L'auteur : Hervé69
La course : 100 km de Millau
Date : 27/9/2008
Lieu : Millau (Aveyron)
Affichage : 1927 vues
Distance : 100km
Objectif : Pas d'objectif
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137 autres récits :
Préambule :
Avant de commencer, juste ces quelques lignes qui me tenaient à cœur :
Début en C à P en 1990. J’y prends un réel plaisir, trois séances par semaine, du footing (Ha bon pourquoi il existe autre chose ?).
En 1992, de retour d’un footing, un collègue de boulot m’annonce le semi de Chatellerault (86-Vienne) dans deux mois. Pourquoi pas ! On se lance ? Ok.
Se fut le début d’une longue série. La même année je fais la rencontre d’un groupe de férus, des anciens de L’ASPTT de Chatellerault, qui se retrouvent en Foret Domaniale. Parmi eux un UFO de OYRE qui me racontera ses marathons de NYC, Paris, Londres etc et ses premiers pas au 100 km de Chavagnes en Paillé (Vendée) il fera moins de 9 h pour une première. Je me souviens l’avoir regardé avec des yeux un peu stupéfaits … il envisageait faire Millau…18 ans après quelques marathons, semi et autres courses corrida, foulées, cross et aussi des Trails courts, longs et ultra et un non tirage au sort pour la CCC (Semi UTMB) je me lance pour un rêve de longues dates, un mythe en la matière : Les 100 km de Millau.
Entrainement : Je vais fouiner comme à mon habitude sur les sites des spécialistes, en ayant quand même derrière la tête une idée bien précise sur la façon d’aborder l’aventure à mon niveau : de l’endurance et de l’allure 100 km, un peu de seuil, de la côte (parce que Millau il y a du D+ et D- à prendre très au sérieux) et encore de l’allure en sortie longue. Entre 90 et 100 Km par semaine surtout pendant les trois semaines de vacances.
Je passerais progressivement de 4 à 5 voir 6 (pendant les vacances) séances par semaine. Vais-je bien récupérer de ces séances supplémentaires ? Et bien avec du recul: Oui, sans blessure et sans fatigue prolongée.
Je trouverais une bonne ligne de conduite sur le site de Bruno Heubi. Un sacré champion, mais je vous laisse lire le plan, les conseils et surtout le récit qui se trouve sur le site. J’avais l’impression d’y être.Mais en plus de la course, je voulais vivre le moment comme une aventure humaine comme un grand Raid, en y faisant participer ma petite famille. J’embringue donc avec moi ma moitié et mon Juju. Une pom-pom girl et mon accompagnateur à vélo: Ca fait riche comme ça mais pas du tout. Merci à eux deux.
Préparatifs d’avant course : Un petit rappel : Millau c’est une boucle Millau – Millau (marathon) en longeant le Tarn et un aller retour Millau – St Affrique (60 km). Avec dans le milieu de ce tronçon le début de la course : la côte de Tiergues. Je ferais donc le marathon seul et à mon retour à Millau je récupèrerais mon Juju jusqu’à St Rome (60ème Km) où je partirais une nouvelle fois seul pour faire l’aller-retour jusqu’à St Affrique, pour finir avec mon juju. Je ne veux quand même pas le dégouter déjà que le passage sous le viaduc me parait le passage le plus dur, mais nous en reparlerons plus loin. Je prépare dans les sacoches du vélo les boissons, les gels, les vêtements chauds pour la nuit, les gilets fluo le matos de dépannage (au cas où) j’avais pris 2 chambres à air et deux bombes anti-crevaisons. J’avais pris trop de tube glucose et trop de boisson type isotonique. Pourtant j’aurais du le savoir après avoir participé à quelques longs Trails la saturation au sucré arrive rapidement. Le problème c’est qu’au bout d’un moment tu as l’impression que plus rien ne va passer, tu n’avances plus et tu cours à la cata avec l’hypo (alors là il te faut au mieux plusieurs heures pour repartir sinon l’abandon voir la perfusion et l’hospitalisation). Alors merci à l’organisation pour la soupe. Un bonheur … même froide.
