Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées 2008, par Cantalou

L'auteur : Cantalou

La course : Le Grand Raid des Pyrénées

Date : 28/8/2008

Lieu : St Lary Soulan (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 4555 vues

Distance : 150km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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GRP 1ère partie

Mon récit commence le Jeudi matin devant la gare de Toulouse où me laisse ma femme avec mes deux sacs. C’est surprenant car il me faut deux fois plus d’affaires pour participer à un ultra de 2 jours que pour partir en vacances une semaine. Je vois son inquiétude au moment de lui dire au revoir et je suppose qu’elle à espéré jusqu’au dernier moment que la course serait annulée, c’est raté. Bien qu’étant contre ces appareils, j’ai finalement, mais très exceptionnellement, accepté d’emmener un téléphone portable. Ceci me permettra d’éviter de chercher des cabines dans les villages pour lui donner des nouvelles régulièrement. Arrivé à Lannemezan, je monte dans le bus qui m’amènera à St Lary avec un autre concurrent qui est enfin content de rencontrer un autre traileur. Le voyage en bus est consacré à parler du GRP qui s’annonce dur, nous avons le même objectif : finir dans les délais. Nous apercevons les premiers contreforts des montagnes, c’est magnifique.

Depuis le mois de février et l’annonce de l’organisation de cette course sur les forums, après quelques doutes avant l’ouverture du site et finalement l’inscription, j’ai fait maintes fois le parcours avec Google Earth ainsi que sur la carte et cette fois j’y suis.

Le bus dépose le coureur à Vielle Aure où rien ne laisse supposer qu’une course est organisée. Je continue jusqu’à St-Lary ou Jean-Michel y est en vacances avec la famille. Il me récupère et nous revenons à Vielle-Aure pour la vérification du matériel et la récupération du dossard. L’organisateur constate que j’ai prévu large en nourriture. Il y en aura effectivement trop mais je ne pouvais pas prévoir que les ravitaillos avaient 3 étoiles au guide Michelin des trails. C’est aussi l’occasion de faire enfin la connaissance de Jgoss sur le stand UFO. L’après-midi commence tranquillement avec une petite sieste et je ne ressent pas de pression monter, tant mieux. Par contre tout s’accélère à partir de 18h30, nous revenons à Vielle-Aure pour retrouver Thierry et Gaston et laisser les sacs à l’organisation, maintenant, il y a des coureurs et nous croisons quelques connaissances. S’ensuit la pasta-party dans une ambiance décontractée mais là je suis vraiment dans la course. Nous allons nous préparer à l’appartement de Jean-Michel et le vacancier que nous croisons vers 21h sur le parking, surpris par notre tenue, nous demande où on va. La réponse ne fait qu’augmenter son étonnement. Nous ne pouvons pénétrer dans la salle pour le brieffing et Thierry nous fera un résumé.

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22h, le départ est donné et Gaston a décidé de faire le premier kilomètre avec nous avant de partir devant à son rythme. Cette première partie de course est simple: que de la montée jusqu’au ravitaillement du Col de Portet. Evidemment, tout le monde était fermement décidé à partir doucement et garder ainsi des réserves mais, même si je suis à l’aise, j’ai l’impression que le rythme est soutenu. Le verdict tombe au Col, 12km et 1400 m d+ en 2h10, on est malade et je dis à Jean-Michel que je vais ralentir l’allure. Le peloton est encore fourni et cela fait du monde sous la tente de ravitaillement. Qu’importe car je prends juste un verre d’eau et un morceau de pain et on profitera de la bonne table au prochain ravitaillement.

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Première descente vers le Lac de l’Oule où nous nous écartons un peu du parcours mais on corrige aussitôt. On reste ensuite à flanc pour longer le lac sur un petit sentier agréable mais où je dois plier mon mêtre quatre vingt trois pour passer sous les branches. Je trouve qu’il fait très doux et je transpire beaucoup, cela laisse augurer d’une journée très chaude le lendemain. Arrivés au bout du lac, plus de balises et des coureurs un peu dans tout les sens alors que le panneau de signalisation des sentiers indique le lac de Port Bielh à droite. Je sors le road-book qui stipule de suivre le sentier dans une forêt de pins clairsemés en longeant le ruisseau qui alimente le lac. Nous suivons un sentier peu marqué à un endroit et retrouvons de la balise par terre quelques kilomètres plus loin. C’est sur, il y a eu un débalisage et je vois plusieurs frontales assez loin à notre droite. On retrouve ensuite le balisage normal pour rejoindre le lac et bifurquer ensuite vers la Hourquette Nère où deux membres du PGHM font le pointage. Petit arrêt pour manger un morceau et faire une photo.

