Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2012, par CAPCAP

L'auteur : CAPCAP

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 18/10/2012

Lieu : St Philippe (Réunion)

Affichage : 2913 vues

Distance : 170km

Objectif : Terminer

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CA Y EST, JE SUIS FOU !

 

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CA Y EST, je suis FOU !

 

Je me permets un CR plus long qu'à mon habitude car cette course a été pour moi exceptionnelle.

Ce qui ne l'a pas été (exceptionnel) c'est le séjour avec mes amis FrontRunners, car toujours aussi agréable et réussi! Un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur! Et particulièrement à notre Grand Organisateur.

L'exceptionnel était inattendu par le soutien à la Marche Pour l’Égalité et la Légalité locale, sorte de marche des fiertés LGBT, mais au mot d'ordre plus large.

Côté course, mon objectif était de finir, n'ayant jamais fait si long, et mon ambition était de faire moins du double du temps de Kilian, heu... du vainqueur je veux dire!

Cette course porte vraiment bien ses noms, Grand, raid, diagonale, des fous. Elle est exceptionnelle, tous les trailers rencontrés ici me l'ont confirmé. Exceptionnelle en difficulté. Les nombres ne le traduisent pas, 170km, 10000mD+, ça n'est pas le Grand Raid de la Réunion. Le GRR, c'est en plus un terrain TRES engagé. C'est monter 20 000 (?) marches et en descendre autant; manquer tout le temps de se tordre la cheville sur une pierre, une marche, un rondin, une racine; frôler les précipices bien souvent... Une chute mortelle nous le rappelle bien malheureusement. Franchement, je ne sais pas comment parler de cette course. Dire l'ambiance, les paysages, le parcours magique? Dire la fatigue, les doutes, les frayeurs? Est-il raisonnable pour un organisateur de lancer près de 3 000 coureurs dans ce défi et de telles conditions? Faut-il tout interdire dans un monde toujours plus sécuritaire? Ou accepter la prise de risque, même collective, même à grande échelle?

C'est après une effervescente préparation des bagages qu'on quitte la location, pour prendre un bus urbain puis un car de l'organisation. Voir tous ces trailers fait monter la pression, suis-je à ma place parmi eux? Vais-je tenir? Long de rejoindre St-Philippe, gros embouteillage, peu de temps pour se préparer. On franchit aussi vite que possible les contrôles pour passer dans le sas, où il y a déjà bien du monde agglutiné à la ligne de départ. Bien peu de WC disponible, je fais une queue plus rapide, vers un pauvre palmier qui ne demandait pas tant d'arrosage. Un petit groupe de féminines s'esclaffe en comprenant qu'elles font elles aussi la queue pour un palmier au lieu d'un WC, pas bien commode quand on est une femme!

Départ. Pas très bien positionné, j'ai commencé la course un peu plus en arrière que je ne l'espérais, mais j'ai compensé un peu en doublant pas mal sur les 5km de plat, puis sur la route en lacets. Quand on a entamé le chemin monotrace, plus question de doubler jusqu'à Foc-Foc (crête du volcan), mais il était aussi prudent de prendre un rythme raisonnable. Ce jeudi soir, je me suis mis à chantonner "Souviens-toi c'était un jeudi, Souviens-toi on avait suivi, Le chemin des amoureux..." (Joe Dassin, pour les jeunots) Mais ce chemin du volcan était-il celui des amoureux? Un peu de plat, végétation des hauteurs, après la canne à sucre, un peu de pluie, odeurs de sol humide dans la nuit, souffle des coureurs autour de moi... Magie de la course nocturne!

On est monté de 0 à 2400m d'altitude environ, où nous avons maintenant une quinzaine de km plus ou moins plats. Près du volcan, de nuit, on ne fait qu'imaginer le cratère, puis le cheminement dans ce désert d'altitude est un régal, avec toutefois une petite inquiétude pour les 150km restants... Malgré la nuit, on peut deviner la végétation tropicale alentour, l'air est pur et les parfums évoluent avec l'altitude (fleurs, serres tropicales, sol humide...) Dans cette partie qui suit le volcan, je me suis lâché à courir, avec grand plaisir dans cette végétation, cette nuit, cette bruine... et toujours en t-shirt.

