Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées 2009, par Oliv'BCA

L'auteur : Oliv'BCA

La course : Le Grand Raid des Pyrénées

Date : 28/8/2009

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 4146 vues

Distance : 150km

Objectif : Terminer

7 commentaires

Partager :

137 autres récits :

Sur (dans) mon petit (gros) nuage!

 

Cet ultra des Pyrénées est un de mes principaux objectifs de la saison, du coup je me suis (à mon gout) bien préparé et je vise à me rapprocher le plus possibles des 35h qui me semblent être un objectif optimiste certe, mais dans des conditions idéales ça peut passer!

 Je suis logé chez des amis à 35min en voiture du départ, ca limitera un peu les rencontres avec les kikous car du coup je vais réduire au minimum les allers/retours à Vielle Aure, je ne serais même pas à la Pasta Party: ce qui m'a évité des soucis car j'ai réalisé après avoir récupéré mon dossard que la sympathique bénévole qui m'a donné le dossard a oublié au passage le bon pour la pasta (pour le coup peu m'importe). Je vais remplacer ça par trois platées de pâtes à la carbonara hummmmm ... le plein d'énergie, et ca aide à bien dormir!

Lever vers 3h15, pain, beurre, crême de marrons, je ne vais pas partir léger, mais au moins j'ai fait le plein!

Arrivée à Vielle Aure, je tombe assez vite sur un groupe de kikous que je connais (à par le Troll) depuis la Montagn'Hard, avec Sanggi, Le troll, Tounik et Supersteph69.

Supersteph vient de perdre la vue momentanément, le flash de trop près... juste avant le départ (ne le dites à personne mais ca faisait partie de ma stratégie pour le poutrer dans la première montée)

On sort du village en milieu de peloton, sur route, Sanggi a la patate et déconne avec deux jeunes qui fûment sur le côté de la route:

Sanggi (qui cours vers le gars la main tendue) : "Vas y, file moi une taf, s'il te plais."

Le jeune (qui manque pas d'ironie) : "que de la gueule!"

Après quelques minutes, la première montée , on bouchonne un peu mais on a le temps, ça ruisselle aussi mais j'arrive à garder les pieds au sec (on y reviendra!), inutile de griller des cartouches dans la première montée. On est restés plus ou moins groupés avec Sanggi et Tounik.

La pente est assez douce pour le moment, avec des passages plats par moment sur lesquels il est inutile de relancer car au final dès que ca recommence à monter on se retrouve à nouveau en file indienne... jusqu'à la piste de ski! Ici la pente est très raide, je pense aux gars sans bâtons qui doivent par moment être limite au niveau adhérence.

La j'envoie un peu plus, à fond les bâtons! La piste est large, c'est le moment de doubler un peu, jusqu'au premier ravitaillement au Col de Portet. Je suis alors 173e en 2h13, la frontale est éteinte depuis un peti moment déjà, c'est pas pour autant que le ciel est bleu.

En sortie de ravitaillement je commence à courir tout en mangeant un sandwich au jambon... oula je ne fais pas 20m que je sens arriver le point de côté, du coup je marche le temps de finir de manger, sur le côté du chemin en dévers car tout le monde cours. Tounik prends un peu d'avance à ce moment là et Sanggi est (je crois) arrivé un peu après au ravitaillement.

Je retrouve Tounik peu après (et oui je mange vite!  ). Petit à petit il perds du terrain, les chemins sont assez faciles à courir aprés le col de Portet. Je vais même doubler Pascal Pénot, qui est en rando à cause de son genoux, mais qu'on avait vu démarrer bien vite en bas de la côte! Il abandonnera assez vite (bon rétablissement à toi!), mais il s'en doutait fortement avant même le départ... ca lui fera une bonne reco pour tout casser l'an prochain!

Le ciel commence à se dégager, ou plutôt on passe petit à petit au dessus des nuages, les paysages sont du coup splendides, profitez bien...

On a aussi attaqué les passages techniques, jamais de très grosse côte ou descente mais toujours des cailloux, j'adore ce genre de terrains et je récupère pas mal de places. J'essaie de prendre les photos soit avant de doubler soit quand j'ai assez de temps pour repartir sans avoir à redoubler des gens que je viens de passer, mais les paysages sont magnifiques avec une belle lumière, des jeux de nuages et de nombreux petits (et moins petits) lacs.

C'est sans contestation possible une de plus belles parties du parcours!

C'est donc sans surprise que je ne tarde pas à tomber sur Jean-Marie, célèbre chasseur d'image toujours à l'affut des meillers spots!

