Récit de la course : 100 km de Millau 2005, par patate
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Millau 2005
SAMEDI 28 septembre 2005, le jour de gloire est arrivé, ça on le saura plus tard.
Après un petit déjeuner copieux avec patate, quelques photos avec Vincent et Bruno, nous nous rendons au parc de la victoire pour le pointage.
Ensuite vient la longue procession vers la ligne de départ, j’adore ce moment et pour rien au monde je ne louperais ce cortège de coureurs défilant dans les rues de Millau. Avec tous les meneurs nous nous rejoignons devant cette marée humaine pour la photo de départ.
A 10H00 précise, le départ est donné et nous nous élançons vers Aguessac.
J’ai prévu de partir sur des bases d’environ 6mn 40 dans cette première boucle pour me permettre de mieux gérer la seconde qui est nettement plus accidenté. Ce rôle de meneur d’allure en 13H00 me tient vraiment à cœur et je ne veux surtout pas décevoir les personnes qui me suivent et Bruno à l’initiative de ce projet. Deux personnes ont décidé de rester à mes cotés pour essayer de finir dans cette tranche horaire. Au passage du premier kilomètre, nous sommes quelque peu en avance, mais qu’importe, nous nous réglerons au fur à mesure. Les kilomètres s’égrènent jusqu’à Aguessac et finalement nous sommes dans le bon tempo.
Nous restons dans le bon rythme jusqu’au 20ème kilomètre environ, un arrêt systématique à chaque ravitaillement (la chaleur commence tranquillement à venir) avec le trempage intégral de ma casquette dans les seaux d’eau , j’ai eu des problèmes avec le soleil à Belvès , je ne veux surtout pas refaire les mêmes erreurs .
Nous faisons demi-tour au Rozier en 2H10 et patatrak la machine s’enraille ou du moins avec les petites cotes, je perds quelque peu le tempo et je ne m’en rendrais compte que plus tard .
Nous arrivons à La Cresse en 3H10 et la , je m’aperçois que nous avons 10 mn d’avance sur l’allure prévu. Nous nous arrêtons au ravitaillement suivant un peu plus longtemps que prévu pour repartir dans les temps, mais finalement, je reprends le rythme jusqu’au 40ème kilomètre pour s’apercevoir finalement nous passons en 4H21 et la avec plus de 20 mn d’avance.
Je profite de croiser Bernard Constant pour m’arrêter finalement et marcher jusqu’au parc de la Victoire.
Maintenant je dois reprendre le dessus et je décide donc de rester le temps qu’il faut à Millau avec mon compagnon de voyage pour repartir dans les temps du meneur (évidemment le second a lâché prise, je suis désolé pour lui surtout que j’en suis peut-être responsable).
Je repars avec Cyrille (la personne qui me suit depuis le 1er kilomètre) après 5H02 de course, dans les temps prévu et je ferais attention au temps de passage.
La première grosse difficulté arrive avec la Cote de Creissels que nous décidons de monter en marchant et descendre par contre dans un bon rythme. Nous arrivons à St Georges et on nous annonce que Bruno est en tête, la je jubile mais nous repartons après un bon ravitaillement. Nous avons décidé de marcher dans tous les grosses difficultés , de courir dans les descentes et sur le plat tout en ne négligeant surtout aucun ravitaillement, le soleil est maintenant bien présent mais je l’oublie presque en contemplant ces paysages merveilleux. Cyrille est toujours avec moi, et finalement c’est un plus pour moi également, et je peux partager mon bonheur d’être la tout simplement. Au lointain, entre St Georges et St Rome, je vois un coureur avec derrière lui, un nombre important de vélo, je me demande si c’est Bruno et quand je distingue un petit bonhomme avec une casquette blanche sur un vélo (en l’occurrence Quentin son jeune fils), je l’encourage comme jamais je ne l’ai fait pour personne . Je suis tellement content pour lui et cela me donne également du baume au cœur avant d’affronter Tiergues.
Nous la montons en marchant rapidement pour finalement la finir en trottinant avant de nous rafraîchir au dernier ravito avant St Affrique ou nous arrivons après 8H10 de course.
