L'auteur : Pierre pfx
La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous
Date : 22/10/2010
Lieu : ST PHILIPPE (Réunion)
Affichage : 2275 vues
Distance : 147km
Objectif : Terminer
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Sous titre : Je n'ai pas abandonné ! |
Jeudi, 28 Octobre 2010 13:29 |
Aloha, Journal de bord avant le grand raidENTRE-DEUX, agréable petit village dans le sud de l'ile où nous sommes basés. Une petite semaine d'acclimatation avant de prendre le départ de ce Grand raid. Cette année, il totalise 164 km avec 9600 D+ Au programme ce matin, petit décrassage avec Lucien. Quel plaisir de fouler cette nature à forte personnalité. Pas trop tôt, on commençait à se rouiller. Un enchantement visuel. Hier au soir, ascension du volcan pour Lucien et moi. Le parking de la route des volcans est peuplé d' un millier de voitures, plusieurs centaines de personnes à l'heure sur le chemin longeant les cratères. Une autoroute de lucioles dans les deux sens sur le chemin caillouteux que nous emprunterons vendredi entre minuit et 3h pendant le grand raid. Ici une population très hétéroclite cheminant avec plus ou mois de difficultés pendant les deux heures de trajet jusqu'au point d'observation dominant le cratère. Le piton de la Fournaise, volcan actif de l'île de La Réunion, est en éruption depuis le jeudi 14 octobre. L'éruption se situe à 2000 mètres d'altitude à l'intérieur de l’enclos Fouqué dans le secteur du cratère Château-Fort au Sud-Est du Dolomieu. Le sentier du Pas de Bellecombe est réouvert depuis mercredi 20 octobre permettant l'accès à la bouche éruptive après 6 kilomètres à travers les grattons. Malgré l'éloignement du cratère actif (je pense 2 km environ) le spectacle est grandiose. La bouche qui éructe la lave incandescente génère une coulée sur quelques kilomètres avec plusieurs bras. Par endroit cela ressemble à des voies d'autoroutes. Je positionne mon appareil photo avec le télé x30 sur un rocher au dessus du vide. Un à pic de 500m dans le cratère principal. Ne pas glisser ! Il fait nuit, on voit pas le fond, même pas peur ! Je fais quelques vidéos que je mettrai chez un hébergeur et bien sur pleins de photos. Un bruit sourd venant de entrailles de notre sphère fait taire les nombreux bavards qui nous entourent. Respect ! Feu d'artifice de luxe pour nous accueillir dans l'île. Il fait 5 degrés (20 au niveau mer). On est à 2250 m. On vit des moments privilégiés, il y a peu de volcans en activités dans le monde. Lucien, fasciné par le spectacle qui nous est offert.
Suite de la préparation au grand raid: ballades coté ouest de l'île, convivialité du groupe, repas solides, un minimum d'exercice, étude du parcours avec la documentation. On peut pas faire plus cool. Visite du marché couvert de Saint Pierre dont l'architecture a été concue par Gustave Eiffel. Artisanat local Le volcan est toujours actif et le feu sur les hauteurs de MaÏdo n'est toujours pas maîtrisé. Le temps est au grand beau. C'est le début du printemps. Je pense que l'on n'aura pas froid ! Je vais faire l'impasse sur la micro polaire. Un T-shirt et un coupe vent vont suffirent. Dernière ligne droite avant le départ. Il sera situé au Cap Méchant (fait peeeeur !) au sud de l'île Il faut se présenter à 20h pour le contrôle au sas d'entrée. Le départ des 2700 fadas est pour 22h. Il n'y aura pas de pluie comme l'an dernier. La pression monte dans le groupe. Chacun sa méthode pour évacuer le stress et aborder les 2 ou 3 nuits sans sommeil qui nous attendent. (ex: Jean François et Lucien , photos ci-dessous)
Le matériel n'attend plus que son proriètaire
