Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2007, par Antoine GUILLON

L'auteur : Antoine GUILLON

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 19/10/2007

Lieu : ST PHILIPPE (Réunion)

Affichage : 3556 vues

Distance : 150.1km

Objectif : Pas d'objectif

12 commentaires

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GRAND RAID SOLIDAIRE

C’est trois semaines avant l’UTMB que Stéphane GRIVEL me propose de compléter une équipe pour le GRR. Moi qui comptais arrêter ma saison fin août, ce rabe inattendu m’a tenté.

Mais serais-je bien en mesure de courir en pleine possession de mes moyens ?

Après l’UTMB qui se passe bien, mise à part trois heures de galère digestive à partir de Bovine, je m’octroie 8 jours de repos complet, puis deux semaines cool, et enfin un bloc de quinze jours chargés pour finir en douceur jusqu’au départ.

          J’arrive ainsi à St Denis bien reposé, avec une grande envie de terrain technique comme j’aime.

Je suis vite dans l’ambiance course car ici l’événement est attendu, et pas seulement par les coureurs. Les réunionnais en parlent, les journaux sont prolixes en la matière.

J’ai le plaisir de rencontrer Val et Olivier 91 qui se payent un footing le long du lagon. Il faut se faire dix heures d’avion pour  se retrouver et discuter cinq minutes !

Pour recharger les batteries, je mange du Cari poisson, Caris poulet, Cari à toutes les sauces.

             Mercredi, veille du départ, c’est la remise des dossards qui s’effectue dans la bonne humeur et dans un désordre organisé. On est loin de l’organisation Utmbique mais cela a son charme.

C’est l’occasion de retrouvailles et de discuter, histoire de plonger dans l’atmosphère ultra.

        Jeudi enfin, après un dernier cari, c’est le moment de rouler 1h30 derrière les camions de canne à sucre, destination Cap Méchant, avec comme fond sonore la radio RER qui va retransmettre 46h d’émission sur le Raid intitulée « l’événement le plus important de l’île ».

Avec ça je me dis que l’élite réunionnaise doit avoir une sacrée pression sur les épaules, ce qui s’avèrera juste au vu des départs suicides de la plupart d’entre eux.

       Nous arrivons peu après la pluie sur le stade, et c’est dans une ambiance musique locale que je prends place sur la ligne de départ. Un point météo nous annonce du mauvais temps, puis, minuit,c’est le décompte, 10,9,8,7 et ça part à fond avant 6.

Au départ ce sont trente mètres de coureurs de front qui, après dix mètres de course s’engagent dans un goulot de cinq mètres de large. Avec mes 52kg, je suis donc propulsé comme un bouchon de champagne, et les acclamations de la foule délirante ne sont pas pour me ralentir.

A la sortie de la ville je prends un rythme plus raisonnable. Cent mètre plus loin, les premiers se livrent une bataille comme sur un semi !

La route fait place à un chemin forestier assez large après cinq km. Ca file toujours, je ne double pas et au contraire, on me passe encore à droite et à gauche.

Christophe Jaquerod arrive à ma hauteur, puis Vincent et Pascal Blanc. J’entends Vincent dire que ça part encore plus vite que d’habitude. Ils me distancent petit à petit, si bien qu’en attaquant la première grosse montée de 2350m+ je ne les vois plus.

Peu importe, je suis bien et me sens à l’aise dans toutes ces racines et rochers qui constituent le chemin. Je vois de suite la différence avec les autres. Là ou ils marchent, je trottine, rebondissant sur les racines, me faufilant entre les obstacles, laissant derrière moi des petits paquets de coureurs.

Tout est tortueux et la progression n’est pas évidente. Contrairement à l’idée que je m’en faisait, la température n’est pas trop élevée et je soupçonne même qu’elle pourrait fraîchir nettement sur le volcan.

J’ai la surprise de me faire doubler par Marco Olmo. Apparemment le tracé ne lui convient pas. J’ai ainsi le loisir, brièvement, d’admirer sa puissance à l’œuvre. Il avale de gros obstacles d’un seul pas, tout en force, et prend vite le large au profit d’une portion moins technique.

Je me dis que je le reverrai sans doute et je ne croyais pas si bien dire car au volcan il jette l’éponge !

Le balisage, sommaire jusqu’alors, devient assez évident, consistant à suivre le GR, avec un rappel régulier en rubalise. Rien à dire, on ne risque pas de se perdre.

