Récit de la course : Saintélyon 2013, par ogo

L'auteur : ogo

La course : Saintélyon

Date : 8/12/2013

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 3796 vues

Distance : 76km

Objectif : Pas d'objectif

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L'odyssée intérieure

C’est une odyssée au sens premier du terme, un retour chez soi semé d’embûches, un périple au long cours, un périlleux voyage au bout de la nuit de 75 kilomètres. Oui, avant d’être une course, la SaintéLyon est une aventure, une aventure par étapes qui débute dès le début de l’automne par le ballet des reconnaissances, chaque année plus nombreuses, plus abouties et toujours organisées sous le signe de la convivialité. Car, s’il s’agit de prendre ses marques sur un parcours en partie renouvelé cette année, ces rassemblements sont surtout l’occasion de se retrouver entre Kikous lyonnais, de discuter à la fraîche et de partager quelques victuailles à la fin de la sortie. Avouons-le, on fréquente ces rendez-vous pré-SaintéLyon autant par amour du sport et de l’effort longue distance que par goût pour la bonne chère et les boissons pétillantes. La dernière reconnaissance à laquelle j’ai participé n’a t-elle pas fini dans un flot de champagne sur le parking de l’église de Chaponost ? Une stratégie de l’élite pour simuler la perte de lucidité subie le jour J à cet endroit du parcours se défendront certains. Et le saucisson, les tartes aux noix, le foie gras, les forêts noires ? Idem. Un moyen de reproduire les troubles digestifs qui ne manquent pas d’agiter les tripes d’une partie du peloton le jour de la course.

L’ultra une discipline d’ascètes masochistes en lutte permanente pour dépasser leurs limites ? Rien de tout ça. Un prétexte idéal pour assouvir entre bons vivants ses fantasmes rabelaisiens.

Parfois tout de même, il faut courir. Après un UTMB réussi mais éprouvant et 6000 km à vélo à travers les montagnes de France durant l’été, j’entame ma préparation à la SaintéLyon par une reco presque intégrale du  nouveau parcours. 67 km en 7h30, repas, goûter et pauses comprises avec ArnaudB, Lalan et Rémi Coq. Sans le VTT d’Arnaud, mon aventure se serait sans doute interrompue du côté de Sainte-Catherine. J’ai à peu près la caisse mais je me traîne terriblement. Avec ces trois phénomènes-là, nous ne jouons définitivement pas dans la même cour. Toutefois, cette sortie qui n’aurait pu être qu’une lente agonie, fait office de déclencheur. Courir avec des champions vous tire vers le haut. Je rentre à Lyon avec une motivation décuplée. Peu à peu, j’intensifie mon entraînement, me faisant violence pour retrouver de la vitesse, et multiplie les séances de 25 à 30 kilomètres pour un total hebdo oscillant entre 70 et 80 bornes.

Deux semaines avant l’épreuve, j’ai retrouvé une forme suffisante pour envisager la course sereinement. Compte tenu de l’allongement du parcours, je ne me fixe pas d’objectif chrono précis. Malgré tout, je rêve secrètement d’une très symbolique Sainté d’Or et dans les moments d’euphorie d’un inaccessible top 100. Mais surtout, pour cette troisième participation, je souhaite franchir la ligne sans regret, satisfait de ma course. Pour cela une stratégie : être toujours en mouvement tout en modérant mon allure pour conserver mon entière lucidité. Sans ce discernement qui vous fait rester maître à bord, je m’alimente mal, je bois trop peu et je n’anticipe pas les refroidissements. Conséquence le mental plonge en flèche, les troubles digestifs apparaissent et la belle aventure s’achève accroupi, le collant sur les chevilles, derrière une congère. 

