L'auteur : Mustang
La course : Saintélyon
Date : 6/12/2009
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 4871 vues
Distance : 69km
Objectif : Pas d'objectif
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Je suis avec la foule
J’arrive en train à Lyon le vendredi soir. Je passe une mauvaise nuit à cause d’une rhinite. Le matin, je prépare longuement mon sac. Mais l’excellent repas du midi dans un bon restaurant me met de bonne humeur. Retour à l’appartement du fiston où je finis mes préparatifs. Je m’habille. Je partirai avec des Adidas Riot aux pieds, protégées par des guêtres Raidlight, une paire de Booster, un collant demi-saison, un boxer Nike, un maillot manches courtes Bionic Vitalizer, un maillot manches longues Mizuno Thermo Breath et le maillot Kikouroù par-dessus, et un bonnet. Je porterai un sac à dos Raidlight avec une réserve d’eau de plus de 2 litres – je veux être autonome de ce côté-là par rapport à ce que j’ai lu sur les ravitos- ; j’y mettrai en réserve une polaire, un maillot manches longues Odlo et une veste Raidlight, une paire de chaussettes, des gants et de la nourriture : bananes séchées, abricots secs , sportéine, crème de marron et pâtes d’amande. Comme autre équipement, un lecteur MP3, un appareil photo, mon mobile et un GPS que Riah50 m’a prêté, mon Garmin s’étant mis en rideau la semaine passée ! Question éclairage, ce sera une myobelt XP avec piles lithium et une Tikka XP en secours fixée sur le sac. Et de la crème Nok ! Et deux buff Kikouroù !
J’ai le nez comme une fontaine, je suis fiévreux et je me shoote à l’Efferalgan ! J’ai également préparé mon sac de change pour Gerland. Je suis contrarié par ce rhume qui ne va pas me permettre de courir comme je veux ! Décidemment, quand vais-je pouvoir courir normalement au sud de la Loire sans avoir des problèmes de santé ! Cela dit, je n’ai pas d’angoisse par rapport à la course elle-même. Je me suis inscrit suite à ma défection à l’UTL. Je cherchais à courir un trail un peu long à l’automne. Alors faute d’aller à Liège, j’ai choisi Lyon ! L’an dernier, je voulais déjà venir mais mes ennuis de santé m’en avaient empêché. J’ai lu cependant des commentaires, des appréciations mais sans plus. Je n’ai pas étudié le parcours, je n’ai ni mémorisé le nombre, ni le positionnement des ravitaillements. J’ai tout juste vu le profil et regardé vaguement le tracé général. Bref, je viens les mains dans les poches mais avec une grosse envie de courir et de bien en profiter. Ma prépa s’est faite sur les trails courus en septembre et en octobre, les entraînements de la semaine, la sortie dominicale, quelques sorties longues en solo, les cross par-dessus et voilà ! C’est une course pas trop longue, sur un terrain pas très difficile, en ligne et de nuit ! Voilà ce qui m’attire. Pour le reste, je ne veux pas me prendre la tête, je verrai bien !
Le début de cette aventure commence par de la marche à pied dans les rues de Lyon car les bus et le métro sont en grève comme tous les ans à la même époque. Mon fils me conduit au départ des navettes qui mènent à Gerland. Je m’installe à l’arrière d’un bus en compagnie d’un coureur. C’est un ch’ti pour qui c’est le premier ultra ! Nous commençons à discuter. C’est un marathonien qui s’essaie au trail ! Enfin, la Sainté est plutôt un mixte. Nous arrivons au palais des sports où nous allons acheter un billet pour prendre un des bus qui attendent le long du boulevard. Voilà, je m’installe à l’avant avec mon compagnon du jour. Le bus est bien rempli : 73 coureurs y ont pris place d’après le pointage des préposés au contrôle. C’est un très grand bus ! Il doit être dans les 17h quand nous partons. Je discute un long moment avec le Nordiste puis je me laisse à regarder le morne paysage qui conduit à Saint-Etienne. L’atmosphère du car est très calme, c’est surprenant.