Départ pour Millau : Vendredi 26 septembre2008, nous quittons LYON à 13 heures 30 pour arriver à Millau en fin d’après midi. Ma chérie me dit « mais pourquoi y aller ce soir, on se lèvera plus tôt demain matin ? » Et bein non ! Je préfère voir tranquillement le parc de la victoire et récupérer sereinement le dossard. Je connais les matins de courses : ça cour dans tous les sens, en plus y a le stress d’avant course il suffit d’un truc qui va pas et ça y est … J’avais raison c’est quand même mieux la veille … pour moi. Nous nous garons à proximité du parc. Je prends avec moi la confirmation d’inscription envoyée en accusé de réception. Nous franchissons les grilles du parc, « j’ai des frissons, on y arrive » sa marche dans tous les sens, avec un sac du partenaire (Mizuno) à la main. Après des mois d’entrainements, je me retrouve avec les miens « coureurs », nous vivons tous anonymement un moment intense – et ce n’est que le début-. Avec mon Juju, nous nous mettons d’accord pour le lieu de rendez vous pour nous retrouver après le marathon. Nous découvrons l’arche gonflable du partenaire, nous pénétrons Juju et moi dans la salle des fêtes. Je désigne du doigt à mon juju la rampe d’arrivée « on sera là demain soir) enfin je le souhaite…Je me dirige vers le couloir correspondant à mon n° de dossard, une charmante bénévole me remet mon petit sac dans lequel j’ai entre autre un bon de retrait du tee shirt fluo (cette année) des 100 km de Millau. J’ai l’impression d’être ailleurs – après avoir lu tous les récits de champions et d’autres anonymes comme moi j’y suis … enfin presque. En ressortant du bâtiment nous faisons un petit tour sous un chapiteau des partenaires où j’échangerais quelques mots avec Bruno HEUBI en personne (Autographe en prime merci à lui) Après un petit tour en ville, nous reprendrons la route pour rejoindre nos amis, en vacances sur la côte. (Oui un peu loin de Millau mais que de bons moments passés ensemble) Merci encore à eux … (Ce n’est que le début lol) Derniers préparatifs, la tenue est prête sur une chaise, le dossard accroché, nous partons au resto.Nous nous coucherons vers 23 h.
L’avant course : Le samedi 27 septembre 2008, nous arrivons à MILLAU pour 08 H 45 : il fait beau et se sera pour toute la journée. Il fait frais mais la météo annonce 22° à 23° C pour l’après midi. Nous nous garons à quelques centaines de mètres au dessus du parc de la victoire près du supermarché, de peur de ne plus pouvoir bouger ensuite. Ma chérie se chargera de rapprocher la voiture plus tard dans la journée, si possible. Je reste en cuissard court, mais je me couvre bien en haut, je prends mon porte bidon, avec deux bidons de 600ml et 8 gels de glucose. J’emmène un bidon en plus pour l’attente. Je retourne dans la salle des fêtes où je fais enregistrer mon dossard sinon pas de classement. Nous nous retrouvons ensuite dans le parc devant l’entrée. Les accompagnateurs à vélo retardataires se font rappeler à l’ordre et doivent rejoindre la zone prévue à 7 km de là. Dans le peloton l’ambiance est sereine. Je suis avec mon « team », nous parlons de choses et d’autres. Après mon départ ils vont aller prendre un bon petit déjeuner tranquille à la terrasse d’un bar.
09 h 30 passé, la fanfare se met en place à l’extérieure et la musique commence nous nous mettons en cortège derrière elle pour rejoindre la zone de départ rue Jean Jaures. Je commence tranquillement à me mettre l’esprit dans la course tout en étant avec ma chérie et mon juju. Je leur dis à tout à l’heure et qu’ils pourront m’appeler vers 13 h 00. Je me trouve à côté d’une compétitrice affûtée. Je lui demande si elle connaît déjà la course et si elle part sur le 100 ou le marathon (je ne voyais pas son dossard). La belle me répondra avoir fait le 100 l’année dernière (pour l’anecdote elle avait fini première féminine en moins de 10 h -VERNET) mais là pour le coup elle fait « que »le marathon en vu de sa préparation (elle prépare les championnats du monde des 24 heures à Séoul dans trois semaines) Ok je vois le truc … Nous nous souhaitons bonne course mutuellement. (Son époux finira dans les premier du 100 km) .
