L'auteur : Pat85
La course : Le Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Lacs
Date : 26/8/2017
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 3792 vues
Distance : 80km
Matos : Brooks Cascadia 12
Objectif : Terminer
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2608 : une date, un dossard, une aventure
Je regarde dans le chœur. Au dessus des montagnes. Un visage. Celui d'un marcheur ou d'un trailer ?
Cette peinture et ses montagnes, c’est les Pyrénées.
Je suis en l'église de Saint Lary Soulan ce dernier dimanche d'août 2017. Pas par hasard.
Hier, c'était une belle aventure : le Tour Des Lacs, la version 80km du Grand Raid des Pyrénées.
Un besoin et un défi individuel ces 80km à marcher et courir : Mais pourquoi ?, comment ?
Tenter un trail « long », c'est dur avant, pendant et même après.
Pourquoi ?
Il y a 9 mois, je n'avais jamais participé à un trail de plus de 30km, pourtant j'ai choisi de m'inscrire « par tirage au sort » et ensuite il a fallu se préparer : attiré par le goût du défi, par le plaisir de marcher, de courir, de grimper, ... et l'envie de franchir peut-être la ligne d'arrivée dans ces montagnes que mes parents m'ont appris à aimer chaque été de mon enfance.
Courir m’est aussi une thérapie, pour soigner les maux de l’esprit.
Préparation
Ma préparation est simple : courir 40 km par semaine à raison de 2 à 3 sorties d’1 à 3 heures. En privilégiant le dénivelé quand c’est possible : pas simple lorsqu’on habite la Vendée dont le point culminant est à moins de 300 mètres. Cela fait une centaine de sorties, 1200 à 1300 km et plus de 120 heures dans mes Brooks avec au final, un entrainement cumulant 25 000m de D+ depuis janvier.
Pour compléter la confiance, j’ai participé au magnifique trail des Citadelles le jour de Pâques : 70km avec 3500 de D+, terminé difficilement pas loin des barrières horaires. Et bien sûr quelques courses locales « nature » en Vendée, de 14 à 32 km.
Courir avec des bâtons : je n’ai jamais essayé, donc je ne sais pas si c’est mieux ou pas. J’ai plutôt le sentiment d’être libre et d’éviter d’avoir ces trucs à porter quand ils sont inutiles.
Le temps me manquant, j’ai délaissé mes sorties VTT habituelles : seulement 400 km et moins de 10 sorties. Mais cela reste un bon complément d’entrainement.
Comme beaucoup, j’ai eu aussi à gérer des petites douleurs physiques pendant les mois précédents, mais si à la moindre gêne on s’arrête, on ne fait pas de course à pied.
Arrivé au VVF-Village de Saint Lary 8 jours avant le départ, j’ai complété mon entrainement avec la montée du Col du Portet en VTT et 2 sorties d’une heure juste pour la confiance.
La veille, je ne fais aucun effort physique, un peu de cuisine pour cumuler du riz et des pâtes. Je m’oblige aussi à bien m’hydrater avec juste de l’eau : mon seul régime étant d’exclure les boissons alcoolisées depuis 15 jours environ… Je me suis rattrapé depuis avec ces chères boissons houblonnées.
Le retrait des dossards se fait rapidement en milieu d’après-midi : l’organisation est impressionnante et efficace. Mais c’est vrai qu’avec plus de 4000 coureurs, il faut du monde. Mon sac est contrôlé : j’ai acheté une seconde lampe frontale la veille… c’est conforme !
Du départ à Merlan : doucement, mais sûrement
Pour un départ à 5h, j’arrive juste 10 minutes avant : il faut vite badger et se faufiler ensuite à l’arrière de la ligne de départ. 1300 coureurs, c’est impressionnant, mais cela se fait dans le calme et la sérénité.
Et c’est parti ! Un peu d’émotion, mais c’est la concentration qui prime, le temps que ce joli groupe s’étire : le premier km se fait en plus de 8 minutes, il faut être attentif pour ne pas se marcher sur les pieds… et attention au planté de bâton !
