Récit de la course : Saintélyon 2011, par Girith

L'auteur : Girith

La course : Saintélyon

Date : 4/12/2011

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 4224 vues

Distance : 69km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Le récit

CR plus complet sur Noob Coureur

 

Ou les pérégrinations nocturnes d'un noob entre Saint Etienne et Lyon.

Pom pom pom....
Depuis quelques temps, sur mon blog, vous pouvez suivre ma "saga saintélyon". En point d'orgue, voici le compte rendu de la course : dire que j'aurais aimé lui donner un autre ton, une autre teneur est un doux euphémisme. Mais voilà, j'ai mal gérée ma course, j'ai fait un ensemble d'erreurs qui a transformé cette course, que j'attendais tellement, en long (mais long !!) chemin de croix. Pour vous, cela surement instructif dans le mode "ce qu'il ne faut pas faire", pour moi aussi certainement... Si j'arrive 1. à analyser correctement mes erreurs et 2. à apprendre à les corriger...

C'est parti, retour au Samedi 03 décembre au matin, c'est l'avant course...

Samedi 03 Décembre - L'avant course


Cette journée a commencée tôt, beaucoup trop tôt, je me suis levé à 5H00 du mat'. C'est une sorte d'habitude que j'ai prise depuis quelque temps, pas volontairement mais disons qu'en me couchant relativement tôt j'ai la sensation de me réveiller reposé à cette heure indue... Et comme je n'arrive pas à me rendormir, je me lève. Sauf que là, levé à 5 heure avec une course prévue pour minuit le soir même, cela sonne comme une première bévue -- ding erreur -- (correction pour la prochaine fois : dormir plus)

Bref, la journée s'amorce et elle est nettement moins tranquille que prévue. Passons sur les causes, mais le résultat est que je ne vais pas arrêter de brasser jusqu'à 16H -- ding erreur -- (correction pour la prochaine fois : s'imposer une journée de calme). Bon comme préparation d'avant course, on voit déjà qu'il était possible de faire mieux.

J'ai malgré tout pris le temps de préparer mes affaires
J'ai prévu plusieurs scénarios en fonction du temps, je ne vais pas revenir en détail dessus.

Il est donc 16H et je part prendre mon train direction Lyon Perrache et... -- ding erreur -- (correction pour la prochaine fois : vérifier l'état de la ligne avant de partir et des grèves éventuelles), plus de train à Lyon Perrache pour Saint Etienne, je dois repartir "en catastrophe" direction Lyon Part Dieu et sauter dans un train bondé... Voyage dans un couloir...

J'arrive à Saint Etienne et je fais une rencontre fortuite bien sympatique, jerome avec lequel je discuterais toute la soirée (bravo à lui pour une première maitrisée et un temps canon de 7:12:33 !).

De la Gare, direction le parc des expositions pour la remise de dossard, nous arrivons pile pendant une ... panne informatique ! Allez l'informaticien que je suis ne peux pas résister à vous raconter le problème : l'organisation avait "monté" un petit réseau wifi pour les portables utilisés lors de l'inscription, jusqu'à là pourquoi pas. Le "marrant" arrive : leur accès wifi est une livebox (déjà coté réseau, ce n'est pas terrible) et le plus drôle : ils n'avaient pas mis de protection à ce réseau, du coup tout le monde pouvait s'y connecter... Ce qui évidement, selon l'organisation, a fait tomber le dit réseau ! Il faut que quelqu'un ce dévoue pour expliquer les bienfaits d'une clef wap... Bon désolé pour la digression, revenons à nos moutons.

Un peu d'attente donc, rien de rédhibitoire et nous voila avec le précieux dossard en poche. Petit passage rapide dans le hall où nous apercevons la légende vivante devant nos yeux ébahis : Kilian Jornet himself ! Bon ok je ne suis pas groupie mais quand même le voir en chair et en os, çà fait quelque chose :)

Nous allons ensuite dans le Hall B trouver un endroit "tranquille". Et la soirée ce passe, entrecoupée d'un repas perso, je n'avais pas prévu d'aller à la "pasta party" et je ne le regrette vraiment pas ! J'étais juste en face de la queue : c'était vraiment impressionnant...