Sur toute cette partie, les rochers sont encore secs et l'avance est encore assez rapide, on passera d'ailleurs en revue toutes les panoplies de cailloux ou presque, des dalles (méfiance traileur, le rocher est sec mais qu'en est-il de ta chaussure?),

des rochers incrustés dans les touffes d'herbe,

des éboulis en gros calibres.

Non, m....! Erreur c'est une photo d'écosse, deux preuves:

-Le brouillard bien sûr!

-et cette forme inquiétante qui émerge au milieu du lac... (oui je lai vu...)

J'avance toujours bien, mais il faut avouer que malgré le balisage parfait, j'ai par deux fois failli faire fausse route, les deux fois avec des traileurs 30m derrière qui m'ont rappelé à temps. Belle lucidité pour un début de course .

Tiens des cailloux, un première pause technique va s'imposer, ben oui on peut pas non plus se goinfrer de pâtes à la carbonara et de crème de marrons sans conséquences, déjà que ca ne me fais pas grossir...

A deux pas du ravitaillement d'Artigues, un bénévole m'appelle, croyant que je fais fausse route; "mais non je vais juste voir la cascade" lui réponds-je. Il me prends gentillement en photo avec la cascade, merci!

J'arrive à Artigues très en avance sur toutes mes prévisions (102e en 4h50 pour 29km), je croise Badgone, lui explique que je vais encore très bien mais que je pense quand même être parti trop vite. On verra ca plus tard, c'est l'heure de manger!

Saucisson, jambon, coca, tout y passe, jusqu'à ce que j'entende une bénévole proposer du sel. Je me dis que ca peut toujours m'éviter des crampes plus tard... ni une ni deux, une cuillère à café de sel pour maman... beurk... et un grand verre de coca pour tout faire descendre et faire passer le gout. C'est reparti direction le col de Sencours!

 

Je continue de gagner des places, et de m'en inquiéter, est-ce que je ne me laisse pas griser à doubler comme ca? Les pentes sont en moyenne assez peu raides, et même à la montée je pense être à plus de 4km/h, les bâtons aident bien pour ca!

Dans la côte je passerais d'abord Jérome, un sympatique UFO rencontré dans le bus pour St Lary la veille, il a pour objectif 30h, en le doublant je me dis que son objectif va être compliqué, étant donné que je pense avoir besoin de plus de 35h...

Un peu plus loin, c'est Tomlacaze que je rattrappe juste avant le col du Sencours, puis ravitaillement (78e en 6h37 et à 1h13 seulemnt des premiers  , je sens que je me prépare une nuit sympa)! Le prochain ravitaillement est loin (17km), du coup je mange à nouveau bien et je vide un de mes sachet d'isostar dans ma poche à eau avant de faire le plein. Il s'avèrera que j'ai vraiment surdosé... mais sans conséquences.

Voilà Jérome avec qui j'ai redémarré depuis le col de Sencours.

Amis traileur, j'espère que tu a bien profité du ciel bleu et de la vue... c'est fini pour aujourdhui!

On repique droit dans les nuages direction Hautacam, de temps en temps on a de la chance , on est plus dans le nuage, mais en dessous, du coup on y voit quand même. Il n'en reste pas moins que dans les deux cas, c'est crachin quasi permanent... et tout est humide donc il faut rester un peu plus vigilant face aux glissades.

Une autre conséquence est que la température est quand même assez idéale pour ce type d'effort. 

Cette portion est assez roulante, sur les 17km on a 700m de montée et 1400m de descente à peu près! Mais ma boisson est vraiment trop chargée, je bois facilement, mais ca ne me désaltère pas, quoi qu'il en soit j'avance toujours bien.

A mi-chemin pour Hautacam je commence à avoir les pieds trempés, l'herbe des alpages faisant son boulot...

Tout va toujours bien pour moi jusqu'à Hautacam, j'ai encore grappillé quelques places (62e en 9h42, on est au tiers de la course), j'ai la patate et la banane (5 fruits et légumes par jour qu'ils disaient...). Je crois bien malgré tout que c'est sur Hautacam que le temps était le plus médiocre pendant la course, bravo aux bénévoles et supporters de rester fidèles au poste et souriants . Je prends 5 min pour diluer un peu mon concentré d'isostar et manger un petit morceau, la base de vie n'est pas loin, du coup inutile de s'éterniser...