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Lundi 25 Octobre 2010, Le récit de la course Voilà, la diagonale est, si l'on peut dire, bouclée. Superbes performances de Christophe I, de la surprenante Alexandra ainsi que de Jean François B, de Cédric Mos et un final exceptionnel de l'équipe Sophie et Lucien, parfaitement soudée. Rétrospective: La photo avant d'aller au départ On reconnait: Henri, Jean-François, Pierre B, Sophie, Lucien, Pierre pfx. Un aperçu de la ballade (archives de 2007) Un aperçu du dénivelé Dans l'attente des 3 coups de canon, Sophie, Lucien, Henri ... et .. 2600 et quelques autres. C'est parti !!! , dans la bonne humeur. 2600 fous qui espèrent bien voir le stade de la Redoute à 164km de là. Un mélange d'exaltation, de stress, de joie bon enfant, de concentration stratégique, de conscience de vivre un grand moment. Dès le départ, il faut profiter des seuls endroits roulants pour se placer au mieux avant le 17 ème km. Ensuite c'est l'interminable montée au volcan à 2200m en 5 km ..... photo in live au passage. ..... récompensée par le coup d'oeil au cratère en éruption. Cela mérite de s' arrêter quelques secondes, non ? photo prise en reco 2 jours auparavant. Pour ce qui me concerne, je suis pour l'instant au top de la forme (960 è sur 2600) ..... C'est l'oeuf au riz ..... + = Ravito rapide à Foc Foc. Sur ! , cette année, je vais casser la baraque !!!! A propos de casser, trop gonflé d'enthousiasme, je me déconcentre et trébuche sur un des innombrables rochers surgis du ventre de la terre il y a un bon million d'années. Fallait pas les déranger. Je plonge littéralement à plat ventre, me cogne très violemment la cuisse droite et m'ouvre le bras sur plusieurs centimètres. La tête frappe le sol et je pense avoir cassé le nez et le front. Groggy, je reste immobile et la solidarité entre coureurs agit. C'est 4 d'entre eux qui me relèvent et me conseillent d' attendre de reprendre mes esprits (déjà que j'en avais très peu !) A partir de là, (30 ème km), je vais vivre une galère. Ma cuisse droite, ornée d'un gros hématome interne me fait souffrir à chaque pas et m'interdira de courir jusqu'à la fin. Je vais marcher relativement vite, quand c'est possible . Pas mieux. Grande beauté des paysages au soleil levant. Merveilleuse réunion.
Après la montée au point culminant de l'oratoire ste Thérèse ... .... le chemin redescend sur Piton Textor et atterri Sur une vaste prairie nommée MARE à BOUE. Surprenant paysage verdoyant peuplé de paisibles vaches. Un monde venant d'ailleurs, enclavé dans les roches tourmentées de l'impétueux volcan. Jusque là (50è km) mon faciès ensanglanté attirait l'attention et me faisait orienter vers les points infirmerie. Je refuse systématiquement par peur de perdre du temps sur les barrières horaires. Photo prise par "Maindru" sur le parcours. Ici, sagesse et douleur obligent, j' arrête et me laisse bichonner par 3 infirmières. Un médecin (survolté par son travail) décide de me suturer. Refus de ma part pour les mêmes raisons que précédemment. Uniquement un pansement , docteur au sang chaud !!! lui dis-je. ........ et Sancho Pança Alors la pâle copie de Don Quichotte peut repartir à la conquête du volcan. Cette année un nouveau parcours par la forêt de Bébourg, sorte de forêt primaire vierge, de toute beauté , mais constamment encombrée de racines et cailloux très glissants. Très dangereux et éprouvant. Les traileurs commencent à grommeler leur mauvaise surprise. Est ce bien utile d'avoir changé le parcours en l'allongeant par un détour pas toujours intéressant ? Chute de concurents qui me précèdent. Ravito à Hellbourg en plein cirque de Salazie. Bienvenu car il nous attend une terrible montée de 1600 m jusqu'au refuge du Piton des Neiges, Ce sont les restes du premier volcan surgi il y a 3 millions d'années du fond de l'ocean indien. Petit détail, ce volcan est né il y a 5 millions d'années à 4000m de profondeur. Actuellement c'est un des plus grand du monde avec ses 7000m (4 + 3) au total car la pente est directe du sommet jusqu'aux fonds abyssaux. Rester prudent en plongeant du bord de la cote EST, car il n'y a rapidement pas pied. ;o) Pendant la montée, le petit groupe reformé de Sophie, Lucien, Henri et moi