Bon nous y voilà, nous sommes sur le point de partir, je ne pense qu’à une seule chose : courir, courir à mon rythme en regardant les kilomètres passer sans me poser trop de question. Les 100 km de Millau 2008 nous partons ça y est : je cour … mon premier 100 bornes.L’émotion est grande, les familles, les amis, les habitants les bénévoles, les coureurs eux-mêmes mettent l’ambiance … c’est très bizarre. Dans un récit il était dit que pour comprendre l’ambiance qui régnait dans cette course il fallait la vivre de l’intérieur mais je ne suis qu’au début de mes surprises, pour l’instant c’est très juste Mon objectif premier était de finir, mon second me situer sans prétention en dessous des douze heures ou pas loin au dessus. Je suivrais donc le meneur de 11 h 00.
Le rythme est soutenu, je me dis : « c’est normal il tient une allure plus élevée sur le marathon pour pouvoir passer les bosses de la secondes parties plus calmement ». Je suis le rythme, mais il me semble quand même que ça va trop vite. Effectivement, je lève le pied et me dis que je vais retrouver le meneur des 12 heures. Je termine le marathon en 4 H 20.
Je retrouve mon juju et ma chérie un petit bisou et je vais pointer mon dossard dans la salle des fêtes. Je me sens un peu fatigué mais sans plus, j’ai un peu d’inquiétude pour la suite. Ma moitié me demande comment je vais : c’est le seul moment de la course où j’ai vraiment eu quelques doutes et puis j’ai repensé à tous ces mois de préparations de sacrifices et les gens qui étaient derrière moi.
Je repars donc avec mon juju et nous discutons un peu de mon état de forme qui n’est pas terrible. J’ai mal nulle part mais j’ai quand même grillé quelques cartouches. On verra plus loin. Dans la première difficulté, entre Raujolles et St georges, le passage sous le viaduc est pour moi le passage le plus dur du parcours. De plus il faisait super chaud et il n’y a pas un brin d’ombre. Je me fais rattraper par le groupe des 12 heures, mais là je n’arrive pas à suivre je suis dans un passage « out ». Sous le viaduc pour la descente les jambes reviennent. Je me fais rattraper par un couple qui alterne course et marche. « Tiergues c’est pire que là ?» : lui me répond : « c’est plus long mais moins raid, ça fait 20 fois qu’on fait la course alors tu sais !… » Non justement je sais pas. Et ils partent bien rôdé. Ok ça s’est fait …
J’alternerais course et marche jusqu’à St Affrique. Je reviens sur mon premier objectif : finir.Le faux plat montant de St Georges à St Rome est très long et monotone. Pendant l’entrainement je faisais de longues sorties sur les quais de Saône et du Rhône pour ce passage. Il faut en profiter pour bien s’alimenter en prévision de Tiergues. Nous arrivons à St Rome, mon juju m’attendra là dans la salle des fêtes jusqu’à mon retour de St Affrique. Dans le début de Tiergues je rencontre un habitué qui gère bien la montée. Ca fait sept fois qu’il fait Millau alors nous discuterons un bout de chemin. Dans un précédent récit il était dit qu’il fallait arriver là frais ou du moins le plus possible pour pouvoir monter en alternant course et marche. Moi je suis mal mais je m’accroche, y a pas de lézard.
On bascule sur St Affrique. Je déroule bien. Les jambes suivent bien, j’applique la position comme en trail, en pivotant le bassin vers l’avant pour moins taper au niveau des talons. Ca marche pas mal mais la descente est super longue. Je vois le panneau St Affrique et là je vois la bande à SOUSSOUS qui met l’ambiance à la première intersection de la ville. Psychologiquement nous sommes dans quelques centaines de mètre sur le retour et là … je peux vous dire que c’est un moment très important. Je fais pointer mon dossard, je rentre dans la salle des fêtes, un peu de soupe dans le bidon, deux sandwichs au fromage un verre de vichy et je repars, je suis « in » mais je sais que ce n’est que le début d’une série de out – in. Je cours jusqu’au début de la côte et j’alternerais marche et course. Je ne tarderais pas à être rejoint par la « gentille meute des 13 H » avec leur super meneur. Ce type là est un gars génial. Je resterais avec ce groupe d’environ 30 personnes avec vélo et tout et tout jusqu’à St Rome. Merci à eux et au coureur qui courait avec des lacets défaits, il se reconnaîtra.
