L'auteur : xian
La course : Saintélyon
Date : 1/12/2018
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 3675 vues
Distance : 81km
Objectif : Pas d'objectif
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Dimanche 2 décembre 2018, 7h41, je passe l'arche de la halle Tony Garnier. C'en est fini pour ma 5° SaintéLyon. Je stoppe le chrono de la montre tout en cherchant Lalan du regard. Il m'a dit qu'il m'attendrait et là, après 8h10 de course, j'ai besoin de voir un copain ! Il est en face, juste derrière les barrières, avec Ogo. Ils sont surexités, moi, je suis surtout content que ça soit fini et j'ai mal aux cuisses.
Un peu de cafouillage avec la validation du chrono, le temps que je règle ça, Sylvaine Cussot arrive. Lalan n'arrête pas de me dire que j'ai fait une super course, que je fais autour d'un top 50 que c'est géant et que « est-ce que tu réalises ce que tu as fait ? » Non, je ne réalise pas (et même maintenant, une semaine après, je ne sais pas trop!).
Mais comment en suis-je arrivé là ? (c'est pas normal d'être déjà arrivé !!!)
Un rembobinage s'impose.
2017 a été une grosse année : 12ème à l'Utra des Coursières puis l'Ultra de Lozère et surtout, une Echappée Belle de rêve avec Fildar et Jano, puis une STL en demi-teinte pour finir : pas l'envie.
2018 a commencé sans réelle motivation : je cours, mais la tête n'y est pas trop. Alerte anémie en mars après un don de plasma : avec la fatigue qui accompagne l'anémie, c'est une bonne alerte. Point de vue courses, très peu de dispos. J'arrive à bloquer l'UTPMA (prévu initialement avec Anthodelb, mais finalement, j'y suis allé seul) et l'UTB (qui sera finalment mon premier DNS : prétexte de mauvaises conditions météo, mais clairement, je n'avais pas envie d'aller passer 20 heures en montagne). Début août, pas de dossard prévu, à part la STL, éventuellement.
Les vacances se passent à randonner et à trotter, sans stress. Echanges avec Lalan, mon Doc' préféré qui me conseille et m'accompagne dans mes prépas : finir 2018 sans prise de tête, pour régénérer le coprs et le cerveau, afin de repartir en 2018 dans de bonnes conditions. Ok, ça me va !
Je prends donc un dossard STL en septembre, sans aucun objectif et je commence une préparation tranquille (200km de course en septembre, avec un peu de vélo).
Début octobre, je réponds à l'invitation d'ArnaudB pour une reco STL : St-Christo / Soucieu. Je suis motivé, ça permettra de repérer les nouveautés du parcours, même si je sais que courir avec ArnaudB, c'est l'assurance de faire une sortie au seuil... Au programme : 43km / 1300md+, avalés à 5:29'/km avec ArnaudB et Cyrille. Bon, c'était dur, ArnaudB nous a attendus, mais j'étais bien physiquement et mentalement.
Et c'est après cette sortie que ça a commencé à déraper, avec un mail de Lalan. En gros, il me propose de changer de stratégie pour la STL... Vu que je semble avoir finalement la caisse (je n'ai pas fumé ArnaudB, mais bon, je n'ai pas été ridicule), Lalan me propose de tenter un coup sur la STL : avec les 81km, il pense que c'est un format pour moi, je peux manger du monde sur la distance... Ok Doc, comme d'hab', je te fais confiance. De toute manière, je n'ai rien à prouver, rien à perdre sur cette course, alors allons-y !
Du coup, changement de dimension dans la préparation : Lalan me conconcte des semaines chargées, chargées, chargées : piste, AR courotaf, sorties un peu longues le WE. Souvent seul : c'est dur, mais ça permet de courir à mon rythme et de travailler la concentration.
Octobre : 20 séances de course, 325km, près de 10 000md+ (+ un peu de velo-taf)
Novembre : 21 séances de course, 320km, plus de 6000md+
Enchainement de séances avec beaucoup d'intensité. Début novembre, Lalan m'accompagne en vélo pour la séance « Spéciale » : 39km de vallonné sur route en 3h : travail de variations d'allures... c'est dur (vraiment), mais j'ai serré les dents !
