L'auteur : st ar
La course : Le Grand Raid des Pyrénées
Date : 22/8/2019
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 2818 vues
Distance : 220km
Objectif : Terminer
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Au lendemain de mon GRP 2018 sur le format 160km, j’avais rencontré Simon Accarier l’organisateur de la course et je lui avais dit que je ne reviendrais probablement pas sur ses sentiers car j’avais trouvé le parcours vraiment difficile techniquement pour mon niveau. J’avais vraiment souffert sur la version 160km.
Mais c’était sans compter sur l’annonce d’une version ultra longue de 220km en 2019. Je ne pouvais pas la rater.
Malgré un coef 2 pour le tirage au sort de l'UTMB, ma décision est prise, je serais au départ du Grand Raid des Pyrénées le 22 Aout 2019 ! Le GRP c’est une ambiance particulière, presque familiale.
Ma préparation se fait, en plaine, chez moi dans les Yvelines. Je n’avais pas de disponibilité cette année pour aller un peu en montagne au préalable. J’établi donc un plan d’entrainement « classique ». Des séances de vitesse pendant l’hiver, sortie longue durant le printemps. Le volume se fera en Juin et juillet avec, en alternance, des blocs à la Colline d’Elancourt et le circuit des 25 bosses. Et pour accentuer la fatigue musculaire, je croise avec des sorties vélos tous les week-end.
Je décide de stopper mon plan d’entrainement le 4 Aout avec un dernier gros bloc aux 25 bosses + Colline d’Elancourt. Il me reste 18 jours pour faire du jus. C’est parfait.
A l’approche de la course je suis serein malgré quelques petit signes de fatigue musculaire de mon mollet gauche, lequel m’avait embêté durant l’hiver avec une petite déchirure.
Je rejoins Vielle Aure le Mardi en TGV, deux jours avant la course. J’ai réservé une chambre au village vacances l’Estibere à 300m du départ. Un super accueil comme l’an dernier m’est réservé, le gérant participe tous les ans au GRP, son fils (Nathan) sera lui sur le 80km. Mes colocataires quant à eux ne sont pas encore arrivés. Nous serons 4 au départ de l’Ultra. Il y a Juan qui finira en 53h, Mohamed en presque 68h et enfin Stéphane qui finira 4è au scratch en 45h ! Gros niveau !
Jeudi 22 Aout
Jour J
Réveil à 4h pour prendre un petit déjeuner et direction le centre du village vers 5h30. Le départ est donné à 6h.
Nous avons un départ commun avec les coureurs du PTT (le Challenge). Après quelques minutes, voici le premier bouchon (le seul) sur un petit single. C’est l’occasion d’échanger avec d’autres coureurs sur le format choisi et les objectifs de chacun. Mais personne n’ose partager le temps qu’il se fixe, par peur ou superstition peut-être, je ne sais pas.
Au début je cours avec deux kikous, Nicolas (Laconik) et Sébastien (PetitManseng) qui m’ont rejoint peu après le départ. On discute beaucoup, c’est le début mais petit à petit je perds le contact. Je veux rentrer dans ma bulle le plus vite possible, donc le fait de courir seul ne me dérange pas.
Je retrouverais Nicolas peu avant le ravito de Cauteret (à mi-parcours), où il m’annonce son arrêt à cause d’un problème au genou, mauvaise nouvelle.. .
Il n’y a pas de grosse difficulté en ce début de parcours, j’avance tranquillement à mon rythme jusqu’à Payolle.
Yann (Rayarun) me rattrape. On fait un petit bout ensemble en direction du premier ravito. Nous sommes juste heureux d’être là ensemble. Le cadre est magnifique. Les montagnes, le soleil, les chevaux en liberté, tout est réunis pour profiter de l’instant. Yann s’était donné l’objectif, avant le coup, d’atteindre le km 74 à Pierrefitte. Suite à un accident, deux mois avant la course, Yann s’était bien abîmé le genou droit, avec plusieurs plaies et points de sutures, il lui était impossible de s’aligner sur le parcours long avec un genou en vrac et pas encore rétabli à 100%. Yann atteindra Pierrefitte en 16h30 ! Donc finisher au km décidé à l’avance ;) Bravo !
