Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2012, par maï74

L'auteur : maï74

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 18/10/2012

Lieu : St Philippe (Réunion)

Affichage : 2399 vues

Distance : 163km

Objectif : Pas d'objectif

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Ma Diagonale de 135 km...

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Jeudi 18 octobre, 21h50 : à 10' du départ, je profite de l'ambiance de feu qui règne à Cap Méchant, parmi les 2700 coureurs qui s'apprêtent à affronter 170 km et près de 11000 m D+...


Quel scénario m'attend pour cette 3e participation ? J'ai connu le pire en 2009, le meilleur en 2010, 1 partout... Aussi, j'ai simplement en tête de bien gérer mon effort, et de profiter au maximum de cette dernière Diagonale avant un bon break avec l'ultra.


Pour l'heure, j'ai la chance de me retrouver en 1ère ligne grâce à Emy qui m'a introduite parmi toutes les stars du trail, dont elle va conquérir le firmament, mais ça on ne le sait pas encore !...


22h, ça pousse de tous les côtés, puis ça part à toute allure, je pars sur un bon rythme sur ces 5 km de bitume dans St Philippe, 5 km extraordinaires parmi une foule incroyable malgré la pluie qui s'est mise à tomber, une foule qui crie, qui applaudit, qui fait la fête aux coureurs, c'est juste dingue !!!


On attaque le chemin de cannes, je régule automatiquement mon allure pour courir au train, sans forcer mais sans avoir à marcher.


Je m'attends à voir Nico me doubler mais toujours rien, je me mets à penser qu'il est passé devant sur la route sans qu'on se voit.


Coco Favre et Karine Herry arrivent à ma hauteur et juste après, Nico est là : je suis contente de le voir, et de démarrer la course ensemble mais il me dit avoir de très mauvaises sensations. Après un point d'eau où on attrape un verre d'eau à la volée il me dit de ne pas l'attendre et je m'éloigne à regrets, inquiète pour lui.


La piste forestière qui nous mène au kiosque de Mare Longue me parait encore plus longue que la dernière fois, mais en revanche, je constate avec satisfaction que j'arrive à courir tout le temps, sans marcher comme il y a 2 ans, tout en restant dans la gestion prévue.


Mare Longue : 1er ravito et pointage, grosse ambiance (attention ce thème va devenir récurrent à tous les ravitos !), je remplis ma poche et attaque le sentier de Foc Foc.


Encore une fois la comparaison avec 2010 m'épate : pas d'embouteillages, c'est fluide, pas de temps d'arrêt, ça valait le coup de partir devant !!!


Je me cale dans un groupe dont l'allure me convient parfaitement, et l'ascension va passer assez vite. Juste un micro arrêt pour enfiler la Gore Tex à la sortie de la forêt, un brouillard à couper au couteau nous cueille, il faut être attentif au balisage. Je trottine dès que le terrain le permet, j'ai toujours d'excellentes sensations, j'avance bien mieux qu'en 2010 sans pour autant griller trop d'énergie.


Pointage à Foc Foc, j'avale un thé et repars, suivant tant bien que mal le balisage, des coureurs arrivent de partout, égarés dans cette purée de pois.


Le ravito du Volcan (km 35) est vite là, Marianne m'y attend pour mon plus grand bonheur : il faut que je vous présente Marianne, c'est ma copine de Villaz qui est venue exprès me suivre sur la course, my personal assistant quoi ! La classe !


A peine arrivée, elle s'occupe d'aller remplir ma poche pendant que je ravitaille, non sans avoir prévenu les bénévoles que c'est mon anniversaire ! Une 20aine de bénévoles qui chantent en coeur "Joyeux anniversaire Maïlys", ça vous remue les tripes, j'vous l'dis !!!


Je préviens Marianne que Nico ne devrait pas tarder et repars dans la Plaine des Sables. Prochaine étape : Mare à Boue.


La pluie continue de tomber, heureusement le brouillard s'estompe après l'Oratoire Ste Thérèse. A l'approche de Mare à Boue la bien nommée, le chemin devient bourbier, j'imagine l'état pour les derniers, ça va être quelque chose...


