L'auteur : poildepoilly
La course : Le Grand Raid des Pyrénées - Ultra 160 km
Date : 20/8/2021
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 2384 vues
Distance : 160km
Objectif : Terminer
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Vendredi 22 aout, 3h00 : Avec 6 bonnes heures de sommeil dans le sac et un bon petit déjeuner (cuisse de poulet, jambon et compote), j'enfile la panoplie du parfait coureur direction Vielle Aure. J'ai 20 minutes à pieds qui me serviront d'échauffement où j'alterne course lente et marche rapide pour vérifier que tout est à sa place dans le sac. Des lucioles sortent d'un peu partout et convergent avec moi vers ce qui ressemble fort au centre du monde en cette fin de nuit.
Fidèle à mes habitudes, je me place en fin de peloton pour partir le plus lentement possible et ne pas me laisser gagner par l'euphorie du départ (et un peu aussi parce que c'est mon niveau !)
5h00 : Un coup de Cold Play et c'est parti ! Le serpent s'étire pour cette longue mais assez tranquille montée vers le col de Portet. L'ambiance est bon enfant et je discute tout le long jusqu'au col qui arrive bien vite (tout comme le soleil qui éclaire une bien jolie mer de nuages).
Il est 7h59, je suis 398ème sur 455 partants. Tous les voyants sont au vert, le cardio reste sagement bloqué autour des 125 bpm. Je n'ai plus qu'à faire le plein complet de mes réserves d'eau (2l25) car il fait déjà bien chaud et j'ai beaucoup bu alors que je me sais plutôt économe en eau. Je grignote saucisson, noix de cajou et mini snickers en dessert car j'ai déjà faim (en fait, je crois que j'aurai faim sur la quasi totalité du parcours !)
Je profite du petit plateau qui suit pour tester le mode course et ainsi me rassurer (la hanche droite qui me lançait à la moindre descente depuis 15 jours a la bonne idée de ne plus faire parler d'elle). Je progresse donc de caillou en caillou jusqu'au col de Bastanet et après 4h15 de course, je suis 390ème (la remontada commence très tranquillement). Pas d'inquiétude encore concernant la barrière horaire de La Mongie, j'ai même un peu peur d'être en avance sur mon planning et d'arriver là bas avant femme et enfants, je vais vite être rassuré par la suite !
La descente s'avère bien moins roulante que dans mes souvenirs de rando et la progression de lac en lac est lente. Au moins le paysage est toujours aussi beau et le Pic du Midi nous gratifie de quelques regards narquois. J'entame la 6ème heure de course, il est 11h00 (ce qui était mon horaire optimiste pour être à La Mongie alors que j'attaque tout juste le Col du Serpolet).
Jusqu'à présent le cardio était resté très sage mais cela n'allait pas durer, direction les 150 bpm dans cette montée qui va se révéler éprouvante : un chemin pour le moins peu fréquenté, pour faire court, de l'herbe et une option lacets non retenue par le balisage ! Tout ça dans une chaleur maintenant bien installée ! Les pas se raccourcissent très vite et les bâtons sont mis à rude épreuve. Je rejoins alors DJ Gombert aperçu au briefing la veille qui semble apprécier cette montée autant que moi ! Ces malheureux 300 m de dénivelé, à peine visibles sur le profil, ont causé bien des dégâts et quand arrive la descente (la chute?) vers La Mongie avec ses 35% de pente, je commence pour la première fois à m'inquiéter de la barrière horaire. Le ravito est atteint peu avant midi (une toute petite heure me sépare de cette foutue barrière) et je suis 382 ème. Les jambes sont bien entamées et devant moi se dresse un gros morceau ! Autant dire que le soutien familial n'est pas de trop (ouvrons rapidement la page père indigne : j'étais tellement dans ma course et préoccupé par cette barrière que je ne me suis même pas rendu compte de l'absence de ma fille qui dormait dans la voiture après avoir vomi tripes et boyaux dans la matinée. Le reste de la famille a couvert son absence pour ne pas m'inquiéter avec une possible contagion...)
