L'auteur : bubulle
La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km
Date : 29/3/2014
Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)
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Distance : 80km
Objectif : Faire un temps
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Le titre de mon CR du raid Le Puy-Firminy 2013 était "et de trois". Eh oui, en 2011, c'était l'année de mes débuts au delà du marathon, avec un Ecotrail 50km puis ma désormais course fétiche de 70km en novembre.
Et c'est ce premier Le Puy-Firminy qui avait entraîné l'année suivante mon premier Ecotrail 80km. Et le deuxième a entraîné le deuxième Ecotrail. Donc, logiquement, le troisième LPF devait amener le troisième Ecotrail..:-). Efin quatrième si on compte le 50KM. Enfin, bref (mouhahahahaha, un CR de bubulle où il y a écrit "bref"..... Bref!).
Et, évidemment, il fallait respecter la progression réalisée sur LPF (9h16->8h22->7h15 sur LPF), donc après 11h06 en 2012 (ce qui reste toujours ma course la plus longue à ce jour) et 9h36 en 2013, il fallait viser mieux cette année.
Bon, cela dit, je suis réaliste : les années avancent et.....je sors d'une entorse. Donc, je me suis concocté un roadbook avec un objectif assez raisonnable de 9h21 (ne me demandez PAS pourquoi 21 et pas 20 ou 22...il n'y a strictement aucune raison). Un bon résultat au trail d'Auffargis confirme que c'est possible sans exagération, avec tout de même l'inconnue de la chaleur annoncée (l'Ecotrail 2012 reste dans les mémoires).
J'ai vu large à cause de cette chaleur : j'ai 3 litres de liquide sur le dos, dans ce génial sac Salomon Hydro machin chose que le Papa Noël m'a apporté. Première grosse sortie pour la chose, ce qui permettra de se faire une idée de son utilisation future, sur la MH ou sur la TDS. 1,5l dans la poche à eau, 1l dans les deux flasques des bretelles et encore 0,5l dans une flasque additionnelle. Je sais que je n'utiliserai pas tout si je remplis à nouveau aux ravitos, mais je suis l'esprit tranquille. Par contre, à la dernière minute, je dégage le coupe-vent qui s'annonce inutile et......je mets la chevillère "de Robocop" (Zamst) dans le sac. Je ne veux pas m'en encombrer et je me décide à être très prudent dans les descentes et, surtout, dans les descentes très roulantes (en général celles où je me fais les entorses). Donc, sauf si je sens qu'elle flotte trop, je ne protège pas la cheville.
Bref.
Dépose à 10h et quelques à la base de loisirs, par ma chérie. On est des pros du parking de la base de loisirs, maintenant. Encore peu de monde au départ, ce qui permet de commencer à organiser le nid des kikous à l'endroit "habituel" (les V2, on vous le répète, ça a ses habitudes, faut pas les perturber). Bon, il y a encore un méchant petit vent, à croire que c'est une habitude. D'un autre côté, ça me permet de me servir au moins une fois dans la journée d'un haut à manches longues pendant que la crème des kikous arrive sur place. Dur, dur de citer tout le monde vu que les oubliés vont me détester. Encore plus dur d'arriver à reconnaître tout le monde vu que les casquettes à pseudos n'ont pas encore été rendues obligatoires.
Jack, qui nous prépare un grand, très grand suivi, et qui sera un Fidèle Suiveur en plusieurs endroits du parcours, a fait les choses professionnellement. Il a réservé la banderole et a même amené du monde pour la tenir..;-). T'es un boss, Jack ! Du coup, nous avons plein de photos géniales d'une impressionnante brochette de kikous (et encore, il nous en manque plusieurs...je me permettrai de citer notamment philippeg94 qui devait probablement être en pleine préparation mentale (ce qui lui a superbement réussi).
Arrivée remarquée, aussi, du Bagnard en grande tenue, bien entendu. Et tout aussi remarquée, notre Caro (regardez mon tout premier CR sur Kikourou et vous verrez que Caro et le Bagnard sont les artisans de mon arrivée dans notre petit monde). Je suis totalement jaloux des chaussettes roses et ne pense désormais plus qu'à trouver les mêmes en 43-44.
L'atmosphère se réchauffe lentement, il devient clair que la chaleur sera de la partie. Tout notre petit monde se disperse quelque peu sur l'aire de départ et je me retrouve en gros dans un petit groupe, avec RayaRun (nous partageons le défi de l'enchaînement Ecotrail-MDP avec option déguisement pour le MDP...et comme, en plus, nous avons des niveaux comparables, il est évident de faire le parcours de concert), Caro, Insomniac Trailer (que j'ai vanné, déjà, à peu près 3692 fois sur son pseudo dans le jeu des 365h) et Anne....qui nous aura bientôt quittés pour le Queyras. Anne également dans un magnifique rose, qui nous fait donc un excellent point de mire avec Caro.
Départ dans la joie et la bonne humeur....et la grande vigilance. Le grand pré de départ est un vrai piège à chevilles et je ne voudrais pas terminer prématurément l'aventure. Donc, un kilomètre, les yeux rivés par terre....ce qui permet à Caro et Anne de prendre un peu d'avance.
Le petit goulet habituellement très gras qui marque le demi-tour près de l'étang est quasi totalement sec...ainsi que les chemins qui suivent (qui étaient pourtant de vrais cloaques cet hiver). Le choix des chaussures de route est donc conforté et je ne le regretterai jamais.
Nous avançons bien, avec Raya, presque trop bien. En fait, inconsciemment, nous suivons le rythme de Caro....et des coureurs autour de nous. Or, nous nous sommes relativement bien placés....conséquence, le rythme est autour de 10,5km/h, 5'40 au km.