Le Hall d'attente
Ces heures d'attentes sont vite passées et de manière agréable mais je n'ai pas vraiment réussit à me reposer -- ding erreur -- (correction pour la prochaine fois : prévoir un tapis et un bandeau pour tenter de dormir vraiment). Et plus la soirée passait, moins je rentrais dans ma course. C'est l'une des spécificités de la Saintélyon qu'il faut apprendre à gérer : comment réussir à la fois à ce reposer puis arriver à rentrer dans sa course à une heure généralement associée au sommeil ; peut être en prévoyant une ou deux sorties longues pendant la préparation justement à cette heure, genre le samedi soir pour m'habituer un peu à courir à cette heure ? J'en programmerais surement une ou deux, mais pas plus pour ne pas trop engendrer de fatigue supplémentaire.

Toujours est-il que je n'avais rien prévu de la sorte dans ma préparation (allez je fais retentir le -- ding erreur -- ^^), et j'avoue que je n'avais pas du tout la même concentration que d'habitude en me rendant sur le lieu de départ : Geoffroy Guichard.

Juste un mot à propos de ce choix : je ne peux pas comparer mais franchement j'ai trouvé çà curieux... Je n'ai pas trop compris la plus value d'aller marcher plus d'1.5km pour ce mettre sur la ligne de départ, à coté d'un stage fermé et pas éclairé... mouais.... La notion de "symbole" a des limites.

Avec tout çà, la course est sur le point de partir, après le départ des relais, c'est notre tour ! 5... 4... 3... 2... 1... c'est à nous !

La course

Petite photo du départ
Départ - Saint Christo - 16Km
Temps : 1:37:30 - Classement : 1049e / 4626



C'est évident en regardant ce tableau hein ? Pour mémoire, je partais avec l'idée de ne JAMAIS dépasser les 155 de FC moy, ha ha ha la bonne blague... -- ding erreur fatale --


Je ne sais pas comment le dire autrement : je suis un blaireau, un vrai un pur un dur.

Le nouveau visage de noob coureur 
Incapable de me discipliner, je pars sur une fréquence moyenne de 161 sur ces 16 premiers kilomètres... Ce qui est une FC me permettant de tenir un effort entre 3H30 et 4H.... Cela me parait tellement... évitable à tête reposée que je me demande comment j'ai pu faire çà : je me souviens bien que je me disais que ma FC était trop haute... Mais je n'ai pas su freiner, je me suis laissé embarquer par le rythme de la course.

L'autre problème que j'ai eu m'est tombé dessus vraiment de manière inattendue, je ne sais pas vraiment à quoi c'est du mais d'un coup, je n'ai commencé à avoir que des pensées négatives : exactement l'inverse de ce qu'il faut faire dans ces cas là. C'est la première fois que cela m'arrive et je ne sais toujours pas précisément pourquoi... Et le pire là dedans c'est le panneau "arrivée 55km", cela n'a fait que renforcer mes pensées négatives : "pas y arriver, trop long, etc etc".

Que dire de la course en elle-même ? Le slogan de la sainté c'est "la nuit cela n'a rien à voir", effectivement c'est particulier mais pas seulement du à la nuit. Pour avoir pris l'habitude de courir la nuit, j'adore cette sensation d'isolement, de bulle personnelle de lumière autour d'un océan de ténèbres. A la saintélyon, rien à voir avec cette sensation : on est sur un ruban de lumière devant et derrière. L'ambiance est vraiment particulière : dès qu'on abandonne l'éclairage public, devant nous un incroyable patchwork de reflets des bandes luminescentes des tenues des coureurs. Puis, il suffit ensuite de tourner la tête pour voir ce balais de lucioles sur des centaines de mètres. Spectaculaire ! Je garderais longtemps ces images en tête.

Ce qui était spectaculaire également, c'était... la boue !
Les chemins en général et les descentes en particulier sur cette première partie de parcours étaient boueux boueux boueux... mais absolument pas glissants... Ha tiens, j'en vois qui réagisse au fond, de la boue non glissante, mais qu'est-ce qu'il dit ? Ca y est il a craqué ! He bien non, je remercie mes chaussures : les Saucony Peregrine ! Tout bonnement incroyable d'accroche, je n'ai JAMAIS glissé pendant tout le parcours, même mort, même complètement cramé, mes chaussures ne m'ont jamais trahies, parmi cet océan d'erreurs, elles ont été mon île "bon point".