En bon père indigne donc, je dévore tout ce qui passe à portée de main, refais le plein en eau et en bouffe et je repars rapidement (8 minutes d'arrêt !) avec la ferme intention de ne pas rester si près de la barrière bien longtemps.
Autant la montée du Pic depuis Artigues me laisse l'impression de passer tout seul, autant depuis La Mongie, c'est coup de cul sur coup de cul ! J'essaie de maintenir un petit rythme tout en gardant un peu de jus car je redoute la fin de l'ascension !
Finalement le col de Sencours apparaît aux environ de 14h et première désillusion d'une longue série, je suis encore à 1h de la barrière ! Je voulais remettre de la Noke et changer de chaussettes en prévision de la descente mais je repousse tout ça au retour du Pic pour repartir plus vite (6 minutes de pause) !
Les grands lacets se passent sans souci et je me crache dans les pognes pour passer le final. J'arrive au sommet usé, mais moins que redouté, sans vraiment profiter de la vue car le chrono est impitoyable, j'ai mis une heure à monter, si je mets plus de 30 minutes à rejoindre le Col de Sencours, au lieu de gagner du temps sur la barrière, je vais en perdre ! J'ai pourtant progressé au classement, je suis 335 ème.
C'est donc au petit trot que je repars (tout en gardant dans un coin de tête que la descente est encore bien longue jusqu'à Pierrefite !) et 30 minutes plus tard exactement, revoilà Sencours.
Mon comité de soutien s'est étoffé avec l’arrivée de toute une famille d'amis mais je n'en profiterai pas longtemps (à peine un petit quart d'heure). J'avale un sandwich, bois un coup et refais le plein mais adieu la Noke et les chaussettes neuves, il faut repartir ! L'objectif d'atteindre Pierrefite avant la nuit est désormais bel et bien enterré. Malgré ma 310 ème place, il ne va pas falloir s'économiser par la suite !
Le Col de La Bonida passe facilement, le Col d'Aoube, toujours aussi impressionnant vu d'en bas se monte bien. Le Lac Bleu, lui, est toujours aussi beau sauf qu'au lieu de le contourner par le nord comme habituellement, on passe par le sud, ce qui rallonge sérieusement le trajet ! Bref, la frustration de ne pas avancer assez vite grimpe ! J'aborde donc le redouté Col de Bareilles en étant assez inquiet.
Il est 18h30 quand j'arrive au sommet, je suis 301 ème et l'objectif est maintenant d'arriver à Hautacam sans avoir besoin de la frontale.
La descente est aussi difficile que la montée est rude ! C'est donc bien lentement que j'atteins le Lac d'Ourrec, je zappe le point d'eau pour me lancer dans la dernière grimpette avant Hautacam et franchis la Hourquette d'Ouscouaou en assez bon état. J'arrive à maintenir une bonne allure sur la longue crête qui mène au ravito et je commence à fantasmer sur une bière et un gros sandwich ! Malheureusement à 20h21, le bar est fermé et toute mon équipe n'est pas encore arrivée ! Je me retrouve tout seul au ravito en plein désespoir devant une pâle tranche de jambon et une soupe tiède en lieu et place du sandwich jambon de pays, beurre, brebis, salade et d'une bière fraiche !
Heureusement à la sortie du ravito où je pointe à la 281ème place après 25 minutes de pause, tout le monde est là et me permet de repartir le moral regonflé pour cette première nuit malgré, encore une fois, une malheureuse heure d'avance sur cette barrière horaire (ce qui me fait enterrer tout idée de sieste une fois arrivé à Pierrefite).
Je trottine sur la piste roulante qui mène à Pierrefite, la nuit rafraichit un peu l'atmosphère et c'est maintenant le cri des chouettes qui rythme la descente.
La très bonne surprise du moment est que la traversée de Villelongue nous est épargnée pour rejoindre plus directement le ravitaillement. J'arrive à 22h45 pour une barrière à minuit. J'en profite pour souffler un peu et enfin changer de chaussettes ce qui permet de vérifier que mes pieds se portent à merveille. Fidèle à mes habitudes, je me goinfre et repars à 23h15 en 308ème place non sans apercevoir avec un léger frisson d'appréhension un bus rempli à ras bord de coureurs ayant abandonnés.