partageons les mêmes difficultés, douleurs et bonheurs, jusqu'au refuge du piton des neiges à 2500m. C'est ici. Maintenant la super descente vers Cilaos, via Le Bloc. Courage les quadriceps! ... c'est 1300 m continus de Déniv négatifs en 8 km qu'il faut dévaler de nuit. Ballet de frontales Dure descente technique que celle faite, stranger in the night, pour rejoindre Cilaos et sa grande base de vie. Les organismes ont déjà été éprouvés (90 km / 5200 m). On manque un peu de sommeil ( rien pour l'instant et c'est la deuxième nuit). Les sacs déposés au départ ont étés acheminés ici. Un change complet après une rapide toilette et une restauration chaude requinquent ceux qui décident de continuer. Sophie, Lucien décident de dormir 2h30, ce sera d'ailleurs leur seul sommeil pour tout le parcours. Beaucoup d'abandons dans cette ville à connotation touristique car maintenant on va basculer irrémédiablement dans le cirque de Mafate. En effet, aucune route n'a jamais existé dans Mafate et y rentrer implique d'en sortir à pied, sur 40 km / 3100 m)..... ou .. en hélico !! Je décide de ne pas dormir et de partir une heure avant le binôme So et Lulu. Ils ne manqueront pas de me rattrapper. Maintenant la célèbre montée du col du Taîbit juqu'à 2000m. Sophie en tête, suivie de Lucien m'ont rejoint et montent allègrement. Petite parenthèse informative, message d'Akuna: << Killian Jornet est entré dans Mafate, la veille... >> ... Me voilà rassuré, .... je m'inquiétais pour lui .... ! On bascule, entouré d'un sublissime paysage. C'est la descente vers Marla, groupement de 4 ou 5 maisons, premier contact avec les habitants de Mafate, toujours un accueil haut de gamme. Lucien et Sophie ?? partis... Je ne les reverrai plus désormais. Ils sont dans une très grande forme et d'un autre niveau que moi. Bonne route les amis et RDV à l'arrivée. Marla Cette année j'apprécie au plus haut point de passer dans ce cirque unique au monde, en plein jour. Le décor est carrément fabuleux de grandiose, de gigantisme, de rudesse, de couleurs. Passage par des ilets. Ce sont de petits replats entrecoupés de gorges profondes qui abritent quelques habitations succintes. L'accueil est chaleureux. nous sommes traités comme des héros déjantés. A l'ilet des Orangers on me présente miss Réunion. C'est le coup de foudre réciproque. on ne peut plus se quitter. Je vais rester là !! Mais, course oblige, dans un sursaut de volonté, je m' enfuis en me promettant de revenir un jour la chercher. Non, Pierre ! Faut pas sauter de désespoir, ............ ......... tu reviendras aux orangers !!! Arrivée à la tombée de la nuit à la base de vie de DEUX BRAS, confluent de deux rivières, celle de Sainte Suzanne et celle Des Galets. Le deuxième sac de rechange est bien là. Ravito avec soupe, petit rougail poulet, le tout agrémenté de yop liquide. Le pied !! Une heure de sommeil sur un lit de camp et c'est (cuisse très douloureuse mise à part) régénéré, que je repars avec mes 2 frontales pour attaquer la très difficile escalade vertigineuse vers le village de DOS D'ANE. ON N'EST PAS ENCORE ARRIVES, POUR SUR !!!!! La montée, très laborieuse et énergivore, se finalise au village de dos d'âne, devenu base d'accueil pour les traileurs qui ont bien besoin d'encouragements. Beaucoup de monde malgré la nuit. Y a de quoi manger ?? Fichtre ! il faut grimper plus haut encore (10 mn) pour avoir droit, soit dit entre nous, à un ravitaillement minimaliste (eau). Heureusement, il me reste du sucré dans mon sac à dos. La redescente dans des "chemins" qui n'en sont pas, caillouteux à souhaits, est très désagréable et ajoute à la fatigue accumulée (3ème nuit). Gaffe aux chevilles. Suit une interminable route goudronnée et , à nouveau, une sorte de gigantesque fossé bosselé à la russe qui ne mérite même pas le nom de sentier. Ça râle encore autour de moi. Est ce bien raisonnable cette nouvelle modif du parcours ? L'arrivée à la Possession (km 142) devient un calvaire pour moi car mon dos commence à se bloquer et me courbe vers l'avant comme Mathusalem croulant sous ses 969 ans. Les bénévoles du médical sont surbookés. Personne de dispo pour redresser l'ancêtre. Je repars sur le champ, un peu dépité. A présent, la pendule avance à la vitesse grand V. Mon avance sur les barrières horaires fond comme neige au soleil. On m'a dit d'arrêter à La Possession mais, pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, je recharge en liquide et repars, clopin clopant, le long d'un trottoir !!! ... longeant le bord de mer !!! .. via "La Grande Chaloupe", distante de quelques 5 km. Voici le CHEMIN DES ANGLAIS dont on m'a dit le plus grand mal. C'est la première voie pavée de l'île construite au 18 ème siècle pour passer au dessus de la falaise dominant l'océan et laissée à l'abandon par la suite, et ça se voit. On saura d'ailleurs que pas mal de chevilles ont souffert en cet endroit. Je me rends compte que je ne pourrai pas, à cause du mal combiné entre le dos et la cuisse, avoir la force ni le temps nécessaire pour boucler cette terrible diagonale. Epuisé et cassé en deux, je m'assieds pour cogiter, décide de retourner, ...... fait 10 m en arrière, et ... ..... repars immédiatement dans le sens de la course . Mon cerveau, le chef en quelque sorte, ne peut pas abandonner. Allez mon corps, c'est marche ou .... ? Suivent plus de 4h 30 à traîner ce qui me reste de physique, tout cela pour faire 5km environ. Derrière moi arrivent les serre-files de la course (en Tshirts jaunes) qui ramassent les détritus laissés par d' inciviques coureurs (et ils sont malheureusement nombreux). Comment peut-on aimer la nature et la dégrader négligemment par des tubes en plastique ou des emballages en aluminium. ????? Très attentifs, ils m'accompagneront avec beaucoup d'égards . La croix rouge alertée est venue à notre rencontre pour porter secours au zombie dont l'aspect extérieur est devenu curieusement semblable à celui qui terminait dans la douleur le grand raid, l'an dernier, en 58h. Loupé pour cette fois ci, je ne verrai pas le stade de La redoute(il ne reste que 15 km mais le règlement m'interdit de continuer). Et c'est sur une chaise roulante de la croix rouge que prends fin l'épopée tourmentée. Pas si grave !!! JE N'AI PAS ABANDONNE , c'est la machine qui s'est grippée au bout de 147 km et 8800 m de D+ . Coté festif ... je suis invité au pique nique des sauveteurs de la Croix rouge. Grand merci à ces bénévoles qui font du bien à autrui. On a bien rigolé autour d'une table improvisée. Lucien, un des héros (les vrais ceux là !) de ce grand raid vient me chercher en voiture vers midi. Il est arrivé en compagnie de Sophie vers 1h du matin, il est frais comme un gardon. Respect, j'admire !!! Il reste à panser les plaies physiques et profiter de la semaine qui est devant nous pour goûter au maximum de l'enchantement de La Réunion, île intense s'il en est. Bye. Pierre pfx. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- NOTE de JM AKUNA. La retrospective du GRR 2010 de canal grand raid est sur la galerie flash du MTC << Il fallait beaucoup de courage et d'énergie pour venir à bout de cette édition 2010 du Grand Raid, la plus longue avec 163 km et sans doute la plus dure de l'histoire. Nous avons suivi Claude, Yvon et Frédérick dans les derniers mètres de course. Ils ferment la marche des raiders de 2010, où seul 55% des participants ont terminés >> La une du QUOTIDIEN du jour. << L'Espagnol de 22 ans, Kilian Jornet, remporte en 23 heures et 13 minutes cette édition du Grand Raid. Il a mené de bout en bout cette course, bouclant avec plus d'une heure d'avance sur le second les 163 kilomètres de la Diagonale des Fous. Et c'est sous les applaudissements d'une foule impressionnante qu'il a fait son arrivée au stade de la Redoute, prenant même le
temps de serrer des mains. >>
