L'auteur : DavidSMFC
La course : SaintéLyon
Date : 27/11/2021
Lieu : St étienne (Loire)
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Distance : 78km
Objectif : Pas d'objectif
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Récit également disponible et illustré sur mon blog : SaintéLyon - Mes expériences sportives
Ainsi, j'ai découvert les épreuves de montagne dès 2015 dans les Vosges ou les Ardennes belges avant de faire mon premier 50km au Trail du Viaduc des Fauvettes. Mais c'est en 2016 que j'ai franchi un cap en terminant la Montagn'Hard avec ses 60 kilomètres et 5000 mètres de dénivelé positif et négatif. J'ai alors poursuivi avec un bel objectif chaque année dont un bel échec sur le Parcours des Crêtes de l'Echappée Belle où j'ai beaucoup appris.
Puis, j'ai connu de belles réussites sur l'Ut4M en 2018 (20km Vercors et 40km Chartreuse), le Trail des Fantômes en 2019 (70km), l'Oisans Trail Tour en 2020 (85km) ou encore l'Ut4M80 Challenge en juillet dernier. Des courses plutôt accomplies, des résultats très satisfaisants... de quoi envisager d'autres défis dans les années à venir mais sans aller trop vite car je préfère y aller très progressivement.
En 2020, j'étais inscrit à l'Eco Trail de Paris 80km que je ne ferai finalement qu'en 2022, normalement... Puis, je me suis inscrit à la SaintéLyon qui a été reportée... et est donc devenu mon objectif de cette fin d'année 2021. Mais j'ai eu bien du mal à m'y préparer après un peu de démotivation pour la course à pied à la fin de l'été. Je suis ainsi retourné sur des formats plus courts à la rentrée, avec beaucoup de plaisir. Et surtout, le Badminton a repris et est redevenu mon activité sportive principale avec la reprise des tournois et des interclubs en plus.
J'ai quand même réussi à faire 3 belles sorties un peu plus longues en octobre en participant au Trail du Soldat de la Marne (30kms enchaînés avec les départementaux de cross l'après-midi), au Trail de la Brie des Morin et à Entre Dhuis et Marne. Des courses sur lesquelles je suis peu à peu monté en puissance, pour mon plus grand plaisir. Mais ensuite, la saison de compétitions de Badminton a commencé donc je n'ai fait que quelques séances cross ou sur piste avec le club et des courses très courtes (Trilport puis Croissy-Beaubourg et le Cross court de Torcy le week-end précédant la SaintéLyon). Des réussites pour autant mais pas la préparation idéale, c'est certain. Je n'ai quasiment pas fait de dénivelé du tout ces derniers temps et très peu de fond.
Pire encore, la veille même de la course, j'ai un interclub en Division 1 départementale avec le COCEP. J'avais demandé à mon capitaine de ne pas jouer le simple mais il n'y a pas trop le choix donc je m'y colle quand même finalement. On perd un mixte très accroché, 21-19 au troisième set puis je gagne mon simple en deux sets, sans trop puiser, ouf. Je ne traîne pas mais je ne rentre pas de bonne heure pour autant et le samedi matin, j'enchaîne avec le boulot. Eh oui, je n'aime pas faire les choses à moitié !
Mais à 14h10, je suis bel et bien dans le TGV à la Gare de Marne-la-Vallée Chessy, en direction de Lyon. Première mission accomplie ! Et bonne nouvelle, j'ai retrouvé à la gare quelques connaissances puisque Eddy (du club de Val d'Europe), Christophe (un camarade de l'USTA) et 5 de ses camarades du Triathlon Club de Torcy sont de la partie également ! Nous sommes tous les 8 engagés sur les 78 kilomètres de la SaintéLyon.
Il est 16h00 lorsque nous arrivons à quai à la Gare de Lyon Part Dieu. Le trajet s'est très bien passé, tout va bien. J'ai un peu de mal à retrouver mes acolytes avec tout ce monde qui descend à Lyon mais je finis par rejoindre Christophe et les gars du TCT et nous prenons la décision d'aller prendre le Métro pour nous rapprocher de la Halle Tony Garnier où nous devons aller récupérer nos dossards.
Marcher 5 bons kilomètres avec nos bagages n'est pas forcément l'idéal pour aborder la course reposés même si la météo est correcte pour l'instant. Une pensée pour tous les concurrents de la LyonSaintéLyon (l'aller-retour !) partis ce matin et qui ont eu de belles conditions pour la première partie de leur périple. Eddy nous rejoint également et on croise d'autres participants à la course que l'on reconnaît facilement aux sacs.
Quelques stations de métro plus loin, nous voilà tous proches de la Halle, à un peu moins d'un kilomètre. J'arbore mon sweat de l'USTA donc je suis interpellé par un gars qui vient de Magny-le-Hongre et participe à sa 7ème SaintéLyon. Le monde est petit, nous voilà un joli petit groupe de seine-et-marnais en plein Lyon. On discute un peu et le gars me prévient que la fin de course ne sera pas si simple et me dit que je penserai à lui dans la dernière grosse montée bien raide sur bitume, après un petit pont et longue de 800 mètres... Soit, je garde ça dans un coin de la tête.