Voilà, c’est l’arrivée à l’entrée du parc des expositions. Le car a un peu de mal à se garer et se positionne dans le rond-point. C’est un peu chaud pour récupérer les sacs du côté chaussée ! Ensuite, il n’y a qu’à se laisser porter ! Cependant, en arrivant sur le premier hall, je suis étonné par ce que proposent quelques stands à l’extérieur : ce n’est pas du matos pour coureur ! Puis une odeur de terroir me surprend. En logeant le bâtiment, une ouverture me donne l’explication : c’est une exposition agricole et on y présente des vaches. Nous nous dirigeons vers le bâtiment du fond comme nous invitent les panneaux. Nous y entrons, c’est calme, pas de fébrilité. Il doit être dans les 18h passées. Je me dirige vers le fond pour récupérer mon dossard. Pas d’attente, les bénévoles me remettent un sac avec le matériel nécessaire. Je vais ensuite faire contrôler la puce. Il n’y a plus qu’à attendre. Mais pas seul ! Je cherche des têtes que je connais. Oh, je n’ai pas loin à chercher. Ils sont là ! Françoise 84 m’accueille avec son sourire éclatant. Badgone, Xavhié, Tine, François d’Arras, Pégase, MysterJoe, DJ Gombert et d’autres….
François d'Arras Oups!!! Ce n'est pas François!!!! c'est MYSTERJOE bien sûr!!!!!!!!!!!!!!!!!
C’est un bon moment de relaxation malgré le bruit d’ambiance, non tant par la rumeur des coureurs que par la logorrhée du commentateur.
Nous assistons à la remise du livre d ‘or et de la Chimay dans les mains de Pégase, à charge pour lui de les remonter dans le Nord. Vers 19h20, nous quittons le hall pour nous rendre au Flore qui jouxte le parc des expositions. Blob et Mamanpat nous accueillent. Dans une salle annexe, une table est dressée pour l’apéritif sportif offert par Raidlight. L’atmosphère est feutrée. Des petits groupes se forment pour discuter. D’autres kikous arrivent. Vers 20h, il est temps de manger. Blob nous remet un ticket aux couleurs de Kikouroù et Mamanpat qui arborent de jolies nattes, une étiquette à notre surnom. La salle à manger où des tables rondes sont disposées nous attend. Des serveurs remplissent nos assiettes de pâtes avec, pour moi, une sauce bolognaise. Je m’assois en compagnie de Françoise et de Xavhië, de Belet nous rejoint puis c’est le tour de Mathias. Encore d’autres Kikous, Totote, Golum, Francki 07, Vial, Astrophytum, ….. Epitaphe vient nous tirer le portrait avec son étonnant appareil photo.
Nous mangeons dans le calme. C’est un luxe, un grand merci à Blob et à Mamanpat. Nous retournons dans la première salle pour nous préparer. Je m’enduis les parties sensibles avec de la NoK. Mais à regarder l’équipement des autres, je tergiverse pour le haut ! Les dernières infos sur le temps indiquent du froid et quelques gouttes d’eau mais pas de quoi affoler un normand. Je retire le maillot Odlo du sac et ne garde que la veste, ce sera ça de moins à porter. Au vue de l’expérience nocturne d’il ya trois semaine du côté d’Avranches, je prends la décision de partir avec les t-shirts manches longues comme prévu initialement. La veste restera dans le sac ! Un buff pour me protéger le cou et un autre au poignet droit ; celui-ci servira surtout à m’essuyer le nez !
Nous regagnons le grand hall où sont rassemblés tous les coureurs ! Nous faisons un détour par l’extérieur afin de déposer nos sacs dans les bus qui sont déjà bien remplis. Il suffit de repérer « le bon » car. On rentre par l’avant, j’ai encore un peu de place pour y déposer mon sac et je ressors.
Tout ceci s’effectue dans le calme. Dans le hall, la vision de cette foule est impressionnante. Nous nous regroupons en marge de cet immense rassemblement de coureurs allongés ou assis sur le sol. Un journaliste avec une caméra vient recueillir les impressions de quelques Kikous.
Mais il est temps de se rendre sur la ligne de départ. L’air n’est si frais que ça. Il ne pleut pas. Nous nous positionnons à environs 20-30 m de la banderole de départ.