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Il y a maintenant 1000m d- pour rejoindre Tournaboup. C’est très rocaille et technique pour moi. Je dois m’employer sérieusement pour ne pas être trop distancé par Jean-Michel et je suis soulagé lorsque nous rejoignons une bonne piste pour atteindre le ravitaillement de Tournaboup à 4 heures. Le peloton s’est clairsemé, surtout avec le débalisage du lac de l’Oule, et nous ne sommes qu’une dizaine. Il est temps de faire une bonne pause (15 minutes) pour remplir la réserve d’eau avec de la préparation pour boisson énergétique et profiter du ravitaillement hyper-complet : pain, saucisson, jambon, 2 sortes de fromages, soupe, gâteau salé, fruits secs (abricots, figues, bananes), oranges, bananes, chocolat noir, chocolat au lait, café, cake, coca, eau plate et eau gazeuse. Tout est très bien préparé, bien réparti sur la table et ce sera ainsi sur tous les ravitaillements, bravo aux organisateurs et bénévoles.

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Quelques étirements et c’est reparti. D’abord sur une bonne piste ou nous en profitons pour courir jusqu’à Barèges et ensuite attaquer un bon sentier en forêt qui permet de courir lorsque cela descend légèrement. Bientôt il faut quitter ce sentier pour attaquer une grosse descente vers Luz sur une trace étroite, glissante au milieu d’une végétation très dense et c’est là que je ressens une vive douleur à l’extérieur du genou gauche. Je ne peut plus du tout courir et même en marchant j’ai mal. Je pense que je paye là la descente après la Hourquette où j’ai trop forcé.  600m d- à faire comme ça, c’est long et je me fais doubler par plusieurs concurrents. Enfin l’arrivée au gymnase de Luz ou Jean-Michel est arrivé depuis plusieurs minutes. L’atmosphère est feutrée car seules les lampes à gaz sur la table sont allumées, sans doute pour nous éviter un choc après une première nuit à la seule lueur de nos frontales. Toujours le même rituel, remplissage de la réserve à eau, grignotage de tous les aliments salés, quelques verres  d’eau gazeuse, étirements mais aussi de la pommade anti-échauffement sur les pieds (20 minutes). Thierry arrive lorsque nous repartons et nous dit qu’il ne repart pas avec nous.

Le jour commence à poindre lorsque nous sortons du gymnase et comme à chaque fois que j’ai passé la nuit à la frontale c’est un grand soulagement de retrouver la lumière naturelle. Je laisse un message à la maison afin d’indiquer que tout va bien pour le moment. Un bon morceau s’offre à nous avec la montée du Col de Rioux et 1200 m d+ environ. Cela commence par la traversée des charmants petits villages de Grust et Sazos. Le soleil arrose les sommets environnants et leurs donne des couleurs superbes.

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C’est bien beau mais ça monte et je ne suis plus à l’aise comme dans les premières montées. C’est devient même franchement difficile lorsque la pente se raidit. Je suis toujours avec Jean-Michel mais j’ai du mal à suivre. Petit arrêt au parking du Bederet ou l’eau est en libre service, il parait qu’il n’y avait pas assez de bénévoles. C’est l’occasion de troquer le t-shirt contre le débardeur et sortir la casquette car le soleil tape déjà fort. Allez, encore 270m d+ et c’est le col de Rioux qui est atteint en serrant les dents. Le point de vue est grandiose

col_de_rioux.jpget j’en profite quelques instants avant d’apercevoir Cauterets tout au fond de la vallée (1000 m d- pour à peine 8 km). Cela me rappelle que j’ai dû faire la descente sur Luz en marchant à cause de cette satanée douleur au genou. Il faut y aller et je vais être vite fixé sur mon sort. Le sentier est roulant et  la douleur s’est atténuée, j’arrive donc à trottiner mais ce n’est pas terrible. Déjà qu’en temps normal Jean-Michel descends bien mieux que moi, il part largement devant et on se retrouvera à Cauterets.  Même si le sentier est très agréable, c’est dur et j’arrive à Cauteret 10 minutes après Jean-Michel. Je lui demande s’il veut repartir car il faut que je fasse une pose mais il m’attend pour affronter la montée sur le Cabaliros. Pommade à nouveau pour les pieds et j’emmène un peu de nourriture que je finirai en marchant.