Jusque là c'est la course parfaite, beaucoup de monotraces et globalement très ludique, même la descente sur Villelongue est très sympa au début, il faut éviter les flaques et par endroit la boue profonde, avant d'arriver sur une route forestière qui descend jusqu'au village (c'est moins marrant comme terrain de jeu, mais un ou deux gars me doublent en déroulant bien), puis un peu de goudron pour atteindre le ravitaillement, j'arrête de courir sur le bitume et je me fais doubler encore un peu, de toute facon je compte faire une vraie pause ici (63e en 11h, c'est la première portion où je perds une place).

Tant pis je me venge, pit-stop de... 29 min et la cuillère à café de sel pour papa plus tard (et oui j'ai remis ca; Olivier, sel addict), je repars en 60e position. Hihihi, c'est la première fois que je gagne trois place juste en restant une demi-heure les fesses posées sur un chaise. C'est d'ailleurs ici que je croise en course Pascalarmissan pour la première fois, on se verra ensuite sur tous les ravitaillements jusqu'à Tournabout.

J'en profite pour remercier les bénévoles: à peine arrivé, une gentille dame m'apporte une chaise pliante, ensuite ca en est presque gênant, mais c'est service à domicile, ils sont au petit soins à nous apporter coca, eau, bananes, tucs, saucisson (sans la peau s'il vous plait!) et j'en passe. Je passerais aussi sur tous les encouragements... des bénévoles en or je vous dis!

Bon c'est pas tout ca mais la prochaine étape c'est quand même 1800m de dénivelé pour le cabaliros. Je repars en marchant, cette portion goudronnée est assez longue avant et même au début de la côte, du coup je me fais dépasser par quelques coureurs que je reprendrais un peu plus loin dans la montée. La montée en question est longue mais pas trop raide et permet d'avancer assez vite.

C'est sur le bas de la côte que je vais voir Cyrille pour la première fois, il me rattrape alors que je discute avec un autre concurrent, il passe devant et je lui emboite le pas avant de finalement le laisser s'échapper, la montée est encore longue, je ne veux pas forcer dedans.

Je rejoins d'ailleurs Cyrille à Turon de bène, 57e en 13h43, toujours dans le brouillard et les pieds mouillés. On repars ensemble pour le reste de la montée, je tape un peu dans un de mes gels, petit coup de mou sur la fin de la montée, mais rien de grave, le gel fait effet assez vite! On perd malgré tout deux ou trois places sur cette seconde partie de montée.

Au tout début de la descente, c'est au tour de Cyrille de faire une petite pause, rendez-vous est pris pour en bas... cette descente est géniale, je démarre un peu doucement et plus ca va plus j'envoie, je double quelques gars et c'est très grisant, j'accélère encore, il faut jouer avec les bords pour éviter les flaques de boue, cligner des yeux régulièrement sous peine d'avoir la vue brouillée par la bruine qui se dépose (malgré ma casquette). La nuit tombe malgré tout, c'est un rêve jusqu'au sous-bois, où on passe en luminosité nulle... je sors la frontale, un gars me repasse à ce moment là me demandant si tout va bien. Pas de soucis, si ce n'est que je passe trois minutes à sortir la frontale et à la mettre en place . Une fois installée et alumée... j'ai un très joli halo lumneux devant les yeux qui fait qu'on devine à peine le sentier devant soi... j'ai même essayé de continuer lampe éteinte, mais j'ai vite rallumé.

Tant pis la fin de la descente aurait été bien plus vite et plus sympa de jour, mais maintenant on va jouer la sécurité! C'est beau d'être raisonnable... je trottine jusqu'... au bitume pour arriver à Cauteret et fini en marchant jusqu'à la mairie où se trouve le ravitaillement (51e en 16h40). Et là, surprise, plusieurs dizaines de spectateurs qui attendent les concurrents sur la place devant la mairie applaudissent... je presque intimidé , même si je sais que ce n'est pas pour moi "en particulier" ca fait plaisir d'être encouragé comme ca! D'ailleurs je crois que la palme reviens à ce ravitaillement au niveau confort et gentillesse (et croyez moi ca n'enlève rien aux autres!)

Pour l'anecdote ça m'a quand même fait bizarre d'entrer dans la mairie en tenue de trailer, au point que je me suis essuyé consciencieusement les pieds sur le paillasson d'entrée avant de réaliser le ridicule de la situation sous le regard hilare des bénévoles... bah oui faudrait pas salir, il n'y a plus que 400 gars aux chaussures boueuses qui vont entrer là dedans re.

Je m'assied et un bénévole va m'amener un par un tous les plats possibles, jambon, soupe, saucisson, fromage, tucs, coca, tout y passe sans même avoir à décoller les fesses de ma chaise... incroyable, c'est bon la honte!