Allez, nous passons le contrôle des sacs, le contrôle des pass sanitaires et entrons enfin dans la Halle où il nous faut d'abord récupérer notre ticket de navette (celle qui nous permet de rejoindre le départ à Saint-Etienne) avec paiement sur place. Puis, nous traversons le Salon du Running qui se tient là la veille de la course. Il y a pleins de choses intéressantes mais je n'ai de toute manière pas de place dans mes sacs pour acheter quoi que ce soit donc autant filer directement au retrait des dossards pour ne céder à aucune tentation.
C'est le moment de récupérer la fameuse enveloppe dans laquelle se trouve notre chasuble : ce sera le dossard n°6420 pour moi, facile à retenir ! J'envoie cette information à mes proches qui m'avaient demandé de leur transmettre le lien du suivi live de ma course dès que possible. Je récupère ensuite un élément important dont j'ai la chance de bénéficier : le bracelet donnant accès au SAS Performance ! C'est ce qui me permet de partir dans la Vague 1, grâce à ma côte ITRA (que j'ai découverte lorsque j'ai appris qu'elle me permettait de partir dans ce SAS). Je sais que l'attente dehors dans le froid avant le départ peut être extrêmement longue lorsque l'on ne se trouve pas dans les premières vagues, j'ai eu certains retours d'expérience à ce sujet donc je suis bien content de ce "privilège".
Nous récupérons ensuite le cadeau offert aux participants, des lacets conçus pour les chaussures de course à pied, quelque chose dont je n'ai pas l'utilité pour l'instant mais sait-on jamais pour plus tard... Puis, nous devons traverser le salon du côté des organisations de courses. Pleins de belles épreuves mais je les connais déjà de nom, nul besoin de tous ces flyers. J'en profite pour saluer Claude de l'Ut4M et nous voilà devant le fameux mur où sont inscrits tous les participants à la course. Je cherche ainsi mon nom et immortalise cela avec une photo. Il faut désormais parcourir une deuxième fois le Salon du côté des grosses marques pour sortir de la Halle en passant le long de l'arche d'arrivée qui donne bien envie...
Nous nous sommes un peu dispersés en route, Eddy et moi attendons donc quelques instants les gars du TCT avant d'aller prendre tous ensemble la navette direction Sainté ! Le trajet en car se déroule sans problème, on commence à se plonger davantage dans la course et la nuit est tombée.
On parle un peu objectifs... le mien est clairement avant tout de terminer, ce qui serait déjà une très bonne chose vue ma préparation tronquée. Je n'ai parcouru qu'une seule fois autant de kilomètres en course et c'était en juillet, l'an dernier, sur l'Oisans Trail Tour. Mais ce n'est pas vraiment la distance qui me fait peur mais plutôt les conditions météo et la fatigue. J'espère être suffisamment reposé malgré l'enchaînement direct après la semaine de boulot et l'interclub de la veille au soir. Et j'ai le souvenir de la seule course relativement longue que j'ai eu l'occasion de faire par ce type de conditions météorologiques très froides : la Petite Origole en 2017. 20 kilomètres très corrects puis 10 kilomètres de souffrance, gelé. Le froid n'est pas forcément mon ami et je le sais.
Nous voilà au Parc des Expositions de Saint-Etienne ! Rebelote, contrôle des sacs, des pass sanitaires... et direction le Hall B pour aller se poser et c'est peu dire qu'on a le temps ! Il est même pas 19h, le départ de la course est à 23h30 ! Nous n'avons pas choisi l'option Pasta Party donc nous mangeons chacun nos gamelles, des Pâtes au Thon pour moi ! L'organisation met pour autant à disposition de quoi se ravitailler (de la boisson, des pâtes de fruit, de la banane, des chips, etc...).
Ensuite, ce sont de longues heures d'attente. On papote un peu, je croise l'ami Clément qui fait aussi la course, il y a d'autres connaissances dans le Hall mais il est bien trop grand pour repérer les gens facilement donc je reste tranquillement avec mes 7 acolytes du départ et me repose tranquillement en m'allongeant un peu avant de commencer à nous préparer très progressivement.
Un petit point sur ma tenue pour la course et la contenance de mon sac de Trail : Je pars avec mes chaussures Evadict Race Ultra, celles qui m'ont permis de boucler l'Oisans Trail Tour. Je les aime bien même si elles commencent à être un peu usées mais je n'avais de toute manière pas vraiment d'autre choix. Mes autres chaussures de Trail sont trop lourdes et les Race Light ne sont pas adaptées à cette distance. Et mes chaussures de route, je n'ai pas confiance sur un tel format. Je sais qu'il y a un bon tiers de bitume sur la SaintéLyon mais il y a aussi une bonne partie sur chemins avec de la boue et de la neige annoncées donc je préfère jouer la sécurité et partir en Trails. Je manque cependant d'une paire un peu plus mixte mais tant pis.