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            Sortie de Cauterets en finissant de manger, un petit coup de fil à la maison, une discussion avec Jean-Michel et à 11heures nous attaquons la montée du Cabaliros (1400 d+). La fatigue que j’avais ressentie lors de la montée au col de Riou est plus que présente. Bientôt un coureur nous rattrape, nous lui emboîtons le pas mais je ne peux pas suivre et laisse filer Jean-Michel avec lui. La première partie étant dans la forêt, je ne sens pas trop la chaleur mais dès que je sors pour attaquer les alpages, c’est un four. On parle souvent de conditions de courses difficiles en faisant référence à la pluie, la neige ou le froid. Pour moi, la chaleur est pire. Chaque ruisseau est l’occasion de m’asperger d’eau fraîche et de mouiller ma casquette mais peine perdue, je ruisselle à nouveau de sueur quelques minutes plus tard. Cauterets semble loin dans la vallée mais le sommet l’est plus encore.

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En levant la tête, il y a des coureurs à perte de vue sur les lacets mais assez peu derrière. Je double quelques concurrents et m’aperçois qu’il y en a d’autres qui ne sont pas frais (au propre et au figuré). Enfin, j’aperçois la dernière ligne de crête mais je ne sais que trop bien que qu’il s’agit seulement du col de Contente et qu’il reste encore 200m d+. Un dernier effort et j’arrive au sommet après 3 heures de montée, cela fait un moment que j’ai vidé ma réserve que j’avais pourtant remplie à Cauterets. Je demande à la personne qui pointe si elle a de l’eau et elle me montre la pipette de son sac à dos. Je ne prends qu’une petite gorgée pour lui laisser le reste ainsi qu’au autres qui vont aussi tomber en panne sèche. J’admire le panorama, superbe.

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Il me faut appliquer un pansement anti-ampoule à un pied avant que celle-ci ne soit trop développée et attaquer la descente. Je crève de soif, j’ai les pieds brûlants et je ne peux pas courir. Personne derrière, ni devant, je marche seul (comme disais Goldman). Bien plus tard, un concurrent me rattrape mais il n’a pas d’eau non plus ni celui que nous doublons ensuite avant de rejoindre enfin la station-service à la bergerie du Turon de Bene. Il y a du stock et je peux épancher ma soif mais je constate que le moral des troupes n’est pas au beau fixe.

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Un ou deux coureurs arrête là et l’objectif des autres est d’arrêter à Villelongue. Je repars avec un petit groupe, la piste est bonne et je me dis que c’est l’endroit idéal pour adopter une foulée rasante. Deux coureurs m’emboîtent le pas et nous allons descendre ainsi jusqu’à Pierrefite. J’ai tellement eu soif qu’en passant devant un bistro et si j’avais eu quelques Euros en poche, j’aurais bu un demi (je vais devoir garder cette envie jusqu’au lendemain). J’atteins Villelongue à 18h et m’octroie une pause de 45 minutes. Un des concurrents avec qui j’étais arrête et l’autre veut repartir plus tôt, tant pis. J’aperçois Jean-Michel arrivé presque une heure avant moi et prêt à repartir. Je préfère le robinet extérieur à la douche pour me laver, je me change entièrement, re-pommade sur les pieds et 2 pansements de plus pour 2 nouvelles ampoules naissantes. Je me pose à table pour prendre une bonne assiette de pâtes avec du fromage râpé et deux compotes. Géant le ravitaillement. L’idée d’arrêter ne pas absolument pas effleuré l’esprit, j’ai plus d’une heure d’avance sur la barrière horaire et on verra bien cette nuit.

 

            Je demande à un autre concurrent prêt à partir s’il veut bien démarrer avec moi et nous voila sur la route pour affronter les quelques 1110 m d+  jusqu’à Hautacam. Nouveau coup de fil à la maison. La forêt d’Isaby avec ses grands hêtres est très belle, la piste monte mais est large et sans difficultés et finalement la montée se passe plutôt bien jusqu’à Hautacam pour un nouveau ravitaillement. L’accueil sur les ravitaillos a toujours été très chaleureux mais maintenant il devient plus « intimes » car il y a 3 organisateurs pour 2 coureurs.