Je n’ai pas d’appréhension comme à mon habitude. J’ai vraiment hâte de partir. Quelques blagues fusent. Tine et Maud chantent Nous sommes deux soeurs jumelles… L’excitation monte. Les dernières recommandations du speaker. A la demande de ce dernier, nous lançons un long cri, bien plus puissant que celui des spectateurs ! Nous allumons nos lampes. Il est minuit, c’est le départ !
En moins d’une minute, je franchis l’arche de départ. J’ai éteint ma lampe, la lumière orangée de l’éclairage publique suffit. Les coureurs ont conquis la chaussée large. Il y a de la place pour tout le monde. Ce que je remarque tout de suite, c’est le silence de cette foule en mouvement. L’impression est énorme au milieu de la nuit. On dirait que c’est la route elle-même qui bouge, qui ondule.
Les premiers kilomètres se font en milieu urbain. Les sensations sont bonnes. Ce n’est que lorsqu’on quitte les derniers lotissements que le profil se redresse. Pas de souci pour le parcours, je suis dans la foule ! Cependant, pas de gêne pour courir, j’ai suffisamment d’espace et je m’arrange pour avoir une vision d’au moins un mètre devant moi pour anticiper au cas où ! A la limite, il n’y a pas de besoin d’éclairage, celui des mes voisins d’aventure suffit ! Nous commençons à emprunter les premiers chemins. Rien de méchant, ils sont assez larges, ponctués par endroit de quelques flaques. Je regarde mon GPS mais je lis mal les indications. Mais il y aura sur le parcours des indications kilométriques annonçant le décompte avant Gerland. J’aimerais bien être dans les 7h30-8h00, donc tenir un petit 9 à l’heure. Pour l’instant, ça va, je suis très prudent et court de concert avec les autres, marche quand il le faut. J’attends que la machine chauffe un peu et que je prenne un peu confiance en moi. J’ai quand même en moi, la hantise de finir à l’hosto, vu mes dernières prestations sur du long ! Certes, le volume de la musique – oui, oui Thierry, la musique- que j’écoute est un peu élevé mais je sens que tous ceux qui courent avec moi sont silencieux. J’essaie de repérer des kikous. J’en vois quelques uns devant moi, deux jeunes dont un qui arbore un petit drapeau, d’autres… mais je reste sur mon rythme. Je n’ai pas froid. Déjà, le profil de la course permet de voir soir devant, soit derrière au détour d’un virage, cet étonnant fleuve lumineux. Rien à voir avec ceux que j’ai pu voir en d’autres occasions comme l’UTMB ou l’Etang plié, celui-ci est compact, dense, puissant ; l’image d’un fleuve de lave me vient en tête !
Par moment, le profil quelques petites descentes. D’abord prudent, je m’aperçois que je peux me lâcher ! Pourtant ce n’est pas vraiment mon truc. Justement, dans une courte descente boueuse, les coureurs préfèrent les bas-côtés du chemin plutôt que le milieu qui semble bien gadouilleux. Allons, un peu de frime, et je me lance plein pot dans la boue. Bien sûr comme je le pensais, les appuis sont bons et j’enrhume une vingtaine de coureurs dans cette courte descente. Ça remonte et là je suis moins glorieux mais à la descente suivante, je recommence. Cette fois, je prends les bas-côtés. C’est casse-gueule mais mes habitudes de traileur me permettent de bien négocier le terrain et ces descentes sont courtes. Je récupère dans la partie montante qui suit. Je bois assez régulièrement. Soudain, après avoir amorcé une nouvelle descente, d’autres lumières percent l’obscurité. Ce sont les phares d’une longue file de voitures sur une route. Elles sont arrêtées à l’entrée d’un village. Nous passons devant et obliquons à droite en longeant un étang. Des lumières diffuses venant de je ne sais où créent une ambiance étrange. Au-dessus de nous, des spectateurs nous encouragent vivement. En fait, nous contournons un terrain de sport et je suis surpris d’y voir courir à contresens un athlète avec un dossard de la Sainté. Ballot que je suis, nous sommes au premier relais à St-Christo en Jarez. Beaucoup de monde sur l’aire de ravitaillement... En passant sur les tapis, je prête attention au signal que je déclenche pour certifier mon passage. De nombreux coureurs s’arrêtent mais j’ai prévu de continuer. Je me fraie un passage et sors tranquillement de la zone. Je remonte une rue où les spectateurs nombreux massés derrière des barrières encouragent les coureurs. C’est exaltant.
