Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées - Grand Trail 2013, par jb600cbr

L'auteur : jb600cbr

La course : Le Grand Raid des Pyrénées - Grand Trail

Date : 24/8/2013

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 3859 vues

Distance : 80km

Matos : slab 5

Objectif : Terminer

8 commentaires

Partager :

137 autres récits :

Le recit du GRP 2013 !!!

 

Le profil de la course

Le grp c'est quoi?? Le Grand Raid des Pyrénées. Deux courses de montagne. La mienne fera 80kms et 5000m de D+. Je m'y suis inscrit en janvier 2013. Je suis a ce moment la en surpoids, j'ai pas un passif de grand sportif et je suis totalement irrégulier lorsque je me mets au sport....
N'importe quel connaisseur en trail m'aurait dit : "mais non commence par plus petit. Fais un 20kms et dans un an ou deux tu feras des longues distances." Et ils ont surement raison.
Oui mais voila j'ai besoin de défis d'envergure pour trouver la motivation et me dépasser. Je vais donc m'astreindre a perdre du poids et a pratiquer 3 fois par semaine minimum une activité sportive. 
 
 
vendredi 24 aout 2013; la tension monte. Je sais que les coureurs du 160 sont déjà sur les sentiers. Plusieurs fois dans la journées je me demande ou j'en serais dans 24H.
 
Vers 15h je décolle avec le vito de Yohan (merci a lui) qui me permettra de dormir ce soir et demain soir. Cette solution peut onéreuse me permet en plus d'être au plus prêt du départ.
 
 
 
Le chapito pour la verification des sacs
J'arrive sur place vers 16h30. Je décide de partir faire vérifier mon sac immédiatement. La vérification ne pose aucun problème. Les bénévoles sont nombreux et tout est bien organisé. Je récupère également mon ticket pour la pasta partie du soir. Cadeau d'accueil : un t shirt, bouteille de rosé, saucisson, pâté et deux palmitos....
 
 
Les stands présents

Je déambule un peu sur les stands présent. Je pensais (bêtement surement) que les tarifs pourraient être intéressant mais c'est plutôt l'inverse...

Je décide de retourner me poser dans le vito pour éviter de me stresser inutilement.
 
Vers 17h30 je repars a la recherche de JP. Je ne le connais pas encore en réel mais je le suis depuis longtemps par l'intermédiaire de son blog. C'est quelqu'un d'expérience et j'ai hâte de recevoir ces précieux conseils.

La place de veille aure !!!
 
On se retrouve facilement et on décide de boire une petite bière sur la place, puis une deuxième juste avant le briefing de 18h. Le briefing a exceptionnellement lieu sur cette fameuse place et nous sommes donc idéalement placé pour l'écouter.
Rien de bien important mis a part la météo qui s'annonce pas terrible. Pluie le matin, légèrement mieux en début d'après midi puis repluie le soir... Mouais. Après 2 mois de super beau temps je suis forcement un peu déçu mais je sais aussi que je serais plus performant s'il fait moins chaud.
 

Des le briefing fini on fonce vers la pasta partie. Une petite file d'attente est déjà en place mais heureusement qu'on a pas perdu de temps car les derniers auront surement du patienter pas mal de temps. Betterave rouge et tomate, patte et sauce bolo, fromage et gâteau basque. Le repas du condamné. 

Le petit mot de Mme le maire
On file ensuite se jeter un dernier café. Puis direction dodo.
 
Enfin dodo est un bien grand mot. Je ne trouve pas le sommeil. Je regarde mon portable pour voir ou en sont les participants du 160. David un ancien élève moto qui y participee vient d'entrer a villelongue (lapremièree base vie).
Je ressors faire un tour au village car je ne trouve toujours pas le sommeil. En rentrant au vito je croise le bus des rapatriés (abandons ; blessures etc) de villelongue. C'est pas beau a voir...
 
Je finis par m'endormir vers 1h du mat' pour me réveiller a 3h et somnoler jusqu'à 4h10. Oui oui je me lève tard car je n'aime pas rester m'énerver a attendre le départ.
 
Des la sonnerie du réveil je m'habille, je me force a manger deux gâteaux sports et un peu de lait. Dehors il pleut... je rajoute directement la veste.
 
Puis direction la ligne de départ. Mon cousin et JP m'ont conseillé de me mettre dans le premier tiers du paquet pour ne pas me faire bouchonner.
 