Bref, fin novembre, je suis prêt. Prêt pour quoi au juste ? Pas d'objectif bien défini, avec une STL de 9km de plus que d'habitude, je ne vois pas trop ce que ça peut donner. Allez, moins de 8h et/ou top 100, je serais content.
Et voilà...
Le reste, la course, c'était juste l'aboutissement de tout ce travail.
Samedi 1er décembre, je prépare mes vêtements et mon sac assez sereinement. Il va pleuvoir, c'est certain, mais il ne va pas faire froid. Ok, pas de problème, je serai mouillé, mais attention à ne pas avoir trop chaud sous la veste de pluie. Pour le reste, je pars léger, si tout se passe bien, à 8h/8h30 maximum, je serai au sec.
23h15, je suis dans le sas élite (eh oui!). Quelques minutes de papotage avec Arclusaz et Mathias, qui encouragent les copains de l'autre côté des barrières, puis chambrage amical avec ArnaudBqui est prêt à en découdre et avec d'autres copains élites.
(merci Arclusaz pour la photo ! pas de brouillard cette fois-ci mais quel travail sur les filtres pour l'éclaircir !!)
23h30, c'est parti. Comme d'habitude, ça part hyper vite. Passés les premiers hectomètres à plus de 14kmh pour ne pas me faire écraser, je lève le pied pour stabiliser aux environs de 13kmh, histoire de ne pas me cramer : la course sera longue et les repères habituels seront changés jusqu'à Soucieu.
Traditionnelles foulées au niveau de Sylvaine Cussot pendant son interview vidéo en course (3° année de suite!) et on attaque la première nouveauté : une montée bien roulante.
La pluie s'invite. Comme je suis plus ou moins sous les arbres, ça va un moment ; mais ça ne pourra pas durer jusqu'à Lyon. Je mets donc la veste de pluie et ne la quitterai pas avant la halle Tony Garnier.
Tout se passe bien, la routine des ultras s'est mise en route dès le départ : boire toutes les 15' maximum, manger toutes les demi-heures au moins, gérer la température du corps selon le vent et l'allure.
Sur la dernière bosse avant de descendre sur Saint-Christo, je crois halluciner : Mathias me rattrape ! Je suis surpris, je l'ai vu il y a moins d'une heure à St-Etienne... Il ne fait pas la course, mais il est venu encourager les copains. Du coup, on fait un petit km ensemble, en parlant du RGPD et des impacts que ça a sur Kikourou. Il me laisse et je glisse à St Christo.
Comme chaque année, je zappe le premier ravito : j'ai encore largement de quoi boire jusqu'à Sainte-Catherine.
Le moral est bon, les sensations aussi. En fait, je ne pense pas à grand chose : tout se fait quasi automatiquement.
Après Saint-Christo, jusqu'à Saint-Genou, c'est le « gros morceau » : les crêtes et les promesses de vent, les relances nombreuses et quelques gros raidars. De jour, j'adore cette portion, mais de nuit, en course, concentré sur le chemin (déjà un peu boueux), je ne profite pas du paysage, ni de l'ambiance. Pas, grave, je connais, je renviendrai ce printemps et ce soir, « je ne suis pas là pour compter les glands au sol », selon la célèbre formule d'ArnaudB !
Je n'ai pas de plan de marche ni d'objectif de chrono bien calé, certes, mais comme je vise 8h, c'est pratique : ça fait 10kmh à la louche, très facile pour savoir instantanément l'avancement en jetant un œil à la montre.
Je n'ai pas de souvenirs bien précis de la course (une habitude, chez moi), et encore moins de cette portion. Je me souviens quand même du vent sur les crêtes, d'avoir rebaissé les manches de mon TS sous la veste de pluie et d'avoir mis les gants.
