L'auteur : Mustang
La course : Saintélyon
Date : 5/12/2010
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 4458 vues
Distance : 69km
Objectif : Pas d'objectif
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Le grand blanc
J’étais resté ébloui par ma Sainté 2009 si bien que dès l’ouverture des inscriptions au printemps dernier, je me précipite sur le site pour m’inscrire pour l’épreuve 2010. J’aurai le dossard 237 ! Cependant, je dois entreprendre à nouveau un traitement anti-cancéreux assez contraignant durant tout l’été ce qui me laisse bien dubitatif quant à ma reprise à mi-septembre et je passe sur l’entorse de la cheville en juin et la fracture du coude en juillet ! Cela dit, je suis bien content d’emmener dans l’aventure un petit groupe alençonnais en manque d’UTMB et mon ami le Lutin bien qu’il fasse le coach sur la marathon de La Rochelle une semaine avant ! Depuis quelques temps, j’ai pris goût aux déplacements en train, ce sera donc en TGV que nous irons à Saint-Etienne !
Samedi 6, l’aventure commence bien ! Je n’arrive pas à sortir la voiture du garage en sous-sol à cause de la neige ! C’est donc dans la voiture du lutin que nous irons rejoindre la gare du Mans. Confortablement installés en première classe, le Lutin, un autre Thierry et moi passons en revue tous nos faits d’arme au grand désespoir d’un passager derrière nous qui nous demande d’aller nous faire voir ailleurs ! Qu’à cela ne tienne, direction le bar où nous rejoint Sébastien ! Le temps passe tranquillement surtout que le TGV avance tout aussi tranquillement.
Deux thierry pour le prix d'un !!!
A Lyon, un temps superbe nous accueille mais pas de temps pour faire du tourisme. Nous allons dans un café à côté et le temps de manger un plat de pâtes, voilà la seconde équipe alençonnaise qui arrive. Le TGV pour Saint-Etienne est retardé. La SNCF, toujours aussi facétieuse, annonce le numéro du quai en même temps que son arrivée. Bon, c’est l’occasion de faire un petit fractionné dans les escaliers !
Eric, foxdudésert et Vomito à la Part-Dieu
Voilà, nous arrivons au parc expo vers 16h15. Le hall A est quasi désert. D’emblée, nous allons prendre nos dossards sans attente.
foxdudesert et l'essuin ( juste un aperçu de ses bagages qui ont rempli la moitie d'un car!!)
Un coup d’oeil aux différents stands du village exposants. Je récupère une attache pour mon gobelet puis nous nous installons dans les transats.
Thierry, foxdudésert et Sébastien ( la revue trail est un alibi pour mater les filles qui passent devant lui!)
Vers 17h, je pars avec le Lutin et foxdudésert pour le Flore mais il est trop tôt et le patron nous met dehors ! Retour au hall A avec les copains. J’en profite pour piquer une petite sieste. Zut, j’ai laissé passer le temps ! Retour au Flore vers 18h15. Le Blub est en plein exposé. L’assemblée est maigrelette.
Des kikous arrivent. Blob et Mamapat sont à la manœuvre pour gérer les entrées. Le repas se passe dans le calme. A notre table, Le Lutin, l’Essuin, foxdudésert, Vomito. Jean-Pierre59223, puis béné38 se joignent à nous. Nous regagnons le salon du Flore. L’atmosphère est feutrée. Tout le monde se prépare dans le calme. C’est cela que j’avais apprécié l’an dernier. Je peux me préparer sans -trop- de stress. Toute la question va être de se décider sur le nombre de couches ! Il a été annoncé une température de -10°. Chacun interroge l’autre. L’arrivée de l’équipe de Fulgurex va me permettre d’avoir des informations toutes fraîches, c’est le cas de le dire, sur le parcours !