Je pars avec pour objectif de finir. Mon chrono de prévision se situe autour de 21h de course. Je suis dans le doute complet car ma plus longue course cette année fait 21km et ma plus longue rando course faisait moins de 40kms... En 8 mois j'ai perdu 14kg et fait une très grosse prepa mais je suis incapable de me situer sur une épreuve longue...
 
le speaker nous annonce que iker karrera le leader du 160kms arrive bientôt et que l'organisation réfléchit a nous faire attendre 15minutes pour qu'on soit la pour l'accueillir... Intérieurement ca me stress car je me dis que ca me fera arriver 15' plus tard ce soir donc 15' de nuit a courir en plus au retour....
Finalement M iker se perds un peu et nous partirons donc à 5h05.
 
C'est partie !!!!!!
 
On commence par 2,8kms de plat. Je suis nul sur le plat donc mon bon placement du départ me permets de me retrouver a ma place lorsque la route s'élève. La première montée vers le col de portet fait 11kms pour 1400m de D+. Il bruine et mes chaussures qui sont finalement plus usées que je le pensais glissent pas mal. J'ai un peu le ventre qui me tiraille et ca bouchonne. Bref je me prends la tête.
D'un seul coup ca bouchonne. Une barrière a vache bloque les concurrents donc c'est le bordel. Quelques TDC dépassent alors que tout le monde est a l'arrêt... ca repart après 10 minutes de surplace...
la pluie s'intensifie un poil. Le jour se lève légèrement et je monte a ma main.
On croise un type qui nous annonce le col a un petit quart d'heure. Quoi ?? je vais trop vite je suis en avance a mort. Mais finalement le ¼ d'heure se transforme en 25minute et je passe le col avec un peu d'avance mais rien d'hallucinant.
 
La montée du le col de portet (credit photo runningmag)
 
S'en suit 1,5km de descente vers le 1er ravito. Ça galope a mort.
 
Ma stratégie ravito est simple. Je ne prends que du salé et je ne m'éternise pas. Je vais donc remplir ma poche en eau clair, mon bidon avec de l'eau + poudre Go2, quelques tucs, une poignée de saucisson et de fromage et hop je repars en prenant quelques minutes pour manger ca en avançant plus lentement. Bilan > 5minutes chrono
point négatif je ne mange rien entre les ravitos... ca ne passe pas j'ai envi de rien. Je prends juste un cachet de sportenine toute les 1h30/2h.
 
la suite est « simple », un parcours en balcon au dessus du lac de l'oule puis on rentre dans du sentier technique (caillou, bloc etc) avec le passage des lac de bastan puis le col de bastanet (500m de D+) et une descente bien technique et rendue encore plus dure a cause de la bruine jusqu'au barrage de greziolle.
Je subis un peu sur cette partie. C'est pas réellement le genre de sentier qui me plait et je psychote un peu. Mais bizarrement j'avance bien. Je devais passer à artigues (ravito 2) vers 11h45 et j'ai demandé a ma femme accompagné de mes enfants (5 et 3ans) ainsi que mes parents, exceptionnellement venu de Bretagne pour ma course, de me rejoindre vers 11h en espérant arriver un peu plus tôt. Mais la je sais que je vais arriver avant 11h... merde vont ils être la ?? vont il pouvoir me filer ce qui était prévu ??? je leur ai fait faire 50kms pour finalement être déjà peut être reparti....
 
Lorsque je rentre dans artigues je guète a droite et gauche et j'aperçois ma femme seule sans les enfants... Elle ne me reconnaît pas. Elle m'explique que la route pour monter est bloqué a cause des accompagnateurs que ma mère a pris le volant pour que ma femme puisse descendre a pied a travers champs.... Mon père a décidé de venir en vélo mais a pris du retards. Tout cela me stress et je tourne en rond. Ma mère arrive avec mes enfants, un petit bisous très (trop) rapide et hop je redecolle à fond. Bilan >moins de 10'
 
 
 
Après artigues c'est LE morceau. La montée du pic du midi. 10,5kms pour 1700m de D+. Après 5minutes je me rends compte que j'ai zappé de prendre quelques trucs que ma femme m'avait apporté (mon prévisionnel des temps de passage par exemple...) ; ca m'énerve et je m'en veut.
J'ai reconnu cette montée et je sais qu'elle me convient bien. Je ne dois pas partir trop vite car la fin est très dure.
On commence a voir des gars en rade sur le bord du chemin. Il fait froid par endroit et doux a d'autres... J'ai décidé de ne pas quitter ma veste pour ne pas risquer de prendre froid.
On arrive enfin au col de secours. Je bois un petit verre de coca. Le bénévole qui me sert est super gentil. Un petit jeune de 18/19ans très agréable qui me parle et me file la gniak. A ce moment je me demande comment un petit gars comme ca se retrouve la un samedi a se cailler les miches pour aider des trailleurs. Et surtout comment peut il rester si agréable alors qu'il voit défiler tout ce monde. Un très grand merci a lui et tous les autres bénévoles.
 