Et c'est sans surprise que, après le passage le long du tout nouveau vélodrome, nous franchissons la passerelle de la voie ferrée (km 9) au bout de 56 minutes, donc 3 minutes en avance sur mon roadbook. Pourtant, je devrais être en train de me répéter mon mantra "si tu te sens bien, c'est que tu vas trop vite". En fait, même pas besoin du mantra : je *sais* que nous allons trop vite. Mais, en même temps, c'est peut-être un peu la clé pour une perf. D'ailleurs, tout le monde a du vaguement se douter que mon objectif très secret était dans les 9h, donc je suis en fait dans les temps..;-)
Le parc à Saint-Quentin se passe sans problème. Evidemment on accélère encore : c'est en faux-plat descendant, donc on frise les 11 à l'heure par moments. Nous nous retrouvons d'ailleurs ensemble avec Caro, Raya et Anne au petit tunnel (mince j'ai encore oublié la frontale...;-)).
A la sortie du tunnel, la petite surprise "cherry on top of the cake" : Sabéla. Enfin : Sab est là. "j'suis là, Christian" : elle a oublié de le dire en fait. Bref, Sabavélo.
Petit arrêt pour saluer comme il se doit la présence de ma complice de Sainté...puis entendre ses hurlements "allez les kikous" un peu plus loin. J'indique à Raya que, prévisible comme elle est, on va la retrouver à l'étang du Moulin à Renard (dont, alors, je suis incapable de donner le nom et que j'appelle "étang de la Geneste", honte absolue).
Les premières côtes permettent enfin une petite coupure dans la course.....pas pour longtemps, elles sont trop courtes. Et le rythme d'enfer continue, toujours plus ou moins tirés par Caro. Et, bien entendu, comme prévu, nous retrouvons notre Sab le long de l'étang. Je suis sûr qu'à cet instant là, elle a un petit regret de ne pas être dans le peloton...:-).
Le check point suivant c'est la passerelle sur la RN12, vers l'Epi d'Or. Mais avant, il y a la longue, très longue côte pas très difficile qui y mène. Là, je me répète qu'il "faut savoir marcher", quitte à perdre du terrain...et je le répète à Raya. Je nous force à marcher un peu et, du coup, Caro s'envole un peu devant. Nous ne la reverrons plus et je pense que tout le monde sait la perf qu'elle va faire (1ère V2, 6ème féminine). En haut, nous en sommes à 8 minutes d'avance sur le tableau de marche. Détail amusant : j'envoie des SMS à quelques destinataires et je les dicte à mon téléphone pour gagner du temps (bon, ça doit faire trop clown, le type qui parle à son téléphone en courant, mais faut assumer sa geekerie). Le message est du coup "passerelle n12 Epidaure 16km 8 minutes". Epidaure : nous voilà en Grèce..;-)
Nous continuons vaillamment, toujours avec Raya. Le terrain est très très sec : là où on pateaugeait allègrement l'an dernier, le long du terrain militaire (dans lequel les rondes ont été doublées depuis que certaine traileuse des Yvelines y est entrée par mégarde récemment en "voulant voir où va le single"), c'est un gentil casse-cheville.
Passée la zone avec les casemates, voici la descente dite "descente à Pat" parce que....eh bien, Pat y est posté, fidèle au poste comme il y a deux ans. En grande tenue de Pat et avec le sourire de Pat aux lèvres. Avec les Panopat pour les kikoureurs et, attention spéciale pour moi, un joli Bob l'Eponge à côte de mon pseudo. Arrêt photo obligatoire : merci Pat, t'es le Pote Kikou en chef.
Et en bas, nous retrouvons ce qui sera désormais un must de l'Ecotrail 80 dans la kikouterie : le ravito bonbecs ! Sab nous a préparé un magnifique assortiment de Dragibus, fraises Tagada et autres douceurs, Jack a accroché la banderole, l'ambiance est chaleureuse et joyeuse. Vous êtes géniaux, les copains ! Kikourou, on l'aime aussi pour ça.....et il faut dire que les coureurs autour sont un peu éberlués. Je sens qu'on va encore gagner des contributeurs dans nos forums..;-). Bon, les bonbecs vont tous être engloutis par les coureurs qui suivent. je pense que le fait qu'ils étaient tenus par Sab n'y est pas étranger. La prochaine fois, pour en garder un peu, faudrait les laisser à Jack, peut-être?
On est requinqués à fond, avec Raya, et la côte qui suit, celle qui, l'an dernier, était un torrent de boue, est montée en mode pacman. Raya nous dégaine des guibolles sabiniennes et moi je dis que c'est bien la peine que j'en largue une pour en retrouver un autre encore pire (surtout que lui je ne peux même pas le rattraper en descente, le bougre). Mais qu'attendre d'autre d'un finisher de l'UT4M, hein (même avec "barrières horaires au cul") ?
Je ne dirai rien du crochet débile par Buc qui nous fait passer dans une espèce de petit parc et descendre des escaliers : il est débile et inutile à part nous faire prendre un coup de cagnard supplémentaire. Tant qu'à faire, pourquoi ne pas ajouter un crochet avec une côte en forêt, ça serait plus rigolo ?
Arrivée au ravito, toujours dans une grande ambiance festive. Je l'aime bien ce "petit" ravito dans la cour de l'école, avec des familles, des proches, etc. C'est le moment de faire le point "hydratation". En fait, j'ai descendu 1,5l environ : c'est plutôt bien. Je refais le plein de coca sur une des flasques (innovation du jour que d'avoir une flasque de coca) et d'eau sur l'autre. Je ne jongle pas avec les poudres : trop pénible à faire. Nous avons retrouvé Caro, mais elle repart à nouveau devant nous. Je prends juste le temps d'envoyer le SMS : "on est à but deux heures vingt treize minutes d'avance". Bon, j'espère qu'ils auront traduit "but" par "Buc"...:-)
Eh oui, treize minutes. C'est un peu énorme. Surtout que maintenant, le gros du gros nous attend jusqu'à Meudon. J'espère que nous n'avons pas trop exagéré. Il continue à faire chaud et, même en forêt, on est assez peu protégé du soleil, fin d'hiver oblige.