L'oratoire Ste-Thérèse est un petit "coup de cul" qu'on néglige facilement sur le plan, mais à tort! Approche du piton Textor, bon petit rythme mais plus prudent. Les premières lueurs du jour. Fin de la pluie. Premiers rayons de soleil. Prairies et vaches toutes étonnées de nous voir là. Chemin étroit et glissant entre deux clôtures barbelées, chute à éviter au risque de gagner une balafre.

Premières prises de photos. L'approche du ravito de Mare a Boue est un peu pénible, malgré le jour, le soleil, le terrain plat, car il est sur route; je préfère alors aller d'une bonne marche, plutôt que de courir sur ce sol dur.

Je suis appelé par quelqu'un, c'est Laurent, un trailer avec qui j'ai partagé toute la GTJ (grande traversée du Jura). Souvenirs, discussion de trailers... Il est un peu moins en forme que moi et je prends le large après cet agréable intermède.

Chemin légèrement vallonné, humide voire détrempé, végétation luxuriante, de très belles mousses colorées.

La descente sur Cilaos, je ne l'avais pas bien appréhendée, du coup je m'y suis lancé d'un bon rythme... Et elle m'est apparue sans fin, mais enfin je m'y suis bien amusé. Idem, fin sur route en marche rapide.

Cilaos, le grand ravito, j'aperçois Fabienne et Christophe, ou plutôt c'est eux qui m'appellent, gardent mes affaires pendant une douche expresse, le passage chez le kiné et le podologue (pieds crevassés par l'eau) et me mettent mes affaires à l’abri pendant l'averse, merci à eux. Après un vrai repas chaud avec Gilou01, c'est reparti et chouette, la pluie est définitivement finie.

La monté au col du Taïbit balise l'entrée dans Mafate, le cirque dont on ne peut sortir que par soi-même, sauf blessure. Bonne descente sur Marla, puis direction Nord-Est pour une petite échappée dans le cirque de Salazie, en compagnie de 3 coureurs, ce qui sera rare sur ma course. L'obscurité est tombée et on aperçoit encore une petite île dans la mer de nuages qui envahie le fond de Salazie, le tout dans la pénombre d'une lune très maigre. Je perds mes compères au ravito et repars seul pour Grand Place. Couché de croissant de lune sur Mafate, avec étoiles au dessus et frontales au dessous, étonnant!

Le Sentier Scouts, chemin de crête, étroit entre deux vallées, mais sans vue particulière de nuit suivi d'une longue descente sur Ilet à Bourse. Un peu plus loin, un stand sauvage nous propose tisane citronnelle-géranium, pas mal!

Ensuite c'est le passage le plus pénible du raid, seul dans Mafate, de nuit, fatigué, perdant tout sens de l'orientation dans ces chemins qui montent, descendent, tournent, contournent, sans jamais connaître la ligne droite entre deux points... Et ces marches, toujours plus nombreuses, toujours irrégulières, ça n'en finit pas... Je m'assois un instant sur un caillou, sentant mes yeux se fermer et je me dis: Damien, lève toi, tu ne peux pas t'endormir ici, au mieux tu attrapes froid, au pire tu roules vers le ravin! Je repars donc, luttant contre le sommeil, un pas après l'autre jusqu'à Roche Plate. Là, mon visage éteint incite une charmante jeune femme à s'inquiéter de mon état, puis à me trouver un créneau d'1/2h à l'infirmerie pour dormir. Grand merci elle pour son attention. Je n'arriverai cependant pas à dormir dans cette salle d'école réquisitionnée, mais je profiterai d'un vrai moment de repos tout de même et c'est assez frais que je repars à l'ascension du Maïdo, pour enfin sortir de Mafate. Avec le jour naissant, cette montée passera bien, prise tranquillement, sortir de ce cirque, c'est presque finir la course, dit-on!