Après sencours on va monter jusqu'au pic. La particularité de cette étape est qu'on croise ceux qui descendent. J'ai vraiment apprécié ce moment. J'ai félicité durant toute la montée ceux qui descendaient. Ça m'a fait passer le temps. Je cherche JP car il a prévu de faire moins de 17h donc logiquement je vais le croisé dans la montée assez rapidement.
Mais je vois que je suis très en avance sur ce que j'ai prévu et que je ne suis même pas loin des temps de passages qu'il m'a annoncé la veille... Suis je parti trop vite ?? Vais je le payer plus tard ?? m'en fou au moins si je m'écroule j'aurais de la marge sur les barrières...
Finalement je le croise à quelques encablures du sommet. Il a l'air surpris de me voir. Il a subit une hypo dans la montée et n'a pas trop la pèche mais je sens qu'il ira au bout.
J'arrive a mon tour au pic. Le soleil est légèrement présent mais aucune vue.... dommage. Nous sommes a 2876m et la vue est sublime normalement... Je bipe à 14h06 soit 1h30 plus tôt que prévu... Ouahhhh j'ai même 30minutes d'avance sur les temps de passage de mon cousin qui avait fini en 19h20... oula je sens que ca va se payer plus tard.
 
La descente est super agréable aussi car je booste ceux qui montent. C'est super des les voir relever la tête quand je les félicite d'être la et qu'ils arrivent bientôt en haut. L'ambiance me plait.
 
De retour au col de sencours je croise une collègue de boulot surprise de me voir faire du trail... je reste 2' discuter mais c pas tout ca j'ai quand même une course a finir.
Au second passage au col (donc a la descente) on peut se ravitailler en solide a l'intérieur d'une vieille bâtisse. C un peu exigüe et l'ambiance est pas au top. Ça caille dehors et a l'intérieur pas mal de coureurs sont sous les couvertures de survie, ou mal en point... Je bois une petite tasse de soupe au vermicelle, tucs, saucissons, fromage et quelques amandes.
 
Et hop direction tournaboup ou m'attends logiquement mon père pour le dernier ravito. Dans l'absolue je m'étais dit qu'il fallait pas abandonner avant tournaboup mais que si j'arrêtais la c'était déjà pas mal. En effet, tournaboup est au kilomètre 50 donc ca fait déjà un sacré morceau.
 
La descente se passe bien. Je suis une petit dame qui me demande 10fois si je veux la dépasser car elle s'estime nulle en descente. Je lui explique que son allure me va très bien. On arrive très rapidement au ravito. J'entends mon père m'appeler juste avant. Il était caché sous un pylône a l'abri de la bruine. Je vais biper au ravito et on se retrouve juste après. Je passe à 15h41 au lieu de 18h02...
Je décide de prendre des pâtes mais la ca déconne un peu. On me les sert dans mon eco tasse mais j'ai pas de cuillère ni fourchette... J'essaie d'en manger avec les doigts mais ca brule. Allez hop je fou tout ca a la poubelle et je reprends un verre de coca, des tucs, du saucisson et du fromage.
 
Au ravito de tournaboup
 
Dehors mon père m'attends. Il est chaud patate car j'ai dit a ma femme a artigues que j'avais une petite douleur a la fesse. Il a donc apporté du voltarene et des cachets. J'ai pas du tout envi de prendre froid donc pas question de ma déshabiller pour me masser. Je prends un petit cachet. Je décide également de changer de chaussette car les miennes commence a être sacrement mouillé. Je passe aussi un coup de nok avant d'enfiler les nouvelles. Mon père me propose de changer de tenue mais comme pour la crème j'ai pas du tout envi de me foutre a poil par ce temps pourri et vu que ma tenue me convient bien je reste comme ca. Un petit mot d'encouragement du papa et hop en avant.
 