Nous quittons le village en fête par une route puis de nouveau ce sont des chemins dans la nuit. De temps en temps je me retourne pour contempler la rivière lumineuse.
Je continue, me sens toujours bien à mon train. Le deuxième ravitaillement arrive au km 22, j’en suis à prêt de 2h30 de course. Pareil, je shunte l’arrêt et poursuit ma route. Les descentes se succèdent aux descentes, sur certaines, je me laisse aller. C’est à ce moment, je pense, que les premiers relayeurs m’ont passé. D’abord très espacés, puis à intervalles plus rapprochés. Gauche ! Quand je pouvais m’écarter, je le faisais. Parfois, je profitais de leur passage et du couloir qui s’ouvrait devant eux pour les suivre un court moment et passer quelques coureurs. Parfois la descente est un peu raide, un peu grasse, le chemin un peu technique mais cela reste assez praticable. Ma lampe a un faisceau assez large, beaucoup plus en tout cas que celui de ma Lenser. C’est appréciable.
J’arrive donc au village de Ste-Catherine passé 3h00. C’est la foule. Les relayeurs s’échauffent. Les accompagnateurs et les spectateurs créent l’ambiance. Cette fois, je m’arrête au ravitaillement. Beaucoup de monde se pressent devant les tables mais j’y accède assez vite et je suis très content d’y trouver de l’eau gazeuse. Je sais qu’elle est salée ce qui me convient très bien. Je vide rapidement ma bouteille, j’attrape un bout de banane et une pâte de fruit et je repars déjà. Je suis épaté par les poubelles à la sortie de la zone de ravitaillement. Elles sont éclairées et sont en tri sélectif ! A la sortie du village, ça remonte ferme. J’alterne marche et course. J’ai fini ma crème de marron et je pioche dans mon sac d’abricot. A nouveau, on redescend. Je suis toujours dans la foule. La densité de coureurs est toujours élevée. Je commence à être un peu moins fringuant dans les descentes. Nous traversons un bois. Il faut y être attentif. Je regarde mon GPS: je suis bientôt au mitant de ma course. J’aime ce moment-là mais les panneaux qui annoncent le décompte des km jusqu’à l’arrivée me perturbe un peu dans ma logique. Il est 4h20 quand j’arrive à St-Genoux. Le ravito est dans une grange.
Là c’est un peu galère pour atteindre les comptoirs. Je me fais servir plusieurs fois à boire de l’eau gazeuse et du coca dans mon gobelet. Je mange un morceau. J’aperçois un kikou que je ne connais pas. Pas envie de m’attarder. La descente se poursuit sur la route. Je cours prudemment pour ne pas trop solliciter mes genoux qui commencent à couiner. Mais cette longue descente permet de se retaper un peu. Voilà Soucieu au km 45. Beaucoup de monde là encore sur la zone de ravitaillement. C’est étonnant à cette heure de la nuit mais c’est aussi le dernier point de relais. Je croise ensuite dans les rues du village des coureurs qui en ont terminé. Depuis déjà pas mal de temps, j’aperçois les lumières dans la vallée du Rhône. Je sais que le plus gros est fait. Mais si je me souviens du profil, il reste encore quelques belles bosses. Aussi, je ne suis guère étonné au détour d’un chemin d’apercevoir le fil lumineux au-dessus de moi. Zut, et on redescend encore ! Allez, faut prendre ça comme ça vient ! Surtout que la nuit trouble la perception des distances.