Au débouché sur la crête, on retrouve les chaleureux encouragements de la foule venue voir le renommé levé de soleil sur Mafate et ces raideurs fous qui ont déjà couru 120km! Au ravito suivant, des toilettes sèches tombent à pic pour une petite pause confortable. Je reprends assez vite la route pour le bas de la rivière des Galets. Mais encore un défaut de lecture de la carte, je serai bien surpris par la longueur de cette descente, jusqu'au niveau de la mer tout de même! Soit -2000m... Traversée de cette immense Rivière des Galets presque sèche par un affreux mais efficace pont de buses en béton.

Et on remonte déjà! Ravito en haut de la petite ville, je retrouve mon deuxième sac-relais et vois que je suis en retard sur ma consommation de vivres, mais bon, tant que ça carbure, ça va. Je passe le débardeur officiel (avec sponsors), obligatoire pour l'arrivée à St-Denis. Longs zigzags sur le flanc de l’île pour redescendre sur la Possession, petite ville un peu au dessus de la côte. Bien urbain, ce ravito où l'on sert des crêpes bien réjouissives! Il faut ça pour repartir sur un autre tronçon bien différent, le chemin des Anglais, sorte de voie romaine, en grande partie empierrée, qui franchit par le haut les falaises du Nord-Ouest de l’île. Donc ça monte et ça descend à chaque ravine, mais on en a vu d'autres! En plus les pierres, bien que retournées, sont toutes au même niveau, ce qui est un très grand confort, après tout.

Petit passage au bord de la mer (et de la nationale) à Grande Chaloupe. J'aperçois Christelle à qui je vais faire la bise, en oubliant presque le pointage! Deux amis réunionnais sont venus à ma rencontre, prévenus de mon avancement par le site SFR. Bien sympa de discuter un peu. Dernier ravito conséquent avant la Montagne, cette montée finale n'est pas à négliger, je le sais. Pourtant elle paraîtra longue, bien que variée, avec ses tronçons routiers et son final dans des chemins de terre tout arrondis par l'érosion (ça change de la caillasse et de la boue!). Les autres courses nous quittent pour passer par la Fenêtre, le GRR poursuit par St-Bernard. Je ressens à nouveau un vrai plaisir dans cette partie où, seul, je dois aussi jouer à trouver les rares rubalises du chemin, dans cette lumière particulière du crépuscule. Avant le ravitaillement on retrouve le flot des Mascareignes et du Bourbon, des lents, des fusées, on double, se fait doubler...

Puis la descente finale, mais longue aussi, sur St-Denis. Je me répète, mais c'est fou comme de nombreux tronçons de cette Diagonale, semblent LONGS! Ayant vu mon classement s'améliorer, je suis tout excité et c'est avec un peu trop de fougue que je dévale la pente. Est-ce une impression, le retour de la nuit, ou bien cette descente est-elle vraiment encore plus technique? A 3 reprises je serai rappelé à l'ordre par de petits dérapages, me disant de faire attention, d'être prudent pour arriver entier au stade. Ça serait trop dommage de se blesser dans les 10 derniers km sur 170! Sorti indemne du sentier, je passe un tunnel routier pour accéder au stade de la Redoute, dans une foule maintenant compacte, joyeuse, encourageante et admirative. Je vais jusqu'à doubler un coureur du Bourbon dans la ligne droite finale, mais sans lui piquer une place puisque je suis sur le Grand Raid.