Sur la route du volcan je suis quasiment seul. Le sol est glissant, avec de nombreuses ornières et hop, je me retrouve le cul par terre, par boue plutôt, et du coup je deviens moins délicat, ne cherchant plus trop à éviter les flaques.

J’arrive au ravito du 31e km en 4h 11’et en 15e position, soit une minute plus tôt que mon estimation. Je remplis le camel avec 1/3 de coca et 2/3 d’eau, emporte deux bananes dans la poche prévue à cet effet(il n’y a pas intérêt à les mélanger à autre chose car après 24h ça devient une poche de purée de banane). Je suivrai ce régime( sans jeu de mot) jusqu’au bout, tout en ayant quelques gels en réserve.

Le temps passe et bientôt le jour pointe son nez quand le mien hume les parfums de l’île.

 

Le sentier continue dans le technique, avec quelques marches en échelles pour franchir des clôtures, et j’arrive 10e  à Mare à boue, après une descente dans ce qui ressemblait à une prairie normande, avec des vaches. Je me rappèle y avoir vu un oiseau entièrement rouge, une splendeur.

Pour l’instant, la pluie annoncée paraît hors programme et tant mieux car par temps sec Mare à boue porte déjà bien son nom. Je plains ceux qui passeront en fin de peloton.

Après le ravitaillement à partir duquel je complèterai mon régime avec du bouillon de vermicelle, j’entame la côte de Kervegen où je rejoins Pascal Blanc et Guillaume Millet. Cela fait plaisir de les retrouver. J’espère faire un bon bout avec eux comme lors de l’Utmb et ne pas avoir de problèmes digestifs cette fois.

C’est là l’intérêt de deux ultras assez proches : corriger les erreurs. Je m’appliquerai donc pour mon alimentation et serai à l’écoute du moindre signe de faiblesse stomacale.

Pour l’heure, la montée est proportionnellement moins dure que la descente qui va suivre. Bien sûr je l’ignore encore, et nous enjambons de Parme ( y en a pas au ravito malheureusement) de gros rochers dans un décors luxuriant. Du jambon, il y en aura d’autant moins que l’hélico chargé des vivres tourne encore au dessus de nos têtes. Nous quittons donc les lieux à sec et c’est là que je n’ai plus le choix : je dois avaler un gel. Rien que de le tenir à la main je redoute de l’avoir en bouche. Mais bon faut pas risquer une défaillance et je le noie dans l’eau pour le faire passer. Ouf, je l’accepte ! 

La chaleur se fait sentir après 9h d’effort et la descente se trouve heureusement sous couvert végétal. D’innombrables nez de marche en rondins super glissants jonchent le sol. Vigilance extrême de rigueur.

Les cuisses sont en parfait état, pas le moindre signe de fibres cassées, le top.

En fin de descente je me laisse aller, distançant mes collègues de galère.

L’ambiance de Cilaos recharge les batteries. Même rituel : bananes, bouillons, et j’emporte avec moi des morceaux de barres chocolatés. Après tout si Marco en prend, ça ne doit pas faire de mal.

Je pars sans voir Pascal ni Guillaume, et c’est reparti pour une descente avant l’ascension du Taïbit, soit 1100m+.

Le soleil tape un peu trop à mon goût, et je prends le temps de me tremper la tête dans les ruisseaux, par trois fois. Je ne tarde pas à rattraper un coureur, lequel souffre aussi de la chaleur. Il s’allongera plus tard près d’un ruisseau et je ne le reverrai plus. Ce passage est délicat, je me rappèle de Bovine, assez similaire, où par la chaleur et une erreur d’alimentation je fut pris de vomissements. Ici, pas question de manger quoi que ce soit tant qu’il fera si chaud.

Je suis également attentif à ma respiration  et j’ouvre fréquemment la cage thoracique au maxi pour inspirer et expirer à fond. Ca m’évite la respiration courte et inefficace.

Par chance le ciel s’obscurcit et je retrouve la pêche pour le reste de la grimpette. Je rejoins le cinquième concurrent et on m’annonce que Christophe est à 3 minutes, avec un autre coureur mal en point. Cette progression dans le classement me surprend, d’autant que je n’ai pas l’impression de taper dedans. C’est dur par le pourcentage de côte, mais j’y vais prudemment.

Avant le sommet j’aperçois le 4e qui paraît cuit. Je lui propose mon aide, mais ce n’est pas d’un gel ou d’une barre qu’il a besoin, mais de repos. C est un profil de course très exigeant et je me dis que je peux à tout moment en prendre un coup aussi. Donc prudence, je ne m’emballe pas dans la descente comme j’aime à le faire, mais prends plutôt une allure détendue en évitant les sauts trop marqués.