Prochaine étape, Cauterêts et la terrible montée jusqu'au Col de Riou. La première partie est dure mentalement, je suis seul tout du long avec une impression d'avancer beaucoup trop lentement et je croise une bonne demie douzaine de coureurs qui redescendent vers Pierrefite avec la mine sombre. Pour la première fois, la peur de l'abandon commence à remplacer la peur de la barrière mais rapidement la volonté de rallier Vielle Aure l'emporte !
Suit un long plateau où je vais rejoindre un petit groupe qui atténuera un peu la difficulté de le deuxième partie de la montée jusqu'à la Cabane de Conques qui signe quasiment l'arrivée au Col. Il est alors 3h du matin, il commence à faire presque frais ce qui fait qu'après une bonne petite soupe je n'attends pas mon groupe pour repartir. Je suis 209ème (le bus était vraiment bien garni), j'ai enfin pris un peu d'avance sur la barrière fixée à 5h et je ne me suis arrêté pas plus de 5 minutes.
La fin de l’ascension est facile et j'entame la descente en trottinant dès que la pente n'est pas trop raide. La fin de la descente est difficile, glissante, très pentue mais les quadri et les genoux font le job pour arriver plutôt en forme à Cauterets.
Il est 5h30, mon équipe de soutien ayant prévu d'arriver vers 6h30, je me suis préparé à vivre ma petite vie tout seul. J'en profite pour passer aux toilettes (on entend des choses vraiment horribles dans les toilettes d'un ultra!!!) et à ma grande surprise, tout le monde est là quand je ressors (certes avec des petites mines, je sens bien que le réveil a été brutal !). Je repars donc gonflé à bloc à la 203ème place pour rejoindre Luz sans avoir la moindre envie de dormir, ce qui tombe bien car il est déjà 6h30 et me voilà une fois de plus à 1h de la barrière.
La première partie de la montée est super facile, grande piste, grands lacets, pente faible... mais je n'arrive à rien ! Je misère pour garder un rythme qui me paraît plus que léger ! Le jour se lève mais sans changer grand chose à mon état jusqu'à arriver face au Col du Lisey. Je ne connaissais pas cette partie du parcours et le choc de voir ce mur de 400 m devant soi, c'est quelque chose !
Au final, et comme pour le reste, un pas après l'autre, on vient à bout de n'importe quelle montagne ! Reste une longue descente jusqu'à Luz en passant par un ravito où je dévore une fois de plus. Après 28h20 de course et 15 minutes de pause, je suis 205ème.
Les 1400 m de D-, je vais les courir en intégralité, certes, pas bien vite mais je suis surpris de ma facilité à courir près de 2h d'affilée après 110 km déjà parcourus. Luz est ainsi atteint à 11h00 soit 2h15 avant la barrière. Je reste une bonne heure sur place sans avoir la moindre envie de dormir et je repars avec l'intention de concéder une sieste à Tournaboup et ainsi aborder la deuxième nuit sans trop de soucis ! Je suis alors 227ème et il est midi. La chaleur va commencer à devenir un vrai problème !
Une fois de plus je suis seul pour cette montée bien sèche qui permet d'atteindre un sentier en balcon. Je peine, j'ai une fois de plus l'impression de n'avancer à rien et je suis même contraint pour la première fois à faire quelques pauses à l'ombre (pourtant au regard du chrono, je ne me trouve pas si ridicule que ça avec ces 700 m de D+ en moins d'1h30).