J’arrive à Payolle, je prends une banane, quelque Tucs et ça repart !
Direction le Pic du Midi.
L’année dernière j’avais énormément souffert sur cette portion. Je me sens mieux cette année, beaucoup mieux même. Sur cette partie je fais la connaissance d’Audrey (qui arrivera 3ème féminine). Les filles sont seulement 5 au départ, énorme respect. Elles sont courageuses. Audrey est vraiment à l’aise. Elle me raconte sa deuxième place sur la swissPeak 170km en 2018. Je suis impressionné par son aisance à avancer.
J’essaye de garder le contact mais son rythme est légèrement supérieur au mien. Je la laisse filer petit à petit, je ne force pas mon allure. J’avance en dedans car je sais et je me répète intérieurement que le chemin est encore très long, j’aurais largement le temps de reprendre un bon nombre de copain et copine un peu plus tard. Je prévois d’arriver le samedi matin vers 12h/13h. Cela fait donc 2 jours et 2 nuits complètes.
L’ascension vers le Pic peut se faire à bonne allure si l’on a suffisamment de jus, c’est mon cas cette année. Le sentier est bien large et sans difficulté. Seule la fin est plus compliqué à gérer car la pente est bien raide et le chemin est un peu accidenté.
L’arrivée au Pic est vraiment raide, j’ai hâte d’entamer la descente pour arriver au ravito de Sencours. Juste le temps de prendre une photo au Pic et hop je repars. Dans la descente je croise mon Ami Yann, en forme et toujours avec le sourire. On se fait un gros calin pour se donner des forces !!
Je croise aussi Marian, 70 ans. On se parle brièvement, on échange sur la beauté et les difficultés du parcours. On espère tous les deux qu’on ira au bout. On échange aussi au sujet de nos origines communes, Marian est Polonais. Je lui parle de mon grand-père, un moment un peu particulier avec beaucoup d’émotion. Je lui souhaite de réussir son objectif. Mais malheureusement je constaterai plus tard sur le suivi live qu’il stoppera à Hautacam.
Je pointe à Pierrefitte en 14h12 de course. Je suis pile dans les temps. J’utilise une base de roadbook diffusé sur Kikourou. A Pierrefite je retrouve la femme de Yann qui me reconnait et m’encourage à l’entrée du ravitaillement. Ça fait un bien fou de parler un peu et de se sentir soutenu. Je m’arrête içi quelques minutes sur une chaise en essayant de dormir un peu mais je n’y arrive pas.
Je mange un peu et je repars dans la nuit.
La nuit est belle, éclairée, étoilée. J’éteints ma frontale à plusieurs reprises. Je lève les yeux pour me plonger dans cette immensité placée au-dessus de nos têtes. On peut voir la voie lactée. C’est un moment unique. Je prends le temps de l’apprécier mais pas suffisamment, le chrono tourne. Je suis dans ma course, j’avance dans l’obscurité. Je suis souvent seul mais j’aime ça.
Dans le noir le relief est difficile à deviner, chaque bosse semble interminable. Seule la lueur des frontales, sur les hauteurs, permet d’appréhender le dénivelé. Mieux vaut ne pas trop regarder d’ailleurs, c’est vraiment démoralisant. Cela monte tellement haut et raide que parfois je confonds les étoiles dans le ciel avec les frontales des coureurs à l’approche des cols. C’est du délire total…
Comme à mon habitude, je me réveille physiquement avec le soleil, au petit matin. La nuit n’a pas été si longue. J’ai, à peine, eu envie de dormir durant cette première nuit.
A Cauteret je m’impose tout de même une petite sieste de 20 minutes car je sais que je risque de la payer plus tard. Ensuite je prends un petit déjeuner. Thé, cake et Pastèque, un vrai régal et un yaourt de riz au lait, c’est trop bon.
J’appelle ma petite femme pour lui dire que tout va bien et je repars. Parler au téléphone avec ma femme me fait toujours un bien fou, c’est rassurant autant pour elle que pour moi. Je suis regonflé à bloc !