 Je croise quelques Rastas qui tous ont un mot gentil à mon passage.

Cette fois je reconnais Christophe qui serpente dans les lacets encombrés de pierres et ça me fait plaisir de discuter un peu avec lui. Nous continuons jusqu’à Marla où nous rechargeons le camel puis nous repartons ensemble.

Bien sûr, si je suis en sa compagnie c’est qu’il n’est pas au top. Pour l’instant ce rythme me permet de temporiser un peu et compte tenu des heures de course restantes ce n’est pas plus mal.

Radio RER commence à s’intéresser à mon cas, je deviens l’outsider, et cette position nouvelle contribue à me faire me demander si tout cela est bien normal.

Nous cheminons toujours quand un pointeur, avant d’entamer la descente folle sur Fond Mafate nous montre sur la falaise d’en face deux petits points : Vincent Delebarre et Thierry Chambry.  On n’imagine pas qu’il soit possible de grimper ce qui s’offre à nous ! Quel dénivelé !

Bon, en attendant d’y être descendons toujours. Un seul mot : technique.

En bas il faut traverser la rivière sur de gros cailloux pour entamer la montée sur le col de Fourche via la Nouvelle.

Heureusement que les nuages nous épargnent la chaleur, ce serait un cauchemar.

Après dis bonnes minutes d’ascension nous avons une vue plongeante sur le sentier parcouru et j’aperçois Jean-Yves Zitte qui entame la montée. Christophe peine maintenant, c’est un mauvais passage pour lui. Je le suis encore mais ça me démange franchement et je décide de partir, me disant qu’il se refera sans doute une santé comme lors de l’Utmb.  De loin je l’encourage régulièrement.

Je monte bien, contrôlant toujours ma respiration et profitant de la vue exceptionnelle sur les parois abruptes richement recouvertes de végétation.

A l’approche de la Nouvelle un journaliste de RER m’informe que Vincent, blessé au mollet, est à 3 minutes. Effectivement, il traîne ce problème depuis pas mal d’heures et devra se résoudre à contre cœur à arrêter. Il tenait pourtant le bon bout. Encore un exemple de notre vulnérabilité face à notre défit.

Je ne tire aucune fierté à prendre sa place de 2e , ce que je dis d’ailleurs sur les ondes RER , et continue mon chemin jusqu’au ravitaillement. Là, j’avoue que l’ambiance est forte : musique, danses, encouragements.

A l’attaque du col de Fourche, je suis accompagné par des coureurs qui me questionnent et me décrivent le reste du parcours.

Le chemin est tapissé de planches, de rondins, rendus glissants par l’humidité ambiante. Trottiner n’est pas évident, d’autant que ça monte pas mal, alors j’alterne marche course.

La forme est toujours là, c’en est incroyable !

Dans la descente qui me mène à Aurère alors que je suis de nouveau seul, des enfants viennent à ma rencontre et m’accompagnent à leur tour. Eux sont comme des cabris. A 10 ou 12 ans ils volent littéralement dans les rochers, en claquette !

Je suis bien, je pense à ceux qui me suivent sur internet, à ma famille, à M Legendre qui m’a invité à cette belle aventure, et pour eux j’espère aller au bout. Rien n’est gagné car après 102km il en reste environ 48 et pas des moindres !

 Les enfants se mettent à crier que le 3e arrive !

Je me retourne et j’ai la bonne surprise de voir Christophe fondre sur moi. Il me rejoint en trombe et me dit de m’accrocher car Zitte revient.

Hou là ! là ça file ! Un Christophe en forme c’est pas facile à suivre.  Je pourrai dire que j’ai testé, pendant une demi heure et que j’étais bien content quand il s’est calmé un peu, pour retrouver l’allure de croisière. Curieusement cela fait du bien de changer de rythme. Je me sens plus réveillé, peut être aussi qu’une tension s’installe gentiment à mesure que se rapproche la fin du périple.

 Bon, nous avons sans doute creusé l’écart et nous voilà de nouveau ensemble. Cette fois je pense que nous devrions tenir à deux. J’aime bien son rythme, pas trop fort en descente et plus en puissance en côte. Je remarque que seul j’irais plus vite en descente mais que j’aurais du coup plus de mal en ascension. Cela me laisse songeur quant à la meilleur façon de régler mon rythme à l’avenir. J’avoue qu’aujourd’hui encore je ne sais quoi penser.