Puis rapidement, on arrive à Vignec et ça grimpe : les coureurs deviennent des marcheurs. Cela doit être joli à observer du ciel : des centaines de lampes frontales formant comme une guirlande animée. On avale 100m de D+ par km… Après 8km, on est déjà au Pla d’Adet (pas très plat entre nous). Malgré la nuit, dans les rues, il y a du monde. C’est impressionnant. Les gens sont sortis pour un proche, un ami, ou simplement pour encourager : toute la journée, on sera boosté par ces « Bravo ». C’est là pour moi une découverte : beaucoup de coureurs, c’est aussi beaucoup de spectateurs et donc d’encouragements.
Le jour se lève et les frontales s’éteignent
Un peu plus loin, la pente se fait plus douce, même un peu de descente : le groupe s’étire, les coureurs courent (si si !). Mais pas bien longtemps, on arrive au col du Portet, ou le dernier km se grimpe sur la pointe des pieds : « dré dans l’pentu ».
Physiquement, je suis en confiance : grimper ça va. Mes craintes concernent les descentes techniques. On y arrivera bien plus tard… On rejoint donc le premier Ravito (Merlans) par une descente facile : ce sera mon km le plus rapide de la journée en 5’21 avec 150m de descente. Déjà 2h30 de course, 16km parcourus pour 1500m de D+
On croise des coureurs de l’UltraTour qui grimpent au col : Bravo et respect quand on voit leur fatigue après 170 km de course. Certains, épuisés et plus lucides, peinent à se diriger vers le ravito pour badger. A ce moment, je ne sais pas dans quel état je serai à mon second passage à Merlans…
De Merlans à Tournaboup : 15km pour 600m D+ et 1200m D-
Sur cette portion du raid, mes souvenirs s’effacent déjà : le ciel était gris, le parcours plutôt facile car avec le côté technique du sentier (pierres, racines, …) et la surpopulation, j’étais souvent dans le rythme imposé pas les coureurs marcheurs.
A partit du col de Barèges (2470m) et une courte pause pour resserrer mes lacets, c’est presque 8km de descente globalement aisée jusqu’à Tournaboup et son ravito : une frayeur et quelques douleurs après le choc de mes orteils contre une racine trop aérienne. A l’approche de Tournaboup, je suis à nouveau impressionné par le monde sur les bords du sentier : des encouragements sympathiques.
Le ravito était le bienvenu : je me désaltère au maximum et mange un peu, même si je ne suis pas très affamé. Après moins de 10 minutes de pause, je suis content de repartir vers la suite du parcours… qui grimpe !
De Tournaboup au Col de Sencours : 7km pour 800m de D+
Cette partie commence par un sentier qui longe la route (oui, avec le bruit des voitures en contrebas) puis grimpe de plus en plus. C’est aussi un moment agréable, car le soleil est arrivé : l’occasion d’une pause pour la crème solaire et d’une magnifique photo du Pic (regardez bien !).
Le sentier est agréable, je suis à 100% et encore confiant pour la suite du fait de ma facilité dans l’ascension à ce moment là. Sur la fin, il ne me reste plus d’eau, mais le ravito étant à 1 ou 2 km, je ne m’inquiète pas. Par moment, la pente est moins raide, cela permet de courir un peu.
Arrivé au ravito du col, la fatigue commence à se faire sentir : une bonne soupe à 3 reprises, puis un effort pour manger et boire encore et encore. Les bénévoles sont super attentifs à nos besoins et nous conseillent même pour la suite : ca va grimper un peu beaucoup, puis beaucoup beaucoup...
Du Col au Pic au Col : 3,5km pour 500m de D+ puis la même chose dans l’autre sens !
Les jolis sentiers c’est fini, le beau paysage est au loin : sur place, c’est grand chemin et caillasse. Le début de la montée impressionne : on croise les coureurs de la fin du top 100 : ça va vite… je ne me sens pas du tout l’envie et la capacité à descendre ainsi… sauf en VTT où jusqu’à 70km/h j’ai quelques expériences récentes. Sur cette large piste, il faut rester attentif pour faire attention à ceux qui descendent vite, respecter les randonneurs que l’on croise ou double, tout en restant sur le meilleur chemin pour monter.
Je marche vite, mais je marche. Je parle quelques minutes avec un autre vendéen : nous allons nous revoir au gré des aléas et du dénivelé à venir. La montée est composée de 2 parties bien distinctes : un chemin large au dénivelé acceptable, puis sur la fin un sentier étroit, et très pentu : 700m avec 200m de D+.