Je quitte Cauteret avec deux compagnons de route, Sylvain et Thierry. On est super bien à ce moment, chacun raconte les courses qu’il a déjà fait et ses prochains objectifs à court et long terme.
Thierry a fait la diagonale des fous en 2018. Il court içi sans bâtons, c’est impressionnant et inconcevable pour moi actuellement. A partir de maintenant je ferais la course avec lui quasiment tout le temps. Sylvain ne suit pas le rythme, on est un peu trop rapide pour lui, il nous laisse filer peu avant le refuge des Oulettes.
Juste après Cauteret on se mange du gros dénivelé, ça commence à chauffer sévère sur les quadriceps. Il faut commencer à penser à garder des ressources jusqu’à Luz saint sauveur, car c’est là que le plus dur arrivera. Du moins c’est là que ma zone de l’inconnu commencera, au km 167.
A Gavarnie on retrouve les participants du 120km. Il y a une grosse ambiance içi et cela fait du bien de voir du monde. Je me repose un peu avant de manger un bon plat de pâtes, une salade de fruits et je repars.
Une « petite » bosse de 400d+ et une descente avant Gédre se font facilement, j’imprime un bon rythme sur cette partie. Nous avons une longue partie sur route en descente. Faut avouer que je suis à l’aise sur la route car j’arrive toujours à courir. C’est une portion pour moi. En quittant le ravito, nous pouvons apercevoir le cirque de Gavarnie dans notre dos, que je n’avais jamais vu, c’est juste splendide !
L’arrivée sur Luz n’est pas drôle du tout. La partie en bord de route est vraiment triste, pénible, il faut s’accrocher mentalement. Je suis de mauvaise humeur à cet instant, je peste contre tout et n’importe quoi.
Pointage à Luz saint Sauveur (km 167) en 42h22. A cet instant je suis rassuré sur le rythme que j’ai pu tenir jusqu’à présent car c’est là que la course va réellement démarrer. C’est là que l’inconnu commence. Il va falloir gérer en fonction des ressentis, de la forme du moment, du sommeil, etc…
Je m’arrête içi 1h30 dont 30 minutes de sommeil, dans la salle aménagé pour les coureurs. Au réveil je me change complètement, short ,t-shirt et chaussettes. Je garde les mêmes chaussures. Je mange un peu mais je commence à saturer niveau bols de pattes. J’aurais bien mangé un vrai bon plat un peu plus consistant mais cela ne sera pas possible. Il y a juste un peu de pattes et de la soupe. Et toujours du jambon...
Un coup d’œil rapide sur le profil de course avant de ressortir du ravito. J’appréhende cette portion. C’est du costaud. Pas moins de 1 900d+ sur 17km avec une « petite » descente de 300d- placée au premier tiers de cette ascension avant d’arriver sur le ravitaillement de Barèges.
Cette deuxième nuit est tout aussi belle que la première. Je lève les yeux au ciel, c’est magnifique, je profite de cette seconde nuit éclairée malgré mon envie grandissante de sommeil. L’envie de dormir devient omniprésente, presque une obsession. Je recherche constamment un petit rocher, la moindre petit forme sur le sentier qui me permettrait de m’assoir ou m’allonger pour dormir un peu.
J’attends impatiemment le levé du jour pour me «réveiller » à nouveau. D’habitude le lever du soleil me fait toujours un bien fou. Mon obsession à présent c’est prendre un petit déjeuner au refuge de la Glère. La montée pour y arriver est interminable. Cela n’en finit pas. Je dors en marchant, je titube, je n’ai plus assez de force pour garder les yeux ouverts. J’alterne 10 secondes les yeux ouverts, 10 secondes les yeux fermés. En regardant à chaque fois si je ne dévie du sentier. Il n’y a pas de risque de chute, le chemin est large et il n’y a pas de ravin. On avance tels des zombies dans « the walking dead »…
A peine arrivé au refuge de la Glère, à 7h15, je me réjouis à l’avance de pouvoir prendre un petit déjeuner à base de thé et du cake, le même que j’avais pu manger sur les ravitos précédent. Mais mauvaise surprise il n’y a pas de thé, ni même du café. Je ne comprends pas ! Je le fais savoir aux bénévoles. C’est pas dans mes habitudes de râler mais là je suis au bout, on essaye de se raccrocher à tout, même à un simple thé. Comment ne peut-on pas avoir de thé ou de café à 7h du matin à quasi 180 bornes d’un ultra ?!!! Je ne trouve pas ça normal…je suis vraiment enervé.