Je retrouve mon juju, j’essaie de me changer de vêtements pour la nuit qui commence à tomber, le plus vite possible pour rester avec le groupe … trop tard, ils font juste une courte pose, pas suffisante pour moi. Je ne les reverrais plus. Pour l’anecdote au marathon j’avais mis 1 heure 10 à ce groupe et ils finiront près de 50 ‘ avant moi, soit en 12 h 53 pour 13 h prévues. Ca fait réfléchir, n’est ce pas ? Le plus surprenant de ce que m’a rapporté un coureur de ce groupe, c’est qu’ils ont appliqué la méthode Cyrano depuis le début : 5 ‘ de course sur le plat et en descente et 1 ‘ de marche. Dans les côtes (sauf celle de St Rome à St Georges) ils courent 30 sec et 1 ‘ de marche. Le meneur est un métronome mais il n’y pas que lui. La belle Chantal, meneur de 14 h finira en pile 13h59 52 .
De St Rome à St Georges nous croisons des petits groupes de coureurs, quand je vois ce qu’ils leur restent à faire, je suis super content d’en être là alors je m’accroche. Nous arrivons à St Georges, je demande à une bénévole si le groupe de 13 h est reparti depuis longtemps, elle voit que je suis un peu inquiet elle me fera une grimace qui en dit long. Me… ! Je bois un vichy, deux sandwichs au fromage et je repars, je m’accroche et j’essaie d’appliquer la méthode du groupe. Ca marche pas mal, surtout que j’ai les jambes. Mon juju me dit qu’il à mal au C .., malgré la sur-selle en gel. Il assure super bien son rôle d’accompagnateur. Le gamin n’est pas très causant mais ça présence est très importante. Il me lance « vivement qu’on se glisse sous la couette », tu m’étonnes ! Allez on s’accroche !
Nous passons le 90 ème km. Génial, je m’arrache pour cette dernière difficulté. Je m’inquiète tout de même parce que malgré l’effort, mon cardio ne monte pas, j’ai des suées froides et j’ai l’impression de ne plus avancer. Alors je ralentis, je bois beaucoup et je grignote quelques trucs salés (noix de cajou etc… j’adore !). Avant le ravito de Creissels je fais la rencontre d’un coureur et nous engageons la conversation. Il a fait le grand Raid de la Réunion lui aussi, mais en 1999. Nous resterons 3 km ensemble. L’émotion est forte nous nous rapprochons de Millau et il y a la présence de spectateurs. Merci pour leurs encouragements… voilà Millau.
Comme prévu juju prévient sa mère de notre arrivée. Ca y est nous y sommes! Je dis rien au gamin mais j’ai les larmes qui me montent aux yeux, c’est vraiment très fort. Il reste deux bornes je cours jusqu’à la fin. Nous rentrons mon juju et moi dans le parc de la Victoire (se sera bientôt la mienne), ma chérie se trouve près de la banderole Mizuno. Je la prends dans mes bras, l’émotion est là. Elle m’a attendue toute la journée, je lui devais bien ça. Merci à toi ma chérie, pour ce jour et pour toutes les journées d’entrainements.
Les supporters de SOUSSOUS sont encore là, alors je leur demande avec hbumour : « Mais qu’est-ce qui fout SOUSSOUS ?» ça rigole bien le groupe est super sympa. Je monte sur la première rampe métallique qui donne l’accès à l’entrée, je pénètre dans la lumière de la salle des fêtes, ça flash, je monte sur la rampe, une jeune fille pointe mon dossard. Ca y est … je suis comme sur un nuage. Mon fils et ma femme me rejoignent je les prendrais les deux dans mes bras. Merci et encore merci à vous deux. Je bois un coca je grignote un peu tout ce qui traine sur le bar, mais je n’ai pas spécialement faim du repas de la fin de course. Je me change et après quelques étirements légers, nous reprendrons la route vers notre hébergement.