J'ai de simples chaussettes Kalenji aux pieds, même pas des chaussettes pour la course, juste un modèle plus épais que les premiers prix, un caleçon de course (mais pas un cuissard) et simplement mon short de Trail court Evadict : oui, c'est très léger pour le bas ! Je vais avoir quelques réflexions et surprendre du monde en partant aussi léger mais je ne suis pas frileux des jambes et je suis beaucoup plus à l'aise en court qu'en long donc je suis sûr de mon choix. Je mets quand même un pantalon de course dans mon sac, au cas où...
En haut, je pars avec des gants aux mains, évidemment, mais une seule paire, ni trop fine, ni trop épaisse. Et 3 épaisseurs : mon tee-shirt fin de l'Oxy'Trail, un sweat fin de chez Décathlon et le sweat fin Kikouroù ! 3 maillots pas trop épais mais 2 qui sont un minimum polaires, quand même, je ne veux surtout pas avoir trop froid. Je mets en plus ma veste imperméable et un coupe-vent dans mon sac.
Pour la tête et le cou, je m'équipe d'un bonnet et d'un buff en cache-cou ainsi que de ma lampe frontale GoLum, évidemment, avec une batterie de rechange dans le sac ainsi que ma deuxième lampe frontale Petzl en secours. J'ai également dans le sac les éléments du matériel obligatoire, de l'élasto en cas d'ampoules (je suis d'autant plus prudent depuis l'Ut4M80 Challenge), un gobelet pliable pour les ravitaillements, mon portable dont j'ai économisé la batterie au maximum, ma poche à eau remplie avec un peu plus d'un litre d'eau, quelques compotes, quelques pâtes de fruits et quelques pâtes d'amande.
Bon allez, bref retour sur une négligence de ma part... n'ayant pas utilisé mon sac de Trail depuis juillet, je l'ai laissé dans mon armoire pour ne le ressortir que peu de temps avant la course et alors découvrir que les trois fermetures éclaires des poches de mon sac étaient complètement bloquées. J'ai réussi à débloquer la plus importante, la grande poche où je stocke lampes, vêtements et couverture de survie. J'ai laissé tomber celle de la petite poche où je n'ai qu'un paquet de mouchoirs et j'ai dû faire une ouverture aux ciseaux de l'autre poche pour accéder au sifflet et à la bande réfléchissante que je fixe sur mon sac avant le départ pour être visible de nuit.
Enfin, dernier élément de ma tenue, la chasuble qui sert de dossard avec ses deux puces de chronométrage ainsi qu'une troisième puce accrochée au sac. Me voilà donc fin prêt... en avance mais ça y est, je commence à avoir sérieusement hâte. Peu après 22h, je dépose mon sac de délestage au camion que les bénévoles vont ramener à Lyon dans la nuit, je passe aux toilettes et je me dirige vers l'entrée du SAS où il y a déjà énormément de monde rassemblé.
C'est là l'élément critique au niveau de l'organisation, la fameuse attente d'avant-course. Les SAS ne sont ouverts que vers 23h10, alors que près de 4500 coureurs attendent d'y pénétrer. Seuls les élites et les concurrents de la LyonSaintéLyon accèdent à la ligne de départ par un autre passage (eux qui se trouvaient dans le Hall A en amont de l'épreuve). Les concurrents du SAS performance n'accèdent pas au SAS par la même porte que les autres mais ce sont deux portes très proches donc c'est un beau bordel à gérer pour la sécurité et les bénévoles. Pas facile de se frayer un chemin dans la foule pour sortir du Hall. Mais je finis par y arriver et me diriger tranquillement vers le départ, enfin !
Encore 20 petites minutes d'attente, dehors, au milieu du peloton prêt à s'élancer pour cette fameuse SaintéLyon. L'ambiance monte, l'atmosphère est particulière, vivement le départ. Et c'est magique, voilà la neige qui fait son retour, pile poil pour le départ de la course ! Nous y sommes, je ne sais pas trop ce que je fais là, si je suis à ma place, si je vais y arriver mais ça y est, c'est le moment.
C'est à 23h31 que le départ est donné ! On met quelques dizaines de secondes à franchir l'arche après les élites, les coureurs de la LyonSaintéLyon et les premiers du SAS Performance. C'est à ce moment-là que je peux commencer à courir, la route se libère petit à petit. Mais les premières centaines de mètres sont un peu chaotiques car la route est large mais les concurrents de la LSTL prennent toute la largeur de la chaussée et ne partent évidemment pas aussi vite que nous qui sommes tous frais. Redémarrer comme ça, après 76 kilomètres parcourus à l'aller, c'est costaud.