Je prends sur moi, de toute façon je n’ai pas le choix, je ne traine pas içi du coup. Toute cette partie est bien difficile, la trace se fait sur des singles où la pose de pied est compliquée, on risque à chaque instant de se tordre la cheville. Il faut rester prudent.
La cabannes d’Aygues Cluses n’offre guère plus de choix sur le ravito . Il y a uniquement de la soupe et de l’eau plate. Pas de Coca. J’ai envie de sucre. Le moral est au plus bas. Tout m’agace. Je peste sur tout, il faut en finir au plus vite. J’ai quelque moments de lucidité pour encore profiter du paysage qui est splendide.
J’accroche deux coureurs pour rester dans le rythme pendant presque 10 km pour arriver au ravito de Merlans. Je sais qu’à Merlans il ne pourra plus rien m’arriver, je serais finisher. Il reste 15 km décomposée d’une petite montée de 300d+ et ensuite une descente de 1400d-.
A Merlans, au pointage, on m’annonce 112ème. Et comme je suis joueur l’idée de faire top 100 me tente bien. Alors je ne traine pas sur ce ravito. Je remplis une flasque, sur deux, avec du coca. J’ai l’intention de donner le maximum sur la partie descendante pour tenter ce classement. Ça peut paraitre idiot après 200km mais c’est plus fort que moi, je sens que j’ai les jambes alors je veux tenter le coup. L’arrivée n’est plus très loin donc forcément ça donne des forces et l’envie d’en finir me donne un regain d’énergie !
Dans la descente ,1, 2 puis 3 coureurs de repris…mais impossible de savoir si ce sont ceux du 120 ou du 220km. Peu importe, chaque coureurs que je vois devant moi est pris comme une « cible » à dépasser. Je connais bien la fin de la descente pour l’avoir reconnu deux jours avant, comme l’an dernier. Je mets tout juste deux heures pour arriver sur Vielle Aure depuis Merlans.
Tout d’abords on rejoint Vignec et son public. Les encouragements me font du bien. Ma force est décuplée.
J’entame le dernier kilomètre le long la rivière, je filme mon arrivée en direct sur facebook pour la famille et les amis. Il y a beaucoup de monde, j’arrive en pleine après-midi. C’est comme je l’imaginais. J’ai encore du jus, plus rien ne me fait mal.
Je termine ma course en 58h11 à la 104è place au scratch ! Une fille devant moi, je suis donc 103è homme au classement, tout comme mon numéro de dossard ;)
C’est raté pour le top 100 mais c’est vraiment pas grave, je suis juste heureux d’avoir terminé et vécu cette aventure. Je viens de terminer le GRP 220km !! Jamais je ne l’aurai imaginé il y a quelques années auparavant.
Quelques minutes après c’est Thierry, avec qui j’aurai fait un bon bout de chemin, qui arrive. On se congratule en appréciant cet instant. Tout mon corps se relâche. Une bénévole m’offre une bière gentiment, ce qui n’était pas prévu par l’organisation au ravito d’arrivée, j’ai dû lui faire pitié avec ma tête de déterré…Je suis vidé
Sébastien (PetitManseng) me rejoint au ravito, on échange sur la course, sur les ressentis de chacun. Il a fini à la 20è place, c’est juste énorme. Il est presque étonné par sa performance, c’est vraiment costaud.
Je reste assis là, incapable de bouger, à peine la force de parler. J’apprécie ce moment, je vis l’instant présent. J’ai l’impression que le temps s’est arrêté.
J’appelle ma petite femme. Elle m’a suivi derrière son écran, tout comme mes enfants. Eux aussi sont finisher en quelque sorte car c’est beaucoup de stress de me suivre comme ça à distance sans pouvoir interagir, j’imagine les longs moments d’attente entre deux check point.