Durée de l'arrêt à Buc : 6 minutes.
Rapidement après Buc, enfin les premières côtes sérieuses. Là, nous envoyons bien en nous relayant plus ou moins et j'ai une pensée pour TontonTrailer en passant la côte de l'Alpe d'Huez. Tes pancartes et tes photos nous manquent....mais moralement, tu es avec nous (en fait, il est à peu près en train de finir le 50km qu'il achèvera en 4h24, 6ème V2 ! On est des cadors à Maurepas).
La partie qui suit se passe à peu près sans histoires, nous sommes bien tous les deux et je veille à bien poser le pied dans certaines piégeuses descentes, notamment celle qui précède le Petit Jouy et le passage sous le RER C. On commence toutefois à sentir une plus grande lassitude générale et le moindre faux-plat montant est prétexte à passage à la marche, pour tout le monde.
"le petit jouy 28 5 18 minutes". Je me demande s'ils auront compris le SMS qui veut dire qu'on est au petit jouy, km 28,5 et qu'on a 18 minutes d'avance sur mon roadbook..:-)
S'ensuit le bois des Metz. Il est terrible, le bois des Metz. Bon, certes, la côte du début est sévère et pleine de cailloux (ce qui la rend horrible à descendre) mais là, encore, tout le monde marche. Non, ce qui est terrible, c'est qu'ensuite, ça monte constamment, insensiblement, pendant 2 kilomètres, souvent sur de longues allées bien droites, avec le soleil pile dans le dos. On voit souvent des défaillances ou des début de défaillances à cet endroit.
Anecdote amusante : au milieu du bois des Metz, il y a une petite zone marécageuse. L'an dernier, c'était un grand géant cloaque et je m'étais beaucoup amusé : une zone à Sabinades, quoi. Là, c'est presque pareil et, nous voyons, plantée au milieu d'une zone entourée de bouillasse, une grande perche néerlandaise en tenue moulante type Lara Croft....mais fort ennuyée, visiblement, d'avoir à cochonner ses jolies Adidas. L'attend un peu plus loin son chevalier servant, type body-builder tout aussi batave, muscles saillants, le corps presque huilé, mais clairement embêté que Lara ne veuille point avoir quelques taches sur ses boosters immaculées. Bon, vu qu'un Bubulle et un Raya passent pas loin en mode "les enfants, vous avez pas fini de jouer dans la gadoue", je pense que Lara n'a pas du apprécier. Mais je m'en fiche, je ne comprends pas le batave (personne ne comprend le batave, d'ailleurs).
Sortie, enfin, du bois des Metz, et un petit coucou à Raph91 en passant, fidèle au poste depuis l'an dernier. La passerelle sur l'A86 est un bon prétexte pour marcher, en fait...:-). Mais, marcher en plein cagnard, bof.
Et c'est parti pour Porchefontaine. Alors, là, c'est facile à décrire : on zizine un peu en plat descendant, on descend progressivement jusqu'à la fontaine des Nouettes, paf une côte toute droite toute au cagnard nous ramène sur le plateau, paf on enquille un chemin de cordon et on court, on court, on court, on court sur ce chemin de cordon. Ça n'en finit pas : presque 2 kilomètres de zigzag et de moins en moins de monde en vue. Nous avançons bien, avec Raya, mais il m'a dit en haut, à Vélizy qu'il avait un peu de mal.
On serait presque soulagé de voir arriver la côte, une fois au cimetière de Viroflay...:-). Pourtant, 1 kilomètre de montée tout droit ce n'est pas une plaisanterie...:-). Pause vidange synchronisée, nous sommes trop forts. En profitent pour passer Lara Croft et Monsieur Univers qui se la pètent devant tout le peloton en montant toute la côte en courant, le corps altier et la tête haute. Les vermisseaux que nous sommes se contentent de se manger une Pom'Pote et un peu de saucisson (et je confirme, Arclu : il n'y a pas une devinette au dos de CHAQUE Pom'Pote !).
Arrivés en haut, faut se flageller un peu pour relancer car le faux plat est gentiment montant jusqu'au carrefour de Vélizy. Je fais juste l'erreur de le faire sans me retourner....et je ne me rends pas compte que Raya n'a pas pu relancer, lui. C'est donc en fait là que j'"abandonne" sans m'en rendre compte mon futur compagnon de déconne. Désolé encore : en fait, je devais être un peu en mode automatique à cet endroit là. C'est que, arrivés à 35km, ça devient un peu dur...
"velizy 19 minutes d'avance" sera le SMS de Vélizy. On voit qu'on a un peu levé le pied (je le sais d'autant plus que, l'an dernier, j'avais eu un excellent passage sur cette route de cordon).
J'attends avec un peu d'impatience le passage vers la mare aux Ecrevisses et "mon" allée Blanche, qui fait partie de mon trajet "piétaf long par la forêt". Mais crisse de caribou d'hostie de tabarnak, ON NE DESCEND PAS. Pourtant, et je m'en assure, le balisage est bien là (et, de toute façon, il y a encore assez de monde pour ne pas avoir de "trous" où on ne voit plus personne). Nous allons en fait aller directement à l'étang du trou aux Gants par le GR, sans descendre vers Viroflay. Nul et incompréhensible que d'avoir zappé cela : ça rend le parcours monotone. Et, surtout, c'est encore plus cassant car on court court court. C'est vraiment ce qui est le plus dur dans cette course, c'est qu'il n'y a absolument aucun répit en course.