Arrivé, au Pic, le lieu ne me donne pas l’envie de rester : beaucoup de monde, une belle vue… mais je suis plutôt pressé d’affronter la descente. Je viens de dépasser les 8h de course, donc demi-tour et 20 à 25 minutes plus tard je suis à nouveau au col.
Direction La Mongie : 7km, 900m D- et 200m D+
Et bien m’y voilà, début de fatigue et descente à gérer : alors, je me force et coure à faible allure. Ce qui aide, c’est le paysage, la météo : il ne faut pas non plus aller trop vite pour en profiter ! A mon allure « très prudente », je laisse passer ceux qui courent « normalement ». Mais c’est long et il faut rester vigilant sur ce joli sentier. Quand enfin, il s’agit de monter à nouveau (en marchant !), cela soulage et repose les articulations.
La fatigue se fait plus présente, plus intense, mais on aperçoit La Mongie au loin : encore un ou 2 km avant le gros ravito ! Certains s’arrêtent à chaque ruisseau pour se rafraichir. D’autres avancent en multipliant les pauses pour retrouver un peu de souffle, d’énergie. Je parviens à garder un rythme stable et j’aime cet effort.
La Mongie : après 52km, 20 minutes de pause
Là encore, beaucoup de monde à nous encourager : mes « Merci ! » répondent aux « Bravo ! ». J’arrive au ravito fatigué avec un gros besoin de manger et peut-être aussi boire. Ou tout simplement il fallait me reposer… Certains en profitent pour faire une petite sieste, je fais le choix de m’assoir et de me nourrir : pâtes, soupe, boissons. Nous avons tous des têtes fatiguées. Certains libèrent leurs pieds et se soignent. Pas trop à l’aise en ce lieu, j’ai l’envie de partir et marcher doucement. Je fais le plein d’eau et grimpe à nouveau.
Mais je cale :. S T O P !!! 100 m après le ravito, une pause s’impose.
Le paysage est beau, je choisis de m’assoir dans l’herbe pour me reposer et peut-être digérer un peu mieux mon repas. Après quelques minutes, c’est reparti, on se trouve un peu hors sentier : c’est doucement qu’il faut avancer.
De la Mongie au Col de Bastanet, 10 km. De l’euphorie au désespoir
Un des meilleurs moments du raid : après avoir été fatigué et sans force en repartant de la Mongie, voilà une piste forestière qui monte légèrement. Je me sens mieux, vraiment mieux. C’est probablement le bénéfice de s’être reposé un peu et surtout d’avoir mangé. Tellement mieux que je me remets à courir (très doucement) un peu plus loin sur ce faux plat montant. Un vrai plaisir d’avancer à bonne allure !
Lorsqu’un peu plus loin je quitte la piste forestière, je rejoins un coureur, on échange quelques mots… il me félicite d’avoir retrouvé la forme : il m’avait vu plutôt très pâle à La Mongie.
Après le Pont Barassé, ce bon moment continue, je rattrape et double quelques trailers fatigués (ou raisonnables ?).
Je me trouve à dialoguer avec une jeune : elle me questionne sur la proximité du col et m’expose son état : mal aux genoux, pas de force, très dur d’avancer… je la motive « il faut avoir confiance ». Elle marche très lentement et semble réellement fatiguée… je culpabilise un peu de ne pas l’attendre pour la soutenir moralement. Je commence moi aussi à trouver cette montée vers Gréziolles rude. Très rude…
Pour la première fois de la journée, je peine à monter, même lentement. Je positive, il ne me reste qu’une vingtaine de km, c’est juste un semi-marathon. La vérité est tout autre.
Effectivement, mes forces m’abandonnent, je tente d’avaler une barre aux amandes : après une bouchée, je suis incapable de manger. Le sucré n’est plus possible. J’essaie de boire un peu, de m’hydrater : cela ne passe guère mieux. Je marche lentement, et commence à m’inquiéter. Que m’arrive-t-il ?
Aux environ du Lac de Gréziolles, je trouve un peu de répit : c’est presque plat… je me traine, mais j’avance.
Puis arrive, la monté vers le col de Bastanet : je commence à comprendre que ce n’est plus possible, j’ai la bouche sèche, plus de salive, je m’inquiète.
L’évidence est là il faut s’arrêter, se désaltérer et manger. Se reposer, Reprendre des forces.