 

             La nuit nous surprend  dans la descente menant à Deux Bras. Une multitude de grenouilles traverse le chemin. Je me dis qu’elles ne résisteront  pas à 2000 paires de raideurs et qu’il y aura dus jus de grenouille d’ici peu.

Je me retourne de temps en temps, mais je n’aperçois pas de frontale. La nuit est très noire car sans lune.

A deux bras je peux manger autre chose que des bananes grâce à Sylvie, l’amie de Christophe qui m’offre des céréales de sa préparation et une soupe très agréable. J’en suis ému, ragaillardi, et prêt à affronter la maxi côte qui se dresse quelque part dans l’obscurité.

Nous ne perdons pas de temps dans ce ravitaillement hospitalier et regagnons la rivière par un chemin sableux. Nous ne trouvons pas facilement le guet, cherchant à droite et à gauche, restant souvent figés sur de gros rocs trop éloignés des autres. Finalement des bénévoles ou spectateurs nous indiquent le bon passage et nous franchissons la rivière. Sur l’autre rive, nous ne trouvons pas non plus le sentier pour Dos d’Ane et nous entrons dans une propriété privée. Nous en ressortons , et j’ai un peu honte de le dire, nous sommes certain du bon chemin quand nous apercevons au sol les déchets laissés par les semi raideurs. Je n’ai encore jamais connu cela en trail ! C’est pour moi qui craignais de me perdre une forme appliquée de balisage. Le petit Poucet Crado est passé par là.

C’est parti pour une montée folle. Moi qui trouvais Bovine un obstacle majeur, que dire de Dos d’Ane ? Bovine puissance 3 irait bien.

Je dis tout haut que ce raid porte bien son nom. Ha les vaches !

Heureusement qu’il y a des mains courantes, autrement on repartirait en arrière. Nous souffrons en silence, franchissant les obstacles qui se succèdent, rochers, échelle, parois sévères, et finissons, encouragés par le public, par atteindre la route puis le ravito de Dos d’Ane. Nous limitons l’arrêt au strict minimum et attaquons dare dare la montée du Piton Bâtard. Nous apprenons en cours de route que Jean-Yves nous suit à 18 minutes. C’est une mince avance alors qu’il reste près de quatre heures à tenir. Nous relançons donc dès que la pente le permet. Nous gardons ainsi une bonne dynamique de course et c’est bon pour le moral. Je commence à penser à l’arrivée et suis plus vigilent que jamais à mon alimentation. Régulièrement je sens que l’hypoglycémie n’est pas loin et je corrige en prenant des morceaux de barre ou de la banane. Je pense aussi qu’au prochain arrêt je ne mettrai plus de coca dans l’eau pour limiter le risque d’hypo réactionnelle.

Ca n’en fini pas de monter et je trouve de plus en plus que le graphique ne correspond pas beaucoup au parcours réel.  Faut bien trouver 9200m+.

Enfin le sommet, mais ce n’est pas fini pour autant car il reste encore une petite descente avant de remonter encore pour atteindre Kiosque Affouches. Avant d’y parvenir je me retourne et aperçois 2 frontales qui, à vol d’oiseau ne sont qu’à quelques centaines de mètres !

J’en informe Christophe, et nous supposons que l’avance réduit.

Le pointeur de Kiosque Affouches note nos n° de dossard sur une feuille presque vierge, ce qui paraît irréel, puis nous débouchons sur une large piste. Sans nous concerter nous filons à 14km/h  sur les 3,5km dégagés afin de distancer pour de bon nos poursuivants. Puis nous entrons dans un bois où le parcours refuse de rester plat, et nous maintenons un rythme de course entrecoupé de marche forcée jusqu’à Colorado.

A cette heure tardive, près de 23h de course, nous rencontrons quelques randonneurs venus nous encourager et cela redonne du courage. Entre Affouches et Colorado, Christophe comptera 15 montées!

Enfin les lumières prometteuses du ravitaillement. Nous cherchons un peu notre itinéraire et parvenons enfin aux tentes  où nous passons sans rien prendre.

Un reporter de l’organisation nous accompagne et nous questionne sur notre forme.

Je ne ressens aucune douleur aux jambes, certainement grâce aux nombreux entraînements en montagne et aussi au rythme lent dans ces descentes techniques.