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Un coureur qui s’était arrêté pour se reposer se joint à nous. 21h, nous attaquons le deuxième gros morceau de la course, après le Cabaliros, pour une succession de montées et descentes sur des sentiers caillouteux et techniques. Chaque côte est de plus en plus dure et il nous faut nous arrêter plusieurs fois pour gravir ne serait-ce que 400 m d+. Le sentier qui contourne le Lac Bleu est pénible et soudain, il n’y a plus de rubalise. C’est là que la carte IGN que je trimballe depuis la veille va nous être très utile pour retrouver le bon chemin. Gaston m’avait dit « tu vas voir, la deuxième nuit tu auras des hallucinations » et effectivement je commence à voir des trucs qui n’ont rien à faire dans les montagnes. C’est aussi maintenant que ma frontale se met à clignoter, en fait c’est moi qui clignote et m’endors en marchant. Il est temps, dans un dernier effort, d’arriver au ravitaillement du col de Sencours ou nous décidons de faire une petite sieste (15 minutes). Les personnes en charge du ravitaillement sont au petit soin, c’est tout juste si elle ne nous borde pas et demande à qu’elle heure il faut faire sonner le réveil.

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En fait je me réveille après 10 minutes mais ça va beaucoup mieux, je suis même un peu trop euphorique. A nouveau casse-croûte, café et c’est parti.

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            5h du mat, nous attaquons la descente sur La Mongie avec une bonne marge sur la barrière horaire. Ca continue sur du sentier technique avec des cailloux. Il est 7 heures et le jour vient de se lever lorsque nous arrivons à La Mongie, vu notre marge, nous décidons de refaire une bonne pause d’1 heure avec pour ma part 15 minutes de siestes. Toujours un accueil extraordinaire

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et c’est gonflé à bloc que nous repartons à 8 heures. Il reste 30 bornes et juste 900 d+ jusqu’au Col de Bastanet, même en nous traînant lamentablement à 3 km/h on garde de la marge. Nouveau coup de fil à la maison.

 

            Nous ne courons plus mais abordons cette journée comme une belle randonnée à allure soutenue, voire très soutenue par moment puisque nous doublons des randonneurs.

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Je suis maintenant certain que nous arriveront tous les trois au bout et je profite de tous ces instants après les efforts de la nuit précédente. Un dernier ravitaillement

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et c’est l’ultime descente avant Vielle-Aure, derniers moments avec mes compagnons de route.

 

            Sur la ligne d’arrivée, les organisateurs (visiblement aussi fatigués que nous) nous attendent pour nous serrer la main.

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Je serre également la main à mes deux compagnons et nous pouvons enfin aller savourer ce demi. Je suis fatigué surtout par le manque de sommeil car comme je n’ai pratiquement plus couru depuis la veille, je n’ai pas tellement mal aux jambes mais je suis aussi heureux pour ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, ce que j’ai partagé avec tout ceux que j’ai côtoyés. Rien qu'en écrivant le récit, je suis encore ému. C’était mon premier ultra-trail de ce type (c'est-à-dire sur plus de 24 heure) mais il y en aura d’autres .....

 

 

           

 

8 commentaires

Commentaire de Nono31 posté le 04-09-2008 à 23:54:00

Tu nous fais languir là... Vite, vite la suite de tes exploits!!!

Commentaire de hagendaz posté le 05-09-2008 à 08:51:00

la suite ...la suite...

Commentaire de Mustang posté le 06-09-2008 à 16:36:00

Bravo pour cette première très très difficile!!! Beaucoup de sang froid dans la gestion du parcours ( débalisage, carte IGN), bonne suite!!

Commentaire de mic31 posté le 09-09-2008 à 19:08:00

Bravo Jean Pierre pour l exploit, sur ces sentiers et dans ces conditions, il fallait y arriver.

Commentaire de maï74 posté le 10-09-2008 à 17:32:00

Chapeau bas, Jean Pierre ! Sacrée course et super reportage photo !!! A+

Commentaire de PaL94 posté le 11-09-2008 à 18:36:00

Salut Jean Pierre
j'ai enfin trouvé le temps de savourer ton récit et tes superbes photos. Je vois que la technicité prevue de cet ultra etait bien au rendez-vous ce qui grandi encore plus la performance de l'avoir fini.

Ton recit me servira grandement pour ma participation en 2009 !

Encore une fois Felicitations et bonne Récup '

Pierre

Commentaire de le breton posté le 18-09-2008 à 00:22:00

Salut Jean Pierre
Super récit et c'est encore mieux à lire quand on l'a vécu de l'intérieur.
A la prochaine peut être sur une autre course.

Commentaire de akunamatata posté le 22-07-2009 à 10:56:00

je vais lire et relire ce CR JP, et m'en servir pour l'edition 2009. merci ;-)

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