Pour éviter ce problème dont je suis coutumier, j’ai avalé ma dernière collation à 18 heures. J’ignore si cela aura un impact, mais j’ai la sensation de me sentir mieux ainsi. Et c’est bien là l’essentiel. L’important parfois n’est pas d’être fort, mais de sentir fort. Et sur la ligne de départ, dans le sas 5-7 où je me suis ambitieusement positionné, je me sens pousser des ailes à mesure que le speaker harangue la foule scintillante des 5800 partants. « Vous êtes des guerriers », lance t-il à la multitude des frontales dodelinant sur les corps engourdis. Devant, j’aperçois Marat à la lisière du sas élite. Fidèle à sa réputation le coach est encore le mieux placé sur la ligne. Je repense au départ de l’UTMB où nous nous étions élancés côte à côte. Son sourire bienveillant me communique une soudaine bouffée de confiance et de courage (incroyables les pouvoirs magiques de SuperCoach !). Le compte à rebours est lancé. La meute est lâchée. Je fais ma place dans les 500 premiers mètres et très vite m’installe dans une allure de confort autour de 13,5-14 km/h. Je respire calmement, reste attentif aux éventuels signaux de mon organisme et fait abstraction du spectacle qui se joue autour de moi. Je prends même la décision de ne plus regarder ma montre. Je suis dans ma bulle, je perçois ce qu’il se passe autour de moi, mais cela ne m’impacte pas. La côte de Sorbiers se négocie à bonne allure sans souffrance, sans essoufflement. Je suis dans la dynamique que je voulais, l’esprit clair et positif. La neige apparaît avec le premier chemin. J’adapte ma vitesse mais continue sur ma lancée. Je ne me laisse pas déconcentré par les premières chutes sur le verglas heureusement sans gravité. Je reste vigilant pour ne pas aller à la faute à mon tour et trace dans la neige sur le bas-côté dès que faire se peut. Déjà les lumières de Saint-Christo déchirent l’obscurité à l’horizon. Fidèle à ma stratégie du toujours en mouvement, je ne m’arrête pas et grimpe en trottinant le raidillon qui conduit au village. La neige est de plus en plus présente sur les sentiers, mais ne gêne pas particulièrement la progression. Des plaques de verglas en revanche barrent parfois les chemins sur plusieurs mètres et des coureurs tels des tortues renversées sur leurs carapaces tentent de se relever dans une chorégraphie pathétique. Je finis moi aussi par m’étaler et par ramper sur deux trois mètres en m’aidant des branches. Rien de bien sérieux. Par contre, depuis le 20e kilomètre environ, un inquiétant voile opaque s’est formé sur mon œil droit et s’épaissit à mesure que je continue d’avancer dans le froid. Bientôt, je ne perçois plus la réalité du terrain que par mon œil gauche. Et encore, celui-ci aussi souffre du même phénomène mais heureusement de manière bien moins prononcée. Pour vous donner une idée de mon champ de vision durant les 50 derniers kilomètres de la course, fermez l’œil droit, formez un cercle d’1,5 cm de diamètre avec votre pouce et votre index et placez le devant votre œil gauche. Voilà maintenant envoyez la sauce dans la descente du Bois de la Dame. Crispant, non ? Chaque passage se transforme en séance d’angoisse, les pieds buttent sur chaque aspérité et je me ramasse une fois ou deux. Je n’ai d’autre choix que d’adapter ma vitesse à ce handicap momentané.

J’atteins Sainte-Catherine synonyme de la fin de la neige et du verglas avec soulagement. J’entre dans la tente du ravitaillement quelques secondes avant la troisième féminine. C’est en tout cas ce qu’on annonce au micro. J’ignore mon classement et refuse pour l’heure de regarder ma montre. Ne pas se disperser. J’avale une soupe chaude, saisis deux tranches de pain d’épice, deux biscuits et du chocolat et grignote tout ça en poursuivant ma route. Pour la première fois, je marche dans la côte qui suit histoire de retrouver ma lucidité qui s’est un peu émoussée dans la dernière descente avant le ravito. Le sucre ne tarde pas à faire son effet et je récupère vite mon entrain et la volonté d’avancer. Ne pouvant me lâcher pleinement sur les sentiers à cause de mon acuité visuelle réduite, je profite de chaque portion goudronnée pour relancer un peu. Aucune douleur, les jambes tournent parfaitement. J’ajoute ce point positif au cercle vertueux que j’ai mis en place dans ma tête et qui me stimule le mental. On n’est pas bien là ? Pas froid, pas fatigué, juste l’envie de courir encore et encore. Je trottine dans les premières rampes du bois d’Arfeuille, puis adopte un pas plus économique jusqu’au sommet du raidard qui rejoint la route avant Saint-André-la-Côte. L’équipe des Coursières des Hauts du Lyonnais assurent l’animation au sortir du chemin. De manière générale, les spectateurs sont assez nombreux sur le bord du parcours et leurs encouragements nous réchauffent le cœur alors qu’eux doivent sacrément se les cailler. 