Je profite de rares instants de répit pour lire les sms qui arrivent en cascade : ça fait chaud au coeur de se savoir si soutenue !


Ma chaussure se fait aspirer dans une de ces flaques de boue, je la rechausse de justesse mais des gravillons s'y incrustent et m'occasionnent des frottements que je décide soigner à Mare à Boue.

 

Beaucoup d'encouragements à Mare à Boue malgré la météo pourrie, et Marianne m'apprend que Nico est quelques centaines de mètres plus loin, hors course...

Je le rejoins et il me raconte son enfer dans Foc Foc, vomissant toutes ses tripes, le cardio au taquet, les jambes en coton... Il a raisonnablement décidé d'arrêter le supplice mais je suis super déçue pour lui... Par contre j'ai gagné un assistant supplémentaire dans l'histoire ;-)


Je file sous la tente de l'infirmerie faire soigner mon pied gauche : un beau lambeau de peau sous les orteils avec la peau à vif pleine de gravillons au menu, je n'aurais pu continuer longtemps sans soins.

 

Du coup je m'arrête bien plus longtemps que prévu (30' au lieu de 5') mais c'était indispensable. Je repars avec des vêtements secs, un pied tout neuf et le moral à bloc, donnant RV à mes supporters à Cilaos.


La montée au côteau Kerveguen se passe bien, je discute avec les coureurs croisés au fil des km, j'adore ces moments d'échange.

Je croise Alexandre Gilles, le journaliste de "Rando Péï " et le remercie pour les épisodes de reco qui ont permis à nous autres, zoreys, de nous mettre un peu dans le bain depuis la métropole.


Un 1er coup de mou survient, je cherche en vain un gel, j'étais pourtant sûre qu'il m'en restait, heureusement un gentil coureur m'en file un, encore merci à toi !


Je reprends un bon rythme en direction de la Caverne Dufour, je me sens vraiment bien. J'arrive sur Coco Favre, qui en bave avec des soucis intestinaux, on s'encourage et je poursuis ma route.


Pointage au gîte, ça sent bon Cilaos tout ça ! Mais avant il y a cette descente du Bloc, toutes ces marches, qui peuvent tuer les jambes. Je descends vraiment tranquillement, tous les randonneurs croisés nous encouragent, je les remercie et leur souhaite bonne route à eux aussi, et enfin voilà le parking du Bloc !

3 km de route et le stade de Cilaos est là : km 72, pas encore la moitié...

 

J'y retrouve Marianne et Nico, ainsi que Fafa et son homme, qui vont s'aligner sur le Bourbon le lendemain. Je me change intégralement, au passage j'ai fait preuve d'une totale impudeur, désolée pour ceux que j'aurais choqué mais avec un dossard, on n'est plus vraiment soi ;-))


Je file avaler une ptite assiette de pâtes, et repars en compagnie de Stéphane, qui me confie comme c'est dur de n'être pas bien préparé, je veux bien le croire !


Bras Rouge : descente, traversée de la rivière et remontée, il fait de plus en plus chaud, et je suis un peu dans le dur. Chaleur + digestion ? Toujours est-il qu'on est plusieurs à subir.

La lecture des sms me fait un bien fou...


Je trouve Damien, avec qui j'avais partagé un bout de route en 2010, assis sur une marche et le motive pour qu'on reparte ensemble. On discute de tout, de rien, et le pied du Taïbit arrive. On s'y pose, les bénévoles adorables nous remplissent les poches pendant qu'on se requinque à coup de quartiers d'orange.


On repart à l'assaut du Taïbit, moyennenment frais, mais ti pa, ti pa narriv' chez les tisaniers de l'Ilet des Salazes. Nous nous affalons sur le banc et savourons la fameuse tisane ascenseur, excellente aussi bien pour le corps que pour l'esprit.


Mais il est temps de repartir, Damien me distance peu à peu, mais même à ma vitesse d'escargot, pardon : de tangue, je reviens sur des coureurs encore plus au ralenti que moi.