Le parcours se poursuit dans la campagne. J’essaie de courir à un peu plus de 10 à l’heure. Beaucoup de coureurs me doublent mais ce sont essentiellement des relayeurs. Nous traversons des villages encore, des quartiers pavillonnaires, des zones agricoles. Je m’accorde quelques passages en marche. J’arrive à Beaunant. Je bois beaucoup et j’embarque une bouteille d’eau gazeuse. Maintenant, il reste un peu plus de 10 km. Les genoux couinent, le tendon d’Achille droit revendique. Aïe, aïe ! Enfin, ça sent la fin. Des petits chemins dans la campagne. Le fil des coureurs est très lâche maintenant. Je croise un coureur allongé sous une couverture de survie, des gens se pressent à ses côtés. Nous voilà en ville. Nous traversons un parc où je trouve enfin une poubelle pour me débarrasser de ma bouteille ! On revient dans une avenue et, boudiou, un mur ! C’est la montée à St-Foy, qu’ils appellent ça ! Bon, on va faire ça comme les autres. C’est dans cette longue longue longue montée que je vais discuter pour la première fois avec d’autres coureurs ! Désolé, on ne me refera pas ! Un coureur me prévient qu’il en reste une autre derrière, ben voyons ! Finalement, on arrive en haut mais que la descente est dure pour les genoux ! Enfin, ça le fait quand même. Les rues de Lyon sont désertes. Voilà, on remonte à Fourvières. Oh, les pavés dans la dernière descente. Le dernier ravito pour un gobelet de Coca et des Tucs. Je franchis le Rhône sur une passerelle et ensuite c’est la longue ligne droite par les quais jusqu’à Gerland. Ça n’arrête pas de me passer ! Je suis au ralenti, je me traîne. C’est mort pour arriver avant 8h00 ! Le téléphone sonne, c’est -loulou-. Il m’indique mon classement au dernier pointage ! Je suis dans le parc de Gerland. Les dernières centaines de mètres. Je ne vois pas trop où on arrive. J’aperçois une arche à l’extérieur. Du monde en bordure encourage les arrivants. Ah, il faut tourner et rentrer dans le hall. Oh, quelle ambiance ! Voilà, je m’arrête sous l’arche officielle de l’arrivée afin qu’on me retire la puce.
Beaucoup de monde, trop de monde, et si peur de partir out que je me presse dans les couloirs pour sortir le plus rapidement possible à l’air libre. Non, tout va bien. Mais je n’ose y croire que tout va bien. Je me dirige vers un gymnase. L’image des sacs qui attendent les coureurs est saisissante !
Pas de souci, je récupère le mien rapidement. Dans ce gymnase, l’atmosphère est feutrée. Je n’ai pas envie de retourner de suite dans le hall principal. Pas envie de faire la queue aux douches. J’ai ce qu’il faut dans mon sac pour une toilette légère et me changer complètement en attendant la douche à l’appartement. Je m’installe sur un chariot à l’entrée. Je suis bien. Je prends mon temps. Je retrouve mon marathonien du Nord, content d’être allé jusqu’au bout de son défi. Puis c’est Joël le Parisien que je vois. Nous discutons quelques minutes. Je rappelle –loulou-, puis essaie de joindre le Lutin mais il est déjà parti en forêt. J’appelle ma tendre pour la rassurer. Je retourne dans le stadium afin de prendre mon repas.
Le service est rapide et je n’attends guère avant de me faire servir. Je m’assois en compagnie d’un coureur de la société Aréva. Je ne lui dis pas ce que je pense du partenariat d’Aréva avec la course. Pendant ce temps, les arrivées se succèdent dans une ambiance énorme.
Je quitte les lieux vers 9h30 pour prendre le métro. Mon train est à 13H30. Je ne vais même pas dormir tout juste somnoler ! Je suis vraiment content de ce que je viens de vivre. Au Mans, c’est le Lutin qui m’accueille !
PS: un grand merci à tous les kikous pour leur enthousiame, à Blob et mamapat pour l'excellence de leur accueil.
PPS: je tiens à la dispostion de qui veut les photos de ce CR.
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37 commentaires
Commentaire de totoro posté le 11-12-2009 à 19:43:00
Un grand bravo à toi Mustang !
Quelle maîtrise et gestion de la course, ça laisse réveur ...
Totoro
Commentaire de totoro posté le 11-12-2009 à 19:44:00
et le mouchoir-buff, fallait y penser !
Commentaire de Rag' posté le 11-12-2009 à 19:54:00
C'est comme si j'y étais!
Toujours aussi fringant même si ça "couine" aux entournures. Tu es un bel exemple pour bon nombre de coureurs, bravo!