Saint-Genoux, nouveau ravitaillement à la volée. Et ça repart de plus belle. Le plus dur est fait. Il s’agit maintenant de durer. Encore 35 bornes. Je me promets de regarder ma montre à Soucieu histoire de me situer et de hausser le rythme si un objectif symbolique est à portée de semelle. D’ordinaire, je trouve la descente sur le goudron juste avant d’arriver au ravitaillement interminable. Ce matin, je l’avale sans trop peiner même si l’allure s’est réduite depuis quelques temps déjà. Je pénètre dans le gymnase bien décidé à ne pas m’arrêter trop longtemps. En 2011, épuisé et transi, j’avais campé ici une demi heure avant de me décider à repartir dans le froid. Je connais le piège et j’ai la ressource pour l’éviter. Un coup d’œil (le gauche évidemment) au chrono : 5h25. En avalant, un biscuit et du chocolat, je me projette. Reste 2h05 pour effectuer les 21 km qui me séparent de l’arrivée et passer sous les 7h30 synonymes dans mon esprit à ce moment-là de Sainté d’Or. (J’apprendrai par la suite que la distinction est décernée aux coureurs sous 7h45). Jouable mais il ne va pas falloir traîner en route. Je connais le tronçon final par cœur pour l’avoir reconnu un certain nombre de fois. Le profil est à tendance descendante mais, cette partie n’est pas exempte de difficulté. Elle peut même tourner au calvaire pour le coureur éreinté incapable de relancer sur le plat. Jusqu’à Chaponost, je parviens à imprimer une allure correcte. Un léger détour par rapport à notre trace habituelle me désoriente légèrement et je pénètre dans le parc en serrant les dents. Tenir encore quelques kilomètres. Je monte la petite côte qui suit en marchant et relance difficilement au sommet. Je n’ai plus de boisson dans ma poche à eau et la soif me taraude. A Beaunant, rebelote, on s’écarte du parcours mainte fois reconnu. A nouveau, le moral en prend un coup. Je descends d’un trait deux verres d’eau et emporte un biscuit en trottinant vers la montée des aqueducs. Je ne regarde pas l’heure. De toute façon, je donne mon maximum. Qu’elle est raide ce matin cette montée ! Et le faux plat qui suit, un coupe-jarret. Au mental, je continue à courir, mais le rythme chute inexorablement. Et pourtant, je double encore, des relais et même quelques dossards élite. Je ne dois pas être si mal au final. Je descends les escaliers deux à deux avant de plonger sur les quais par un inattendu passage en chantier. Heureusement que le final a été raccourci cette année. Les deux kilomètres qui restent sont déjà de trop. Je ne lâche rien pourtant et continue de courir. Je tourne autour de 11,5 km/h mais on me double encore dans ces derniers hectomètres. Les arbres verts du parc de Gerland, un dernier virage à 90° et puis l’arrivée dans le palais des Sports. Je regarde ma montre : 7h40. C’est râpé pour la Sainté d’Or me dis-je à cet instant, mais je laisse tout de même éclater ma joie. J’ai rempli mon objectif. Faire ma course et ne rien avoir à regretter en franchissant la ligne. C’est le cas. Je me suis arrêté moins de 8 minutes sur l’ensemble de la course, j’ai toujours couru lorsque c’était possible. J’ai conservé ma lucidité, je n’ai pas rencontré de problème gastrique. Je pense avoir exploité mes capacités du moment au mieux. Il y a de quoi être satisfait. Seul ce problème à l’œil m’aura légèrement ralenti. Pas de quoi bouder mon plaisir loin de là. Je retrouve avec joie Lalan, Fildar et Rémi et leur annonce que j’ai fait pour le mieux. Ils m’apprennent l’excellente perf’ d’Arnaud, 23e, en me collant plus d’une heure dans les naseaux. Je me renseigne sur mon classement : 119e à 4 minutes du top 100. Peu importe, c’est très bien ainsi. J’ai dit pas de regret…