En ligne avec le ravito de Colorado, le reporter nous annonce une avance de 21 minutes sur Zitte. Cette fois je suis sûr de garder notre 2e place et je profite de cette fin de course, bien décontracté à présent.

Les lumières du stade de la Redoute nous jaillissent en pleine poire tandis que nous nous faisons une place dans les éboulis rocheux de la dernière descente. Ces ultimes kilomètres sont vraiment longs.

Nous sommes toujours avec le reporter qui n’a pas de frontale, et nous le plaçons entre nous pour lui permettre de voir clair. Il chute souvent mais nous n’y pouvons pas grand chose. Et ça dur !

Nous foulons enfin une surface stable, la route goudronnée qui mène au stade, et nous stoppons là pour enfiler le tee-shirt des sponsors de l’épreuve. Là, un caméraman  interview Christophe et nous restons là 3ou 4 minutes avant de pouvoir repartir. Sylvie est là pour notre accueil et nous courons ensemble jusqu’à l’entrée du stade dans la joie communicative.

 

Je savoure ces instants étranges. Les tribunes sont vides, normal à cet heure mais l’émotion est grande. Je suis très heureux de finir avec Christophe. Nous avons couru 9 heures en duo, dont les 7 dernières, sans nous imposer de rythme, naturellement.

Nous terminons mains dans la main, mettant un terme à cet ultra par cette marque de solidarité et j’imagine la joie que mes proches auront dans quelques instants par le suivi de course.

     

12 commentaires

Commentaire de zorey974 posté le 06-11-2007 à 17:47:00

Tout bonnement chapeau bas Antoine!
Félicitations en espérant te retrouver l'année prochaine. Enfin au départ car moi j'étais 30 heures derrière toi!

Commentaire de maï74 posté le 06-11-2007 à 19:04:00

Bravo Antoine, c'est chouette de lire comment un champion vit la course, merci de partager cela !
Bonne récup (ainsi qu'au reporter qui a couru avec vous à la fin !!!)...

Commentaire de rapace74 posté le 06-11-2007 à 20:58:00

c'est dur pour un debutant amateur de dire bravo antoine nous avons suivi ton parcours grace a RER c'etait impressionnant ,c'est beau de voir la facilité que vous avez de courir a 14.5km/h au bout de 140km (dire que je n'y arrive pas mme sur le plat...) merci pour ton recit je le relirais avant de le faire l'année prochaine au plaisir de se voir un jour

manu

Commentaire de frankek posté le 06-11-2007 à 22:31:00

bravo à toi champion! c'est vraiment sympa de nous vivre ta course!

Commentaire de martinev posté le 07-11-2007 à 10:30:00

Vraiment , chapeau pour ta superbe course !
prendre le temps de faire un récit , en plus ...!
Dis , tu n'as pas commencé à l'écrire en courant hein !!?
Martine volay

Commentaire de taz28 posté le 07-11-2007 à 13:49:00

Merci de nous avoir fait revivre ta superbe course !!!
Tu es un sacré champion, bravo à toi !!!

Nous étions là lors de la remise des coupes, et le podium avait fière allure ..

Bisous

Taz

Commentaire de oufti posté le 07-11-2007 à 21:22:00

Bravo à toi! C'est super d'avoir des champions comme toi sur kikourou!

Commentaire de martinev posté le 08-11-2007 à 08:16:00

C'est fou de lire ton récit . On se croirait sur une course "classique" , une analyse lucide , posée...C'est complètement différent d'autres récits oû la souffrance et l'envie d'arriver priment sur le reste.
Il faut être vraiment fort , vraiment bien préparé...
Félicitation aussi pour ton esprit. Mon pote christophe et toi donnez une bien belle image du trail.
Pour 2008 , thierry et les autres ont du souci à se faire...

Commentaire de riri51 posté le 10-11-2007 à 20:53:00

Merci Antoine de prendre le temps d'écrire un tel CR , afin de nous faire partager ta course de "champion" . "c'est que du bonheur!"MERCI

Commentaire de willminos posté le 10-11-2007 à 22:45:00

ce recit est vraiment genial
merci de nous faire partager les emotion des champions comme toi

Commentaire de Olycos posté le 11-11-2007 à 22:09:00

Bravo à toi.........
Waouuuuuuuu, quel champion !
Je relirai moi aussi ton CR lorsque je me préparerai l'année prochaine.

Commentaire de agnès78 posté le 12-11-2007 à 13:05:00

un très beau récit!
Bravo et merci
bises
agnès

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