Col du Taïbit : Mafate me voilà ! Est-ce la magie de ce cirque qui agit ? Toujours est-il que je retrouve un peu la patate, après un début de descente un peu fastidieux avec la tête dans le gaz.

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Marla : c'est la moitié !!! ... mouais bon, vaut mieux éviter ce genre de constat... Encore que j'ai pas à me plaindre, je reprends du poil de la bête ! Et là, incroyable mais vrai pour reprendre la célèbre formule, j'ai droit au comité d'accueil spécial anniversaire... le tout orchestré avec quelques heures d'avance par ma Emy extraterrestre !!!


Non contente de cavaler seule en tête, elle a même pensé à moi et laissé un message à mon intention, du coup la radio et la tv s'en mêlent et me voilà interviewée en plein baffrage de pâtes en direct live dans Mafate !!! Merci ma choupette, t'as vraiment un coeur grand comme ça !!!


Je repars de Marla complètement revigorée par ce moment exceptionnel, l'ipod et ma playlist reggae dans les oreilles histoire de rester raccord avec Mafate...


Direction le Col de Fourche, tristement célèbre depuis qu'un coureur marseillais y a fait une chute mortelle quelques heures après... RIP Thierry...


Après le col, c'est super roulant pour rejoindre le ravito du Sentier Scout, je relance sans problème, la forme est là.

Pendant que je ravitaille, Alexandra Rousset, aperçue à Marla, me double et je ne la reverrai plus. Bravo à elle pour cette gestion de course exemplaire puisqu'elle finira à 5' seulement de la 3e...


Mais revenons au sentier Scout : je me fais doubler par quelques gars de loin en loin mais suis bien seule durant la descente. Pas facile de descendre ces milliers de marches en souplesse, avec la fatigue le style est bien moins aérien !


Ma solitude est rompue joyeusement par les sms qui inondent mon téléphone ! Mes parents et mes nièces sont au taquet, tout comme nos "cousins péï " et beaucoup d'entre vous !


La Plaque, bifurcation pour l'Ilet à Bourse, un de ceux que j'aime le plus dans Mafate. Je prends la nuit en franchissant la passerelle, et je sais que la lutte va commencer : lutte contre le sommeil, contre la fatigue, contre le terrain, surtout avec la grosse difficulté à venir : le mur de la Rivière des Galets au Maïdo...


Un ptit coup de fil à mes parents pour leur donner des nouvelles, et me voici à nouveau fêtée comme une reine à Ilet à Bourse pour mes 26 ... 36 ans !


Après avoir croisé un bébé tangue (amis de la faune bonjour) au bord du chemin, je rejoins Grand Place les Bas où je marque une bonne pause revigorante avant d'attaquer le monstre ! Mon frère et ma belle soeur, qui m'appellent régulièrement, me boostent pour ce gros morceau.


J'apprends qu'au même moment, Emy vient de sortir du Maïdo, je lève les yeux tout là-haut, vers les étoiles, complètement scotchée par cet écart et par l'exploit qu'elle est en train de réaliser !!!


A mon tour d'attaquer la grimpette, entrecoupée de la descente incroyablement raide et cassante de la Roche Ancrée, là où j'avais vécu un véritable enfer en 2009 dans l'autre sens... Souvenirs, souvenirs... Là au moins, je suis en bien meilleur état mais la fatigue en cette 2e nuit blanche m'oblige à être extrêmement vigilante, y a quelques endroits où il serait malvenu de tomber...


Je recroise Alexandre Gilles avec 2 autres gars, non non ce n'est pas une hallucianation, ils m'informent que les 2 filles de devant n'ont pas l'air très bien (parce que moi, je suis fraîche moi ? La nuit camoufle bien des choses !!!) et m'encouragent gentiment.


La montée vers Roche Plate est interminable, je ne me souvenais pas que c'était si long, et pourtant je suis pas si mal, je reprends beaucoup de gars qui sont au ralenti ou à l'arrêt... Et dire qu'il y a encore le Maïdo à se taper derrière !!!