Ma course est terminée, mais l’aventure est encore loin d’être achevée. Jusqu’à près de 15 heures, je me nourris de l’émotion des copains qui franchissent la ligne à leur tour. Quelle joie d’être le témoin de ces instants de félicité où les sourires se mêlent aux larmes et à la boue. Avec l’œil qui me restait, j’ai vu le bonheur à l’état brut sur vos visages et à 14h06 après des heures de galère, j’ai pu féliciter mon frère qui participait pour la première fois à la course et qui malgré une cuisse récalcitrante a été jusqu’au bout. Bravo à toi Alex, un début dans la douleur qui forge le mental pour des succès futurs.

Bravo aux coureurs de la 180, au début on vous prend pour des malades, puis on vous voit arriver tous ensemble transportés par l’émotion et on comprend. On vous prend toujours pour des malades, mais on sait pourquoi vous faites ça.

Bravo à tous finishers ou non. Cette course est à part. Comme à une vieille dame qui perd parfois un peu les pédales, on lui pardonne tout. Au fond quoi qu’on en dise, on l’aime bien et puis à cet âge là on est plus tout à fait responsable ;)

 

Merci à la Elcap’s family pour la soirée au Flore, merci à tous ceux qui nous ont encouragés sur le bord de la route, merci aux bénévoles qui grelottent toute la nuit pour que nous fassions les fous dans la boue, merci à l’orga qui n’a pas la tâche facile.

 

    

21 commentaires

Commentaire de Mamanpat posté le 10-12-2013 à 17:38:29

Et merci à toi pour ce récit parfait à l'image de ta course !
Mais tu sais, toi aussi t'es un grand malade !
Bravo pour cette superbe STL d'Or !

Commentaire de Mamanpat posté le 10-12-2013 à 17:38:46

Et merci à toi pour ce récit parfait à l'image de ta course !
Mais tu sais, toi aussi t'es un grand malade !
Bravo pour cette superbe STL d'Or !

Commentaire de caro.s91 posté le 10-12-2013 à 17:42:02

C'est clair qu'une Sainté d'Or, ca ne se boude pas !!! :-)

Caro

Commentaire de Kirikou69 posté le 10-12-2013 à 18:01:15

Se blesser à l'oeil pendant la STL : c'est assez original et périlleux. Bravo pour ta Sainté d'or. L'année prochaine tu la tentes sans frontale avec des lunettes de soleil ?

Commentaire de ArnaudB posté le 10-12-2013 à 18:02:08

Bravo l'ami, t'es un guerrier. On le savait par tes attaches ardéchoises, depuis ton brillant UTMB, et là tu confirmes. Top 50 l'an prochain !

Commentaire de ejouvin posté le 10-12-2013 à 18:19:39

Superbe course, surtout en la faisant avec handicap.
Merci pour l'accueil également, vous êtes des gens formidables.

Bonne récupération et à très bientôt j'espère.

Commentaire de Nini posté le 10-12-2013 à 19:01:09

"L’ultra une discipline d’ascètes masochistes en lutte permanente pour dépasser leurs limites ? Rien de tout ça. Un prétexte idéal pour assouvir entre bons vivants ses fantasmes rabelaisiens."

J'adore !!!
Bravo à toi Ogo ! Et quand j'ai eu un SMS de soutien d'Adeline sur la fin de la nuit, je me suis dit, tiens, Ogo doit être en train d'arriver et j'étais contente pour toi !
Bisou

Commentaire de Arclusaz posté le 10-12-2013 à 19:30:50

Un rythme de croisière à 14 km/h, c'est effectivement ce que je fais aussi très régulièrement....

c'est une course quasi-parfaite, tu as dompté cette excessive pression que tu te mets parfois en partant trop vite. Et bon sang quel avion !
Dommage que nous ne soyons pas passé sur la place de Chaponost que nous avons baptisée avant son inauguration.

Bon, maintenant, fait nous rassurer pour ton oeil : ça va mieux ?