ARRIVÉ ! Ça y est, je suis FOU ! En 46h35' ! On me dit que Kilian a mis 26h, j'ai donc réussi à faire moins du double de son temps! Grande surprise, je découvre plein de têtes connues qui m'accueillent et me fêtent. Grande joie, mâtinée du regret de savoir qu'ils ont abandonné. J'ai une grande forme, même si je ne suis pas sûr de tenir des propos très clairs, j'ai même du mal à m'arrêter et il faut que je marche d'un côté à l'autre du stade, que j'aille chercher mon sac, le repas de finisseur...

Hé oui, CA Y EST, JE SUIS FOU ! Mais que penserait Michel Foucault de cette folie là?

 

Notre raid correspondait à la Marche Pour l’Égalité et la Légalité organisée par LGBT Réunion et 20 autres associations à St-Paul le samedi. Nous avons donc "couru" solidaires avec le tract de la MPEL et le T-shirt "le grand raid c'est pas pour les tapettes" à prendre au second degré bien sûr. Mais je ne suis pas certain que tous le fassent. Cette première marche a réussi à rassembler, outre les 9 coureurs sur les 3 raids, 200 personnes dans les rues de St-Paul, visa pour une nouvelle marche en 2013, bravo à eux! Nous sommes fiers d'avoir représenté les FrontRunners de Paris auprès de LGBT Réunion lors de cette occasion unique.

Cette année il y a 49% d'abandon, un record. Pourquoi? Pas la météo, il a fait un temps correct (pluie fine au début) malgré la petite frayeur que nous a fait Anaïs, la tempête tropicale qui a finalement décidé d'aller voir ailleurs. Peut-être que dépasser vraiment les 150km est un seuil. Pour moi le nombre incalculable de marches a joué beaucoup, en planches, en cailloux, en rondins, avec de la boue, avec du sable glissant, mais toujours d'une grande inégalité de hauteur et de profondeur... et si nombreuses! Cette question est également posée sur diagonaledesfous.com dans un sondage qui tentera une approche statistique.

Ce raid a été pour moi une expérience sans équivalent dans ma vie de coureur. Ce n'est pas une "course de 170km" car la distance n'est pas la difficulté, d'ailleurs softrun.fr donne une équivalence à 267km plats. Ça ne ressemble pas non plus à 3 fois la 6000D enchaînées car on n'y trouve presque jamais les confortables chemins des Alpes. C'est une sorte de folie à travers un site exceptionnel de beauté et... d'inaccessibilité. Je suis très heureux d'avoir fini ce Grand Raid, mais je suis aussi bien content de ne toujours pas avoir d'abandon à mon actif, moi qui redoutais tant ça, quand j'ai commencé à faire des courses! Je crois que j'ai un peu mieux mesuré l'aspect exceptionnel de ma course quand j'ai reçu des félicitations de toutes parts, notamment de mes collègues et du coach du VRC92. Aussi à la lecture des comptes-rendus d'anonymes, de Kikoureurs, comme des meilleurs (Antoine Guillon...) qui confirment l’extrême difficulté de ce raid. Il faut les lire, les compte-rendus des raideurs, impressionnants, touchants... je me demande parfois si on a fait la même course. Photos de jour de lieux que j'ai traversé de nuit, coureurs endormis dans une couverture de survie, que je n'aurais pas vus quelques heures plus tôt Il faut les entendre, les locaux, nous lancer, d'un air admirateur-interrogateur "Grand Raid?!" avec leur accent créole appuyé et lent!

Gestion

Tout au feeling. Pas de GPS. Un tableau des temps de passage assez sommaire (et faux pour la moitié) D'un côté j'aurai fait cette course plutôt en solo. Dès le départ à quelques mètres seulement de mes amis, je resterai de mon côté; repos? Concentration? J'espère ne pas les avoir vexés. Et d'un autre côté, c'est la première fois que ma progression est suivie en direct sur Internet! Le tchat direct live grâce à un ami, fut aussi une première. Merci à lui et à tous les messages d'encouragement! C'était bien précieux, même si j'ai dû éteindre mon téléphone sur la fin pour cause de batterie presque vide et pour garder la possibilité d'appeler les secours, au cas où...