La suite, je la connais par coeur : remontée vers le plateau...redescente par la route du Cordon du Bas. Ma cheville, qui commence à protester un peu, a une petite pensée en croisant l'Allée Blanche : je jette un regard à droite et je vois l'endroit où, voici 5 semaines, je me faisais cette "superbe" entorse. Heureusement, depuis, je me suis mentalement laissé des pensées positives.
Je ne suis quand même pas mécontent de voir arriver la côte du Précipice. Je l'ai déjà dit plein de fois, mais c'est LA côte de la forêt de Meudon. Oh, seulement 50D+, hein. Mais 50D+ de cailloux, de marches de 30cm de haut, de racines, etc. Comme le dit un coureur autour "s'il y a UN endroit de l'Ecotrail où il faudrait des bâtons, c'est ici". Mais bon, je l'aime bien, cette côte..:-). Tiens j'imagine, si Sab était là, comment on se ferait plaisir.
Assez rapidement, nour arrivons à la passerelle de la N118. Là, si on regarde bien vers la gauche, on voit au loin un endroit où une route passe sous la voie express, à même pas 500m. Eh bien, nous passerons là....dans 10km et 1h30...:-). La tête de course doit être plus ou moins en train d'y passer, d'ailleurs.
"passerelle n118 meudon 40km 24 mins d'avance"
Eh oui, j'ai encore accentué l'avance. J'en profite toutefois pour une longue pause "marche" afin de remettre le téléphone en "mode avion". En effet, j'ai largement mangé la batterie en le laissant en route et ma poche a appelé.....Pat pendant probablement 15 minutes....et une copine en Espagne pendant environ 5 minutes (j'entendais vaguement une sonnerie de téléphone en plein bois des Metz et je me disais "quel est le crétin qui a son téléphone qui sonne" avant de réaliser que c'était moi...).
Descente, montée, descente, traversée de la D406, on est sur mon trajet piétaf. Je connais chaque caillou, chaque trou par coeur, je suis en mode automatique (il vaut mieux, c'est piégeux). Par contre, en haut du Tapis Vert, bim! Mini-crampe dans le mollet gauche en relançant. Aïe aïe aïe, c'est pas bon DU TOUT, ça !
Du coup, pendant toute la descente vers l'étang de la Garenne, je bois comme un trou et je vais doucement car le moindre effort sur le mollet gauche déclenche le début de crampe.
Côte de l'Anémomètre : je m'en délectais un peu à l'avance car je sais qu'il faut prendre la côte légèrement sur le côté pour qu'elle soit moins heurtée et plus "roulante". Certes, j'en profite quand même mais pas autant que je pensais car je redoute la descente qui suit. AU carrefour, je guette olafmax mais je ne le vois pas (en fait, il ramène bikoon qui a abandonné par là). Dans la descente, je croise quand même quelqu'un qui me reconnaît mais que je ne reconnais pas (il s'agit en fait d'alain94).
Le moindre pas m'amène à la limite de la crampe et, pour corser le taux j'ai des crampes.....d'estomac. Bref, la traversée des jardins de l'orphelinat est un supplice et la montée des escaliers n'est pas mieux. J'ai le moral assez bas et je me demande si je ne vais pas enfin connaître mon premier abandon...
C'est en partie Jack qui va me "sauver". Il me retrouve au ravito en eau, après que je me sois enfilé probablement 1/2 litre et que j'aie commencé à remplir les flasques. Ce cher Jack donne un coup de main à tous les kikous qui passent et, en 2-3 mots, il aide un peu à se remotiver et à prendre sur soi pour repartir.
"meudon 26 mins avance mais petites crampes"
En fait, je les consomme pas mal mes 26 minutes, avec un arrêt un peu plus long que prévu (7 minutes).
D'autant plus long qu'un arrêt ultérieur me voit participer à ma façon à l'apport d'engrais naturel au sous-sol de cette partie de la forêt de Meudon....ce qui, certes, n'est pas très poétique, mais fait quand même un bien fou.
Fin de la parenthèse "amis poètes".
Meudon, ah Meudon. Sa rue des Vertugadins (coucou l'Onera), sa montée vers les terrases du chateau, les allées du chateau, dans un sens, dans l'autre, l'entrée dans le parc de l'observatoire, les allées sans fin du parc de l'observatoire, la sortie du parc de l'observatoire, les allées le long du mur du parc de l'observatoire. ÇA N'EN FI-NIT PAS. C'est l'endroit du parcours où il faut un gros gros gros moral pour avancer/avancer/avancer. Celui où on a l'impression de se dire "mais comment on fait pour faire les 30km qui restent"?
C'est donc à la vitesse de l'escargot que j'avance mécaniquement à peu près à 8,5/9 km/h. Pas bien glorieux, mais ça avance. Un concurrent rattrapé me parle de la TDS. Tiens, ce doit être un kikou car, aux dernières nouvelles, la planète entière ne sait pas que je cours la TDS cette année, mais, un peu dans mon monde, j'oublie même de lui demander qui il est. Il l'a faite, lui, la TDS et, pour l'instant, ce que je me dis, c'est que si je suis comme ça au bout de 6 heures de profil de comique, comment ça va être, arrivé à Bourg Saint-Maurice?