Seul bémol: ou François d'Arras a fait de la chirurgie esthétique ou tu t'es mélangé les pinceaux avec les photos et les pseudos. 'Va pas être content, François!^^
Commentaire de DJ Gombert posté le 11-12-2009 à 19:56:00
Ravi d'avoir fait ta connaissance. Très belle course, ... et moi qui avait dit au Lutin que je te poutrerai, j'ai encore du pain sur la planche ;-)
PS : Le partenarait avec Areva, c'est de la bombe non ?
Commentaire de gdraid posté le 11-12-2009 à 20:47:00
Merci Mustang pour ce récit précis et si bien imagé !
Bravo pour ta course exemplaire en tous points.
JC
Commentaire de redpanda posté le 11-12-2009 à 20:48:00
Beau récit l'Mustang, félicitations pour cette nouvelle course dans ta besace.
ps: tu n'as pas eu trop chaud?
Commentaire de Belet posté le 11-12-2009 à 20:51:00
Merci Mustang pour ce récit, c'est sympe un regard neuf qui ne connait déjà pas toute la course avant de l'avoir couru.
Et comme tout le monde le fleuve de frontale semble t'avoir plus.
En tout cas merci pour les photos, j'avais complètement oublié le cliché d'Epitaphe :)
Arnaud.
Commentaire de Stéphanos posté le 11-12-2009 à 21:11:00
Bravo Philippe, belle gestion! et tu n'es même pas rentré en taxi rougeatre! lol
bonne récup et passes de bonnes fêtes!
Commentaire de JLW posté le 11-12-2009 à 21:31:00
Une course bien gérée, des rencontres sympas, des photos et un récit très intéressant. Merci Le Mustang, du coup je vais peut-être la faire un jour cette classique.
Commentaire de Land Kikour posté le 11-12-2009 à 21:50:00
Je te le confirme ce n'est pas François, c'est notre ami Joel (Misterjoe).
Merci pour ce bon récit et cette gestion de course.
A bientôt,
Olivier
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 11-12-2009 à 22:01:00
Ma parole, tu avais emmené ton enregistreur pour être aussi précis.
Comme dit l'Rag, tu es un exemple et quand on commence à te dire ça, c'est que tu ne rajeunis pas !
Commentaire de ThomasL posté le 11-12-2009 à 22:05:00
très beau récit, la maitrise de la course est impressionnante. Y a de la vma sur la planche pour arriver à ce niveau!
Commentaire de blob posté le 11-12-2009 à 22:12:00
Content de t'avoir croisé en chair et en os, et bravo pour ta course, tout ça en prenant des photos, chapeau.
à bientôt
Commentaire de l'essuin posté le 11-12-2009 à 22:34:00
belle course et quel beau récit tu nous fais là ... Ca donne envie... bravo..
Commentaire de Xavhië posté le 12-12-2009 à 00:29:00
Ah ben tu vois, pas toujours besoin de lumières bleues clignotantes pour rentrer d'une course dans le Grand Sud!!!
Bravo à toi et ... à l'année prochaine?
Commentaire de CROCS-MAN posté le 12-12-2009 à 08:32:00
Un Super récit pour qui voudrait se lancer sur cette classique.
Merci Philippe et un GRAND BRAVO pour ta gestion de course.
Commentaire de Jerome_I posté le 12-12-2009 à 10:01:00
bravo pour ta course et ton récit. Beau weekend en région lyonnaise...
Commentaire de dave76 posté le 12-12-2009 à 10:17:00
bonne gestion de la course , et superbe cr
a+dave76
Commentaire de laurent05 posté le 12-12-2009 à 10:40:00
bravo pour ta course et merci de nous
la faire partager par ce beau récit
a+
laurent
Commentaire de frankek posté le 12-12-2009 à 12:03:00
sympa ton aventure en terre lyonnaise...récupère bien
Commentaire de la mouette posté le 12-12-2009 à 14:06:00
C'est un récit d'un Mustang prolixe, un vrai professionnel de la course à pied, que j'ai la chance de connaître! Félicitation!!
Commentaire de Astro(phytum) posté le 12-12-2009 à 14:33:00
Content de t'avoir revu Mustang ,merci pour ton récit .
Je partage tes sentiments sur cette belle course qu'il faut faire au moins une fois .