On profite des rues éclairées de Saint-Etienne pour ne pas encore allumer la frontale et bien avancer, sur le bitume stéphanois et sous les encouragements des spectateurs. Les quatre premiers kilomètres sont avalés à plus de 12km/h et le peloton est très dense. On commence progressivement à monter un peu, d'abord en faux-plats sur le bitume puis on arrive gentiment sur des chemins et de la montée un peu plus prononcée. Et en ce début de course, même quand ça grimpe, ça court. Je me force donc à courir aussi mais je sais que ça ne durera pas car pour bien gérer ma course, j'ai besoin de marcher pour récupérer en montée afin de relancer sur le plat ou en descente.
Assez vite, sur chemins et un peu plus sur les hauteurs, on va profiter d'un superbe cadre enneigé et ce pour une quarantaine de kilomètres. On n'aurait eu que de la boue, de la pluie et du bitume, je n'aurais sûrement pas beaucoup apprécié l'instant mais là, quel bonheur, ça change d'avoir toute cette neige ! D'autant que les flocons sont de plus en plus gros et que les chutes de neige s'intensifient pendant la première demi-heure de course.
Je ne vais pas mentir, de nuit et sur des portions que je ne connaissais pas et que je ne connais pas beaucoup plus maintenant, je vais avoir du mal à décrire le parcours, ses descentes et ses montées. J'ai bien le profil de la course sous les yeux et mes données Strava, quand je fais un récit, j'aime raconter ce que j'ai vécu et pas ce que je constate après la course. Je ne vais donc pas raconter la course kilomètre après kilomètre et heureusement pour vous, je pense !
En tout cas, mes sensations sont très bonnes en ce début de course. Je me souviens avoir avancé au feeling, sans me calquer sur le rythme des autres mais tout en observant ceux qui m'entouraient. J'ai profité, bien avancé, très occasionnellement regardé ma montre pour prendre connaissance de mon rythme ou de mon avancée (nombre de kilomètres et/ou durée de course). Ce sont les trois seules données qui vont m'intéresser pendant toute cette course : l'allure, la distance parcourue et la durée de course.
Et je suis tellement préparé et au point pour cette course que je n'ai aucune idée des kilométrages des ravitaillements. Il me semble même qu'il n'y en a que 4 sur la course alors qu'en fait, il y en a 5. Mais j'ai quand même regardé avant le départ pour savoir où se trouvait approximativement le premier ravito et je sais qu'il est vers le kilomètre 18.
Tout se passe très bien pendant 17 kilomètres, je sens bien que je suis parti un peu fort mais je me sens à ma place jusqu'à ce que je prenne une jolie petite gamelle en descente sur la neige ! Une belle glissade sur les fesses m'obligeant à mettre les mains au sol... aïe, les gants sont désormais trempés et les mains gelées. J'ai même un peu mal au poignet en repartant... mais rien de gênant, ouf. Bon, ce n'est qu'un avertissement mais c'est surtout le début d'une phase un poil plus critique de la course pour moi mais c'est juste avant le ravitaillement où j'arrive donc, ce qui fait plaisir.
A Saint-Christo-en-Jarez, je suis 346ème en 1h41'30 après 18 kilomètres de course et 600 mètres de dénivelé positif.
Je ne sais plus trop ce que j'ai pris sur ce ravitaillement car je les confonds. De mémoire, je fais l'erreur de prendre du coca avant de me rendre compte qu'une boisson fraiche n'est pas spécialement une bonne idée dans ces conditions météo. Il neige moins mais il fait très frais avec des températures avoisinant les 0°C et un ressenti allant jusqu'à -5° sur les hauteurs avec un vent à 40km/h par moments.
Je bois ensuite du thé chaud gentiment servi par une bénévole, ce qui est beaucoup plus appréciable. Et il me semble que je prends une clémentine que j'épluche en repartant et mange en marchant avant de relancer ensuite.
C'est le moment de la course où je suis le plus inquiet pour la suite. Après ma chute, j'ai les mains gelées et les gants très humides, j'ai peur que cela soit très gênant et que ça finisse pas handicaper ma progression. Mais pour l'instant, ça va donc je gère. En revanche, je perds un peu en lucidité et bute régulièrement sur des pierres ou des racines, ce qui m'agace pas mal. Quelques kilomètres plus loin, je suis même obligé de remettre les mains dans la neige pour me rattraper et ne pas tomber en avant après avoir buté sur un obstacle.
Bon, je me concentre et je fais en sorte de ne pas trop subir ce mauvais passage. Une course est faite de hauts et de bas, ça ne veut pas dire que la suite ne me procurera pas de plaisir ! Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ces kilomètres-là mais je me souviens de tous ces bénévoles postés à des endroits où il ne faisait pas bien chaud, restant longtemps en pleine nuit pour notre sécurité et nous encourager. Il y a eu cette camionnette avec la musique à fond au beau milieu de la nuit et au beau milieu de nul part, faisant notre bonheur mais ne pouvant déranger personne. Ces spectateurs et bénévoles motivés avec des fumigènes ou ayant allumé un feu.