Je rappelle Christian (Bubulle), qui m’avait laissé un message sur mon portable. J’échange avec lui sur ma course, sur les moments un peu difficile du parcours, notamment sur le balisage un peu léger par endroit. Il me dit que tout le Mordor m’a suivi à travers le suivi Live Kikourou, ça fait vraiment plaisir.
Plus tard dans la soirée je passe chez les podologues, ils me refont des pieds tout neuf. J’attends ensuite les copains toute la soirée qui sont engagés sur d’autres formats. Il y a une grosse ambiance au village. J’en profite un maximum. Je suis toujours sur mon petit nuage.
Retour sur la place du Village le lendemain matin avec la remise des récompenses. La fête est déjà finie. Je remonte sur Paris avec pleins d’images toutes aussi belles les unes que les autres.
Encore une fois merci à vous tous qui m’avez encouragé. Merci pour tous vos messages de soutien, avant, pendant et après ma course. Merci à ma famille, toujours là dans les moments compliqués à gérer, merci à Kikourou et à l’ASR Trail 78 !!!
Evidement un spécial remerciement pour l’organisation, qui a fait un travail extraordinaire et qui nous a concocté un parcours magnifique. Un énorme merci aux nombreux bénévoles, tous d’une gentillesse extrême, qui savent se mettre au service des coureurs, bienveillant à chaque instant.
Maintenant c’est place à la récup et se fixer d’autres objectifs pour 2020
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4 commentaires
Commentaire de PetitManseng posté le 26-11-2019 à 08:15:08
Merci Soffian pour ce beau récit bien illustré. Il donne un très bonne idée de la diversité des paysages que nous avons eu la chance de traverser avec une météo idéale.
Tu sembles avoir bien vécu ce GRP et tu as même l'air bien fringant sur la plupart des photos (en particulier celles devant le Pont d'Espagne). Une belle gestion de course en somme: bravo!
Le monde de l'ultra est quand même petit: J'ai fait une partie du parcours avec Stéphane entre le Pont d'Espagne et le refuge des Oulettes, alors que nous étions autour de la 10ème place. Il me lacha définitivement peu avant Barèges alors que j'étais géné par une petite élongation au mollet gauche et commençais à perdre des places... Il a fait une course de dingue en grapillant des places tout le long, en gardant une allure de métronome.
Je suis très content d'avoir fait ta connaissance lors ce GRP. Il y a 10 jours, j'ai revu Tonton Traileur à Deauville à l'occasion du marathon qui s'y tenait et nous avons un peu discuté de toi et des trails en Ile de France. Il m'a donné très envie de passer un petit weekend Francilien le weekend du 22 Mars ;-), chose que je n'ai pas faite depuis un bon moment.
Au plaisir de de revoir un de ces quatre!
Commentaire de st ar posté le 27-11-2019 à 19:26:46
Salut Sébastien
Merci !
Tout le plaisir est pour moi si mon récit t’as plu, c’est cool. Et également, je suis tout aussi content d’avoir fait ta connaissance à cette occasion. Tu dégages une grande humilité et beaucoup de simplicité, deux valeurs que j’apprécie beaucoup dans ce sport et dans la vie de tous les jours en général.
Ah oui c’est marrant que tu aies couru avec Stéphane et costaud aussi car de mémoire il a déjà fait 26ème sur l’UTMB il y a quelques années.
Génial si tu viens courir le Trail d’Auffargis !!
Bon c’est pas de la montagne bien sûr mais le parcours de 42km est bien exigeant et demande une bonne préparation physique. Quant au paysage et notre forêt, je pense que l’on a le plus beau coin de la région :)
Mais j’avoue qu’ en mars ce n’est pas la meilleure période pour l’apprécier à sa juste valeur.
J’espère à une prochaine Sébastien et encore bravo pour ta course ;)
Commentaire de Tonton Traileur posté le 28-11-2019 à 13:15:35
Quelle belle épopée !... chapeau bas les champions.
Et sinon, je confirme, Auffargis, c'est le + beau d'IdF !
Commentaire de st ar posté le 28-11-2019 à 18:39:53
Merci Tonton ;)
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