Bon enfin moi ce qui m'intéresse pour le moment, c'est d'arriver à Roche Plate. La pente se calme, les lumières et la musique de l'Ilet sont encore loin mais je tiens le bon bout. Je croise des groupes qui m'encouragent, y a même un gars qui bloque sur moi (pourtant bonjour la tronche que je dois avoir !) : "Oh Maïlys, mi aim a ou, épouse a moin, Maïlys !", je rigole, et l'entends crier " Maïlys, elle est pour moi, elle est pour moi !" en m'éloignant. Ca c'est sur le GRR et nulle part ailleurs...


Roche Plate, enfin ! Je m'asseois et prends le temps de reprendre des forces pour la suite. Coup de fil de Bertrand, soupe de pâtes, tartines de pâté, café, tout y passe, sûrement pas génial en terme de diététique de l'effort mais là c'est pas la tête qui commande.


Je repars sous les ovations chaleureuses, et mon dalon qui me crie encore des mots d'amour ! Quel accueil phénoménal partout, faut vivre ça au moins une fois dans sa vie de traileuse...


Le mélange ingurgité au ravito me reste sur le bide (étonnant non ?) et je suis à 2 doigts de tout rendre, mais finalement ça tient et la nausée passe.

Je monte vers la brèche dans les pas de Laurent, un gars venu encourager un dalon, et qui gentiment me fait la conversation. A la brèche, un 3e compère se joint à nous, un dalon de Narbonne avec qui nous allons faire connaissance, super sympa, et qui a eu le courage de prendre le départ 3 semaines après une méchante entorse...


Laurent nous décompose l'ascension avec les 25%, 50% et 66% écrits sur les rochers. Dieu que c'est long ! Mais on s'accroche, on revient sur d'autres coureurs et j'entends bientôt la voix de Nico qui m'encourage : quel réconfort de le retrouver là-haut !


Il me bichonne, me donne à manger, je change de tee shirt, il tombe à pic car je commence à délaisser l'alimentation, et ça c'est le début de la fin... Heureusement je remonte les niveaux et quitte le Maïdo revigorée, physiquement et mentalement, j'ai l'impression qu'une 2e course commence : je cours, relance, je suis super super bien, dans ma tête je sais ce que je dois faire, aller chercher la 4e, sans forcer, juste en profitant de ce regain de vitalité.


Après le long cheminement sur la crête du Maïdo, j'attaque la descente. Les endorphines sont au taquet, je me sens forte. Y a bien cette petite douleur dans la malléole interne, mais je n'y prête pas attention, des petites douleurs à droite-à gauche j'en ai eu plusieurs depuis le départ, et aucune n'a persisté.


Mais rapidement, celle-ci va s'inviter à la fête et s'amplifier au fil des pas. Je dois bientôt renoncer à courir, pour limiter les chocs et la douleur, puis la douleur m'accompagne à chacun de mes pas, même marché. Les endorphines se dissipent et laissent place à un gros questionnement : vais-je pouvoir continuer ?


Je passe en quelques heures de "je pars en chasse" à "vais-je finir ?". C'est dur, je n'ai rien vu venir et là je ne peux ignorer cette douleur lançinante qui s'aggrave à chaque pas.


Je constate malgré tout que ça ne revient pas de l'arrière, tout le monde déguste je pense, à part 2 ou 3 gars qui me doublent en courant.


Et cette descente qui n'en finit pas : les lumières de St Paul, si proches et pourtant si loin, les racines glissantes comme de la savonnette, un chemin de terre ocre et ses marches infinies... Des larmes de douleur et de rage coulent sur mes joues. Plus j'approche du ravito, plus la suite des évènements se précise.


Plein de choses se bousculent dans ma tête : l'envie de franchir l'arrivée pour cette dernière Diagonale, la déception pour l'agence Sunkaz à qui j'ai promis de porter les couleurs à l'arrivée, les amis qui me suivent à distance, mais aussi la blessure qui traîne et qui peut m'empêcher de travailler ensuite, le podium qui m'échappe, mais une certitude finalement : la blessure est le seul motif valable d'abandon, et je n'ai jamais été adepte du "finisheur à tout prix", car ma santé a un prix.