Et je ne me suis quasiment jamais retourné de la course mais cet alignement de frontale dans la Vallée quand on prend un peu de hauteur, qu'est-ce que c'est chouette. Toutes ces lumières qui nous poursuivent ou bien toutes celles que l'on voit devant nous, souvent un peu en hauteur et dont on sait que ça nous annonce une nouvelle montée.
Alors oui, j'ai connu quelques kilomètres un peu difficiles mais j'ai aussi vraiment kiffé. Une atmosphère qu'on ne retrouve nul part, une ambiance si particulière. Et tous ces concurrents avec qui je fais le yo-yo, que je double, qui me doublent... Ceux qui me dépassent en montée quand je marche mais que je finis par redoubler quand ils arrêtent de courir. Ces moments où je suis content d'avoir un rythme de marche plutôt correct qui me permet d'avancer relativement efficacement même quand je n'ai plus envie de courir.
Et puis tout ce blanc, cette neige au sol et dans l'air. D'ailleurs, c'est sur cette portion que les averses de neige se sont bien calmées, ce qui a permis d'avoir un temps un peu plus sec et que mes mains se réchauffent un peu, ce qui m'a rassuré. Puis, un vent bien sévère en plaine nous a envoyé une neige bien fraîche directement dans la tronche quand cette dernière a fait son retour. Je me souviens avoir beaucoup grimacé sans détester ce moment, bien au contraire. C'était rude, c'était violent mais c'était plaisant d'être là. Je suis fou ? Sûrement. Mais j'assume.
Je passe le 30ème kilomètre en à peine plus de 3 heures, ce dont je crois halluciner. J'arrive ainsi à Sainte-Catherine, 332ème en 3h25'15 après 32 kilomètres de course et 1100 mètres de dénivelé positif. J'ai gagné 14 places en 14 kilomètres, ce qui est tout à fait anecdotique mais le symbole que j'avance toujours plutôt bien.
Alors là, si je ne m'abuse, c'est un ravitaillement où j'en profite bien pour me restaurer. Du saucisson, du jambon, du fromage, peut-être bien encore une clémentine et obligatoirement un thé bien chaud ! Quel bonheur de repartir à chaque fois avec mon gobelet rempli de thé. J'envoie un petit message à Christophe puisqu'on s'était dit qu'on se tiendrait au courant de nos avancées respectives au cas où on se retrouve à un moment sur la course. Mais non, il est parti deux vagues donc 30 minutes après moi et reste aux côtés des autres gars du TCT pour l'instant donc on ne se verra pas, surtout que j'avance bien mieux que prévu, mine de rien.
Ah, nous voilà dans la partie où je commence à compter les kilomètres et à occuper mon esprit avec mes calculs de pourcentages de course parcourue ou restante. Je sais que j'approche la mi-course, ce qui est motivant. Même si, qui dit mi-course faite dit la même chose à faire encore ! Mais je préfère nettement voir le verre à moitié plein que le verre à moitié vide et de toute manière, je n'ai pas fait tout ça pour rien. Je me dis que tout ce que je cours maintenant, c'est de la distance et du temps de gagnés à la fin. J'ai tellement d'avance sur les estimations que j'aurais pu faire que je me donne bien de la marge pour finir dans un temps correct, même si je craque ensuite.
Une des difficultés de cette partie, c'est que les chemins ont été empruntés par tous ceux qui nous devancent, solos comme relayeurs et que par endroits, c'est du verglas ! Et il va y avoir un paquet de sacrées gamelles alors que la fatigue commence à se faire ressentir. J'ai moi-même quelques frayeurs mais sans jamais tomber. J'assiste en revanche à la chute de deux concurrents au même endroit, ça pousse à la prudence. Le terrain est encore très glissant mais nous descendons progressivement vers la Vallée et n'aurons bientôt plus ce problème de sol enneigé ou verglacé.
Du coup, sachant cela, je profite car oui, c'est dangereux mais qu'est-ce que c'est agréable comme décor. Je me demande régulièrement quelles peuvent bien être ces communes éclairées au loin et savoure ces vues bien sympathiques. Mais on ne va pas se le cacher, ça commence aussi forcément à devenir un peu plus dur physiquement. Oh que oui, je le sens que je n'ai pas fait de dénivelé ces derniers temps ! Surtout au niveau des fesses d'ailleurs, elles sont lourdes désormais ! Et dans les belles descentes, mes quadriceps me rappellent que oui, j'adore quand ça descend mais non, les muscles des cuisses ne gardent pas en mémoire les efforts faits plus de 6 mois auparavant ! Aïe, quand même.
En tout cas, je me satisfais pleinement de ma gestion de course car j'avance encore bien et je sens que les écarts se stabilisent avec les concurrents qui m'entourent, je revois de plus en plus souvent les mêmes personnes. Je cours vraiment seul, je n'ai le rythme de personne mais il n'y a pas de grandes différences d'allure entre nous désormais. Un panneau nous indique qu'il reste 35 kilomètres avant l'arrivée... On a dépassé la mi-course mais le chemin reste encore très long avant Lyon !
