et mes Hoka Mafate (j'avais les Speedgoat jusqu'alors), je me sens revigoré. J'estime alors que la fin de course devrait très bien se passer. Hauteluce arrive après quelques chemins inintéressants, de la route et de l'ennui. Seul bénéfice, 6km et 500D+ de moins à avaler.

97,3km 6396D+ Hauteluce 282ème Mardi 19h36, 19:46 - 5,4km/h

Ai-je bu de la soupe à Hauteluce ? Mystère, mais j'en repars avec 2litres d'eau. Il y a encore un peu de route en sortie de ravitaillement, puis on entre dans la forêt et ça va monter jusqu'au barrage de la Girotte. On est un petit groupe mené par Pierrick et Pierrick. Je prépare ma frontale, Pierrick semble avoir un coup de moins bien, Pierrick l'attend et lui dis de manger, je file et c'est là que je me dis que ça va être long. Très long. Cette portion a été un calvaire jusqu'au Signal. Ca commence par un petit 4km de sentier "facile" mais à 20% pour bien puiser dans nos réserves. Vers 1900m d'altitude ça se calme, on a l'impression d'avoir fini la montée. Mais un coup de cul très désagréable vient rompre l'espoir. On a l'impression de zigzaguer au hasard, de montée et descendre au gré des envies sadiques des traceurs.

Il y a un pointage vers le lac de la Girotte, je me souviens vaguement l'avoir passé, à vrai dire j'étais plutôt désabusé à ce moment, tout comme plusieurs coureurs autour de moi avec qui les échanges ressemblaient à : "c'est le truc brillant là-bas tu crois le Signal ?" "Non, je crois qu'il reste encore ....km" "Oh putain on dirait que ça remonte là-bas regarde les frontales" "Mais pourquoi on va dans ce sens ?" "c'est une blague ce chemin !" 

107,4km 7495D+ Barrage de la Girotte 250ème Mardi 22h06, 22:15 - 4,1km/h 

La petite consolation égoïste, c'est qu'on aperçoit également les frontales des coureurs qui descendent du col de la Gittaz -donc vers le kilomètre 80- et se dirigent vers Beaufort, on est bien content alors d'être à notre place !

Il arrive un moment où la boucherie se termine et une piste caillouteuse la remplace. Ca ne me réjouit même pas tellement j'en ai ras la frontale de tout. Le Signal arrive, je vais sans doute y finir mes jours et puis voilà.

114,2km 7824D+ Remontée le Signal 220ème Mardi 23h36 - 23:46 - 4,5km/h

Suis étonné du nombre de places gagnées depuis Hauteluce (où personne n'était au ravitaillement). J'ai plutôt eu l'impression de me faire doubler mais c'est vrai qu'énormément de coureurs faisaient des pauses, voire tentaient des siestes sur le chemin. De mon côté, je ne me suis pas arrêté une seule seconde sur le chemin de toute la course (si ce n'est 3 pipis) ce qui est un exploit pour moi.

Mais retournons au Signal, désabusé j'y arrivais vous disais-je. C'est un restaurant d'altitude. Il y fait bon et calme. J'aperçois des lits de camps et des couvertures. Je bois ma soupe. Marion m'appelle, elle devait venir aux Contamines où j'espérais dormir. Mais changement de plan, elle n'y viendra pas et je vais tenter le dodo ici. Je m'allonge, remonte la couverture, cale bien ma tête et PUTAIN ILS FOUTENT LA MUSIQUE !!!! Mais je sens le sommeil arriver tout de même, un coup d'oeil au téléphone, il est 23h55 (je ne mets pas de réveil, si je dors 15h tant mieux !), je m'en dors le plus rapidement de ma vie. Un bruit de verre me réveille, il est 23h15. Je grelotte mais me sens tellement reposé. Allez hop on se casse après avoir grignotté quelques merdouilles. Je vole dans la descente des Contamines, ça ne se voit pas au classement car je suis tout de même resté 55minutes au Signal. D'après ma trace GPS, j'ai volé à 8km/h jusqu'aux Contamines, on est pas sur du Rafale je l'admets ...

Sinon la descente c'est assez raide sur 3km puis très facile voire plat sur les 4 derniers.