Arrivée à Sainte-Catherine en 2h50 de course (83ème, mais je ne le sais pas). Ravito quasi désert, les bénévoles sont au petits soins. Je bois une soupe pendant qu'un bénévole me remplit mes 3 flasques et c'est reparti. Quelques dizaines de mètres de marche après le ravito le temps de finir de boire la soupe et j'attaque la section jusqu'à Saint-Genou. A Saint-Genou, c'est la fin des « grosses » difficultés, donc ça motive ! Tout va bien, même si les cuisses tirent un peu : les chemins sont bien boueux, il faut faire constamment un effort pour que le pied ne ripe pas et ça fait travailler les muscles de manière inhabituelle. Un Sportenine toutes les 2h et tâcher de bien hydrater pour éviter que ça ne vire en crampes.
La montée du Rampeau est longue, mais c'est prévu. Je ne force pas, ça ne sert pas à grand chose de me cramer ici ; il y aura bien de quoi regagner ces quelques minutes par la suite.
À la sortie du Rampeau, c'est dur : pluie et vent tapent assez fort, sans la forêt pour atténuer l'agression. Ça descend roulane, ça remonte pas roulane, ça tournicote et j'arrive quand même à l'entrée du bois du Signal. À l'entraînement, ça court bien jusqu'au belvédère, mais ce soir, ça sera marche alternée avec course. C'est dur, j'ai un bon coup de moins bien, avec les douleurs dans les cuisses qui augmentent progressivement et rendent le passage de la marche à la course plus douloureux à chaque reprise. Heureusement qu'après le Signal Saint-André, c'est globalement descendant jusqu'à Lyon. Mais dans un premier temps, c'est carrément descendant jusqu'au ravito de Saint-Genou.
Le bois des Marches est trempé. Je ne prends pas de risque et descend tranquillement. Je me souviens que lors de ma première STL, j'avais dû changer d'accu de ma frontale à cet endroit. Un bon souvenir de moment bien galère.
Je n'avais pas prévu de m'arrêter à Saint-Genou, mais comme le ravito est vide, je bois un thé (pas bon). Passage en 4h30 de course.
Maintenant, je suis « à la maison », plus j'avance, plus je connais le terrain. C'est un avantage, car le brouillard entre dans la danse : sur la route avant le bois de la Gorge, on ne voit rien... Pas trop grave, j'aurais pu prendre les yeux fermés le chemin qui descend à droite pour accéder au bois. Descente prudente ; quelques frontales derrière, mais rien devant.
Enchainement des kilomètres. Remontée au Boulard, puis descente en bas de Rontalon. J'ai l'impression de me traîner. Je me fais poser par des coureurs en descente et je n'avance pas en montée... Le cardio est bon, mais ça commence à tirer sévère dans les guibolles.
Je n'essaie même pas de courir dans la montée du Bois des Dames et ne me mets à trottiner qu'au niveau de la piste d'aéromodélisme.
Passage de la route et je continue tout droit, direction la Chapelle Saint-Vincent, pour une bonne boucle avant le ravito de Soucieu.
Section descendante, mais les chemins sont détrempés et compliqués à courir. A l'entraînement, je trouve toujours cette portion très longue, compliquée, avec des petits coups de cul bien raide et de longues portions à courir. Contrainrement à ce que j'avais fait en reco, le tracé de la STL remonte dans le raide après le franchissement du Furon en bas de Soucieu. Je monte donc (finalement, je préfère ça à l'autre chemin, interminable faux-plat où j'aurais souffert) et arrive sur le chemin large et confortable qui déroule jusqu'à Soucieu.
Arrivée au gymnase (61km) en 6h04 : j'ai toujours l'impression de me traîner, mais je suis globalement dans les temps de l'objectif théorique. Au ravito, je croise Greg M., un coureur très très fort de mon village qui m'aide à ranger les flasques dans le sac (je commence à fatiguer). Je finis ma soupe en marchant à la sortie du ravito et c'est parti pour la dernière section.
Mercredi 21 novembre, avec le compère ArnaudB, on a mis 1h30 pour faire un Soucieu Lyon de 20k. Là, je sais que ça sera moins la fête, mais je me dis qu'en une paire d'heures, c'est réglé : ça devrait donc passer sur un gros 8h de course. C'est bon pour le moral !!
Au sortir de Soucieu, je suis à 5km de ma famille qui dort ; je leur envoie des pensées affectueuses, puis verrouille le cerveau : c'est dur, j'ai mal au jambes et je connais par cœur ce qui vient. Il va falloir courir et serrer les dents sous peine d'y passer la matinée. Donc, pas de place pour aucun sentiment, donc cerveau verrouillé et avance, mon grand.