J'arrive au Camp à Saint-Genou en 276ème position après 5h00'38 pour 45 kilomètres et 1500 mètres de dénivelé positif parcourus. Je n'aurais jamais imaginé passer dans ces temps-là si j'avais dû estimer mes temps de passage avant la course. J'ai même gagné 56 places depuis Sainte-Catherine !
Cette fois, il n'y a pas de salé il me semble, à l'exception de la soupe. Je bois mon traditionnel thé mais une fois encore, c'est un passage express car je ne veux surtout pas perdre de temps et casser mon rythme. Je suis fier de ma progression, de mon avancée mais il y a encore du boulot.
Sur ma lancée, je repars en direction de Soucieu pour une portion plutôt roulante de la course avec 11 kilomètres, peu de D+, pas mal de D- et de moins en moins de neige. Il fait toujours aussi froid, le jour est encore loin de se lever. Je me sens plutôt bien ! La course se déroule parfaitement, j'ai bien profité de tout le début de course, mon coup de moins bien est passé depuis un moment, c'est juste impeccable.
Je m'emballe même probablement un peu sur cette partie mais il faut dire qu'elle m'est plutôt favorable. Nous sommes encore majoritairement sur des chemins, principalement descendants. Et au bout d'un moment, je crois reconnaître quelqu'un devant. Je ne m'enflamme pas, je reviens progressivement sur ce coureur portant une casquette rouge que j'identifie volontiers comme kikouresque.
Je reviens gentiment quand il accélère en descente et double 2 ou 3 autres concurrents donc je ne précipité par mon retour et je finis par revenir sur ses talons et avoir la confirmation de ce que je pensais, c'est bien Benoît alias Boubou ! Je le salue et nous commençons à discuter un peu. Son rythme me va bien car on marche en montée tout en papotant puis on relance bien en descente mais mes jambes sont bonnes à ce moment-là. Je sens bien que c'est un peu rapide pour moi pour autant mais je suis à l'aise même si l'on retrouve davantage de bitume sur cette dernière partie de course et ça ne va pas aller en s'arrangeant.
Quelques minutes plus tôt, ma lampe frontale a clignoté donc je profite de la présence de Benoît pour changer la batterie, un grand merci à lui pour m'avoir évité d'enlever mon sac en prenant la batterie dedans et en rangeant l'autre directement. C'est anodin mais ce sont des efforts en moins, physiquement et surtout, psychologiquement. On repart de plus belle !
Une fois de retour sur du plat voire du faux-plat montant, qui plus est bitumé, je ne peux pas suivre le rythme, j'ai un coup de mou d'un coup. Je ne sais pas si c'est Benoît qui va trop vite pour moi ou juste que j'ai un coup de moins bien mais je suis obligé de laisser filer, dommage. Je subis un peu ces quelques centaines de mètres qui précèdent le ravitaillement de Soucieu-en-Jarrest, à l'intérieur d'un gymnase !
Quel piège ce ravito au chaud ! J'y arrive 247ème (encore 29 places de gagnées) en 6h12'30 pour 56 kilomètres et 1750 mètres de dénivelé positif. Je profite de la charcuterie et du fromage mais je ne traîne surtout pas car je sais que sinon, retourner dehors va être encore plus dur. Boubou est déjà reparti. Il reste 22 kilomètres à parcourir, c'est vraiment la dernière ligne droite... mais elle va être très longue.
Beaucoup de ceux qui connaissent la course disent qu'elle démarre à Soucieu car c'est là que ceux qui sont encore bien font la différence par rapport à ceux qui sont cuits en n'en peuvent plus. Oui, c'est totalement vrai mais non, ma course ne démarre pas du tout à Soucieu. Certes, j'y arrive cramé mais je sais que je vais aller au bout de mon aventure. Sauf gros pépin, je vais terminer ma SaintéLyon. Ce qui me satisfait déjà pleinement pour une première participation et encore plus vue ma non-préparation.
Alors oui, je vais énormément subir les prochains kilomètres mais je suis très fier de mes 56 premiers kilomètres, j'ai profité de mes sensations, du parcours, de ce cadre à part. Je n'ai aucun regret. Maintenant, je vais serrer les dents et souffrir, c'est tout.
Allez, j'en profite pour parler du deuxième débat puisqu'à partir de maintenant, une très grosse partie de la fin du parcours se fait sur le bitume. Alors oui, j'aurais fortement apprécié le confort de chaussures de route plutôt que je n'ai détesté le bitume en chaussures de Trail. Que cela cogne, que ça fait mal aux genoux et aux chevilles, les articulations trinquent sévèrement. Mais je reste persuadé que j'avais les chaussures idéales pour les 50 premiers kilomètres donc tant pis.
Allez, 9 kilomètres de souffrance, de sentiment de ne plus avancer, de marche dès que je n'ai plus le courage de courir. Mais aussi des tentatives de relance derrière des groupes de coureurs me dépassant, du travail mental considérable pour continuer à avancer et garder un rythme potable. Bon, on ne va pas se le cacher et le dire franchement, là, j'en ai bien chié. Mais j'ai tenu bon.