121km 7832D+ Les Contamines 235ème Mercredi 1h24, 25:34 - 4,1km/h 

Je crains que ces bonnes sensations ne finissent pas s'estomper donc je ne traine pas au ravitaillement, et file vers la montée du Tricot. La première partie jusqu'au Chalets du truc se passe globalement bien car ce n'est pas très raide, puis après une petite redescente ça se corse jusqu'en haut. Plus beaucoup de batterie dans le bonhomme, et c'est très fatigué que j'atteins le Tricot. Moralement par contre, ça va très bien, car ça sent très fort la fin.

129km 9026D+ Col de Tricot 214ème Mercredi 3h46, 27:56 - 3,1km/h

La descente me revigore un peu, sauf que je ne m'attendais pas à ça. Personne ne s'y attendait. On passe des 2100m du col à 1400m, avec des passages très merdeux sur de la caillasse humide, avant de remonter à 1800m pour atteindre Bellevue, qui marque enfin la fin des difficultés !

135,7km 9443D+ Bellevue 193ème Mercredi 5h15, 29:25 - 4,5km/h

Que de la descente jusqu'aux Houches ce qui n'est pas pour me déplaire. mais on est quand même pas loin des 20% de pente donc ce n'est pas de tout repos. Les derniers km sur la route n'en terminent pas...

140,3km 9447D+ Les Houches 193ème Mercredi 5h59, 30:09 - 6,5km/h

Plus que 8km, Marion m'appelle, elle est aux Houches mais je viens de partir, je garde un rythme de trot régulier, j'arrive à courir dans les petits faux plats montants, sauf qu'il y en a plus que ce que j'imaginais et je dois parfois marcher. C'et long 8km parfois. A l'approche de Chamonix, plusieurs joggers me félicitent, je savoure en souffrant, un dernier passage piéton à traverser, des barrières et l'arche.

148,4km 9556D+ Chamonix 188ème Mercredi 6h57, 31:07:32 - 7,9km/h

5 commentaires

Commentaire de shef posté le 01-09-2024 à 22:23:14

"c'est beaucoup plus l'odeur que l'état des pieds qui m'a choqué."
Excellent

Commentaire de Zorglub74 posté le 02-09-2024 à 08:03:11

Bravo pour le récit et les fines analyses. Concernant le tour du lac de la Girotte que j'ai fait de jour, en effet avec ceux qui m'accompagnaient nous compatissions par avance pour toutes celles et ceux qui allaient y passer de nuit. Je note pour ceux qui tournent autour de 30h que la sieste d'une heure est une option à ne vraiment pas négliger. Les 15 places que tu as "perdues" sont rattrapées dès le col du Tricot. Les jambes n'étaient-elles pas trop lourdes au redémarrage ? En tout cas bravo pour être venu à bout de cette course très difficile dans un temps qui aurait pu être le mien si toutes les planètes n'avaient pas été alignées. A mon tour de faire un récit comparatif TDS 2022 - 2024 ;-)

Commentaire de philippe.u posté le 02-09-2024 à 12:48:53

Merci et bravo pour ta course à un tout autre rythme, hâte de lire ton récit ! Après la sieste, 2-3 minutes suffisent pour retrouver des jambes opérationnelles.

Commentaire de bubulle posté le 04-09-2024 à 19:11:24

Dingue que je ne t'aie pas vu au Col de la Sauce où je suis a priori arrivé à 11h48. Donc j'y étais forcément quand tu es passé, vu qu'on est repartis de là, avec Yves à 13h08. On était à La Gittaz à 13h45/14h05, donc 10 minutes après toi. Et on était au Pas d'Outray vers 16h55, donc, là, tu as nettement pris de l'avance !

Et arrêtez de pas aimer cette section Hauteluce-Signal, d'abord. C'est très beau....de jour...:-). Et ce sentier, qui est emprunté, c'est un sentier précieux du secteur. Il fait beaucoup de détours parce que....le relief est comme ça, pas parce que le traceur est vicieux....:-)

Mais, depuis Beaufort, bien que tu aies au l'impression de te traîner, tu as fait une fin de course magnifique, en réalité ! 31 heures, sur ce tracé, c'est un résultat superbe, bravo !

Commentaire de philippe.u posté le 05-09-2024 à 06:22:53

J'arrive au col de la Sauce à 11h58. Il y avait quelques personnes, assises me semble-t-il et discutant. Je crois être passé incognito.

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