Après une descente interminable et quelque peu casse patte , nous rejoignons la patrie de Mr Cottereau. De nouveau, un bon ravitaillement avec cette fois-ci , essentiellement du salé pour changer, le sucré ne passant plus vraiment. Je repars avec Cyrille (nous sommes depuis le départ sur la même longueur d’onde, dans le même tempo, je le ralentis quelque fois, mais généralement nous courrons l’un à coté de l’autre et nous avons appris à nous connaître.
La remontée se passe plutôt bien mais je préfère marcher , cette cote est longue et je veux finir dans les temps prévus, je le dois à Cyrille entre autres.
La descente dans Tiergues se passe de nuit mais cette région est également merveilleuse à voir entre chien et loup, avec pour simple éclairage les frontales et autres bandeaux réfléchissants des concurrents. Nous arrivons au ravitaillement de St Rome ou nous retrouvons l’autre meneur en 13H00 qui est parti dans un tempo un peu différent mais finalement nous nous retrouvons à 20 Kms de l’arrivée après 10h15 de course.
Je décide de me couvrir et je repars pour St Georges ou nous croisons un coureur ou un marcheur qui nous demande « Tiergues c’est par Ou », cela aurait pu me faire rire mais pas la , il était environ 20H30, et il n’était que sur l’aller de cette deuxième boucle. Après quelques encouragements, nous filons vers St Georges ou nous faisons un dernier gros ravitaillement avec du coca, du pâté et du fromage ; j’aime bien me laisser aller sur le denier .
La je sens l’écurie et je jubile déjà, et nous repartons pour la dernière difficulté du parcours. Le viaduc apparaît au détour de la montée, même la nuit , je l’aime bien, nous passons devant le panneau annonçant les 10 derniers kilomètres, que c’est bon.
La descente est plutôt rapide et nous zappons le dernier ravito d’un commun accord, Jean Michel BOIRON (le second meneur) en fait de même, je veux arriver avec lui, et cyrille.
Nous rentrons maintenant dans Millau, l’émotion me gagne petit à petit, je l’ai refait (et je compte déjà le refaire encore et encore) Cyrille est un peu devant nous et en montant le chemin dans le parc de la Victoire , je décide de revenir un peu sur mes pas pour accueillir et éventuellement aider des personnes a finir en moins de 13H00 ; il est 22H50. J’attends encore un peu et je décide finalement de couper la ligne d’arrivée et a ma grande surprise, Cyrille est stationné à 10 mètres de la ligne d’arrivée, il m’attend depuis 3 minutes et ne veux pas finir sans moi, la voilà ma récompense finalement. On se tape dans la main et on franchit la ligne d’arrivée ensemble. Je suis accueilli par Bruno (c’est un honneur pour moi) et par mon pote Vincent le Squale a qui je vais une accolade , tellement je suis heureux.
Quand Patricia (Mme Heubi) me dit que Bruno a gagné , alors la je suis le plus heureux des hommes, et je vais même embrasser le vainqueur tellement je suis ravi pour lui, il le mérite tant.
Que dire de cette édition, elle fut merveilleuse bien évidemment, mais comme toujours finalement , si ce n’est que cette année, ce fut l’année Bruno HEUBI.
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3 commentaires
Commentaire de joy posté le 29-09-2005 à 10:17:00
Tres sympa to CR sa me rappelle 2004 l envie de recommencer me démange deja.
Je suis le pote de patrickl13 et je te felicite pour ton cr plein d emotion etbien sur pour avoir realiser ton objectif.
A bientot
JOY
Commentaire de cigaloun dupuy posté le 29-09-2005 à 16:55:00
salut
toi t'as une sacrée patate :-)
bravo et merci pour ce CR
Normalement, je fêterai mes 50 ans en 2006 par un 100 km, lequel je ne sais pas encore.
Très gros bravo, et toutes mes félicitations
Cigaloun
Commentaire de felis posté le 03-10-2005 à 14:30:00
En effet, je t'ai vu me doubler dans l'aller au Rozier, et je t'ai revu après le 42. Comme je visais 11h30 ça m'a fait un coup au moral, d'autant que je supporte mal le soleil. J'ai du te redoubler a un moment ou j'étais pas trop bien, car j'ai finit en 11h47
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