A partir d'ici on fini avec les concurrents du 160kms qui sont parti 24h avant nous. Certains sont a l'arrêt mais manifestement d'autres envoient encore la sauce.
Je me rends rapidement compte que j'ai oublié de changer mon tube de sportenine... C'est la panique dans ma tête de moineau. Je vais avoir des crampes elles vont me niker la fin de course. Je suis une merde ahhhhhhhhhhhhhhhhh.
Âpres un rapide état des lieux il me reste assez de « drogue » pour rejoindre l'arrivée. Ouffff
 
Cette partie jusqu'au col de bareges de m'a pas plu. La fatigue, le terrain très rude (des marches, des gros bloc , des racines, des torrents a traverser etc. Je n'en vois pas le bout et j'ai l'impression de perdre un temps fou.
Je me dit 50fois « heureusement que tu es en avance car faire tout ca de nuit.... »
on arrive a la cabane d'aygue cluse. L'ambiance est sympa mais je ne m'y arrête même pas. Il me reste de l'eau et je me traine donc autant ne pas perdre de temps. Il reste encore 300m de D+ avant le col de bareges donc au boulot. Deux gars du 160 me disent « ben ca va 300m c'est même pas un tour de piste au stade... » heu oui mais un tour de piste a la verticale c'est rare...
mon cerveau tourne a plein régime pour essayer de calculer vers quelle heure je vais en finir si je maintiens la vitesse prévu sur mon tableau en 22h mais en ayant pris de l'avance avant. Les comptes d'apothicaire s'enchainent et je sens que je suis moins vif d'esprit qu'en temps normal... déjà que..
 
Le col de bareges est en plein vent. Des bénévoles sont la (depuis quand ?? jusqu'à quand??) pour nous biper... Quel courage.
Au col je me dis qu'il ne reste plus que 20kms... « plus que ». drôle d'idée. C'est quand même un semi a réaliser après 60kms...
 
Nous sommes toujours dans le brouillard et la bruine. Je sature un peu. Pas de vue, encore et toujours ces cailloux et ces bloques de pierre... la lac de l'oule qui n'arrive jamais.
Heureusement un groupe me rattrape et j'arrive a forcer le pas pour suivre. On discute et forcement le temps passe plus vite. Le moral revient et je me refait la cerise. Le lac de l'oule apparaît et il ne reste plus que les 450 dernier mètre de D+ de la course. Plus que 450 mètre sur les 5000 de la course !!! je vais y arriver. Le pied.
 
Le restaurant de merlan (dernier ravito) arrive vite. Il se situe a mi pente. Comme d'hab tuc, saucisson, fromage et une envie d'orange auquel je ne résiste pas. Deux quartiers qui me file la niak. Je m'assoie quand même pour virer des petits cailloux dans mes pompes et hop c'est reparti.
J'en oubli presque de dire qu'il est 20h15 au restaurant au lieu des 22h45 prévu. Je tiens donc toujours la cadence,
 
Assez rapidement on atteint le col de portet et sen ai fini des montées. Mais je sais également qu'il reste 13kms.... 13kms de descente ou je suis une grosse truffe...
le départ est dure et très rapidement je sens ma cuisse gauche se raidir. Elle est douloureuse a l'impact....
on atteins espiaube et je vois des lumières. Je demande a des gens sur le bord a combien nous en somme de l'arrivée. Ils m'annoncent 6kms. C'est cool ;
je fais 2 kilomètre je traverse un petit hameau et je redemande. Réponse >7kms... ahhh pas cool ca.
 
On traverse un bois. Il fait nuit on y voit rien ca glisse j'en ai marre. J'avance plus. Je suis content de faire du 6kms/h.... mais je tourne presque à 4km/h... pfiouuuuuuu c long.
 
Je vois enfin la route de ce matin. Ça y est on est presque a l'arrivée. Et paf un autre virage et je me rends compte que c'est pas du tout la route de ce matin.
Un type m'annonce « encore » 4kms... quelle misère encore 1h.
La route serpente mais ne descend pas... c'est sur le bitume c'est pénible.
Je traverse un autre hameau paumé dans la montagne et je vois une mère et sa fille. Il fait nuit, ca caille, il pleut et elles sont la toute les deux a nous applaudir. J'ai envi de chialer. Je ralenti pour les remercier du bonheur et de la force que ca apporte. Elles me répondent que ce sont elles qui me remercie de leur apporté de la joie... ouahhhh chapeau a tous ces gens sur le bord du chemin.
Je sors mon téléphone du sac et je l'allume. J'avais dit a ma femme que je l'appellerai avant d'arriver pour quelle se place avant la ligne. Mauvaise surprise, le suivi SMS de mes passages au ravito qui a fonctionné nikel jusqu'à présent a merdé pour le dernier pointage. Elle ne l'a reçu qu'a 22h (il est 22h15 quand je l'appelle) et ils viennent de décoller avec mon père... Ils sont sur Tarbes et veille aure est a 1h30de route.... Elle me dit tranquillement que si je veux je peux attendre ou finir tranquille...
A ce moment précis j'ai les nerfs. Je suis fatigué...
 