J'ai franchi la ligne d'arrivée en 13 h 42.
Conclusion : Quand j’étais en école primaire, j’ai lu un texte d’un type qu’on appelait Jeannot pour les intimes, De La Fontaine, il relatait l’histoire de deux bestioles, un lièvre et une tortue. Vous voyez de quoi je veux parler ? Rien ne sert de partir trop vite ; il faut trouver la bonne allure (celle déterminée pendant les sorties longues à l'allure que vous envisagez tenir sur la distance) et avoir un peu plus d’humilité devant l’évènement. J’ai commis des erreurs comme beaucoup, mais je saurais pour la prochaine fois. Car je pense qu’il y aurait une prochaine fois à Millau.
Maintenant un peu de repos et se sera « La Saintélyon » en décembre prochain. Ce récit se fera deux semaines après Millau. J'aurais déjà fais 5 footing cool de 40 à 60 ' avec quelques lignes droites à la fin. Tout va bien. Je rattaque l'entrainement sérieux pour la Sainélyon la semaine prochaine 13/10.
Matos :
Vêtements : Chaussures : Mizuno : Wave Rider 10Haut : Tee shirt technique Kalenji (Décat.)(Orange – Trail)Cuissard court Trail : NikeChaussette : Basse sans coutureCasquette kalenji (Décat.)
Vêtements chauds (pour la nuit) : (Retour à St Rome) Haut : tee shirt technique orange manche longue (Quechua Trail) + sweet kalenji – Bas : pas de changement (Cuissard court Trail : Nike) J’avais un blouson de pluie Quechua Orange trail (Au cas ou)
Porte bidons (2 X 600ml) « The North Face » pour le marathon et entre le 60 ème et le 80 ème
Boisson : isostar (Dans bidons : pour le marathon) Sur le deuxième tronçon (600 ml eau et 600 ml soupe diluée) un verre de St Yorre et eau plate à chaque ravito et deux sandwichs au fromage (1 mangé sur place et l’autre en repartant) Ravito perso : j’avais prévu 8 gels pour le marathon et 10 pour après (Au total 4 consommés) Ecœurement du sucré après le 30 ème et jusquà la fin.
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5 commentaires
Commentaire de bluesboy posté le 10-10-2008 à 21:49:00
Bravo pour ton premier cent borne .Le premier il faut terminer ,le second il faut se servir de l'experience accumulé dans le premier (faire plus la tortue et moins le lièvre) enfin je te dis ca mais tu m'as quand méme mis une heure dans la vue
peut étre à bientot sur un 100 km
Bonne récup
Commentaire de Pat'jambes posté le 10-10-2008 à 23:28:00
Bravo pour cette course et merci pour le CR.
A force de lire vos CR sur les 100km de Millau ça donne envie...
Je retiendrai "Rien ne sert de partir trop vite ; il faut trouver la bonne allure et avoir un peu plus d’humilité devant l’évènement"
Bonne SaintéLyon
Commentaire de CROCS-MAN posté le 11-10-2008 à 13:17:00
Merci beaucoup pour ce CR très sincère et très instructif pour ceux qui rêvent de faire cette course. Bravo pour ta course, tu es centbornard.
Commentaire de Runner des Terres Froides posté le 13-10-2008 à 19:24:00
Super ton récit, j'ai vraiment envie de franchir le pas ! Millau est un 100 bornes mythique mais oh combien difficile, ton récit l'atteste mais également tous les témoignages de collègues qui l'ont déjà fait...alors j'hésite encore !
Peut-être comme "cadeau d'anniversaire" pour mes 45 ans qui sait ???(C'est dans 2 ans)
Runner
Commentaire de soulaine posté le 04-12-2014 à 17:55:38
Salut Hervé,je viens de lire ton article sur Millau 2008,SOUSSOU,c'est moi et je peux te dire que l'ambiance chez nous etait bonne mais un Runner pour 20suporters.J'avais cette fete pour mes 60 ans Millau la Mecque
Bon Entrainement à Toi
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