Je me décide pour trois couches : un Breath thermo de Mizuno, une micro-polaire de Décathlon et ma veste Raidlight pour le haut ; un boxer bionic energizer ( !) et un collant Gore running wear pour le bas. Un moment, je suis tenté de mettre un running court par-dessus mais je crains d’être un peu entravé dans ma foulée. Alors j’y renonce. Aux pieds, je mets des chaussettes run kapteren de Kalenji et je glisse mes pieds dans les Trabuco12. J’y ajuste des mini-guêtres Raidlight. Voilà, je suis prêt ! J’ai un Camelbak plus une sacoche ventrale pour mon petit ravito (bananes séchées, Sportéine et du nougat qui va geler !), l’appareil photo et mon enregistreur Sony. J’ai une réserve d’eau avec du GO2 Hydra max allongé avec 1,5 l de Vichy St-Yorre, complétée avec 1 l d’eau plate. Je glisse cependant un t-shirt technique Odlo et une paire de chaussettes de rechange dans le sac au cas où. Je prends deux paires de gants, une fine et une plus épaisse. J’ai un bonnet fin de VTT et deux buffs kikouroù. Pour l’éclairage, j’ai une lampe sternale Go-motion et une frontale Piko X. Et la couverture de survie !!! Voilà, j’ai fait le tour de l’équipement du bonhomme ! Je me oins l’entrejambe, les pieds et les tétons avec de la Nok. Mais je commets deux petites erreurs me connaissant. En course, je suis assez paresseux et j’aime avoir tout sous la main et j’ai la flemme d’aller chercher du matos dans mon sac à dos, surtout que là, j’ai les câbles des deux batteries ! Bref, je place mes piles de rechange dans une des poches et mes Yaktrax dans une autre. Je sais que je ne vais pas avoir assez d’autonomie pour la Go-motion. Quand il faudra que je change les piles, je vais m’énerver à me défaire du sac, ensuite à fouiller dans le sac à la recherche des piles. Bien sûr, elles vont tomber dans la neige !! Pour les Yaktrax, je me déciderai à les sortir qu’au bout de la 5e chute dans le dernier tiers du parcours !
Retour à nouveau dans le hall A où nous retrouvons l’autre équipe bien déçue de son maigre repas à la pasta-party. La salle est bondée, beaucoup sont allongés dans un sac de couchage. Nous disposons encore des transats chacun à notre tour !! Le spectacle est vraiment devant nos yeux ! A 22 h, nous allons chercher notre étiquette pour le transport du sac. Pas d’attente et nous sortons Le Lutin et moi pour placer nos sacs dans la soute encore vide du premier car ! Ensuite, nous nous retrouvons dans le hall B où le speaker fait monter la pression. J’y croise Thunder ! Un vrai grand plaisir à revoir le gamin. Les Trois Becs sont loin ! L’heure approche, nous sommes invités à sortir. Il fait froid !!!! La rue est déjà bien remplie cependant nous arrivons à remonter un peu la foule en passant sur le trottoir pour s’arrêter, bloqués encore assez loin de l’arche de départ.
Voilà, c’est le moment. Je n’entends rien, ni le speaker, ni U2. Si, le départ est donné. La foule se met en marche. Je déclenche mon Garmin. Je mets plus de 3 mn à franchir l’arche ! L’aventure commence. Très vite, je perds de vue mes compagnon. J’ai décidé de partir tranquillement et en mode Cyrano. pour l’instant, mes sensations de course ne sont pas terribles mais ce n’est pas le plus important. Je ne perds pas une miette du spectacle qui s’offre à mes yeux : les spectateurs, la foule immense des coureurs sous la lumières jaunes des lampadaires. Comme l’an dernier, cette foule en mouvement assez silencieuse m’impressionne. Je ne suis pas dépaysé, je connais le parcours. Je suis toujours étonné par ma faculté de mémorisation d’un parcours même si je n’y passe qu’une fois, pas comme ma mémoire des visages et des noms qui est très très mauvaise.
Bientôt le 7e km et la pente se redresse pour grimper dans Sorbiers. Je n’ai pas allumé mes lampes, inutile ! Je respecte mon Cyrano : 14mn de course et 1 mn de récup. Je bois régulièrement. Le tuyau de mon Camelbak est isolé, pas de déconvenue de ce côté-là. Je crains un moment d’avoir froid mais petit à petit, la chaleur dégagée par les muscles en action suffit à me réchauffer . Un panneau publicitaire affiche -9° mais il n’y a pas de vent. C’est tout bon. Un moment, je cours au côté de béné38 – un jour, c’est sûr, j’irai au trail du pic St-Michel !!!-J’aperçois des coureurs qui arborent des emblèmes kikouriens mais je ne les reconnais ( !) pas. Nous quittons la route après Sorbiers pour rentrer dans le vif du sujet, à savoir la neige ! La couche n’est pas épaisse et c’est déjà damé par les 3 000 coureurs qui me précèdent. La nuit est claire, le paysage est clair. Cette nuit va être extraordinaire, j’exulte. Petit à petit, la foule s’est étirée mais il suffit d’un rien comme le passage d’une passerelle ou d’un endroit un peu technique pour ralentir le flot, voire même l’arrêter. Nous sommes sur les hauteurs, le flot lumineux est là, devant, derrière. Sublime impression. Les gobelets accrochés aux sacs sonnent comme des grelots ! J’ai le mien accroché devant moi, c’est celui de la Gazelle, forcément, je suis sur ses terres- pensées pour toi, petite. Certains coureurs ont des bâtons. Ceux-là, il va falloir s’en méfier : il n’en y aura plus d’un qui ne me manquera pas de m’embrocher !!! Justement, sur une portion en légère pente, en voilà un qui perd un bâton. Grande âme, je me baisse pour le ramasser et vlan, voilà ma première gamelle. Pas de mal… si justement mais je ne vais pas m’en apercevoir tout de suite, j’ai perdu à cet instant mon enregistreur Sony !