Une chose motivante, c'est que sur cette fin de course, les ravitaillements sont plus rapprochés, ce qui fait du bien au moral. Quand, en repartant de Soucieu, en sachant qu'il me restait encore 22 kilomètres à faire et en voyant ces affreux relayeurs tous frais commencer leur course, je me suis demandé s'il y aurait encore un ravitaillement ou non, ça m'a semblé évident que oui car il n'y a jamais eu plus de 15 kilomètres entre deux ravitaillements depuis le départ donc la fin ne peut pas être si longue sans ravito.
Mais je n'en ai alors aucune certitude, n'ayant pas regardé ça avant la course. Après, de toute façon, j'ai encore largement de quoi faire sur moi, n'ayant pas bu toute l'eau prise au départ de la course, n'ayant consommé aucune compote et ayant simplement mangé deux pâtes d'amande et deux pâtes de fruit durant toute la course.
A part de la souffrance et du trottinement au mental, il n'y a pas grand chose à raconter sur ce passage. Le plus terrible, c'est de croiser les concurrents qui nous devancent sur une longue portion bitumée qui nous fait faire un beau détour... Heureusement, ce n'est pas pour rien, c'est pour nous amener au dernier ravitaillement mais mentalement, c'est dur.
J'arrive donc bien cuit à Chaponost, 260ème en 7h18'34 (13 places de perdues depuis Soucieu) après 65 kilomètres et 1900 mètres de dénivelé positif.
Encore une fois, je me ravitaille bien mais je bois surtout un dernier thé avant d'attaquer la toute fin de course. Cela commence à sentir bon la fin quand même. Il reste 13 kilomètres même si un horrible panneau indique qu'il en reste 14 ! Je le sais, je suis encore capable de finir en moins de 9 heures si je ne fléchis pas trop et me relance un minimum. Voilà un objectif pour ma fin de course et une vraie grosse motivation finale.
Je suis reboosté en repartant de Chaponost. Je repars tranquillement en buvant mon thé aux côtés d'un autre concurrent qui est lui aussi claqué et quand je relance, je m'attends à ce qu'il me rejoigne mais non alors tant pis, j'avance ! Je me sens un peu mieux, légèrement requinqué et franchement motivé pour ce final !
On croise désormais nos poursuivants, ce qui est plus agréable que dans l'autre sens et surtout, on file clairement vers l'arrivée désormais. Je m'oblige à courir un maximum, même dans les faux-plats montants. Je surveille régulièrement la montre pour voir si mon allure est correcte et devrait me permettre d'atteindre mon objectif.
Les montées font mal car il en reste encore quelques belles et ça ralentit forcément beaucoup l'allure, surtout que je me suis basé sur le fait qu'il reste 14 kilomètres à partir du ravitaillement. Heureusement, 3 kilomètres plus loin, le panneau indiquant qu'il reste 10 kilomètres me rassure, j'ai bien 68 kilomètres à la montre donc nous aurons bien 78 bornes et non 79 ! Un kilomètre, ce n'est rien et beaucoup à la fois.
Allez, je suis plutôt content du rythme que j'arrive à tenir après autant de temps de course et de kilomètres franchis, j'avale plutôt bien les suivants jusqu'au fameux passage pour lequel j'avais été prévenu à la sortie du métro par le gars de Magny-le-Hongre. Lorsque je passe une petite passerelle le long d'un aqueduc et alors que le jour s'est levé depuis peu de temps et que j'ai retiré mon bonnet et ma frontale... je vois bien cette fameuse montée bitumée très raide en fin de course dont il m'avait parlé. Il reste alors 6 kilomètres et j'espère fortement que c'est la dernière grosse difficulté car elle nous sèche bien.
Je la passe doucement mais sûrement, elle fait très mal aux pattes mais tout le monde ou presque la subit de la même manière. J'ai même plutôt tendance à rattraper des concurrents ici. Et surtout, après l'avoir relativement bien gérée, je suis bien en mesure de relancer en haut pour les 5 derniers kilomètres !
Je le sais, mon objectif est encore largement atteignable ! Moins de 9 heures, ça devrait le faire ! A moi de jouer pour terminer avec le meilleur chrono possible désormais. Je fais une belle relance en descente, je gère pas trop mal toutes les vilaines petites bosses du final bitumé juste avant Lyon, j'avale toutes les marches d'escalier en les descendant une par une mais avec de la fréquence puis direction le Rhône qu'on longe pour remonter des escaliers un peu plus loin !
Allez, c'est quasiment terminé, ça y est, dernier kilomètre et un tout petit peu plus loin, on voit Gerland et on entre dans Lyon, plus que quelques virages, quelques foulées et voilà la Halle Tony Garnier, on entre à l'intérieur et c'est le moment magique, celui du franchissement de l'arche d'arrivée ! Enfin, quel soulagement ! Missions accomplies ! Non seulement, j'ai terminé la course mais en moins de 10 heures et même largement en moins de 9 heures, c'était inespéré ! Je fais un petit saut ridicule au moment de franchir l'arche, je stoppe la montre, je récupère ma médaille de finisher puis un paquet de chips et je vais m'asseoir...