Les jambes sont de plus en plus douloureuses, c'est dur de relancer, même si, une fois lancé, je maintiens une allure correcte.
La montée des Lapins se fait à la marche et je n'ai plus assez de jus pour me remettre à courir sur le plat en haut (je cerveau n'est pas assez verrouillé, il passe encore des pensées de douleur!)
Après, c'est la route, qui fait du bien pour les appuis et j'arrive à Chaponost (6h56 / 69,6km, 56ème). Remplissage des flasques, soupe et c'est reparti pour le champ de boue du parc du Boulard.
Allez, plus que 11 bornes, ça se tire. Pour passer le temps, je m'amuse à penser à ce qui va venir après chaque passage. Depuis le temps que je traine par ici pour mes AR « home to office », je connais chaque virage, chaque changement de pente.
Hop, c'est la descente le long de l’aqueduc (j'ai mal au cuisses, j'ai mal aux cuisses!), le petit crochet par le pont pour franchir l'Yzeron (les habitants des immeubles ont dû passer une super nuit) puis le pied de Montray. La dernière difficulté, mais ce matin, là non plus, je n'essaie même pas de courir et me contente de marcher le plus rapidement possible jusqu'à mi-pente, où on prend à droite ce qui permet de courir sur au moins 100m avant la deuxième section qui mène en haut de l'acrobranche.
Mazette, ils nous font descendre par le sentier de la forêt ! Avec le sentier détrempé, j'ai peur de m'en mettre une et descends les mains en avant pour me freiner aux arbres. C'est raide et ça glisse.
Dernier raidillon (celui avec le bloc de pierre au milieu de la route) ; celui-là, je ne l'aime pas, même à l'entrainement. En haut, quelques dizaines de mètres puis on bascule sur le Chemin des Coutures : une belle rue large, légèrement descendante, parfaite pour courir en optimisant la trajectoire. J'ai mal aux cuisses, mais je suis dans mon secteur d'entrainement de semaine, aucune inconnue, en courant, je pense à plein de séances durant lesquelles je suis passé ici, ça permet de ne pas penser à la douleur (mais ça montre que le cerveau n'est décidément pas correctement verrouillé!)
Dernière petite montée le long du stade AP, je ne peux pas relancer assez et laisse passer 2 concurrents.
Escaliers du Grapillon, lieu des mémorables séances de « scalier du credi » (spéciale dédicace aux copains du CGT).
Et là, c'est fini, ou tout comme.
Sur le Pont Raymond Barre, je sais que j'ai raté les 8h, mais je sais que j'ai fait une belle course (aucune idée de mon classement, même si je pense que je dois être dans les 70/80).
Bizarrement, contrairement aux années précédentes, aucune émotion dans les derniers hectomètres. J'ai la frontale encore allumée, la veste de pluie fermée presque jusqu'en haut, cachant le dossard aux photographes plantées sous leurs vestes étanches, j'essaie juste de courir le plus vite possible.
Derniers virages, franchissment de la rue, entrée dans la Halle, virage à gauche, arche, arrêt du chrono et vite, trouver un visage ami.
C'est terminé, retour en haut du récit.
Voilà, je me suis progressivement programmé cet automne pour faire ça. Pluie et boue ont certainement ralenti ma course (celle des autres aussi), mais finalement pas tant que ça.
Ca c'est vraiment joué dans la tête : ne pas craquer malgré la fatigue et les cuisses en vrac, relancer encore et toujours (et j'ai été surpris de pouvoir encore courir assez correctement à la fin, même si le passage de la marche à la course était terrible).
Je ne sais pas si je referais la STL (l'effort et le temps nécessaire pour la préparation ont été assez conséquents), mais j'ai pris énormément de plaisir à préparer cette course depuis début septembre.
Un immense merci, Lalan ! Ça a manqué de talon-fesses dans la prépa, mais c'était efficace quand même...
