L'auteur : Shoto
La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km
Date : 19/3/2022
Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)
Affichage : 1484 vues
Distance : 80km
Matos : Salomon speed cross 4 aux pieds
Objectif : Terminer
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ECOTRAIL DE PARIS le 19 mars 2022.
Distance 80 000 mètres – D+ 1 500 mètres.
Samedi 19 mars 2022, je cours ma seconde édition de l’Ecotrail de PARIS 80 KM
J’arrive plutôt bien préparé et bien trop sûr de moi !
Très heureux de revenir sur cette course que j’avais courue et finie en 2019. Assez bien entrainé et sans blessure, cette fois-ci j’envisage de gagner 1 heure sur mon chrono final … l’avenir me dira que je me trompais lourdement.
Cette année, Covid oblige, nous partons par vagues. Je me suis inscrit pour un départ dans la première vague de départ, celle de 11 heures « pétantes », ce qui devrait me faire arriver normalement assez tôt à la tour Eiffel.
Je suis toujours surpris de retrouver autant de monde à la base de St Quentin en Yvelines, lieu de départ de l’Ecotrail 80,. Cette course d’envergure attire toujours beaucoup de passionnés de trail.
Les élites ont un sas réservé à l’avant, ce qui leur permet d’arriver sur le tard au départ alors que nous sommes 250 coureurs dans le premier sas à nous peler gentiment à cause du vent fort. Pourtant, il ne fait vraiment pas froid ce matin (11°C).
Top départ ! Aujourd’hui j’ai pris la GO PRO pour filmer cette course. Les coureurs partent à un rythme qui ne me semble pas trop rapide et qui me convient. Nous déroulons gentiment autour du plan d’eau pour rejoindre le vélodrome de St Quentin que j’atteins en 53 mn, … soit 3 mn d’avance sur mon horaire 2019.
Je me sens bien et je ne me rends pas encore compte que mon allure entre 5mn20 du Kilo et 5mn45 est trop rapide ! Pourtant, je suis parti avec de bonnes résolutions souhaitant courir en négativ split cet Ecotrail pour ne pas me cramer. De temps en temps, je m’auto-ordonne de ralentir … mais, pris dans l’excitation cela ne semble pas avoir beaucoup d’effet !
L’avantage du départ par vagues est que nous évitons les bouchons habituels sur le parcours. Pas de ralentissement dans les goulets d’étranglement et notamment à la la Passerelle de St Quentin (la vibrante !) qui passe au-dessus de la gare.
1er ravito de Buc au 24ème Km, en 2H17, soit 22 mn d’avance par rapport à 2019 !
Arrêt express au ravito à Buc, les bénévoles sont adorables mais la variété des choix de victuailles est assez limitée. Personnellement, je trouve la qualité des ravitos sur l’Ecotrail plutôt moins bonne que sur d’autres Trails.
Le beau soleil est au RDV aujourd’hui et la pluie n’est pas annoncée. Nous courons un Ecotrail sec bien loin de l’enfer 2018.
Je me rends compte arrivé à Buc que j’ai vraiment couru trop vite … pas seulement un peu trop vite mais beaucoup trop vite ! une vitesse de 10,3 Km/h sur 24 bornes pour moi qui suis un traileur lent … c’est évidemment trop rapide quand on veut faire un 80 Km ! Horreur !
Il est déjà trop tard pour rectifier le tir car les effets commencent à se faire ressentir, je ressens un premier coup de mou.
Il faut dire que les traileurs autour du moi courent comme des lapins mécaniques sur des allures plutôt rapides … la pression de la course et ma bonne forme n’incitent pas à lever le pied !
De Buc à Meudon : ma vitesse ralentit fortement … je faiblis.
Sur cette section si ma mémoire est bonne, je croise « Super » Bubulle célèbre Kikoureur qui ne court pas aujourd’hui mais qui a accroché dans une montée forestière la grande et honorable bannière des kikoureurs bien visible. Vive Bubulle, vive les Kikous et vive la bannière !
Je commence sérieusement à m’inquiéter car nous ne sommes pas à mi-course et je sens que cela va être dur. Je m’alimente en ingurgitant des pâtes de fruits qui ne me font presqu’aucun effet … pas le coup de fouet attendu. Aie Aie Aie. En 2019, j’étais arrivé au ravito de Meudon très peu entamé.