Alors je sais. Je sais que je vais essayer de limiter les dégâts pour rejoindre le prochain ravito, que je vais rendre mon dossard, et sans regrets, que mon corps aura le dernier mot.


Nico me retrouve à quelques centaines de mètres du stade Halte-Là (que je vais prendre au mot !) et ce qu'il voit de moi n'appelle aucune tentative de me faire continuer.


Chaque pas irradie dans ma malléole, chaque pas est souffrance, chaque pas installe encore un peu plus la blessure dans mon corps.


Alors je me dirige vers les kinés, je fais couper mon dossard et mon bracelet à puce, et l'aventure s'arrête là. Je continue à recevoir des tonnes de sms qui me félicitent de ma place et m'encouragent pour rejoindre la Redoute.


Ca me fait mal au coeur, mais cette p..... de tendinite du tibial postérieur (j'la connaissais pas encore celle-là... ça c'est fait !) me fait encore plus mal. Comment expliquer tout ça alors qu'on a l'impression que je suis "presque" arrivée ? Que j'ai fait le plus dur ? Mais l'arrivée était encore loin, encore 6 à 7h au bas mot...


Alors plutôt que de me lamenter sur ma course inachevée, ou de me miner avec des regrets, j'ai choisi de garder en tête le meilleur de ce GRR, ces 135 km magiques, l'ambiance exceptionnelle, la gentillesse des gens rencontrés, le soutien et la ferveur de mes amis et de ma famille, la beauté somptueuse et envoûtante de la Réunion, mais aussi le chemin parcouru depuis 2009, les progrès, la confiance, la connaissance de soi acquis au fil des saisons.

 

N'oublions pas qu'un homme y a laissé sa vie, et que nous sommes tous de grands privilégiés d'avoir la santé nécessaire pour pouvoir participer à de telles aventures.


Voilà, c'était l'histoire de mon Grand Raid 2012, mon Grand Raid de 135 km qui m'a comblée et permis de vivre une expérience fantastique.


MERCI du fond du coeur à toutes et tous, qui m'avez soutenue, encouragée, et qui avez cru en moi.


MILLE MERCIS à Marianne, venue goûter à la folie GRR et me bichonner, ainsi qu'à Nico, assistant malgré lui, t'auras ta revanche mon chéri...


Un immense BRAVO à Emy pour son exploit, tu es devenue une légende vivante ! Et dire que j'ai l'honneur de partager des entrainements avec toi... Wahhhhhouuuuu !!!


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18 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 27-10-2012 à 19:10:33

Bravo pour ta course !
elle a basculé d'un seul coup mais tu as raison le concept "finir à tout prix" est idiot.

J'ai beaucoup aimé le message où tu disais "les pieds sont mes outils de travail".
Félicitations pour cette lucidité et pour ta performance sportive.

Commentaire de Rudyan posté le 27-10-2012 à 19:36:32

Superbe récit! J'ai suivi ta course et ta belle remontée sur le live mené ici, sur kikourou. Tes suporters étaient déchainés au point de les rallier! Ta performance est impressionnante même si le dénouement est un peu frustrant...
En tout cas bravo!

Commentaire de bubulle posté le 27-10-2012 à 19:56:17

Elle était passionnante à suivre, ta course. Pour avoir assuré ce live que, j'espère, tu auras eu plaisir à lire a posteriori, je me revois encore tellement désappointé de devoir déplacer une des seules lignes roses de mon résumé vers le bas, après l'annonce de cet abandon.....que ta performance dans Mafate ne laissait aucunement soupçonner, bien au contraire.

Merci en tout cas, de nous avoir fait rêver à distance et de recommencer encore avec ce récit plein d'humilité.

Commentaire de le_kéké posté le 27-10-2012 à 22:16:26

Belle ballade Maïlys, tu nous as fait rêver derrière nos écrans, tu n'as pas fini mais je dois te l'avouer pour moi tu es ma légende vivante (avec ou sans tresses)
Bon repos, et remets toi bien pour des trucs plus sérieux avec des skis aux pieds ...