« Le Grand Raid est sans doute la compétition que j’ai courue qui comporte le plus de difficultés" assurait à l'arrivée Kilian Jornet. "Au départ son format est déjà impressionnant avec 163 kilomètres et 9600 mètres de dénivelé et en prime on n’est jamais certain de franchir la ligne d’arrivée tellement le final est difficile. La course est d’entrée très technique avec de grandes montées et descentes sur des terrains difficiles et un sol toujours bien rocailleux, Les trente derniers kilomètres sont les plus durs, à cause de l’accumulation de la fatigue et d’un enchainement de trois montées et descentes qui exigent beaucoup d’attention. J’ai vécu intensément la dernière ligne droite. Un concentré d’émotion forte où défile en quelques instants les moments de plaisir et de souffrance de toute la course. » Jamais inquiété par ses adversaires, Kilian Jornet Burgada est parti prudemment, toujours au contact des premiers avant de creuser des écarts de plus en plus importants. « Cette course est magique, au-delà des paysages somptueux je vais longtemps garder en mémoire ma rencontre avec les Réunionnais. Pendant tout le parcours, le nombreux public a tout donné pour encourager les participants. C’est l'ambiance la plus folle que j’ai trouvée sur une course. Elle fait honneur à son nom : la Diagonale des Fous. On sent que la Réunion est une île qui vit 100% pour le trail. Presque tous ses habitants étaient au Grand Raid. » ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Le Forum du club MTC où les amis n'ont cessé d'encourager les coureurs. Un très grand merci à tous ceux qui par leurs messages procurent un support d'énergie bienfaisante. Quelques photos sur la galerie du MTC. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Au 11 novembre, la récup suit son cours et tout va pour le mieux -------------------------------- -------------------------------- -------------------------------- -------------------------------- REFLEXIONS: J'avais pour objectif de faire mieux qu'en 2009 où j'ai été blessé au dos et terminé en 58h. Confirmation s'il le fallait qu'il ne faut pas annoncer le résultat à l'avance et qu'une telle aventure est une leçon de modestie et d'humilité. On en ressort mentalement plus fort. Pierre
Photo prise, quand même il faut le dire, 1mois avant la course !!!!! BYE |
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7 commentaires
Commentaire de Pierre pfx posté le 16-11-2010 à 18:55:00
Note au modérateur:
Il apparait (j'ai fait une erreur) un intitulé de récit en 2008 alors que je voulais relater la course de 2010. Ce que je viens de faire à l'instant.
Pourrais tu supprimer le faux intitulé de 2008, je ne sais pas faire.
Merci et bonne lecture 2010. Pierre.
Commentaire de Rudyan posté le 17-11-2010 à 12:14:00
Bravo! Une leçon de courage. Tes photos sont vraiment splendides. Ta chute a certainement anéantie tes chances de terminer dans les délais.
Maintenant bon repos!
Commentaire de Kingzamoseb posté le 17-11-2010 à 18:39:00
Fantastique, Respect Total, merci pour ce récit et les photos, bon repos et rdv un de ces jours sur les chemins de la Diagonale des fous...
Commentaire de NICO73 posté le 18-11-2010 à 19:17:00
Encore une leçon de volonté. Beaucoup aurait arrêter après la chute. Et,comme toujours de superbes photos . Amicalement
Commentaire de Pierre pfx posté le 18-11-2010 à 19:26:00
Merci pour vos commentaires. J'espère faire mieux l'an prochain, en tout cas vous m'y encouragez.
Commentaire de Bacchus posté le 21-11-2010 à 21:42:00
Bravo pour ta course, c'est vrais que les parties nouvelles étaient dures, je suis sûre que tu re-bouclera la diagonale l'année prochaine.
Commentaire de Cédric74 posté le 27-11-2010 à 00:09:00
Bravo l'ancien !!! (à prendre avec respect bien sur)
Quelle volonté, ça force l'admiration.
Je ne suis pas sur que beaucoup aurait fait autant que toi dans ces conditions !
Merci pour ce CR
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