Je choisis un coin où m’assoir, puis c’est une banane séchée que je vais me forcer à manger : avec la bouche sèche c’est une sensation étrange. Pendant quelques longues minutes, je mâche, je bois, j’avale péniblement mon fruit.
Dans ce défi individuel c’est un moment ou le collectif joue beaucoup : merci au trailer qui m’incita à repartir pour rejoindre le ravito « juste » 50m plus haut : Le Refuge de Campana.
Au refuge, je ne vais guère mieux : je me force à boire et à prendre un abricot. Je constate que je n’ai pas l’exclusivité de la fatigue… D’autres souffrent, de l’épuisement ou de blessures.
Au bout d’un moment, je me décide à repartir vers le col. Il m’a fallu plus de 2h pour 6km avec 600 m de D+.. et je suis à 8km du Restaurant Merlans. L’espérance optimiste d’atteindre l’arrivée avant la nuit est rendu bien loin… je prie juste pour avoir des forces et pouvoir continuer.
De Bastanet à Merlans : patience, courage et espoir
A un rythme de randonneur en sursit, j’atteins le col de Bastanet : le temps de faire une pause et une photo, me voilà dans la descente. Je marche et laisse passer les coureurs, en particulier au début de la descente où la pente est importante. Je prends mon temps et me retrouve par moment seul : personne à l’horizon. Quelques km plus loin, à partir du refuge de Bastan, c’est presque plat : de la descente à mon goût.
Je vais mieux : j’ai retrouvé quelques forces : je ne courre pas, mais trottine par moment. J’ai hâte d’être à Merlans pour manger et pour aborder la dernière partie. Je rêve de pâtes ou d’un bon potage bien riche en fromage… comme au trail des Citadelles.
A nouveau, j’apprécie le parcours, les paysages… on entend les marmottes, mais je ne m’arrête pas pour les observer. C’est déjà la fin de la journée, le soleil va se coucher bientôt et produit de jolies couleurs sur cette verte vallée. Le sentier est facile (GR10) puis on bifurque pour rejoindre le Restaurant Merlans.
De Merlans à Vieille-Aure : c’est pas fini !
A ce dernier Ravito, je prends le temps de me reposer un gros quart d’heure. J’admire les bénévoles toujours présents et attentifs à nos besoins. Certains sont des retraités qui se sont levés avant nous… Bravo. Je mange un peu et boit. Même si la fin du raid va être une longue descente, il faudra encore de l’énergie pour courir.
Repartir est douloureux, doucement le corps retrouve la capacité à avancer : il faut monter jusqu’au col, ça va, ce n’est pas loin.
Mais la nuit tombe.
La descente devient facile rapidement. Après avoir marché sur le début, je décide de courir au maximum pendant qu’il fait encore un peu jour. Cela fonctionne, comme un robot malgré la fatigue mon corps obéit : il coure, je coure. Des finishers du 120 sont en mode marche.
D’autres trailers me dépassent : j’accélère et je me colle à l’un deux, pendant près d’une demi-heure, je le suis (presque) dans la pénombre. A plusieurs reprises je suis à la limite de la chute : le sentier est étroit et large à la fois, en mode « trace de vache ». Mais on ne descend pas beaucoup sur cette première partie.
Au Cap de Pède, il fait trop noir : je fais une pause, m’équipe de ma frontale et je plonge vers Soulan : la course nocturne, c’est encore un peu nouveau pour moi. Ma première expérience était en début d’année au Champ du Loup. L’éclairage écrase les reliefs, il faut s’habituer et s’adapter aux pièges éventuels du terrain.
J’en ai marre, je suis fatigué, j’ai envie de franchir la ligne d’arrivée et me reposer. A ce stade de la course, je me sens capable d’y parvenir, c’est juste une affaire de patience. Alors autant se dépêcher !
L’arrivée à Soulan sonne comme un retour à la civilisation : des voitures, du bruit, des lumières, des fêtards du samedi soir. Mais aussi des gens qui m’encouragent et toujours ces bénévoles à nous guider et nous féliciter !
Vignec n’est pas Vieille-Aure
Après Soulan, le chemin est large, mais que l’arrivée est loin ! Dans la nuit noir, je me retrouve plusieurs fois seul pendant quelques minutes : je m’efforce de continuer à courir, mais je fais quelques pauses en marchant, ma réserve d’eau est épuisée. Puis on entend les animations de l’arrivée : on aperçoit au loin les lumières. Encore combien de km ?