Mais il reste du chemin! Pour être honnête à ce moment de la course je me vois arriver en moins de 30h et dans les 50 premiers, je n'ai pas de fatigue exessive

Cyrille arrive assez vite après moi, il repartira devant! Direction le col de Riou, on m'avait parlé d'une montée terrible après le Cabaliros, mais même si elle est assez longue elle est très régulière et la pente est assez faible et le terrain pas technique, du coup on peut avancer vite.

Le col passé, je rattrape Pascalarmissan à la descente avant d'atteindre le point de contrôle un peu plus loin qu'initialement prévu (l'organisation nous en avait prévenu au briefing) en 19h14 et 44e! J'ai du mal à croire que la course se passe si bien. Et pour cause...

L'humidité fait son office et je commence à avoir mal aux pieds, j'ai une ampoule au milieu du pieds depuis un moment qui ne me gène pas trop, mais trois ongles deviennent douloureux, je décide d'attendre la base de vie pour regarder, étant donné que j'ai des chaussettes de rechange et qu'on est plus très loin.

On demande aux bénévoles combien il nous reste pour la base de vie de Luz (erreur de débutant). "Vous avez 7km, vous allez descendre à 850m".

On repart à trois du ravitaillement avec Pascal et un autre gars. On croise la route deux ou trois fois à la descente, il ne faut pas rater les bifurcations sur sentiers, du coup avec le brouillard la progression est lente, je distance petit à petit mes deux collègues.

Arrivé à 850m à mon altimètre, j'apercois un bénévole, il va à coup sur me dire que le ravitaillement est juste là...:

"Ravitaillement dans 4km...."

"HEINNNNNN vous êtes sûr que c'est pas 400m?"

"Ben oui, 4km de... route pour atteindre Luz"

Tu parle d'un coup de poignard, alors que je pensais y être. J'avoue que depuis ici jusqu'à Tournabout je ne prendrais plus de plaisir...

Je me force à courir les 4km, c'est trop long et je n'ai pas envie d'y passer 50min. La traversée du village est interminable aussi avec en permanence cette impression d'une arrivée imminente. Enfin j'y suis... en 20h45 et classement difficile à savoir sachant que l'éléctronique à décidé de faire passer les premiers à la trappe.

Je suis accueilli sur place par Langevine, Tibichique est là aussi qui donnent un coup de main à l'organisation (toujours avec le sourir!), je retrouve aussi Cyrille, Pascal arrivera quelques minutes après.

J'ai un mal de chien aux pieds, je change de chaussettes et de t-shirt, mange un peu mais la nuit n'aidant pas j'ai maintenant un peu le moral en berne, les yeux fatigués de regarder au travers de ce halo de lumière et ces 4km de bitume... bref je me cherche des excuses... c'est pas bon signe, je décide de m'allonger dix minutes, histoire aussi éventuellement de faire sécher un peu les pieds (c'est beau de rêver mon garçon!), en demandant à une bénévole de me réveiller au cas où je m'endorme. J'apercois Pascal Pénot et Jean-Marie qui dorment sous des couvertures (non, pas les mêmes).

Aller c'est l'heure, je mets mes belles chaussettes sèches dans mes belles chaussures mouillées, mais la nature étant mal faite, instantanément mes chaussures mouillées ont trempé mes chaussettes sèches (si seulement mes chaussettes sèches (sont elles sèches, archi-sèches...) avaient pu sécher mes chaussures mouillées à la place...).

Passons, je fait le plein de la poche d'eau et c'est parti en 49e position, ben oui cette fois la pause a duré presque une heure pour à mon avis un bénéfice quasi-nul...

Mes pieds font toujours aussi mal; je pose de moins en moins l'avant des pieds et ce qui devait arriver arriva, les releveurs commencent à tirer, j'ai déjà connu ca et j'aime mieux avoir mal aux pieds quitte à choisir. Le parcours jusqu'à Tournabout n'est pas très intéressant à mon gout, mais je rattrappe Pascal et quelques autres concurrents, puis rejoins Cyrille au ravitaillement (40e en 24h11).

Pause éclaire, je crois à ce moment là encore à mes 30h,  je repars avec Cyrille direction le col de Barèges, la montée se passe bien, on est au col en 2h30 environ, on sort enfin du brouillard et le jour se lève, offrant une lumière magnifique sur:

Le nuage d'où on vient: 

mais aussi sur celui où... on va

Et voilà Cyrille qui aura bien du mérite de me trainer sur les 20 derniers km...