Côté matériel, chaussures et chaussettes Lafuma de fin de série et en solde, sac à dos Lafuma de plusieurs années, gel maison (inspiré de Aroche), poudre de boisson maison (Papy), pas de GPS, pas de Nok, un vieux cuissard Go-sport, un t-shirt Décat, une frontale à 17€... Ne pas avoir la parfaite panoplie du raideur ne m'a pas empêcher de finir! Correctement équipé, oui! Sur-équipé, inutile, ce n'est pas le matériel qui fait la course! Autre point matériel: la casquette, que j'affectionne particulièrement. Et décidément, le sort s'acharne sur mes casquette Kikourou, j'ai oublié la dernière dans la foret de Sans Souci, avec mes lunettes de soleil. Bien dommage juste avant de trouver le soleil sur le chemin des Anglais! Et finalement, les bâtons, je n'y ai pas pensé. Pourtant ils auraient été agréables à bien des moments.

Préparation

Ce GRR est envisagé depuis des mois, l'inscription validée depuis mars. On peut dire que la préparation se fait depuis début 2012. Elle a motivé de multiples week-ends FrontRunners autour d'une course (Vulcain, Aubrac, Moulins, 6000D, Haut Clunysois) de 50km à 105km, ce qui semble un bon programme, après coup. Plus quelques sorties 25 bosses. Je me suis plus questionné sur l'entraînement hebdomadaire, n'étant pas capable de me mobiliser plus de 3 fois par semaines, ce dont je n'étais pas fier à l'approche de ces 170km. Cependant, je vois que 2 séances de fractionné (1 long, 1 court) m'ont permis de travailler le dynamisme et que la sortie longue quasi-hebdomadaire a apporté l'endurance nécessaire.

Suite

Premier jour d'après, je retourne à là Redoute pour l'arrivée de 2 amis, mais trop tard, ils sont passés et l'un d'eux est déjà devant les ordinateurs SFR pour voir les résultats de chacun et chacune. Ça c'est un vrai coach! Lendemain, nous partons pour le volcan, voir paysage sidérant que nous avons frôlé de nuit et juste imaginé. A voir absolument! Première balade pour les jambes, tout va bien! Super! Reprise du footing au bout de 12 jours, ça passe bien. Déjà je pense à 2013, Citadelle, GR20, Beaufortain, GRP ? ? ?


Photos

6 commentaires

Commentaire de Bacchus posté le 04-11-2012 à 22:28:46

Bravo pour ta course, super performance pour un premier GRR et apparement sans aucun pépin physique, la course parfaite.
Merci pour ce CR vraiment très intéressant.

Commentaire de jack91290 posté le 05-11-2012 à 08:00:58

Bravo pour ta course. Et j'adore la gestion de ton matériel

Commentaire de poucet posté le 05-11-2012 à 19:55:45

Bravo CAPCAP, trés belle perf !!!
Tisane citronelle, c'était pas dans la montée du Taibit plutôt (Ilet des 3 Salazes) ??? Et les crépes plutôt Sans Souci je crois.
Bonne récupération.
Poucet

Commentaire de CAPCAP posté le 08-12-2012 à 15:56:34

Merci,
Effectivement, j'ai dû mélanger des choses dans ce récit. Je suis impressionné par la précision des autres CR. De mon côté, une fois sorti de ma course, je quitte la peau de ce moi-coureur pour redevenir le moi-ordinaire, et j'oublie beaucoup de détails...
La lampe à 17€ est quand même un choix réfléchi (http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?f=19&t=23800&start=1040#p563944)

Commentaire de leptichat posté le 22-03-2013 à 15:46:38

Tu dois connaitre ma copine alors : Cécile L**** elle est du même club que toi : le monde est petit

Commentaire de leptichat posté le 22-03-2013 à 15:59:15

Felicitation pour ta course et merci d'avoir partagé tes impressions

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