Mais ce n'est pas le lieu et pour l'instant.....avancer, avancer, avancer. Encore une allée qui n'en finit pas (Fontaine de l'Ursine) et on arrive enfin aux singles avant Chaville. Aîe, les crampes reviennent par moment....je ralentis quand je les détecte. En fait, c'est en côte que je maintiens le rythme : je serais presque content de la grande côte de la Tour Hertzienne ("reste 2 kilomètres et deux côtes", dis-je à un concurrent encore plus mal en point qui me demande où est le ravito")....mais dans le single qui suit, j'ai les crampes qui reviennent à un pas sur 10 ou 20. Heureusement pas trop dans la descente...et la montée qui annonce le ravito tant attendu. Je l'aurai vraiment espéré, celui-là. Encore une fois, ce secteur Meudon-Chaville, c'est tout au mental et je pense que beaucoup confirmeront.
"chaville 15 mins avance crampes à peu près gérées là fin va être dure quand même" (je vous laisse même les fautes d'orthographe).
Et glou et glou et glou et glou. Il est des nô-ô-ô-ô-ô-ô-tre, il a bu son coca comme les ô-ô-ô-ô-ô-ô-tres. Et la soupe, et la soupe. Et deux soupes ! Y'a pas, ça fait du bien et je me sens tout requinqué. Oh, certes, la petite pointe de crampes reste encore proche mais je repars en fait "assez" vite, en mode marche, en prenant le temps d'envoyer mes SMS. J'ai juste eu le temps de voir Raya qui arrive au moment où je repars et me confirme se sentir mieux après un passage vraiment difficile entre Vélizy et Meudon.
9 minutes d'arrêt tout de même.
La fin, je me repasse le film dans la tête, c'est assez simple.
Petite descente, on trottine. Montée assez courte, on marche en balançant les bras. Descente sur la route des Gardes, on trottine en faisant attention (cheville). Traversée de la Route des Gardes. Pouet-pouet, les autos s'impatientent....mais d'autres envoient des encouragements (merci!).
Grosse côte le long de la route des Gardes, bubulle envoie du bois. Mains sur les cuisses, grandes enjambées, droit devant, je me prends pour Sab.
Redescente sur Sèvres et la voie ferrée : petits pas, attention les cailloux. Passage de la voie ferrée, coucou au bénévole qui répète pour la 3498ème fois de la journée "à gauche, à droite, puis tout droit". Descente raide dans les rues de Sèvres. Petits pas pour s'économiser (en mode "descente de Beaux sur LPF").
A la traversée de la RN10, il y a trop peu de trafic de coureurs pour que les bénévoles arrêtent les voitures et nous attendons donc le feu rouge. Du coup un petit peloton se forme et il n'y a plus personne devant sur.....une grande distance.
D'où défi:
1) je vais distancer ceux qui sont avec moi, personne ne doit me
passer avant le haut de la côte
2) je dois en rattraper au moins un du groupe de devant
Ou comment se motiver.... Faut dire que la côte est faite pour moi, là. A fond en marchant, comme à Auffargis.
Résultat : bingo. Personne n'est passé et j'en ai rattrapé deux dans la côte.
Le troisième rattrapé m'emboite le pas dans la petite descente sur les étangs de Ville d'Avray et nous nous cotoyons tout le long desdits étangs puis dans tout le faux plat de la route des Bassins. Personne de nous ne veut lâcher le morceau : on court court court dans ce faux plat, c'est insensé...:-). Jusque là, j'avais toujours fait du Cyrano, ici...:-). Et on continue à la traversée de la route de Versailles.
Enfin, la côte s'accentuant, on passe à la marche et là....il est foutu...:-). Bim, mine. Mais tu m'as drôlement aidé, l'air de rien, mon gars (la seule chose dont je me souviens, c'est son tee-shirt "Finisher Ecotrail 80").
Grosse, grosse, grosse mine jusqu'à la Route de l'Impératrice...:-). En haut on nous annonce le point culminant de la course, ce qui est bien sûr faux (le point culminant, c'est la passerelle de Vélizy : 186m. Ici on est à 168m). Puis "presque que de la descente jusqu'au parc de St-Cloud". Ce qui est vrai..:-)
C'est un peu moins fait pour arranger mes affaires, mais au final les crampes se sont faites un peu oublier même si de temps en temps une petite crispation revient.
Pas moyen d'envoyer un SMS car mon téléphone n'a plus que très peu de batterie. En fait tout le monde sera laissé dans le brouillard car les SMS de Chaville ne sont en fait pas partis.
Parc de Saint-Cloud. Ses allées sans fin, le plus souvent en légère descente. C'est assez mécanique, il y a de moins en moins de monde. C'est aussi un peu la bataille pour ne pas sortir la frontale : depuis le haut de Fausses-Reposes, il fait assez sombre. Au final, je profite du "répit" de l'allée de Chamillard (le jour où je la monterai à la course, celle là, je serai un warrior, un vrai !), pour mettre le phare Stoots....et c'est une bonne idée car le terrain est piégeux.
Vaille que vaille, on arrive au ravito. Là, faut que j'en finisse car la lassitude est générale. Je prends juste le temps de m'assurer que les SMS sont partis, je bois encore le plus possible pour limiter les crampes et c'est reparti.
"st cloud plus de batterie presqie". 5 minutes d'arrêt
La suite et la fin, c'est totalement mécanique, comme toujours. Je découpe cela en portions, mentalement.
"la descente" : attention aux cailloux, aux crampes dans les cuisses....c'est fini au Pont de Sèvres
"les péniches" : courir courir courir sur ce petit chemin, avec la frontale...c'est fini quand on vient sur le trottoir
"le trottoir" : c'est chiant et faut courir courir courir. C'est fini au pont
"l'île" : chic les pancartes de Bert....et Bert qui m'attend, ça fait du bien ! Il ne peut pas, comme prévu m'accompagner en vélo (un peu cassé par la marche nordique du matin), mais il fait 300m avec moi dans le parc qui, du coup, me paraît bien plus court. C'est fini à l'autre pont.