Bientôt St-Christophe-en-Jarez est en vue. Il est 2 h du matin. Petite moyenne vraiment !! L’an dernier, j’avais déjà été impressionné par cette descente avec les lumières des voitures bloquées sur la route. La même vision s’offre à moi. Saisissant. Je rejoins juste avant le ravito Mamanpat et lui souhaite une bonne course ! Une chute va la stopper bientôt. Comme prévu, je ne m’arrête pas à ce ravitaillement. Je traverse rapidement la tente, grimpe calmement l’escalier et entreprend la remontée de la rue. Le public est nombreux et enthousiaste. Sur la chaussée pentue, les voitures patinent sur le verglas. J’aperçois au loin, le flot des coureurs mais en fait les perspectives sont trompeuses de nuit. Nous traversons quelques routes, les bénévoles ont bien du mal à stopper certains automobilistes.
De temps en temps, je regarde mon Garmin afin de connaître le kilométrage. Je sais qu’au km 22, je serai au point culminant de la course, ensuite ce ne sera que de la descente !!! Enfin presque ! La neige est très présente sur le parcours. Par moment, un passage particulier ralentit le flot des coureurs et ça bouchonne. Visiblement, certains ne sont pas à l’aise de courir dans la neige pourtant celle-ci n’est pas glacée mais humide et elle permet de bons appuis. J’en profite et commence à doubler pas mal de concurrents ! Je commence à prendre mon rythme. Sur le bord du chemin, des spectateurs nous encouragent !! Au milieu de nul part et de la nuit ! Certains ont balisé sur une centaine de mètres la piste enneigée avec des bougies. Un feu de bois brûle sur le bord. Voilà qu’au détour d’un chemin, j’aperçois mon lutin. Il est plutôt en berne et me confie qu’il n’est pas bien sur ce terrain. Et voilà Sainte-Catherine. Je prépare mon gobelet. La foule des coureurs est compacte mais j’arrive sans difficulté à atteindre les tables où je me fais servir un verre de Coca. Je remercie les bénévoles de leur présence. J’attrape une poignée de pâtes de fruit et je repars. Tous mes arrêts s’effectueront ainsi. Mes souvenirs se bousculent. Plus loin… ou avant, des spectateurs chantent et agitent des cloches !