Commentaire de laulau posté le 27-10-2012 à 23:05:03

Je lisais ce récit palpitant et si proche de l'ambiance du GRR (je l'imagine) en oubliant que tu allais abandonner...comme si mes souvenirs du live étaient trompeurs. Mais non,cet abandon est bien arrivé. J'espère que tu te remets bien de cette blessure pour attaquer l'hiver à fond. Merci pour ce récit qui fait un peu peur mais qui fait diablement envie de participer à l'aventure.

Commentaire de laurent05 posté le 27-10-2012 à 23:38:14

bravo pour ta course meme si tu n'es pas allée au bout... tu as gardée des forces pour le ski de fond... il faut commencer à farter les skis .
soignes toi bien et peut etre à cet Hiver sur les pistes
bises

Commentaire de DROP posté le 28-10-2012 à 07:46:24

C'est une jolie philosophie de vie que de voir "le verre à moitié plein", et 135 Km de plaisir c'est déjà énorme ;-)
Bonne récup

Commentaire de moumie posté le 28-10-2012 à 09:57:43

Bravo Maïlys, pour cette belle aventure. Le choix de stopper a dû être douloureux, mais la santé avant tout. Bon repos et encore bravo.

Commentaire de samontetro posté le 28-10-2012 à 13:40:35

Quelle course Maï! On peut dire que tu nous as scotché à l'écran sur kikourou! Tout ce temps passé à recharger la page dans le navigateur web en t'attendant au pointage suivant du suivi live. Un petit nuage est venu interrompre le feu d'artifice, peu importe, ta course était magnifique!
La neige est arrivée (30cm ce matin sur le Vercors) alors vite, soigne cette blessure!
Bises.

Commentaire de Byzance posté le 28-10-2012 à 13:58:28

Pas de regrets : tu as fait le bon choix surtout que tu as besoin d'être opérationnelle pour ton boulot.



Commentaire de Françoise 84 posté le 28-10-2012 à 18:29:11

Bravo pour cette belle course, Maylis! La blessure s'est invitée, une fois encore,mais ce que tu as fait est magnifique! Repose toi bien, gros bisous à tous deux!

Commentaire de RayaRun posté le 28-10-2012 à 20:42:35

Bravo Maylis, Ta course et ton évolution était un moment palpitant, je t'ai suivi de bout en bout. et même si la douleur t'a empêché de continuer, tu es une vrai championne ! Félicitations !

Commentaire de les machine-gônes posté le 28-10-2012 à 21:19:49

Superbe récit, mais pas un mot sur le Piton des Neiges... pourquoi ? ça vaut pas Gève ?

Commentaire de tounik posté le 30-10-2012 à 07:46:51

Sage décision (l'age à du bon), c'est pas le moment de se blesser avec tes projets pour l'année prochaine ...

Commentaire de Jean-Phi posté le 31-10-2012 à 09:30:53

Bravo Mailys, quelle course fantastique que tu as faite !! De loin, sur le forum c'était tout simplement magique ! Pas de regrets à avoir, le corps a ses raisons que notre envie ignore parfois... A tort ! Tu as bien fait. Tu reviendras beaucoup plus forte !
Bon anniversaire encore !!!

Commentaire de Bert' posté le 31-10-2012 à 22:21:37

J'ai découvert ton périple à postériori à travers le formidable live sur Kikourou et ton récit... où j'ai bien partagé cette "tristesse" alors que tout marchait si formidablement...
Mais je te rejoins à 200% sur ta philosphie de Course. Il faut savoir apprécier les bonnes choses et éviter la course "à n'importe quel prix".
Et puis, on réussira la prochaine fois !! ;-)

Commentaire de Lucien posté le 03-11-2012 à 12:27:13

Félicitations Maylis, tu es très courageuse. J'aime te lire. Bonne route pour la suite, nous sommes de tout coeur avec toi. Bisous.

Commentaire de Bikoon posté le 05-11-2012 à 17:44:59

Bravo Maïlys pour ta formidable course, que je suivais par SMS interposé quelques heures derrière toi ;o)
Tu a su ne pas dépasser la raison ou l'entendement, bravo pour ça aussi !
Je te souhaite une très bonne récupération, pour de nouveau filer très bientôt comme le vent :o))

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