Je passe bien 20 minutes assis là, claqué mais heureux à débriefer la course avec Benman puis Boubou, les deux Benoît de Kikouroù, tout en mangeant des chips au ralenti. Je peine ensuite à me relever mais parviens à récupérer mon tee-shirt de finisher avant d'aller péniblement en direction des douches... froides et collectives... Hum, ce sera sans moi !
Je me change puis je retourne tranquillement vers l'aire d'arrivée où je retrouve Eddy qui a fini en 9h22. Il part se changer à son tour avant qu'on ne profite du repas de fin de course et qu'on aille se poser dans les gradins pour assister aux podiums et aux arrivées, un peu HS. Tous les gars du TCT en terminent également, Christophe le premier.
Au final, je termine 274ème sur plus de 4600 partants en 8 heures 48 minutes et 46 secondes pour 77,82 kilomètres et 2285 mètres de dénivelé positif.
C'est pour moi un superbe accomplissement dans ces conditions. Je pense que je ne referai pas la SaintéLyon mais peut-être que je reviendrai faire un format plus court ou en relais car j'ai quand même beaucoup aimé l'épreuve, l'organisation, ses particularités et les facilités en terme de logistique malgré le fait que ce soit loin. En revanche, j'ai aussi conscience que nous avons bénéficié de conditions météo exceptionnelles, de la neige et quasiment pas de pluie. Le froid était rude mais c'était vraiment du kiff !
Le retour en région parisienne se passe très bien, la récupération aussi malgré une petite douleur au tendon d'Achille à surveiller. Et quel bonheur de partager cette aventure, cette expérience avec les autres. J'ai adoré.
NB : Pour ceux qui s'interrogeraient au sujet de l'évacuation des 5 thés, des 2 verres de sirop de menthe, du verre de coca et des 300mL d'eau bus pendant la course (à peine vu comme la poche à eau étant encore remplie...), j'ai évidemment fait 2 ou 3 pauses pipi pendant la course, pauses que je suis bien incapable de situer dans mon récit, pardon pour cette imprécision.
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10 commentaires
Commentaire de BouBou27 posté le 03-12-2021 à 09:41:08
Bravo, belle course.
Je croyais que c'était moi qui t'avais doublé dans la descente !
Bon au moins tu as eu un peu de mal a me rattraper
Commentaire de DavidSMFC posté le 03-12-2021 à 16:58:42
Je pense que tu m'as doublé à un ravitaillement puis je t'ai rattrapé puis tu m'as très largement distancé.. mais tu as fini fort quand même !
Merci et encore bravo à toi !
Commentaire de Mazouth posté le 03-12-2021 à 12:03:00
Tu peux être fier de toi pour ta première SaintéLyon, bien joué !
Commentaire de DavidSMFC posté le 03-12-2021 à 16:59:42
Merci beaucoup et bravo à toi !
Ça fait clairement partie de mes plus beaux accomplissements en course à pied jusqu'à présent :)
Commentaire de Arclusaz posté le 03-12-2021 à 20:58:10
Bien joué ! belle perf malgré peu de préparation et de la fatigue accumulée. Tu n'as pas fini de te surprendre !
Commentaire de DavidSMFC posté le 04-12-2021 à 00:59:33
Merci beaucoup Laurent ! Dommage qu'on ne se soit pas croisés à la Halle ! Je compte bien me surprendre encore plus d'une fois :-)
Commentaire de marathon-Yann posté le 10-12-2021 à 15:41:52
Quel talent ! Bravo pour ta superbe course et ton récit détaillé !
Commentaire de DavidSMFC posté le 11-12-2021 à 17:07:11
Merci beaucoup Yann, je m'en vais de ce pas lire ton récit de la LSTL ! :)
Commentaire de Grego On The Run posté le 28-11-2022 à 11:01:19
Hello, j'ai donc couru derrière toi sur la toute fin puisque je termine en 8h50 à la 280 ièm position ! Je ne m'en aperçois que maintenant en découvrant ton récit. Oui je pense que tu es parti trop vite et que tu l'as payé cash à la fin. Tu as le potentiel de faire beaucoup mieux en faisant beaucoup plus de long et lent...et en partant doucement sur un format STL. Bravo à toi pour cette première en tout cas.
Commentaire de Grego On The Run posté le 28-11-2022 à 11:01:20
Hello, j'ai donc couru derrière toi sur la toute fin puisque je termine en 8h50 à la 280 ièm position ! Je ne m'en aperçois que maintenant en découvrant ton récit. Oui je pense que tu es parti trop vite et que tu l'as payé cash à la fin. Tu as le potentiel de faire beaucoup mieux en faisant beaucoup plus de long et lent...et en partant doucement sur un format STL. Bravo à toi pour cette première en tout cas.
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