Puis enfin, plus très lucide, j’arrive aux premières maisons, alors j’accélère pour les derniers mètres : mais où suis-je ? il n’y a presque personne ? et l’église est là mais la place est vide ? Me serai-je trompé ? Quel est ce village ?
Et je vois une pancarte signalant l’arrivée à 1800m : j’avais oublié, je suis à Vignec ! … Vieille-Aure, c’est plus loin !
J’arrête mon sprint et retrouve un mode jogging plus conforme à mes capacités : ce sont 2 derniers km courus avec courage et plaisir. Il y a beaucoup de monde sur le bord de la route et du chemin, c’est une très belle nuit d’été. Chaque 200m le décompte précise que la ligne d’arrivée est proche. C’est long, mais c’est bon.
L’arrivée : un moment unique
Je revois ces quelques mètres avant le dernier virage pour « grimper » sur le pont. J’ai peur des crampes et modère mon effort, puis sur le pont en vue du tapis rouge, c’est une sensation extraordinaire, plus de douleur, plus de fatigue, juste l’envie d’aller vite. Ces derniers mètres se font comme porté par la foule, des secondes qui durent comme une éternité et gravent en moi mon plus beau souvenir de trail.
Il n’y a là rien d’exceptionnel, des centaines de coureurs sont déjà arrivés. Mais c’est peut-être une corrélation entre la durée de l’effort, sa préparation, ce combat qu’on livre contre soi-même et pour soi qui font l’intensité de l’émotion des derniers mètres. Ou simplement la foule, ses encouragements, sa présence.
Le GRP, c’est authentique, intense, grandiose. Une aventure humaine pleine d’humanité.
L’après course : merci les enfants…
Je m’assois rapidement après l’arrivée, un peu de discussion et de partage avec d’autres trailers, puis rejoindre ma voiture et savourer ce moment en solitaire. Je suis finalement très heureux de ne pas avoir 3 ou 4km à faire en VTT pour rejoindre le VVF, merci aux enfants qui m’ont « imposé » la veille de rejoindre le départ en voiture.
Un peu plus tard, je fais l’effort de prendre une douche, mais manger n’est pas possible. L’épuisement est là. C’est le moment de rester couché et d’échanger quelques sms avec les amis et la famille. Les enfants m’apportent quelques médicaments de confort et une courte nuit réparatrice commence.
Ce premier GRP se termine avec quelques bières et un superbe piquenique au stade de Vieille-Aure. Une météo magnifique vient embellir et couronner encore un peu ce GRP 2017.
Remerciements…
Ce n’est pas des Merci pour les bénévoles, mais des Bravo par centaines qu’on leur doit !
Merci à Raph (et Bravo pour son 220 !), Merci à mes amis VTTistes du CTH, Merci les amis des Petits Frères des Pauvres, Merci le parcours Zachée, Merci les amis et ma famille. Bravo et Merci Florence…
Epilogue
Si vous avez eu le courage de lire jusqu’ici, alors Bravo !
Si cela vous donne envie de courir 1km, 10 km ou 100km, alors arrêtez d’hésiter : allez-y !
Si vous n’avez pas la Foi, alors ayez du courage et elle viendra à vous !
Et j’ai bien envie d’aller faire le clown sur le Tour des Cirques 2018.
Pour comprendre le parcours : https://www.youtube.com/watch?v=Xa8BHzQrg1E
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4 commentaires
Commentaire de float4x4 posté le 19-10-2017 à 07:51:42
Sympa ton récit. Une course longue comme ça c'est un peu les montagnes russes niveau forme et motivation parfois :) (je plussoies le VTT en entrainement, c'est un agréable complément).
Commentaire de AldeBleau posté le 22-10-2017 à 21:19:09
Bravo à toi...
Beau récit d'un parcours tant sportif que personnel..
Au plaisir de se côtoyer peut-être, sur un prochain GRP.
Commentaire de philou85 posté le 23-10-2017 à 17:35:40
Bravo , récit bien agréable , et on sent bien que ce fut parfois bien dur ...On se verra peut-être un jour au Champ du Loup , mon terrain d'entrainement; j'espère pouvoir faire un jour ce que tu as réalisé cet été.
Commentaire de jb600cbr posté le 31-10-2017 à 18:19:23
bravo pour cette belle aventure. Que de souvenirs sur ce super Grp !!!
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