"les bétonnières". Tiens, cette fois ci on traverse la rue pour passer sur le trottoir de droite et pas le long des bétonnières. C'est une immense piste cyclable, ça n'en finit pas....mais c'est plus roulant et un poil moins moche. C'est fini au pont du Garigliano..
Et là, jouissance totale et absolue, je dépasse Lara Croft et Mister Univers. Lara clopine et traîne les pieds, ce sont devenus les Raiders de la Tombe, nos deux gravures de mode... On trouverait presque les bétonnières moins moches, tiens.
"le quai du Garigliano". Attention, pavés, on ne sait pas trop où se diriger. Allez, c'est le début des Ponts de Paris, mais si vous voulez bien, je m'arrêterai au bout de trois d'accord? C'est fini au Pont Mirabeau.
"pont Mirabeau". Et ça continue ce quai, mais le prochain, on va aller sur l'Ile aux Cygnes. Allez, on continue le pacman (parce qu'en faisant tout ça, je pacmanise allègrement)....et toujours que de la course. Pas de Cyrano. Et je me sens accélérer. J'en ai totalement marre et suis au bout du rouleau....mais le rouleau déroule..:-). C'est fini au Pont de Grenelle.
"Pont de Grenelle". Il faut passer dessous et remonter de l'autre côté. C'est long...heureusement, il y a un ou deux coureurs à reprendre et, allez, je me fais même un peu de course dans la remontée...pour la photo. C'est (vite) fini à l'Ile aux Cygnes.
"Ile aux Cygnes". Je me rappelle m'être mentalement laissé du courage lors des Ponts de Paris en janvier, il faut vraiment ça car ça tire de partout, ça fait mal de partout. Ah, la Tour Eiffel se met à scintiller....il est donc 9 heures. Comme prévu, c'est raté pour les 9h, mais c'est un peu attendu. Je connais donc désormais quasiment mon temps final, vu qu'il reste un peu plus de 1km....:-)
"Pont de Bir-Hakeim". Ah, la nouveauté, là, on bifurque à gauche et il va falloir monter la colline de Passy. Marrant, c'est un des coins de Paris que je ne connais pas bien, ces escaliers. Totalement décalé, on passe presque sur le quai du métro, au moment où des passagers sortent d'une rame et vont prendre.....l'escalator qui remonte, alors que le warrior zombie n° 528 monte....les escaliers...deux par deux (pardon pardon pardon).
C'est qu'il y a encore une fille et un gars devant et, donc, une "place de fille", je suis toujours preneur. Du coup, je me force même à courir dans la côte qui ramène rue de Passy.
Il n'y a plus qu'à dérouler et profiter. C'est finalement une belle arrivée, cette arrivée sur l'esplanade du Trocadéro. Certes, j'aurais encore plus kiffé de monter les escaliers jusqu'en haut sous les vivats de la foule, mais on profite quand même. En plus, j'arrive tout seul et il faut dire que je prends tous les encouragements pour moi. Je peux même profiter de la ligne d'arrivée en estrade, judicieusement placée devant la Tour Eiffel.
C'est malheureusement un peu gâché par le fait que....j'ai stupidement oublié de prévenir Elisabeth du déplacement de l'arrivée! Résultat, elle a erré entre l'ancienne arrivée, le gymnase quasiment vide...et le Trocadéro pour, au final, ne pas pouvoir me voir arriver. Quel bouse, je fais...:-(
Temsp final, 9h07'59". Le temps de l'an dernier est encore explosé. Comme à LPF. En gros, en deux ans, j'ai gagné 2 heures. A ce rythme, normalement, en 2016, je fais podium, quoi...:-)
Un peu plus tard, j'apprendrai ma place : 319ème. Ma meilleure place en trail, en pourcentage des arrivants. 16ème féminine, aussi, ça le fait bien...:-)
J'allais oublier de donner des nouvelles de RayaRun qui est en fait quasiment revenu sur moi, puisqu'il vient échouer à 5 minutes. Nous avons donc tous deux pacmanisé très allègrement entre Chaville et l'arrivée. Presque dommage de ne pas l'avoir fait ensemble. Bon, cela dit, on se retrouve dimanche prochain, pour la partie de déconne (en espérant que nous asoyons aussi gais et frais à l'arrivée qu'au départ....ce qui n'est pas gagné d'avance !)
Et tout ça continuera encore la journée qui suit, avec les commentaires des uns, des autres, le retour des participants et des spectateurs sur cet événement incontournable qu'est l'Ecotrail pour notre petite communauté, un peu comme la Saintélyon l'est pour nos petits camarades lyonnais et stéphanois. On dira ce qu'on veut de cette "course de bobos" (oui oui, là, c'est à vous que je cause), on rigolera tant qu'on veut devant nos énormes côtes de parigots qui font rigoler le moindre montagnard buriné. N'empêche. C'est une course dure. Dure par l'intensité permanente induite par le profil "roulant". Dure si la chaleur est au rendez-vous. Et aussi, c'est un rendez-vous chaleureux avec les amis....et c'est bien ainsi.
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29 commentaires
Commentaire de jack91290 posté le 30-03-2014 à 22:26:04
Ha enfin le C.R de bubulle... que ce fut long!! Lol
content d'avoir partager cette superbe ambiance, aventure, kikourou de l'autre côté de la barrière.
bravo pour ton chrono, même si j annoncais au copain que tu etais dans le dur a Meudon.
jack
Commentaire de Tonton Traileur posté le 30-03-2014 à 22:32:28
Bien joué Bubulle !
c'est vrai qu'à Maurepas y'a un nid de cadors ;-)
Commentaire de RAPH91 posté le 30-03-2014 à 23:26:41
Toujours un grand plaisir tes CR pour partager de telles émotions' Je suis admiratif une nouvelle fois de la performance et de la gestion de course. Tellement riche en enseignements et motivant ce CR que je ne suis pas sur d'être présent l'année prochaine au point de passage km 30... Tellement cela donne envié de regoûter à ces émotions.