Reste presque 15 km de quasi plat pour rallier Tournaboup. Une véritable horreur ! Plus la moindre envie de courir, l'impression d'être un steak sur le grill avec ce soleil de plomb et ces foutus km qui n'avancent pas ! Je n'arrive à Tounaboup qu'à 16h40 après 35h40 de course, je suis 192ème. Repassage aux toilettes (où j'ai eu la confirmation que même les filles font des choses affreuses en ces lieux) mais ça ne me coupe en rien l'appétit : sandwich, tarte au citron. On rajoute un changement de T shirt et de chaussettes et je me sens presque comme neuf ! La barrière horaire est fixée à 19h15, j'en profite pour tenter un somme dans la voiture. Je ne me rappelle absolument de rien depuis l'instant où je m’allonge et où je mets mon chapeau sur le visage : endormissement immédiat ! 30 minutes plus tard, c'est bien requinqué que j'aborde la dernière partie en étant presque confiant sur mes chances de réussite ! Il reste quand même 30 km, 1300 m de D+ et surtout 2000 m de D-...
Les coureurs du 80 et du 120 nous rejoignent alors ce qui fait que je retrouve de la compagnie sur le parcours. Notamment un gars du 80 qui me confie en voir marre des cailloux et qui espère bien que le retour soit roulant... J'ai bien essayé de le prévenir de ne pas se faire trop d'illusions mais j'ai bien peur de ne pas avoir été à la hauteur de ce qui nous attendait... J'étais pourtant passé en rando sur ce parcours quelques années auparavant mais je n'avais pas souvenir d'un « chemin » aussi caillouteux jusqu'à la Cabane d'Aygues Cluses (la suite, je savais que ce serait affreux!).
Nous traversons la mer de nuages qui s'est formée au dessus de Tournaboup qui donne étrangement une saveur tropicale à cette montée.
Une fois au ravito d'Aygues Cluses, je prépare la nuit en remettant la frontale, il est 19h50 et je suis 209ème (pause de moins de 10 minutes). Il reste 300 de D+ pour passer la Hourquette Nère. C'est raide, mais les jambes répondent bien et je me surprends à faire jeu égal avec des coureurs du 80 km. Instant de grâce au sommet avec un coucher de soleil d'anthologie sur la mer de nuages...
La descente par contre, s'avère être un véritable calvaire. Pas de chemin, les balises qui s'espacent, la nuit est là et le brouillard n'est pas loin. Commence alors un jeu de piste pour trouver les balises. Heureusement, j'ai la chance d'avoir une bonne frontale et le tracé du parcours entré dans la montre. Un gars du 80 km me suit et petit à petit on finit par ce sortir de ce mauvais passage quand le chemin devient plus marqué. Au détour d'un virage, je me retourne et je m'aperçois avec surprise que nous ne sommes pas seulement 2 perdus dans la montagne mais bien une bonne vingtaine de coureurs à avoir suivi sagement notre recherche de la trace !
Il ne reste plus alors qu'à se satisfaire d'une vitesse digne d'un escargot neurasthénique pour atteindre le Lac de l'Oule... Bon sang, que ce passage fut long !
Ensuite, remontée vers le Merlans avec des jambes en pleine forme (à peine peut-on noter un début d'ampoule sur le gros orteil du pied gauche).
Il est 23h17, je suis 198ème et je n'ai qu'une hâte, atteindre Vielle Aure au plus vite !
Pour une fois, je ne fais que croquer 3 bouts de pastèque avant d'enfiler le coupe vent car il fait vraiment froid au Merlans ! 5 minutes plus tard, je repars pour finir cette montée qui me laisse frigorifié. Heureusement, une fois le Col de Portet passé, la température remonte et je peux poser la veste.
Le véritable chemin de croix pouvait alors commencer ! Le passage sur la crête avant de redescendre sur Vielle Aure est déjà long en temps normal mais en ajoutant l'effet tunnel de la nuit où on ne se voit pas avancer, doublé d'un brouillard à couper au couteau empêchant de repérer les pierres du chemin et donc de courir... Une véritable horreur ! C'est vraiment le seul moment où, pour ne pas céder au découragement, je me suis mis en mode zombie, ne cherchant plus à savoir où j'en étais mais seulement à mettre un pas devant l'autre ! Après 6 km interminables de ce régime (près d'1h30), la descente commence enfin pour de vrai. Les quadri, les genoux et les chevilles tiennent le coup, alors, une fois sous les nuages, j'ai repris le mode course et un sourire niais a commencé à me coller au visage !