Comme toi je me suis souvent retourné pour admirer le serpent scintillant des frontales .
A une prochaine
Commentaire de -loulou- posté le 12-12-2009 à 14:35:00
pendant ce temps là le lutin gagnait haut la main son premier cross à Champfrémont
félicitations
Commentaire de titi61 posté le 12-12-2009 à 16:26:00
je me demendai d'ou tu tenais cette energie.c'est le teeshirt qui est bionic ou le mustang???lol.
en tous quel belle course et super recit.
Commentaire de RogerRunner13 posté le 12-12-2009 à 18:04:00
Merci pour ce récit et de nous avoir fait partager toutes ces belles rencontres, voilà une course qui me fait rêver et en attendant je savoure les différents récits.
Commentaire de Françoise 84 posté le 12-12-2009 à 18:17:00
Voilà une course qui se termine bien!!! Bravo pour cette prestation, Philippe et très contente d'avoir pu discuter un moment avec toi! Bisous à Mireille et toi!
Commentaire de l'ourson posté le 12-12-2009 à 21:50:00
Bravo Mustang ! Superbe récit et joli chrono ;-)
L'Ourson_clap_clap
Commentaire de Byzance posté le 12-12-2009 à 22:41:00
Comment fais-tu pour te rappeler de tout, prendre des photos et aller si vite chargé comme tu l'étais ?
Pour moi aussi ça a couiné dans les genoux. Comment étaient les douleurs du lendemain ?
Commentaire de taz28 posté le 13-12-2009 à 09:33:00
Plus ça va, mieux ça va !!
Philippe, tu enchaines les courses sans faillir, et tu gardes une forme incroyable !!
Ne change rien, régale toi et reste aussi régulier et serein, cela te va à la perfection...
Gros bisous
Taz
Commentaire de Denis27 posté le 13-12-2009 à 09:35:00
Merci Mustang pour ce récit et les photos moi qui n'est pû accompagné Denis à la Saintélyon j'ai pû grâce à toi découvrir ce que mon extraterrestre de mari m'a décrit.
Encore merci pour ton récit et tes photos
Magali
Commentaire de LtBlueb posté le 13-12-2009 à 20:52:00
Sympa et complet ce reportage . Au moins ca réconforte les absents . Et joli temps pour quelqu'un atteint d'une rhinite . bravo !
Commentaire de francois 91410 posté le 13-12-2009 à 21:09:00
Tes récits, tes photos sont toujours un grand bonheur ; on a l'impression de revivre avec toi ta chevauchée galopante !
A+
Commentaire de mysterjoe posté le 13-12-2009 à 21:35:00
merci pour ce superbe récit et ces belles photos mustang, j'ai été content de faire ta connaissance comme de tout les kikous et ne t'en veut pas d'avoir oublier mon pseudo( :-), je n'ai même pas eu l'occasion de te le rappeler à l'arrivée et de te féliciter pour ta course, j'espere que tu as bien recuperé au plaisir
Commentaire de yves_cool_runner posté le 14-12-2009 à 19:41:00
Bravo pour cette Sainté de bronze. 1'34'' nous séparent à l'arrivée... Bon, on va chercher les 7h30 ensemble en 2010 ???
Commentaire de ventre jaune posté le 16-12-2009 à 10:38:00
Bravo pour ton CR et pour ta course.
J'étais tellement en mode OFf au ravito de St Genoux que je ne t'ai pas aperçu.
A+
le kikou non identifié
Commentaire de jean-chris05 posté le 18-12-2009 à 21:18:00
Bon CR, course rondement menée, merci.
Commentaire de arthurbaldur posté le 05-01-2010 à 12:02:00
Ben dit donc, t’étais sacrément chargé ! Je pense que tu as dut regretter d’avoir pris deux trois trucs d’autant que la météo a été plutôt clémente avec nous. C’est impressionnant ce serpent lumineux dans la nuit. C’est vrai qu’il n’a rien avoir avec ce que l’on peut voir à l’UTMB. Il est vraiment plus dense, plus lumineux. Question monde, c’est beaucoup plus calme en arrivant après l’apéro … Il faudra te programmer l’aller-retour un jour. C’est un régal. Il est déjà inscrit à mon planning 2010.
Bonne année 2010.
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