La situation se dégrade sévèrement alors que je rejoins le Bois de Meudon. Je suis heureux de courir sur ces monotraces que je connais par cœur, habitant à proximité de Meudon. Mon terrain de jeu de running et de VTT ne me porte pas chance aujourd’hui car j’y subis un monstrueux coup de mou … En haut d’une montée, je m’assois pour récupérer à côté d’un autre traileur dans le dur … notre échange de regard et notre sourire grimaçant complice sans un mot en dit long sur notre état du moment !
Grosse envie de dormir, léthargie, teint livide et pâle, estomac nauséeux, mal dans la nuque, un cardio qui accélère trop malgré un rythme d’escargot au galop, des montées de plus en plus difficiles à monter … alors qu’il me reste près de 45 à 50 km à courir environ ! Horreur ! Les indicateurs sont négatifs et le tableau de pilotage est dans le rouge vermeil ! Pour couronner le tout, je n’arrive plus à courir, les douleurs dans mes quadris sont importantes. Je n’ai probablement pas assez bu aussi avant le début de la course. Je suis exaspéré par cette condition physique merdique alors que j’avais encaissé de beaux volumes d’entrainement pour préparer la course.
Des wagons de coureurs véloces me doublent, y compris des coureurs partis dans les vagues suivantes, c’est démoralisant et je sombre psychologiquement. La mécanique de l’abandon se met en place dans ma tête. Un abandon serait d’autant plus facile que je peux rentrer à pied à la maison ! Je passe en effet sur le parcours à moins de 3 km de chez moi ! Solution de facilité démoniaque ! Pourtant, je n’ai JAMAIS eu envie et envisagé d’abandonner dans tous les trails auxquels j’ai participé. L’abandon n’est pas une option dans mon ADN personnel, excepté en cas de blessure !
Je finis par me convaincre d’aller au moins jusqu’au ravito de Meudon au 46ème Km et d’y faire le point sur mon état.
Je tente une solution miracle qui va parfaitement me réussir ! et qui pourrait servir à d’autres traileurs dans le dur comme moi à ce moment précis ; une petite SIESTE !
Il fait beau, assez chaud (trop !) … au moment précis où le parcours de l’Ecotrail croise le chemin forestier menant le plus directement vers chez moi, je m’éloigne du parcours de 50 mètres dans les bois, enlève mon sac qui me servira d’oreiller, allongé au soleil sur un tapis de feuilles bien confortable derrière un arbre, je m’engourdis et somnole 10 mn. Oh que c’est bon !!! Lorsque je me relève, l’envie d’abandonner m’a temporairement foutu la paix ! Je décide de rejoindre le ravito liquide de Meudon qui se situe dans environ 3 km en me persuadant que boire un coca-cola me fera le plus grand bien.
Alors que je n’arrivais plus à courir, je me surprends à retrottiner lentement … et peu à peu les sensations reviennent, le cardio repart, je n’ai plus envie de dormir malgré la fatigue toujours présente.
Ravito de MEUDON – 46ème Km – en 6H04mn.
Ce ravito ne propose que du liquide … que de l’eau. Je repasserai pour le coca !
Ce ravito est situé en hauteur, sur un joli site aérien souvent venteux. Cette année, il fait beau et chaud pour un mois de mars … des dizaines de traileurs sont vautrés sur le bitume, en mode décontraction vacances ou récup ! Un jeune traileur livide et bien dans le dur est assis sur une chaise, aidé par ses parents au petit soin pour lui le nourrissant de cachets.
Cela sent la terre d’abandon ici !!! … et je ne veux plus céder aux sirènes sournoises !
Je fais le plein de mes poches à eau avec l’aide des adorables bénévoles. Je ne tente surtout pas le repos au soleil… et basta, je repars !
D’autant que la consultation de ma fiche personnelle Ecotrail m’apprend que je suis passé ici environ 30 mn plus tard en 2019 ! j’ai donc encore de la marge ! Moi qui croyais être complètement à la ramasse … Curieusement, malgré mon mal être, j’ai parcouru cette section plus rapidement.
Je lirai plus tard que Maryline NAKACHE la vainqueur féminine ce cette course cette année a également subi un coup de mou sur cette section et avait envie d’abandonner avant de résister, pour ensuite finir la course en tête et mettre 25 mn à la seconde féminine ! comme quoi, avant d’abandonner il faut réfléchir à 2 fois !
Je marche tranquillement en me ravitaillant avec mes fruits secs et pâtes de fruits prenant le temps de bien boire et de bien macher mes victuailles pour une meilleure digestion.
Et ça repart ! … les sensations reviennent peu à peu, le moral aussi car les gens autour de moi semblent courir moins vite bien que je me fasse encore doubler.
En trottinant, je double seulement des personnes qui marchent, pas les autres ! … mais au moins j’avance !
Replongée dans mon Bois de Meudon. Je passe devant le Restaurant « Les Terrasses de l’Etang » qui me rappelle de bons souvenirs personnels. Maintenant Direction Chaville !
Peu avant le ravito de Chaville au 53ème Km, je suis rattrapé par mon pote Patrice qui était parti dans la vague de Midi (1h après avant moi !). J’avais déjà couru plusieurs trails avec ce triathlète qui dispose d’une belle vitesse de croisière plus rapide que moi. Il m’annonce qu’il veut rester et finir avec moi cet Ecotrail. Etant dans le dur, je lui dis que je ne suis pas le bon partenaire du jour et qu’il ferait mieux de faire sa course, d’autant qu’il s’est fixé un objectif final de 10 heures et qu’il est dans ses temps ! Il refuse catégoriquement souhaitant chaleureusement me soutenir dans mon épreuve de « jour sans »
Je vais donc courir … et marcher 10 km avec mon ami généreux avant enfin de le convaincre de me laisser et de partir devant. Il est adorable mais pour lui comme pour moi, courir ensemble devenait un calvaire, lui à m’attendre et moi dans ma culpabilité de le voir ralentir et piétiner. C’est mieux ainsi ! Il finira en 10H15 en ayant trainé un boulet (moi) sur 10 km ! Bravo l’artiste ! Respect.
Entre Meudon et Chaville, le parcours est assez plat et nous pouvons progresser assez vite sans rupture de rythme due aux montées.
Ravito de CHAVILLE – 56ème Km – en 7H42 mn.
J’ai encore 26 mn d’avance sur mon timing 2019 !
Au ravito de Chaville, je souhaitais boire une bonne soupe, … raté car il y a une queue très importante pour la soupe et je ne veux pas faire attendre Patrice (erreur ?). Je décide donc de me rabattre sur le coca et quelques saines victuailles (quartiers de pommes, carrés d’orange et abricots séchés).
Bientôt la nuit arrive, l’air fraichit, nous chaussons nos lumières.
Le rythme plus rapide que je m’impose pour ne pas trop faire attendre Patrice va vite m’être fatal … nouveau gros coup de mou !! j’ai même du mal à répondre aux questions de Patrice … mon esprit se délite, j’ai même un début de vertige annonciateur de moments plus difficiles. Nouvelle envie de dormir mais je ne peux pas m’arrêter à cause de Patrice … moment extrêmement désagréable lorsque vous êtes en souffrance et que vous vous rendez compte que vous faites ralentir votre partenaire de course … qui refuse de vous laisser seul dans la nuit.
Dur dur … mais au moins je n’ai plus envie d’abandonner. Je sais que je vais aller au bout.
Patrice accepte de me quitter à l’entrée du Parc de St Cloud. Tant mieux pour lui comme pour moi, je veux gérer ma détresse tout seul et surtout progresser à mon rythme.
Finalement, la souffrance passe un peu et je peux encore trottiner à faible allure, mais trottiner quand même.
Les chemins de nuit paraissent très longs avant le dernier ravito. Mais maintenant, tout le monde semble être dans le dur. Moins de coureurs me doublent et beaucoup marchent ! et je trottine de plus en plus en évitant des longues périodes de marche. J’aime courir dans la nuit et dans ma bulle de lumière. Introspection salutaire.
RAVITO DE SAINT CLOUD – 69 Km – en 10H05
Enfin ce dernier ravito, … qui annonce bientôt l’arrivée ! Quand tu arrives à St Cloud, tu as toutes les chances de finir ton Ecotrail 80 !
Je n’ai plus que 3 mn d’avance sur mon temps de passage 2019 !
Le ravito est juché en haut d’une dernière côte massive. Arrivés en haut, sur cette plaine type balustrade, une vue époustouflante sur la tour Eiffel illuminée de nuit et l’ouest parisien scintillant vous font ne pas regretter d’être monté jusqu’ici ! … vous voyez votre destination finale … et j’ai fichtrement envie de monter les escaliers de cette belle dame de fer que je vois au loin !
La soupe chaude est facilement accessible ici avec plein de vermicelle ! et je remplis ma gourdette ventrale de thé bien chaud sucré. Bonne pause pour moi de presque 15 mn assis par terre à côté des tentes des kinés et docs qui ne désemplissent pas. On dirait la cour des miracles ! Je tente de faire débuguer ma GO PRO qui fait des siennes.
Je recroise un de mes abonnés à ma chaine vidéo Youtube qui m’avait félicité quelques heures auparavant à la base de St Quentin en Yvelines, ainsi que 2 autres sympathiques traileurs, pour ma vidéo de l’Ecotrail 2019. Il a l’air assez fatigué et m’apprend qu’il est marathonien. Il court aujourd’hui son premier trail longue distance et ne semble pas apprécier la dureté de l’épreuve au long cours. Il ne veut pas refaire ce type d’épreuve … plus affuté pour la route et le bitume sur 40 km.
Et je repars bien décidé à finir ce dur Ecotrail 80.
Les jambes sont cramées mais la soupe me réussit grandement. Je revis avec cette réhydratation chaude et ses sels minéraux ! Je trottine dans cette dernière descente un peu casse gueule menant à la sortie du parc de St Cloud et au Musée de la Céramique tout de lumière bleue vêtu. Je double de nombreux marcheurs … c’est bien plus motivant que de se faire doubler !
Sur cette dernière section en 2019, avec mon pote Olaf, j’étais bien cramé et nous avions alterné un mix course / marche efficace, un bon « cyrano » des années qui nous avait permis de finir notre Ecotrail en 12 heures.
Je me rends compte sur cette dernière partie 2022 que, malgré les souffrances précédentes subies dues probablement avant tout à un départ trop rapide, j’ai retrouvé du cardio et un peu de jambes. Mon expérience des trails longs m’aide aussi.
Il reste 11 km dont une grosse partie à plat sur les quais de seine
A ma surprise, je vais finalement courir (ou plutôt trottiner) pendant 8 km quasiment sans m’arrêter à part de courtes marches récupératrices. Je double pas mal de marcheur. Bien mieux qu’en 2019 ! La soupe doit y être pour quelque chose ! Et je prends du plaisir à finir mon Ecotrail en courant même si je suis fatigué.
La tour Eiffel se mérite ! Je la vois au loin mais elle ne semble pas se rapprocher !
Heureusement mon GPS est précis et je sais exactement combien de kilomètres il me reste. Mes souvenirs 2019 du parcours sont moins précis ! Je me rends compte que j’ai occulté de mes souvenirs de grandes parties de cette dernière partie du parcours.
Pont de Grenelle, nous passons au-dessus de la seine pour rejoindre la partie centrale de la seine qui rejoint le pont Bir Hakeim. Ça sent la fin !
Dernière esplanade envahie par une jeunesse cosmopolite bruyante et vivante. Les Ecotraileurs courbés sous le poids accablant des kilomètres fendent tels des fantômes cette foule bigarrée de parisiens et touristes parlant toutes les langues. On a l’impression d’être dans la tour de Babel ! … mais c’est une autre bien belle tour illuminée dont je vais gravir les marches bientôt !
Dernier passage piéton sécurisé par des bénévoles bloquant des automobilistes klaxonnant énervés de devoir nous laisser passer, un chemin spécial Ecotrail est balisé pour nos 300 derniers mètres … des applaudissements, des encouragements par dizaines, la foule nous porte par ses cris. Ambiance géniale qui nous fait oublier le poids des heures passées ! Nous longeons le mur vitré transparent de sécurité anti-terroriste.
Ma femme et mon fils sont là pour partager avec moi ce moment de plaisir personnel.
Les derniers escaliers menant au 1er étage de la tour Eiffel lieu d’arrivée de l’Ecotrail 80 sont une formalité que j’apprécie particulièrement car elle me permet d’admirer toute l’infrastructure de la tour illuminée. C’est beau et magique !
Le speaker est épaté par mon sourire, j’ai la banane ! je suis heureux. Je finis cet Ecotrail difficile en 12H05, bien loin de mes ambitions personnelles mais quasi identique à mon chrono 2019.
Seule ombre au tableau, je voulais offrir mon tee shirt de Finisher à mon fils. Il devra s’en passer car ce textile a été remplacé par un simple poster … et la médaille cette année est payante (faux)… dommage. Maitrise des frais généraux par les organisateurs ?
En BREF et pour conclure : beaucoup de souffrance cette année à cause probablement d’un début de course mal géré, de ma fatigue professionnelle du moment, de mon insomnie de la nuit précédente et d’une alimentation générale pas très sérieuse … il faudrait probablement aussi rajouter dans mon plan d’entrainement dans ce type d’épreuve des sorties encore plus longues … mais au risque de se blesser !
Musculairement impeccable à priori. Pas de gros bobos exceptés seulement une petite ampoule au doigt pied gauche.
C’est aujourd’hui la 1ère fois où j’ai failli abandonner sur un trail. Ma place de Finisher me conforte dans l’idée et le conseil suivant : si vous n’êtes pas blessé, même si vous êtes bien cramé et très loin de l’arrivée, n’abandonnez pas, rejoignez le prochain ravito, reposez-vous, alimentez et hydratez-vous, dormez même un peu si vous êtes loin des barrières horaires … la machine repart et vous regagnez de la charge batterie et du moral qui vous permettront de finir. Méfiez-vous aussi de l’euphorie des bons moments ! La gestion des hauts et surtout des bas sur un ultra est primordiale.
Je n’envisage pas de reparticiper à l’Ecotrail prochainement … j’ai trop morflé en 2022 ! Course trop roulante pour moi, moi qui adore les grimpettes !
Celui-ci ayant servi cette année de préparation pour mon fameux 90 Km du Mont Blanc, autre belle course d’envergure … une autre paire de manche avec ses 6 500 m de D+ ! A moi de bien me préparer. Demi-échec ou demi-réussite sur l’Ecotrail, ma souffrance aujourd’hui doit me servir d’indicateur d’alerte pour les prochains mois ! Il faut que je revoie sérieusement mon plan d’entrainement et surtout ma gestion de course !
Vive le TRAIL.
Shoto
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5 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 21-03-2022 à 11:22:34
L'Ecotrail, ça ne pardonne pas : c'est une course en apparence facile et c'est justement le piège, on peut vite y sombrer.
Les départs trop rapides, c'est le lot de tout le monde : je ne connais quasiment personne que j'aie entendu dire "je suis parti trop lentement sur l'Ecotrail 80". Le résultat était visible pour nous peu après Buc : nous avons vu passer des coureurs en état (déjà) de décomposition avancée.
Bravo à toi d'avoir survécu à cela et, justement, appris que prendre son temps pour se refaire, c'est toujours une bonne idée. Globalement, prendre son temps est TOUJOURS une bonne idée : à retenir pour le 90k du MB (même si là, il y a un peu la pression des BH).
En tout cas, je suis bien content de vous avoir (presque) tous vus. J'ai reconnu certains d'entre vous, j'ai été reconnu par d'autres, mais surtout ça fait plaisir de voir que notre petite montée décorée a été appréciée...:-).
Cet Ecotrail c'est le rendez-vous des kikoureurs "parisiens" et il faut savoir garder cet esprit là..... Pour cela, merci pour ton récit!
Commentaire de augustin posté le 21-03-2022 à 14:10:44
chouette récit en tout cas, tu traduis bien les pièges engendrés par le vent & la chaleur qui nous ont tous piégés. Une analyse pertinente des éléments et des conseils toujours avisés. Bonne récup!
Commentaire de Boudy posté le 21-03-2022 à 14:45:20
Chouette CR.
Par contre je suis étonné de lire que la médaille était payante. Perso j'en ai eu une, mon pote aussi, et les gars autour de nous aussi... t'as du arriver trop tard ^^
Commentaire de DavidSMFC posté le 21-03-2022 à 22:11:23
Bravo d'être allé au bout, ça fait relativiser un peu sa course que de lire les récits des autres, on se sent moins seul à avoir souffert ! Le plus important reste d'avoir franchi la ligne d'arrivée sans bobo !
Commentaire de Shoto posté le 22-03-2022 à 05:58:11
Merci chers kikous pour vos commentaires pertinents et fort sympathiques !
Boudy, après vérification, tu as raison, la médaille était gratuite. Mea culpa. Elle était optionnelle sur le site d'inscription ... mais bien gratuite ;-)
Merci pour ce correctif.
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