Cela dit, ça remonte vers St-Genoux. Je commence à avoir des jambes et essaie de doubler la longue file de concurrents. Je passe à droite, je passe à gauche. Je glisse. D’autres glissent. La glace devient de plus en présente. Elle est insidieuse et se cache sous la neige ou la boue. Cela me rappelle mon premier trail blanc en janvier 2002 à la Fila-Aubrac : on grimpait de 2 mètres pour redescendre de 1 ! J’ai allumé enfin ma frontale, j’ai du lux ! Y a pas à dire, ça envoie, j’impressionne les autres ! Passé la Bultière, voici le bois d’Arfeuille légendaire. L’an dernier, je n’avais rien remarqué de particulier sauf que je commençais à être sur la réserve alors que là, je me sens bien ! Le début se passe sans trop de mal mais les passages verglacés se font de plus en plus nombreux. Le bois se remplit des cris des coureurs. Les chutes sont nombreuses et rendues douloureuses par les pierres. Certains descendent très prudemment, même carrément sur les fesses, d’autres s’élancent dans la pente. C’est du spectacle. Je commence à m’interroger sur la nécessité de sortir les Yaktrax. Pour l’instant, ça le fait car il est hors de question pour moi d’aller trop vite et ainsi de brûler trop d’énergie. Je préfère gérer au rythme que j’ai choisi et de bien en profiter. Cela m’amuse même beaucoup. On s’agrippe les uns aux autres par moment quand ça dérape, on en retient d’autres ! Finalement, à mi-parcours, à l’instar d’autres, je quitte le chemin pour passer sur le côté dans les bois où il est plus facile de se retenir aux arbustes. Quelle descente !! Enfin, nous voilà en bas mais il faut déjà penser à remonter sur St-Genoux. Là encore, je reconnais bien le parcours et me souviens de mon état d’épuisement de l’an dernier à cet endroit. Ma Go-motion est à plat. Il va falloir que je change les piles. Je me défais de mon sac et entreprends la recherche de la boîte. Je la trouve et l’ouvre en faisant tomber les piles dans la neige ! Ben voyons ! Restons calme. Voilà, je remets en place le bloc piles et ça repart ! Mince, je n’ai pas sorti les yaktrax du sac. Tant pis, ça passe encore. Voilà St-Genoux, nous sommes au mitant de la course. Je pénètre dans la tente et aperçois mes petits jeunes, l’essuin et foxdudésert en train de se changer! Je suis un peu surpris de les voir, les pensant loin devant ! Je la fais grand seigneur avec eux. Je leur demande s’ils sont contents de leur course, de l’ambiance. Ils me répondent oui par politesse mais ils ont l’air d’accuser un peu le coup ! Je suis déjà sorti, je reconnais la grange où c’était un peu la foire d’empoigne l’an dernier. A la sortie, un groupe de Père-Noël nous encouragent ! C’est fou, il est passé 5 h du matin. La vue sur la vallée du Rhône est impressionnante. Je suis toujours enchanté de courir la nuit, j’y trouve les sensations démultipliées !
Les premiers relais commencent à arriver mais il n’y a pas le stress de l’an dernier car ils sont encore très espacés. Maintenant c’est la longue descente vers Soucieu (moi, je ne le suis pas vraiment). Je remonte toujours un grand nombre de coureurs. Pourtant je ne cours pas un rythme bien élevé. Le parcours devient très difficile par endroit à cause de la glace. De nouvelles chutes, pour moi également. Je me vire juste devant un relayeur qui, sur sa lancée, n’a que comme ressource de sauter par-dessus moi ! Des coureurs sont en attente des secours sur le bord, à l’abri bien léger de la couverture de survie. Le vent s’est levé. Mais je n’ai pas froid. Je retire même gants car j’ai trop chaud. Je rentre dans Soucieu. Aux abords de la zone de ravitaillement, la foule se presse derrière les barrières et n’est pas avare d’encouragements. Comme prévu, mon verre de Coca et une poignée de pâtes de fruit et je repars. Je sais que le parcours réserve encore deux belles montées sans compter celle de Ste-Foy. Nous courons sur le goudron rendu glissant par le verglas. Ça devient de plus en plus rock ‘nd roll. Les chutes sont nombreuses. Dans les passages en pente, c’est impressionnant. La 5e est vraiment douloureuse pour moi. Je sors enfin mes yaktrax. C’est si simple ! Il me suffit à peine de 30 s pour les placer. Ensuite, y a plus photo ! Quel idiot d’avoir attendu si longtemps ! Enfin, je rentre dans Chanopost, puis je traverse le parc. Il reste un méchant chemin très pentu, très glissant quasiment en single-track. Pour la suite, les parties propres vont alterner avec les parties glacées. J’enlève mes chaînes…. je les remets…. j’arrive sur Beaunant. Oups, il faut bien tenir la rampe ! Mon Camelbak est vide. Le ravito où je