Saint Christo - Moreau (environ 22/23km)
Temps : 2:24:58 - Classement : 1049e / 4592


Le doute, toujours le doute, je cours toujours avec mon état d'esprit négatif, je me pose 100x la question sur mes possibilités, ces pensées alliées à une FC toujours de plus en plus haute (164 de FC moyenne !! -- ding erreur fatale -- au carré)  rendent quasiment caricatural ce début de course dans le sens négatif...
Et pourtant, en situation, j'ai été incapable de voir ce qui apparait pourtant évident à froid : mon sur-régime.

Pendant cette période, il a fallu apprendre également à gérer une 3e spécificité de la saintélyon, après la nuit, la boue voici la "gestion des relais". Jusqu'à Sainte Catherine, il aura fallu que je double pas mal de relais : c'est assez particulier en fait, on ce retrouve derrière des coureurs qui ont une allure vraiment beaucoup plus lente et du coup ils se transforment un peu, bien malgré eux, en "chicane mobile". Je dois reconnaitre qu'avec la boue, j'ai du y laisser pas mal d'influx nerveux pour les doubler. Il me semble que de nombreuses solutions ont été testées (départ avant, après etc) mais faire partir les relais seulement 15mn avant... je ne sais pas si c'est la bonne ? Maintenant après Saint Genoux, c'est plutôt moi qui me suis transformé en chicane alors...

Moreau - Saint catherine - 30km (avant la montée)
Temps : 3:01:50 - Classement : 1029e / 4573

Dans cette partie, je me demande vraiment si je vais finir, je suis toujours dans une illusion qui me poursuit depuis le début : "la première partie du parcours est plus difficile, donc je pourrais récupérer après". C'est fou ce qu'on arrive à ce faire croire quand même... Alors que la solution me semble maintenant évidente lorsque j'écris ces lignes : tenir ma FC dans la plage prévue... chose que je fais sans effort aucun en entrainement et que j'ai été incapable de faire ici. L'addition sera lourde.

Saint catherine - Saint Genoux - 34Km
Temps : 04:17:46 - Classement : 1027e / 4384
Cette fois, je suis dans le dur... Et je ne suis pas encore à la mi-course. Ce n'est plus une marre, un étang, un lac, une mer mais un océan de doute qui m'assaille. Je me remémorre ce que j'avais dit à ma femme sur l'abandon : "si je suis blessé, la question ne ce pose pas, je m'arrête je ne suis pas là pour me détruire, si je suis fatigué, exténué, la question ne ce pose pas non plus, je continue"... A ce moment, lorsque l'écroulement arrive je me demande si je ne vais pas me parjurer...

Le plaisir de la course ? Autant être sincère, il n'y en a plus eu (jusqu'à un certain moment névralgique) à partir de ce moment : seul une chose comptait, tenir !

Saint Genoux - Soucieu - 45km
Temps : 05:24:29 - Classement : 1131e/ 4291

Vers le 40e kilomètre, les pensées négatives m'ont enfin abandonnées, elles ont laissé place simplement à une immense fatigue. Malgré tout, c'est pendant cette période que j'ai acquis une double certitude : "je vais finir c'est certain" couplée à "je vais en chier TRES fort jusqu'à Gerland".

Vous remarquez surement que ma FC baisse, j'étais complètement cuit, impossible évidement d'accélérer, je suppose que la baisse de ma FC moyenne en est l'illustration ?

Soucieu - Beaunant - 57Km
Temps : 07:09:58:84 - Classement 1298e/4089
J'ai l'impression que des centaines de coureurs me doublent à tous les instants. J'essaye tant bien que mal de calculer mon retard, je sais bien évidement depuis longtemps que mon objectif de sainté d'argent est complètement cramé, j'essaye de me dire que je peux encore accrocher le sainté de bronze...

Beaunant - Lyon - 64km
Temps : 08:02:23:76 - Classement : 1387e / 4086 (oui je sais l'arrivée indique 4101 classés, je me suis basé sur le résultat live)
Je ne souviens plus exactement quand le jour c'est levé, ce que je me souviens à ce moment avec une cruelle acuité c'est ce que j'avais dit à propos du jour : je ne devrais pas le voir sauf énorme défaillance... ouais et bien j'y suis...

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, j’accueille la fameuse montée avec soulagement, comme souvent, j'en profite pour récupérer en marchant, je peux même encore espérer le sainté de Bronze.

Mais le faux plat montant final et surtout la descente (oui une descente roulante, peu pentue, sur route !) m'aura été fatale. Cette partie sera tout simplement incroyablement interminable. Je me ferais sourire en appliquant la méthode cyrano "alternance de marche et de course" à la différence près que cette méthode est normalement réservée aux coureurs de 24H :p

Et je vois inexorablement s'éloigner l'espoir du sainté de Bronze... plus la force de lutter pour aller le chercher.

Lyon - Arrivée 
Temps : 08:44:19:05 - Classement : 1491e (104 places perdues en 4 km !!)/ 4101
Cette partie n'a pas été interminable, non, elle a été sans fin... J'ai eu l'impression d'être dans une stase temporelle couplée à un immobilisme absolu. Passons sur la prime de fin de course que nous a réservée les organisateurs : les escaliers et ce passage sur les quais.

Me voilà enfin en vue du parc de Gerland, je scrute avec avidité le palais des sports, c'est celui là ? non ! rhhaaa, celui-là ? non plus, mais c pas vraaaiii et soudain j'entends "allez encore un virage et vous êtes arrivé" et je le vois : et là, l'émotion, énorme, totale, d'autant plus forte que je suis épuisé, toute la justification de tant d'efforts inutiles pour seulement vivre cette fulgurance absolue : j'y suis !! je vais le faire !! n'importe comment mais je vais le faire !! émotion multipliée (est-ce encore possible ?) par la vue de ma femme à l'intérieur du palais et je franchi cette damnée arche ! C'est fini... 68km, une première pour moi, mal géré, mal couru, à plus d'1h15 de mon objectif initial, dont plus de 30km de difficulté, d'épuisement, de noobitude mais je l'ai fait ! Je l'ai fait. C'est tout.


Focus Matériel
Avant de rentrer dans les conclusions de cette course, petit passage vers l'équipement.

Mes Peregrine après "la guerre" :)
Les chaussures : j'avoue, je m'étais posé la question entre mes Kinvara et les Peregrine. Même si le choix m'avait semblé évident entre ces chaussures de trail légères que sont les Peregrine et entre mes routières minimalistes sans aucune accroche, certains ont fait le choix de partir en routière. He bien, respect s'ils sont arrivés au bout ! Et respect au carré s'ils ont tenus leur objectif ! Mon avis, pour ce qu'il vaut, est que c'est quand même un peu se tirer une balle dans  le pied de partir en routière sur cette course... encore plus évidement avec les conditions boueuses rencontrées. Je le répète, je n'ai jamais glissé, l'accroche de mes Peregrine aura été parfait du début à la fin.

La frontale : j'ai utilisé jusqu'à Sainte Catherine des Led Sensor H7 dont j'avais dit le plus grand bien : puissance, légèreté, prix, sauf que le variateur n'a pas tenu et rideau la Sensor juste avant Sainte Catherine... Du coup, j'ai fini avec mon frontale de secours, nettement moins puissante mais qui ne m'a pas lâché : la Petzl Tikka XP2.

La tenue : collant long d'hiver, un teeshirt ML moyennement épais et une veste coupe vent légère. Je pense que c'était la bonne équation : ni froid ni chaud avec les températures rencontrées (voir graphique ci-dessous)

Température et précipitations sur le parcours de la Saintélyon 2011


Quelles conclusions ?

J'ai l'impression d'avoir tellement accumulé d'erreurs que j'ai du mal à faire le tri.. et donc à identifier clairement les causes du problème, du moins avec certitude.

Si je commence par une analyse comparative des résultats autour de 7H3O sur les années 2009, 2010 et 2011
Année 2009 - Conditions excellentes
Année 2010 - Conditions apocalyptiques (neige, glace)
Année 2011 - Boue mais climat favorable

On remarque qu'un temps de 7h30 m'aurait classé dans les 530 dans des conditions excellentes... 530 sur environ 4000. Dit comme çà, c'était clairement un objectif trop ambitieux.