La traversée de Vignec s'est faite au pas de charge et le dernier km le long de la Neste à un bon 15 km/h de moyenne (c'est au moins la sensation que j'ai eue, Garmin, lui, bizarrement n'a relevé qu'une pointe à 10,3 km/h, les satellites ne sont décidément pas très fiables...)
Bilan final : 195ème en 45h24 et 170 km au compteur. Une bière plus tard, je me rappelle être encore tout euphorique et en pleine forme... Par contre, je ne saurai pas dire où était garée la voiture et je n'ai qu'un souvenir très flou du trajet pour retourner à l'appartement. Je pense qu'il était vraiment temps d'en finir ! Ce qui me permet de tirer un grand coup de chapeau aux forçats du 220 km ! Vivre tout ça avec 60 bornes en plus dans les pattes.... Immense respect ! Et bien sûr, un énorme merci aux bénévoles qui rendent des rêves aussi fou que celui là possible !!!
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10 commentaires
Commentaire de Thomas02 posté le 25-08-2021 à 16:17:03
Tu m'as sans doute dépassé dans la montée du col de Bareilles, pendant que j'était assis dans l'herbe à droite en train de vomir ;)
Bien joué pour ta gestion de course, joli CR
Commentaire de poildepoilly posté le 25-08-2021 à 19:01:08
Merci ! Ce col de Bareilles est vraiment costaud ! Je ne t'y ai pas vu mais j'espère que tu t'es bien remis !
Commentaire de jujuhrc posté le 25-08-2021 à 21:44:58
Belle course poildepoilly, tu as été fort à Pierrefitte pour continuer et ta fin de course est impressionnante. Tu m'a certainement doublé dans l'enfer entre la Hourquette de Nere et Merlans.
Commentaire de poildepoilly posté le 26-08-2021 à 07:42:34
Merci ! Il est vrai que cette descente a fait raler du monde (je me rappelle même d'une petite scène de ménage entre un couple qui faisait le 80 ensemble où chacun accusait l'autre d'avoir pris la meilleure frontale !) :)
Commentaire de Gilles45 posté le 26-08-2021 à 10:52:49
Vraiment bravo, Une bonne gestion de course et un très beau récit. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et j’y ai retrouvé pas mal de choses que j’ai senti sur place, notamment cette horreur de section avant Merlan
Les Loiretains Sont faits pour la montagne !!!
Au plaisir de se croiser peut-être un jour ici ou là-bas
Commentaire de poildepoilly posté le 26-08-2021 à 17:33:38
Et vive les séries de 70 cotes d'affilée ! :)
Commentaire de Miche posté le 26-08-2021 à 13:45:27
Je ne m'étonne plus de voir ces récits détaillant les "horreurs" du parcours et l'année d'après toujours plus de candidats à l'inscription.
On prend les chemins les plus "roulants" avec les contraintes de distance, dénivelée, ravitos faciles pour les bénévoles. Sympa aussi de voir les comparaisons avec les anciens parcours (Artigues - Sencours par exemple).
Bonne récup et au plaisir de se croiser sur le GRP ou une autre course
Commentaire de poildepoilly posté le 26-08-2021 à 17:38:47
Par "horreur", il faut juste comprendre difficile ! S'il était en mon pouvoir de changer le parcours, je n'y changerai pas grand chose ! La partie dans Villelongue était pour le coup vraiment pas géniale et cette année elle a été supprimée. Allez, je plaide juste par un contournement du Lac bleu par le nord comme avant car la vue est vraiment belle quand on passe sous le niveau du lac de ce coté là. Pour le reste tout me plait, certains passages font souffrir mais c'est ce qu'on aime, on est tellement fier quand on surmonte tout ça !
Commentaire de jb600cbr posté le 26-08-2021 à 16:10:39
bravo pour cette belle aventure.
Commentaire de poildepoilly posté le 26-08-2021 à 17:39:41
Merci !
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