négocie une petite bouteille d'eau gazeuse puis c’est l’interminable montée de Ste-Foy. Le téléphone sonne, c’est -loulou- qui vient aux nouvelles. Pour moi, ça va bien, pas de crampe, encore de la réserve. Pour lui, le site m’annonce une arrivée à 10h. Euh, non, j’estime mon arrivée avant 9h puis il me dit que les jeunes sont tout près derrière moi ! Oh !! Voilà une info qui va me m’obliger à me bouger un peu plus !! Je n’attends même pas d’être en haut de Ste-Foy que je repars en courant dans les rues glacées de Lyon. Je croise des coureurs qui sont déjà arrivés et qui remontent à la rencontre d’amis certainement. Justement en voilà qui m’interpelle et me salue, c’est un kikou, Tounik ! Le parcours ondule un peu puis nous fait dégringoler vers les rives de la Saône que nous traversons pour la longer. C’est une variante par rapport à l’an dernier. Le vent souffle de face. Je commence à baisser un peu la cadence. Je cours difficilement sur les quais verglacés pour arriver au confluent de la Saône et du Rhône. Les mornes quais valaient bien ce détour. Je repars dans l’autre sens avec le vent dans le dos ! J’aperçois les coureurs sur l’autre rive. Le passage sur le pont au-dessus du Rhône est particulier. Le trottoir est couvert de glace et nous oblige à courir sur la rue, face aux voitures. Et c’est reparti dans l’autre sens. Ma jauge d’énergie affiche vide ! Jusqu’au bout, il y aura de la glace !!!! J’entends le speaker ! Il est bientôt 9h. L’an dernier, j’étais arrivé en un peu plus de 8h. Dernière virage, l’arche au fond, les gens qui crient des encouragements. J’ai à la fois envie d’accélérer mais aussi de ralentir pour faire durer ce moment d’éternité. Voilà, je pénètre dans le palais des Sports. C’est fini. Je suis seul dans cette foule. J’ai les larmes qui me montent aux yeux. Je me ressaisis. Je me sens bien maintenant. Même dans la foule pour le mâchon où je me régale, même quand je mets un temps certain à la recherche de mon sac à dos.
Je monte dans les gradins pour me changer et me laver avec des bouteilles d’eau ! Je domine la salle, le speaker accueille les concurrents. Il fait son boulot, ce n’est pas un chroniqueur sportif mais peu importe. Je souris quand il accueille Sylvie qui donne ses impressions à son micro en commençant par « purée… ! » Ça va le marquer car il le répètera plusieurs fois par la suite. L’autre Thierry et Vomito sont arrivés avant moi, les autres vont se succéder jusqu’à 10h30. Entre le premier pointage et l’arrivée, j’ai gagné 1540 places !
C’est Denis Morel qui a gagné, un gars d'cheu nous !!! Fin d’une bien belle équipée !
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31 commentaires
Commentaire de didstzach83 posté le 08-12-2010 à 22:02:00
une belle course
un beau récit
tu as dû me reprendre sur le parcours car j'étais parti plus vite et c'était pas mon jour
tu as dû sûrement m'encourager
bravo et à bientôt
Commentaire de fulgurex posté le 08-12-2010 à 22:29:00
sacré canasson! quand j'ai doublé le Lutin, il m'a dit que tu galopais devant.
Alors, ne vas surtout pas monter sur tes grands chevaux parce que je n'ai jamais réussi à te rattraper, ni à te retrouver dans Gerland non plus d'ailleurs. Bravo.
Commentaire de Byzance posté le 08-12-2010 à 22:36:00
8h50 pour moi : nous nous sommes peut être rencontré ! Bravo à toi.
Commentaire de 6rille posté le 08-12-2010 à 22:58:00
Bravo mustang pour ta belle course et merci pour ce récit très sympa !
Commentaire de Mamanpat posté le 08-12-2010 à 23:08:00
Quelle course !
Quel récit !
Bravo à toi, j'aurai du essayer de rester à tes côtés !
Commentaire de tophenbave posté le 08-12-2010 à 23:14:00
bravo pour cette demonstration de volontè et de talent!quand tu veux, où tu veux pour re covoiturer !a bientot.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 08-12-2010 à 23:25:00
Merci mon Mustang, sans toi, je n'irais pas mourir si loin !!!
Commentaire de MOZ posté le 08-12-2010 à 23:31:00
Bravo au cheval et merci pour ce récit.
Commentaire de ThomasL posté le 08-12-2010 à 23:41:00
super course et super CR! j'avais oublié le feu au bord du chemin, excellent moment :-)
Commentaire de JLW posté le 09-12-2010 à 00:48:00
Belle course, beau récit (san fôtes sa fai plêsir) et un grand regret de ne pas t'avoir croisé.
Commentaire de breizhman14 posté le 09-12-2010 à 00:55:00
Bravo à toi et aux autres alençonnais!! Un CR pareil, ça me donnerait presque envie de la faire!!!
Commentaire de caro.s91 posté le 09-12-2010 à 01:02:00
Superbe récit qui m'aurait (presque) fait regretter d'avoir couru l'Origole la même nuit !!!