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15 commentaires
Commentaire de Mazouth posté le 10-12-2018 à 20:51:46
Bravo Champion ! Mais tu ne dis pas qu'en fait tu as commencé ta prépa STL en janvier 2018, nous le savons ! Allez, l'an prochain inversion des rôles, tu coaches et Lalan court :)))
Commentaire de franck de Brignais posté le 10-12-2018 à 21:39:51
Et ben tu devrais faire des récits plus souvent ! Il est vachement bien : j'ai presque couru avec toi ! c'est quoi cette histoire de verrouillage de cerveau ? c'est donc ça qu'ils font les champions... je suis pas sûr de pouvoir trouver la clé du coup. C'est pas grave, tant que je peux partager des offs avec toi, ça me va !
Commentaire de Benman posté le 10-12-2018 à 23:56:50
Bon, t'étais vraiment pas là pour compter les glands au sol. Les glands ont simplement été soufflés par ta foulée légère issue de 12 mois de préparation intenses.
Tu avais un objectif et tu es allé magnifiquement au bout, chapeau.
Commentaire de Jean-Phi posté le 11-12-2018 à 08:46:17
Je suis très étonné que tu n'aies pas fait toute la course en talons fesse ! Bon, on te pardonne vu le classement...
Bravo pour cette course rondement menée. Pense à bien te reposer quand même car dans ton CR on sent que tu es un peu usé (qui ne le serait pas ?) après toutes ces belles perfs ! En tout cas un classement de rêve et une perf de champion, chapeau !
Commentaire de _Romu_ posté le 11-12-2018 à 10:33:45
Bravo Christian!!
Tu es une machine Mac!!
C’est une sacré perf, tu peux être fier du travail que le doc et toi avez accompli.
bonne recup maintenat
Commentaire de _Romu_ posté le 11-12-2018 à 10:34:35
Mec et non Mac je ne me permettrais pas :)
Commentaire de Trixou posté le 11-12-2018 à 16:34:03
Tu étais un Grand Timonier, un grand organisateur au grand coeur, et maintenant un grand coureur, on a de la chance de t'avoir comme copaing !
Félicitations pour cette superbe perf Christian !
Commentaire de Mazouth posté le 11-12-2018 à 16:46:57
C'est un grand tout mèg aussi ^^
Commentaire de snail69 posté le 11-12-2018 à 22:48:52
Champion, t'es un champion ! Mais, bon il est pas humain ce coach botoxé !
Commentaire de marat 3h00 ? posté le 12-12-2018 à 11:53:03
Bravo champion !
Et maintenant, direction les 28h utmb ;-) !
Commentaire de Arclusaz posté le 12-12-2018 à 17:48:52
Le Condor de Messimy ne s'est pas endormi et a plané sur la course. Parfaite réussite, c'est mérité, le travail paye. Bon, maintenant, faut revenir avec le peuple, les off à xian ont manqué à beaucoup de monde : tu es "élite', tu vas pouvoir faire payer les inscriptions.
Mais pour finir sur un truc sérieux : BRAVO !
Commentaire de tidgi posté le 12-12-2018 à 18:24:09
Well done l'avion ! (et dire qu'on l'a connu tout petit ;-))
Quel sera le prochain vol supersonique en prévision ?
Commentaire de Mamanpat posté le 17-12-2018 à 00:32:46
Wahou…
Commentaire de Spir posté le 01-01-2019 à 21:33:03
Ca fait un moment que j'ai lu ton CR, mais je n'avais pas mis de commentaire... Félicitations pour cette belle performance ! J'ai une petite réserve quand tu annonces que la STL est devenu ton objectif à l'automne, car si mes souvenirs sont bons, tu en as parlé de bonne heure de préparer cette STL 2018. Alors c'était peut-être sur le ton de la boutade, mais c'est bien que c'était quelque part dans un coin de ta tête !
Sinon, bravo pour avoir non seulement avalé cette prépa de malade, mais également pour avoir répondu présent le jour J. Il est loin le jour ou nous cheminions péniblement pour terminer les 50km de la nuit des Cabornes. Bon vol l'avion !!
Commentaire de Cheville de Miel posté le 24-06-2021 à 15:18:30
Le Coach a dit 28H, je connais donc ton objectif secret ;-)
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