Merci donc et un grand bravo
Bonne récup' et à bientôt
PS : ça se voyait déjà aux points de passages 21 et 30 que tu étais bien et serein...
Commentaire de Arclusaz posté le 30-03-2014 à 23:44:53
Gelukwensen voor jouwe wedloop. Dat van vooruitgang! bedankt voor jouwe opgewektheid.
Et les "raideurs de la tombe", c'est excellent !
Par contre, pour les Pom Potes, tu te trompes lourdement : il y a SYSTEMATIQUEMENT une question ou un défi (CAP ou pas CAP). C'est donc la preuve que tu as manqué de lucidité à un moment sur cette course.
Allez, on te pardonne pour cette fois...(surtout que tu as placé "saucisson" et que ta comparaison avec la STL est très bien vue).
Commentaire de Japhy posté le 31-03-2014 à 05:02:14
Ha! Ben je vois que je ne suis pas la seule à comprendre et à parler le batave, Arclu aussi! :D
Bien contente que tu aies rattrapé ces deux cornichons!
Y a pas de secret, pour faire un gros chrono il faut prendre des risques, tu en as pris quelques uns en partant sur un rythme supérieur, mais apparemment encore raisonnable, puisque ça a marché! 2h de mieux en deux ans, j'aimerais bien progresser autant, mais pas le courage de courir autant que toi, espèce de bigorexique!
A dimanche!
Commentaire de alain94 posté le 31-03-2014 à 09:10:23
Merci !
la précision de ton récit est à l'image de ta course, réglé comme une horloge atomique !
l'année prochaine, tu nous la fais les yeus fermés ?
PS : tu peux enlever le point d'interrogation (alain94?)
Commentaire de SebKikourou posté le 31-03-2014 à 10:46:01
toujours un plaisir a lire tes CR très pointilleux ,et c'est sure que la team kikou deviens une grande famille
Commentaire de Jam posté le 31-03-2014 à 11:39:28
Mon p'tit moment de plaisir: lire ton CR ou comment vivre une course par procuration. Si tu écrits tes scripts comme tes CR tu dois en rendre certains complètement fous. Mais pour nous, fidèles lecteurs, toujours du bonheur. On est comme des Apple'addict...dès que la course est finie on trépigne devant la page qu'on rafraîchit mécaniquement toutes les minutes pour pouvoir te lire (ma touche F5 en est tout usée :) ). Merci et surtout bravo pour ta course et ta science de cette même course que tu fais partager aussi bien.
Bonne récup.
Commentaire de caro.s91 posté le 31-03-2014 à 13:04:30
LE CR de Bubulle, LE CR tant attendu !!! Le CR qui vous donne le profil de chaque caillou, les états d'âme des coureurs et leurs formes. Tout cela réuni dans le même CR: trop fort le Bubulle.
Je suis vraiment navrée de vous avoir fait partir un peu vite sur les 23 premiers km mais à la fois, je restais en dedans et, en même temps je ne voulais pas perdre trop de temps... Nous étions dans le 2 ème tiers quand je vous ai abandonnés à Buc.
Bon, faudra que je révise ton premier CR, pour le virus que le Bagnard et moi t'auriont administré à l'insu de ton plein gré... Je sens que tu vas bientôt déposer plainte! ;)
Tout cela étant dit, tu as tout de même battu ton plan millimétré à la Bubulle et à ce rythme là dans 2 ans, tu tiens la victoire.
Enfin, (et c'est valable pour moi aussi) la roche tarpéienne est proche du Capitole et il faudra tout de même prendre un peu de repos en vue des échéances prochaines, qu'elles soient ludiques ou sérieuses, nous avons des os, des tendons, des muscles, qui parfois n'apprécient que moyennement ce que nous leur infligeons.
Bises, bravo, et encore ravie d'avoir couru tout le début de la course en votre compagnie.
Caro
PS: Les bataves, je crois bien les avoir dépassés mais je n'ai pas pris le temps d'écouter leur langage !!!
Commentaire de a_nne posté le 31-03-2014 à 13:05:07
Bravo, très chouette compte rendu qu'on prend du plaisir à lire... Tu ne l'as pas eu longtemps en point de mire le t-shirt rose :-)
Très agréable effectivement cette 'réunion' de kikous, les encouragements sont toujours très appréciés !
A bientôt sur les chemins
Commentaire de Jean-Phi posté le 31-03-2014 à 13:37:27
moi je crois que tu es jaloux de ne pas parler batave et ne pas être bodybuildé comme M. Univers, c'est tout !
Sinon, belle course même si tu dépasses Lara Croft à la fin, c'est dommage ! Je l'aurais gardée dans le viseur pour la dépasser juste avant la ligne !
A bientôt !
Commentaire de dg2 posté le 31-03-2014 à 20:06:18
Pour illustrer le propos de M. Bubulle :
* Lara Croft : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166440/2617-vromans-iris.html
* M. Univers : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166450/2895-groot-marco.html
(faciles à trouver les deux dans le classement, le batave est une espèce rare à l'Eco Trail)
Sinon, la "Redescente sur Sèvres et la voie ferrée", c'est plutôt sur Chaville, me semble-t-il. Mais, comme Monsieur Bubulle aime la précision (et il a bien raison), nous passons dans Sèvres quand nous remontons vers les Fausses Reposes après avoir traversé la RN 10 et être passés sous la voie ferrée. La partie sud de la rue de la Monesse est dans Chaville, mais le côté nord et la forêt ensuite sont dans Sèvres.