Commentaire de Arcelle posté le 10-12-2013 à 19:36:04

Ogo on ne se connait pas, mais à force de lire les post de Kikourou, j'ai imprimé ta bobine, vue par exemple à Cham fin août, au Flore et près de la ligne d'arrivée dimanche ... midi.
Un immense bravo pour cette course pleine de maîtrise !
Mais surtout, quel plaisir de lire un récit si bien écrit, merci !

Commentaire de bubulle posté le 10-12-2013 à 19:53:47

Comme Arclu, j'ai tiquouillé sur le rythme de confort de 13,5/14 km/h, je dois dire. Nous n'avons pas les mêmes valeurs, très cher....

Enfin, si, en fait, nous avons les mêmes valeurs et c'est bien ce qui compte. Partager ces trucs qu'on aime, les faire à notre main, comme on les aime....et en profiter encore ensuite.

Gogogo, ogo (ouah, trop neuve, la vanne....)

Commentaire de Japhy posté le 10-12-2013 à 21:22:35

Comme je suis contente de voir ton récit cette année après avoir recueilli ton témoignage de ta "STL 2012 en spectateur"!
Et quel chrono génial!
Par contre j'espère que c'est réglé cette histoire d'oeil. (au fait, les jeunes, pensez aux vieux, et aux vieilles myopes, AGRANDISSEZ LA POLICE DE CARACTERE DE VOS CR!!!)

Commentaire de fulgurex posté le 10-12-2013 à 22:35:07

8 minutes d'arret, 4 de retard... le compte est facile a faire
Tu as quand meme de la chance qu'Arcluz et Bubulle t'aient laissé filer.

Beau chrono! félicitations

Commentaire de sabzaina posté le 10-12-2013 à 22:44:48

Le voile opaque sur ton oeil est-il dû à une chute? Et surtout, a-t-il disparu?
Un chrono d'extra-terrestre, bravo et merci pour ce CR magnifiquement écrit.

Commentaire de Jean-Phi posté le 11-12-2013 à 08:35:46

Quelle perf Olivier quand on connaît les difficultés de la course ! Et toujours avec cette modestie qui te caractérise si bien. Bravo !

Commentaire de ogo posté le 11-12-2013 à 10:01:23

Un grand merci à tous pour vos messages et des nouvelles de mon oeil. Il va mieux. J'ai récupéré mon acuité visuelle (enfin celle qu'il me reste en temps normal) après une nuit de sommeil. Le voile ne s'est pas formé suite à une chute. Il est apparu progressivement à partir du 20e km jusqu'à recouvrir mon oeil complètement. A l'arrivée le médecin m'a mis du collyre et m'a conseillé de voir un ophtalmo. Ce n'est pas la première fois que j'ai ce type de réaction. A chaque fois sur des courses de nuit dans le froid.

Commentaire de snail69 posté le 11-12-2013 à 10:59:45

Une course à l'image de cette incroyable année 2013 que tu viens de boucler ! Toujours un grand plaisir de lire tes CR !

Commentaire de franck de Brignais posté le 11-12-2013 à 21:21:51

Merci pour ce récit. Il est beau, franc et humble. Je suis content que tu ais pu maîtriser tes intestins... je sais que ça peut rapidement compliquer une course. Et un immense BRAVO pour cette Sainte d'Or !! C'est tout simplement incroyable !!! Quel bonhomme !

Commentaire de tidgi posté le 11-12-2013 à 22:56:49

Chapeau bas pour cette Sainté d'Or.
Il va vite le garçon, et il écrit bien...

Toutes mes féloches :)

Commentaire de Sébounet posté le 12-12-2013 à 17:08:33

Félicitations pour cette magnifique Sainté d'Or et pour l'ensemble de ton oeuvre cette année !!! A bientôt ;-)

Commentaire de fildar posté le 12-12-2013 à 20:20:02

l'or c'est la cerise sur le gâteau.
Toujours aussi agréable à lire tes CR

Commentaire de lalan posté le 14-12-2013 à 17:37:59

Bon ca va. Tu n'as pas fait très long cette fois ci....Une très belle course qui fini l'année en beauté après une année endurante.......De beaux projets pour l'année prochaine. Encore bravo à toi.

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