Commentaire de tounik posté le 09-12-2010 à 08:55:00
Je remontais à la rencontre de Blob lorsque nous nous sommes croisés.
Avec la fatigue tu semblais un peu dans le vague.
Bravo pour cette enthousiasme et cette magnifique course après avoir passé brillamment l'épreuve de l'été
Commentaire de robin posté le 09-12-2010 à 11:15:00
Y'a pas à dire : dans l'Orne, on maîtrise la neige !
Belle course mon équidé !
Il ne reste plus qu'à attendre le CR du Lutin bien silencieux sur ce coup là !
Bonne récup et à bientôt !
Commentaire de Baobab posté le 09-12-2010 à 11:24:00
Merci pour ce très beau récit agrémenté de photos bien senties. Bravo pour cette course que tu as su mener à son terme malgré les conditions peu habituelles. Remets toi bien de cette balade, en attendant ta saison 2011...et de nouveaux récits!!!
Commentaire de jeanpierre59223 posté le 09-12-2010 à 12:04:00
Merci Mustang pour ce magnifique récit
A+
Commentaire de RogerRunner13 posté le 09-12-2010 à 12:07:00
Une belle course riche en émotions et en frayeurs, des conditions difficiles et un beau récit, merci.
Commentaire de Klem posté le 09-12-2010 à 13:00:00
Bravo Philippe, pour la maîtrise de ta course, merci pour ce beau récit de cette édition particulière. c'est toujours un plaisir de te lire.
Klémici
Commentaire de totoro posté le 09-12-2010 à 13:29:00
Merci pour ce récit et bravo pour ta course sur une édition exceptionnelle !
Commentaire de eric41 posté le 09-12-2010 à 15:08:00
Bravo Philippe pour ta course et merci pour le CR,çà donne envie.
Eric
Commentaire de Françoise 84 posté le 09-12-2010 à 18:14:00
Bravo à toi pour cette course bien réussie! Par contre, je n'ai aucun regret de ne pas y avoir été: Brrr, trop de neige, de froid et de verglas pour une pôvre fille du sud!!
Commentaire de sarajevo posté le 09-12-2010 à 19:04:00
désolé de ne pas t'avoir vu .... à la prochaine pur-sang !!!
Commentaire de Fox du desert posté le 09-12-2010 à 22:16:00
Un Mustang impressionnant cette nuit là . Je suis particulièrement heureux de cette chevauchée ...
Le Mustang est pour moi un maître et sur bien des plan je lui ressemble . Notamment dans le stress de la prépa .
Continue à nous emmener sur des trucs de bingues.
Ca pimente nos petites vies médiocres ...
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 10-12-2010 à 09:13:00
Tiens, encore un petit commentaire pour le maître Mustang. Comme le dit le Fox, on est tous tes padawans.
Commentaire de gdraid posté le 10-12-2010 à 10:59:00
Merci Mustang, pour ce beau récit, bien imagé, d'une épreuve si difficile !
JC
Commentaire de vial posté le 10-12-2010 à 18:50:00
désolé de n'avoir pu me rende à l'arrivée pour te féliciter, mais interdit de voiture pour raison médicale...
c'eut été un plaisir de te revoir
bravo pour avoir bravé les éléments déchainés de Dame Nature!!
michel
Commentaire de foxtrot posté le 10-12-2010 à 20:30:00
Bravo a toi ,malgré le pepins de santé et la difficulté cette année ,beau chrono et grosse memoire du parcours,quel recit!
Commentaire de frankek posté le 10-12-2010 à 21:36:00
bravo à toi ! et à bientôt pour d'autres réçits...captivant
Commentaire de tidgi posté le 12-12-2010 à 09:32:00
Mais çà galope, çà galope !
Bravo pour ta course. La prochaine fois, j'essaierai de t'attraper... à l'AAB.
Commentaire de yves_cool_runner posté le 12-12-2010 à 22:12:00
Bravo. Moins de 2' d'écart l'an dernier. Guère plus cette année. Va falloir qu'on pense à arriver ensemble ! En 2011, sous les 7h30, dans des conditions printanières ! Ben, on peut rêver, non ?
Commentaire de Jerome_I posté le 12-12-2010 à 22:24:00
bravo pour ta course et ton récit, dommage qu'on se soit loupé. Bravo d'avoir poutré le Lutin ;-)))) Jérome
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