Je crois qu'il fallait le dire, parce que si on tatillonne quant au point culminant de la course, il faut aussi tatillonner sur le métrage effectué dans chaque commune traversée.
Commentaire de dg2 posté le 31-03-2014 à 20:06:33
Pour illustrer le propos de M. Bubulle :
* Lara Croft : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166440/2617-vromans-iris.html
* M. Univers : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166450/2895-groot-marco.html
(faciles à trouver les deux dans le classement, le batave est une espèce rare à l'Eco Trail)
Sinon, la "Redescente sur Sèvres et la voie ferrée", c'est plutôt sur Chaville, me semble-t-il. Mais, comme Monsieur Bubulle aime la précision (et il a bien raison), nous passons dans Sèvres quand nous remontons vers les Fausses Reposes après avoir traversé la RN 10 et être passés sous la voie ferrée. La partie sud de la rue de la Monesse est dans Chaville, mais le côté nord et la forêt ensuite sont dans Sèvres.
Je crois qu'il fallait le dire, parce que si on tatillonne quant au point culminant de la course, il faut aussi tatillonner sur le métrage effectué dans chaque commune traversée.
Commentaire de dg2 posté le 31-03-2014 à 20:06:51
Pour illustrer le propos de M. Bubulle :
* Lara Croft : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166440/2617-vromans-iris.html
* M. Univers : http://www.maindruphoto.com/fr/photos/ecotrail-de-paris-2014-flash-sport/2166450/2895-groot-marco.html
(faciles à trouver les deux dans le classement, le batave est une espèce rare à l'Eco Trail)
Sinon, la "Redescente sur Sèvres et la voie ferrée", c'est plutôt sur Chaville, me semble-t-il. Mais, comme Monsieur Bubulle aime la précision (et il a bien raison), nous passons dans Sèvres quand nous remontons vers les Fausses Reposes après avoir traversé la RN 10 et être passés sous la voie ferrée. La partie sud de la rue de la Monesse est dans Chaville, mais le côté nord et la forêt ensuite sont dans Sèvres.
Je crois qu'il fallait le dire, parce que si on tatillonne quant au point culminant de la course, il faut aussi tatillonner sur le métrage effectué dans chaque commune traversée.
Commentaire de Arclusaz posté le 31-03-2014 à 21:43:18
Monsieur Univers, il ressemble surtout à Monsieur.....Propre !
Commentaire de Papakipik posté le 04-04-2014 à 21:14:30
Suis d'accord sur le M. Propre. Moi-même, je l'avais appelé Ken après avoir hésité avec le spécialiste du lavage. Ceci dit, il avançait bien le bougre tout en motivant Barbie...
Commentaire de sabzaina posté le 31-03-2014 à 21:47:22
Elles sont périmées depuis quand tes Pom'potes?
Commentaire de Arclusaz posté le 31-03-2014 à 22:04:36
Pssssit, Sab, tais toi malheureuse, l'infâme bubulle avait raison ! j'ai la preuve dans mon placard, tout fout le camp, la faute des nouvelles technologies, .....
Commentaire de sabzaina posté le 31-03-2014 à 22:06:36
Ah mince oui y a les espèces de code barre là
Commentaire de Arclusaz posté le 31-03-2014 à 22:09:08
1 sur 12
Commentaire de sabzaina posté le 31-03-2014 à 22:09:35
MDR
Commentaire de Bert' posté le 31-03-2014 à 23:07:33
Trop bon ce dernier récit :-)
Quelle jolie perf malgré les derniers pépins. T'es un sacré performeur :-)
Garde juste un peu de jus pour la Montagn'hard et surtout fin août pour la TDS qui s'annonce tip top !!
Content aussi d'avoir fait 0,387% du parcours avec toi
Commentaire de patfinisher posté le 31-03-2014 à 23:25:03
Vu en forme au 19km version glonton bonbons.... photo souvenirs devant mon panneau "bob l eponge" à la Miniére, SMS D encouragements, et suivi live, FB.....d une perf bien construite... tel un métronome....Le récit est un marathon...un trail de longue distance dont tu as le secret. A bientôt. ?. Cette fois sur la même course ....le MDP, cette fois...ans ma version groupie.
Commentaire de Overnight posté le 01-04-2014 à 08:09:04
Quand je vois ton recap de progression sur ultra j avoue ça rigole pas :D. Très beau CR surtout que tu maitrises super bien le parcours. Bonne chance pour la suite et encore merci pour les quelques conseils que tu as pu donner (conseil des chaussures selon meteo et partir doucement notamment... celui la jai un peu - respecté :D)
Commentaire de nicou2000 posté le 02-04-2014 à 14:25:04
Très beau CR! Au plaisir de se revoir, sûrement à la montagnhard...
Commentaire de Françoise 84 posté le 02-04-2014 à 16:06:24
Super ton récit!! Ça donne envie d'y revenir...!!!! A dimanche, bises!
Commentaire de Papakipik posté le 03-04-2014 à 22:40:48
Félicitations Bubulle, tu nous donnes aussi des raisons de croire que l'on peut s'améliorer avec le temps, ce qui, en sport, n'est pas si évident. Texte hyper précis, je situe mieux ma propre course du coup ;). A bientôt j'espère.
Commentaire de Tamiou posté le 17-04-2014 à 13:56:06
Félicitations pour ce beau réçit illustré. Content de vous avoir croisé et bravo pour ta course.
Tafdac avec toi sur la difficulté de ce trail qui est bien plus courant que certains standards.
Commentaire de Bérénice posté le 26-04-2014 à 23:41:14
Bravo ! J'admire tellement les personnes qui font de telles distances...tout en gardant le sourire ! Cela me semble inimaginable de courir aussi longtemps.
Amicalement
Bérénice (sœur de Bert )
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