je finis donc un peu le moral en berne... je suis enfin dans vignec. Il ne reste que 1kms5 et c'est finis. Je marche sur le plat. J'essaie de garder du jus pour passer la ligne sans m'écrouler.
Ça y est c'est la dernière rue, ca applaudie, ca encourage. Je retrouve la peche en sentant cette ambiance

 Je passe la ligne.
 
On me bipe. Paf 17h36.... mon dieu 17h36 pour 80kms. Qu'est ce que je viens de faire.... la bénévole me prends presque dans ces bras et me remets un sac a dos. Je vais m'assoir plus loin pour me poser et voir l'intérieur du sac et récupérer mon t shirt de finisher....
Bah merde y a rien a l'intérieur.... Le sac c'est le cadeau du finisher... Quelle blase. Un pauvre sac pourri en lieu et place DU t shirt finisher. Comme par hasard ils font ca pile poil l'année au je le fais....
 
je me relève et marche tranquillement dans veille aure en attendant mon père et ma petite femme qui ne tarderons pas a me rejoindre. 

Juste après l'arrivée
 
 
Je récupère une navette pour prendre une douche bien mérité. Une petite bière offerte par le paternelle sur la place permets de commencer un debriefing qui va durer un petit moment. Quel plaisir d'être la et de partager ce moment.
 

Remerciements : Ça fait un peu remise de prix mais j'y tiens.
 
>Tout d'abord ma petite femme et mes enfants. C'est grâce a eux que j'ai pu réussir à accomplir tout ca. Me laisser du temps pour m'entrainer, me motiver pour perdre du poids, me supporter avec mes éternelles questions a propos de ce grp, venir me voir pour 5' de passage etc. je vous aime
>Mes parents qui sont venus nous apporter de l'aide et du soutien durant la dernière semaine. Ça m'a permis de penser a autre chose et de me libérer du coté logistique. Envie aussi de leur prouver que le fiston est capable de se dépasser au delà de ce qu'ils imaginent.
>La runnosphere (même si je ne fais plus parti du groupe). Lire les blogs et sentir le plaisir de courir donne toujours envie d'y aller.
>Rohnny du blog http://joggingtime.skynetblogs.be pour sa motivation légendaire, sa gentillesse et son courage
>Steph du blog http://jeperdsmeskilosentrop.blogspot.fr C'est grâce a lui que j'ai commencé a courir. Son blog est très bien écrit et son plaisir a courir est contagieux.
>Gaëtan mon cousin pour la motivation, les conseils et la bonne humeur
>Jp http://jp-montagnepassion.blogspot.fr/ pour les photos de son blogs qui donnent envie de voir en vrai ce que ca donne, un grand passionné très sympa.
>Tous mes amis qui ont eu un mot, un message pour me motiver et m'accompagner dans la préparation ou l'effort.

8 commentaires

Commentaire de Yvan11 posté le 27-09-2013 à 21:53:03

Bravo et merci pour le récit. Je compatis pour l'épisode du sac finisher...

Commentaire de jb600cbr posté le 27-09-2013 à 23:00:32

c'est ballot c'est sur ais ca me forcera a revenir l'an prochain.... avec plaisir

Commentaire de Rolexo posté le 27-09-2013 à 22:57:53

Bravo !
Quel était ton régime pour perdre 14kg ?

Commentaire de jb600cbr posté le 27-09-2013 à 23:02:12

pas de régime particulier mais ENORMEMENT de sport et hygiène alimentaire au carré. Repas très léger le soir (soupe durant l'hiver et printemps et crudité l'été).

Commentaire de Rolexo posté le 28-09-2013 à 21:58:24

Double bravo alors !

Commentaire de jb600cbr posté le 29-09-2013 à 18:07:44

c'est plus agréable de courir sans trainer tout ca...

Commentaire de jack91290 posté le 28-09-2013 à 22:11:31

Bravo pour ta course. On s est surement croise pendant le grp.
Jack

Commentaire de jb600cbr posté le 29-09-2013 à 18:09:00

merci.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.19 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !