Communauté des sports d'endurance

Bonjour à toutes et à tous

Inscrit par un de mes camarades en novembre dernier, j'avoue qu'avec deux mois d'arrêt pour une grosse tendinite au tendon d'Achille (la tête du radiologue qui m'avait passé l'écographie, il n'en revenait pas ), je n'en menai pas large au départ.
Par contre l'origine de la pathologie va rester un mystère pour moi. A part les médicaments que je prends pour mes soucis cardiaques, peut-être cumulé avec d'autres produits pour un rhume, je ne vois pas.

J'avais repris trois semaines avant en graduant mes sorties (plus un peu de vélo heureusement). J'avais juste une heure et quart maximum comme sortie "longue". L'objectif était donc de terminer en moins de 4 heures si possible.

Les bois de Meudon étant un de mes terrains de jeu en VTT, je connaissais ce qui m'attendait. Départ très prudent dans la 3ème vague après avoir vu le petit Michel. Personnellement j'aurai aimé un temps un poil plus chaud. Avec mes soucis de santé je suis plus sensible au froid qu'avant. Dès les premiers kilomètres les rapides de la quatrième vague puis de la 5ème me submergeaient.

Pas de soucis, je maintenais une allure prudente aux alentours de 9.5 km par heure (j'avoue ne pas courir tellement plus vite maintenant). Je me surprenais à courir dans les montées pas trop raides (pas celle qui remontait vers la tour télé de Meudon par exemple). Passage au premier pointage au bout d'une heure dix. Loin dans le classement (2151 mais ça je ne la savais pas et d'ailleurs ça n'avait pas d'importance).

Descente prudente vers Sèvres et remontée dans Fausses Reposes où les petites affiches (merci Jean-Pierre) m'ont donné du baume au coeur. Pas de soucis jusqu'au ravitaillement du parc de Saint-Cloud. J'ai fait la dernière bosse avant en marchant. (reprise de quelques places).
Pas très véloce ni très aérien en regradant la vidéo ! Plutôt gros sac de noix qui se bouge  De nouveau les petites affiches pour sortir du parc et entamer les dix derniers kilomètres. Je commençais à avoir un peu mal aux jambes (manque d'entraînement évidemment) et je me demandais quand j'allais commencer à marcher sur le plat.
La petite côté du fer à cheval remontant vers la côte des gardes permettait de s'extraire de la circulation (et des pots d'échappements ), ainsi que des travaux. Il faut bien avouer que ce n'est pas la partie la plus belle du parcours (moi qui suis au club de Meudon triathlon je connais le quartier).

Sur l'ile d'Issy les moulineaux je rencontre Bérénice, qui m'accompagne un petit kilomètre ! Là aussi ça m'a fait beaucoup de bien au moral). L'allure de course avait baissé mais je continuais à secouer le sac de noix à 8 kilomètres / heure. Toujours pas de marche... De fil en aiguille la Tour Eiffel se rapprochait et j'étais dans un temps aux alentours de 3 h 30 et un poil plus.

J'étais donc dans mon objectif. Pour la première fois des spectateurs m'encouragaient en disant : "Allez l'ancien ! C'est super ! tu vas finir". Il va falloir que je m'y fasse. 
Bon 3 h 35 au final en ayant vu Ilgigrad sur la ligne qui m'encourageait pour les derniers mètres. Merci à lui.

Pas sûr de refaire cette course à cause de la fin de parcours. Maintenant faire plus long ne me semble pas dans mes cordes.
Le temps de la réflexion s'impose et on verra l'an prochain.

Kloug