Pourtant les temps de passage théoriques étaient nettement en dessous de ce que j'avais travaillé pendant mes entrainements. L'hypothèse la plus probable est que j'ai complètement sous-estimé les spécificités de la Sainté dans la définition de mes objectifs :
- départ à minuit
- nuit
- monde
- conditions météo

Du coup, obsédé par ce chrono trop ambitieux, j'ai fait mon erreur principale : le sur-régime ; clairement indiqué par ma FC maintenue bien trop haute pendant bien trop longtemps.

J'espère en tout cas ne pas faire d'erreur d'interprétation, les choses me semblent assez évidentes mais... noob un jour noob... ;) Une de mes interrogations repose évidement sur ma préparation : correcte ou non ? J'ai tellement mal gérée ma course que je ne sais plus.

En tout état de cause, j'observe clairement une dégradation très forte des mes aptitudes à la course à pied avec l'augmentation de la durée de course :
10Km, 38:16 en juin 2011 (soit une cote rodio a 1240)
Marathon : 3:13 en avril 2011 (cote rodio 1137)
Trail l'incontournable : 5:12 en juillet 2011 (cote rodio 999)
Trail Bugey : 06:35 en septembre 2011 (cote rodio 971)
Saintélyon : 08:44 (cote rodio 850)
Cela ce passe de commentaire.

Comment expliquer cette érosion ? manque d'expérience ? mauvaise gestion de course ? pas assez d'années de pratique ? Surement un peu de tout çà...

Concernant cette Saintélyon, le sentiment de frustration domine un peu... Certes j'ai fini mais c'est le principe du verre à moitié plein ou à moitié vide.. Plus que le temps, c'est le fait d'en avoir tellement bavé qui me frustre. Ceci dit, que me reste t il de cette Saintélyon ? Des images plein la tête, des bandeaux lumineux sur des centaines de mètres, une émotion incroyable à l'arrivée.

Et finalement, après vous avoir parlé de ce qui a pu ressembler à un chemin de croix, est-ce que je compte retenter cette course ? Oui, mille fois oui, non pas par masochisme mais par la volonté de refaire correctement cette course, prendre du plaisir pendant 68km (oui oui même sur ces satanés quais du quartier de Confluence !); pouvoir profiter de chaque instants de cette course si particulière.

4 commentaires

Commentaire de totoro posté le 07-12-2011 à 10:03:10

Bravo quand même car tu es allé au bout d'une course bien exigeante ! Merci pour le récit aussi, cela va sûrement servir à d'autre et peut-être à moi pour l'année prochaine ;-)

J'ai la même érosion que toi avec l'augmentation de la distance et c'est bien plus prononcé que toi. Pour moi, c'est un manque d'expérience couplé à un passé de pratique de sports explosifs (foot, tennis).

Commentaire de Arclusaz posté le 07-12-2011 à 10:35:37

t'en a bavé, tu es déçu mais....tu en redemandes !
Même dans les pires conditions, la "magie" de la STL opère ....

L'année prochaine, tu vas tout casser !!!

Commentaire de yves_cool_runner posté le 13-12-2011 à 21:29:31

Bravo pour être allé au bout, c'est ce qui compte... IL n'y a pas de vérité écrite d'avance sur la Saintélyon et les performances ne sont pas transposables. Bon, rendez-vous en 2012 pour tenter les 7h30, il y a bon groupe de Kikous prêts à aller chercher cette marque avec les dents ! J'ai fini juste devant toi, en 8h38 (j'ai dû te doubler dans le final, j'étais en 8h08 au dernier contrôle à Lyon).

Commentaire de flipper22 posté le 21-12-2011 à 11:52:55

C'est un peu ca le trail...parfois ca passe, parfois ca casse...masi le principal est de franchir la ligne d'arrivée...
Félicitation pour ta ténacité!!!
Perso je suis également frustré par ma course...que j'ai geree...mais en faisant l'inverse de toi...je suis parti bien trop lentement (en 3h26 à Ste Catherine...) et en franchissant la ligne d'arrivée en 8h20 avec ce sentiment que j'aurai pu faire bien mieux...
Mais finallement ca nous donne une bonne raison de recommencer...!!!

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