J'aurais bien voulu que la beauté des paysages me fasse oublier mes douleurs aux pieds... mais pas de bol sur moi ça ne marche pas, sauf dans les moments où je m'assieds pour les admirer...

à la descente on trottine, mais la douleur aux releveurs empire, mon seul plaisir maintenant sera celui de passer la ligne d'arrivée.

Passage au lac de l'Oule , 37e en 27h56, courte montée vers la col de Portet après un long plat le long du lac, on se fait dépasser par deux autres concurrents (39e en 29h08). Je n'ai plus que l'arrivée en tête, une douche, une bière. Cyrille pense plus à deux bières juste après la ligne! On repasse les deux concurrents à la descente.

J'appelle des amis pour leur annoncer mon arrivée pour midi à peu près, on arrivera quelques minutes avant et ils sont là pour filmer, génial. 36e place en 30h49. Temps et classement totalement inespérés au départ...

Cyrille m'aura trainé dans les 20 derniers km alors qu'il pouvait accélérer sans moi, de mon côté il m'aura fait gagner pas mal de temps! Sans compter qu'il me fera passer la ligne d'arrivée devant lui! Encore merci! J'ai appris ensuite sur le fil du suivi que Cyrille n'est autre que BIGGUN sur Kikourou.

Si tu me lis je suis désolé de ne pas avoir pu trinquer à la fin, peut-être à bientôt sur une autre course!

Enfin la douche! Le repas (ben oui si j'arrive à midi c'est pour une raison...) et le retour. Mes releveurs sont en vrac, je n'arrive pas à soulever mes espadrilles avec le bout de mes pieds, du coup je ne ferais plus un pas de plus de 30cm ce jour là! Trois ongles font aussi un peu la gueule, tant pis, s'ils sont pas contents, qu'ils s'en aillent...

Le voyage du retour me permettra d'aller jusqu'à Toulouse avec le Troll et d'y déguster un bon steack devant la gare, et le Lundi tout va mieux après un peu plus de repos. Le mardi je rentre même dans mes chaussons d'escalade... oui mais aye quand même.

 

Remerciement à l'organisation, le balisage était parfait, on aurait pu faire atterrir un avion dans le brouillard le long de sentiers, mais tout le monde leur a dit... Pareil pour les bénévoles, peut pas mieux faire. Si j'avais une amélioration à avancer, ce serait des podologues et kinés à l'arrivée en plus de ceux sur les bases de vie, mais ca reste un luxe du fait que ce n'est plus dans l'optique de finir...

Je sais je suis un peu long, mais j'espère que vous aurez eu le courage de me lire,

Olivier

PS: bravo aussi à tous les participants finishers ou pas!

 

PS2: J'ai pas encore relu, il y a forcément encore quelques coquilles... (ce message s'autodétruira... quand j'aurais relu!))

 

 

 

7 commentaires

Commentaire de Francis31 posté le 05-09-2009 à 15:47:00

Bravo pour ce finish sur ce rocailleux GRP et merci pour ces belles photos

Commentaire de akunamatata posté le 05-09-2009 à 20:04:00

Bravo Oliv'
j'etais un peu endormi quand on s'est vu a Luz, mais toi aussi ;-)
http://www.flickr.com/photos/akunamatata/3884252068/in/set-72157622215060808/
tu as un beau potentiel, car apres la montagn'hard c'est 2 geants que tu as domine

Commentaire de martinev posté le 05-09-2009 à 21:56:00

CHAPEAU pour ce temps et cette place ! Vraiment super.
Merci pour ton récit et les photos.

Commentaire de tounik posté le 07-09-2009 à 13:07:00

Superbe course !!!

Je n'ai pas essayé de te suivre car je trouvais déjà le rythme trop élevé. Mais c'est sans regret. Tu étais vraiment trop fort !!

Commentaire de langevine posté le 10-09-2009 à 13:21:00

Course rondement menée, bravo à toi Olivier!!
Je ne t'imaginais pas capable de repartir correctement après le dernier ravito où nous nous sommes croisés, mais non seulement tu es reparti et en plus tu as fait le meilleur des finish : BRAVO A TOI!!

Commentaire de La Castafiore posté le 15-09-2009 à 14:23:00

Superbes récit et photos.. à la hauteur de ta course! Tout y est pour rendre la lecture passionnante : humour, sensations, suspens et humil(d)ité à gogo ! Bravo !

Commentaire de Tercan posté le 19-10-2009 à 16:31:00

Ah ben tiens je l'avais louper ce récit.
tu as vraiment fait une saison 2009 de folie avec à chaque course, un chrono plus que prometteur...
Chapeau !!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.04 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !