Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées - Grand Trail 2008, par mic31

L'auteur : mic31

La course : Le Grand Raid des Pyrénées - Grand Trail

Date : 29/8/2008

Lieu : Saint Lary Soulan (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 4534 vues

Distance : 75km

Matos : Les jambes et le mental...

Objectif : Terminer

7 commentaires

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Grand Raid des Pyrénées - 75km 4500mD


Vieille Aure - Tournaboup : Jusqu'ici tout va bien...


L’avant course

Jeudi après midi, la tête sans doute déjà dans la course, lancé sur l’autoroute, je m'aperçois en voyant la sortie pour Bagnères que j’ai raté la bonne…demi-tour et retour vers Vieille Aure.



Après un arrêt dans une boulangerie pour combler une fringale, je reçois l’appel essentiel, le signe qu’il me fallait, la voix et les encouragements qui m’accompagneront pendant les longues heures de la course.


C’est donc serein que j’arrive à Vieille Aure pour retirer mon dossard, retrouver avec plaisir les connaissances de forums et de courses puis m’attabler pour la pasta party.







A 21h j’assiste au briefing, avant de me diriger comme la foule et les coureurs vers le départ de l’Ultra.




Il fait encore chaud quand les 240 fous s’élancent pour leur périple de 150km. Pour moi, il est temps de faire le lit dans le break et de passer une assez bonne nuit.

La course

Réveil à 5h30 pour le petit dej habituel : quatre quart, lait concentré et Candy Up. Comme à chaque fois, je mets un temps infini à appliquer pommades, pansements préventifs, à m’habiller et à préparer mon sac. Mais aucun détail ne doit par la suite entraver le bon déroulement de la course.







A quelques minutes du départ, je retrouve Grumlie et Francis31 pour la photo souvenir.
Michel, l’organisateur, m’appelle sur la première ligne et me dis en plaisantant qu’il m’attend à 18h.Même le premier sera encore loin à cette heure là…
Le départ est donné à 8h et je laisse partir devant les plus pressés.




Passé Vignec et la route, on attaque assez vite les premières cotes. J’y vais tranquille, un peu de méthode du cabri quand même, mais sans me fatiguer. Au passage aux granges de Lias, une habitante m’annonce 24ème. La place correspond à mes attentes, tout va bien.



Je suis surpris ensuite de parcourir de jolis sentiers en sous-bois, quasiment plats .





Photo Mélanie




Mais ça ne dure pas et arrivé à Espiaube il est temps d’attaquer le mur : une piste de ski que l’on doit remonter jusqu’au Col de Portet.










C’est dur, ce n’est pas beau et je sais que c’est la portion du parcours que j’aime le moins.
J’arrive au premier ravito en 2h quand l’estimateur donnait 2h28…Mais je n’ai pas forcé plus que ça. Je fais le plein d’eau, resserre les lacets et pioche dans le super ravito : eau plate ou gazeuse, coca et beaucoup de choix en sucré et salé. Un menu trois étoiles et ce sera le même tout le long du parcours.


Me voici reparti, en compagnie de la première féminine. Mais je m’arrête assez vite pour un petit besoin et parce que je n’ai envie de courir avec personne. Sauvage le bonhomme.




Le sentier qui surplombe le lac de l’Oule est déjà un peu technique mais pour avoir reconnu le tracé à plusieurs reprises, je sais bien que c’est ce qui nous attend en majorité.









La montée sur le lac de Port Bielh se passe bien, mélange de course et de rando, au gré du terrain et de la pente.









Les paysages sont magnifiques et je n’hésite pas à m’arrêter et quelquefois à attendre un peu pour avoir un coureur en premier plan sur mes photos.


Passé le lac, je m’engage dans la montée vers le col de Hourquette Nère.




Ca va toujours bien et je monte à un rythme efficace et raisonnable. Je ne m’attarde pas au col et je bascule vers la vallée, calmement.


Une petite voix m’a dit hier avec raison de ne pas me blesser et d’être prudent dans les descentes.


Vers la cabane d’Aygues Cluses, le balisage est un peu brouillon et je poursuis en rive droite, malgré les silhouettes de coureurs en rive gauche. Je sais que les sentiers se rejoignent plus loin.








La partie ici aussi est technique, beaucoup de rochers et approchant des 4h de course, je commence à ressentir un peu de fatigue.En fin de vallée, je salue un des organisateurs du Trail du Cassoulet avant d’atteindre le ravito de Tournaboup.





Photo Mélanie


Je retrouve là Mélanie, la copine de Tooom et apparemment, elle s’est fait embaucher comme bénévole. Je profite un peu de l’ombre sous la tente, je recharge la poche à eau et je rêve avec Julien, Kikoureur que je suis depuis un moment (jutrail30), d’une sieste paisible au bord d’un lac.
Mais c’est la chaleur et les grosses pentes qui nous attendent...
Tournaboup - Vieille Aure : Si près de l'abandon...









Je repars avec près d’une heure d’avance sur mes prévisions et surtout en 13ème position, car j’avais l’espoir secret de finir dans les 10 premiers.
La pente est d’entrée très dure, la chaleur écrasante et il n’est même plus imaginable de faire un pas de course.




Je monte, lentement, et le ruisseau que je longe est un douloureux appel à l’arrêt et au bain. On aura d’ailleurs la chance de croiser deux torrents dans le début de l’ascension et de s’y rafraîchir. Mais le terrain est par la suite très sec, sans aucune ombre où s’abriter. Je bois beaucoup, peut être trop, mais que faire d’autre ? Je mange un peu, le miel que j’avais apprécié ce matin est brûlant, limite écoeurant. Je me demande si je ne suis pas parti trop vite, si je n’aurais pas mieux fait de rester dans les pas de la première féminine au lieu de la doubler. Je viens à peine de penser ça qu’elle se matérialise à mes côtés ! Mais je ne pense même pas à emboîter son pas : un vrai métronome, qui monte à un rythme régulier et soutenu. Je ne la reverrai plus.





J’assiste à l’abandon du pote à Julien, scotché au bord du sentier, abattu par un coup de chaud. Je continue mais c’est dur, très dur.

Je mange un mini babybel qui me renvoie à celui pioché dans le sac de Sabine lors de l’Ultra Trans Aubrac. Époque bénie où il faisait frais, où l’on marchait dans la neige…



J’ai retrouvé le sentier de mes recos qui monte vers le lac d’Oncet. Julien aussi m’a doublé, il vogue vers une très belle 10ème place .








Moi je suis de plus en plus mal, je sens que quelque chose ne va pas au niveau du ventre. Pas après pas je patiente, mais ça ne passe pas et je finis par faire une halte toilettes derrière un gros rocher. Je repars pensant être soulagé mais au bout de quelques pas je sens la nausée monter et je vomis au bord du chemin. La secousse passée, je me remets en marche, mais quelques mètres plus loin j’ai droit au deuxième dépôt de bilan.





Affaibli mais ne ressentant plus de gêne, je reprends l’ascension. Je suis rattrapé par un coureur qui en contrebas a assisté au spectacle. Il prend de mes nouvelles et fait un bout de route avec moi. Un gars sympa, qui me dit préférer le froid des Citadelles à la chaleur de ce jour. Je le laisse filer devant et je poursuis mon chemin de croix.







Le ravito du col de Sencours n’est plus très loin et c’est pour moi le but final de la course : je peux accepter la douleur, la fatigue et lutter contre, mais là je suis malade et qui a envie de l’être ?



Je vais rendre mon dossard, prendre la piste jusqu’au Tourmalet et de là, par la route ou en stop regagner la Mongie. J’ai juste envie d’être reconduit à l’arrivée, de me reposer puis d’aller manger une bonne pizza, arrosée de Coca.



Je veux être bien à nouveau, je ne veux plus être malade.


 



 






Mon petit pas m’amène jusqu’à la tente du ravito. A l’abri de la fournaise, je m’assieds et commence à boire beaucoup : du Coca, de l’eau gazeuse. Les deux bénévoles sont vraiment sympas et efficaces. Plusieurs fois ils s’inquiètent de mon état et ont un mot pour chaque nouvel arrivant. Je reste assis, prostré, n’arrivant pas à me décider à rendre le dossard. Toutes ces recos, toutes ces pages écrites sur le blog qui se concluraient par une aventure inachevée ?

Mais je connais le parcours et je sais la montée terrible qui m’attend après la Mongie. Faible comme je suis à cet instant, ça me parait irréalisable.





Je finis par m’allonger sur un des lits de camp, attendant pour voir si ça va aller mieux. J’y passe cinq minutes avant de m’asseoir à nouveau et de continuer à boire. Je suis incapable de me décider, j’étudie ma mini carte, le retour sur la Mongie semble plus court par la route que par le sentier, que faire ?



Une demi-heure que je suis là, je vais un peu mieux. Je vide l’eau sucrée dont je n’ai plus envie et je la remplace par de la fraîche. J'embarque un bout de fromage dans ma sacoche, debout devant la tente je ne sais pas si je pars à droite vers l’abandon ou à gauche vers la course…




Le profil est de toute façon descendant, les paysages semblent beaux, je prends le sentier vers la Mongie et je verrais bien mon état une fois arrivé là bas.







La descente est belle et je l’effectue derrière un coureur, en trottinant. Je suis content, ça va mieux et j’arrive à grignoter la moitié de mon bout de gruyère. Par contre l’eau claire a un goût de plastique et je n’en boirais pratiquement plus.
On double plusieurs concurrents, personne ne va très vite à ce moment là. Mais plus j’avance et plus le spectre de l’abandon s’éloigne. Il faut forcer pour remonter sur la Mongie mais je suis heureux d’y arriver et je fonde beaucoup d’espoir sur le ravito qui m’y attend.




 


J’y arrive au bout de 8h51 de course, avec dix minutes de retard sur mes prévisions. Mais après avoir touché le fond, ni le chrono ni le classement ne présentent maintenant un quelconque intérêt. Comme annoncé sur le papier, je trouve là une assiette de pâtes et des compotes. Le bonheur. Je prends aussi un verre de potage, je m’assieds pour manger et boire, encore une fois beaucoup de coca.

J’ai le plaisir de voir arriver Marc avec son pote, tous deux organisateurs de l’Ultra Trans Aubrac. On discute un peu, Marc vient aussi de vomir et Michel a abandonné sur blessure.





Photo Grumlie



Bien restauré, je remplis le camelback avec un mélange eau-coca, je retire mon maillot humide pour mettre le manches longues et je me prépare à repartir pour 20km de montagne, sans sortie de secours jusqu’au prochain ravito… A ce moment arrive dans la salle Grumlie qui a abandonné à Tournaboup, après plusieurs heures passées sans s’alimenter. Il a été raccompagné par la copine de Tooom qui lui continue la route, sans souci majeur pour l’instant.


Ça me fait plaisir de les voir et Grumlie m'accompagne jusqu'au départ de la Mongie.




Au dessus du barrage de Castillon, je suis rejoins par Marc et c'est parti pour plusieurs kilomètres à marcher côte à côte sur la piste qui monte vers Serpolet. On parle beaucoup, des Citadelles, de mon aventure avec Sabine sur l’ Ultra Trans Aubrac, de l’UTMB qui se court en ce moment. Je réalise d’ailleurs maintenant qu’il faut que je finisse le GRP pour avoir les 2 points qui me manquent pour la qualif à l’UTMB.


On passe comme ça d’agréables moments à discuter puis arrivés sur le petit sentier à flanc de montagne, il prend les devants. Jamais très à l’aise avec le vide, je préfère assurer mon pas sur des passages de pierriers un peu délicats.






Je rejoins ensuite le GR10 et la montée vers le col de Bastanet que j’ai reconnue. La pente est rude et l’on semble tous souffrir en se dirigeant vers le premier barrage. Je me souviens de ma reco, quand je montais comme un isard en doublant tous les randonneurs. Aujourd’hui j’ai nettement l’impression d’aller moins vite qu’eux. Je m’arrête quelques instants auprès de Marc, stoppé au bord du chemin. Encore un coup de moins bien pour lui. Je lui souhaite bon courage et je poursuis, il finira dans la nuit sur le coup de 3h du mat.



La montée est un vrai calvaire, avec en dessous du barrage de Grézioles un balisage bizarre qui suit le GR puis des rubalises qui indiquent une montée directe. Plus loin, je vois sur la gauche des flèches qui arrivent du GR. Assez incompréhensible, peut être une malveillance.




 





La course s’est transformée en une longue rando et je n’ai vu personne courir dans cette montée sans fin. La lumière de fin de journée embellit les paysages déjà très beaux du lac de Grézioles et j’arrive au refuge de Campana avec environ une heure de retard sur mon planning. Aucune importance. Je chambre les bénévoles, attablés sous la tente avec une bière devant eux.

Au point d’eau, un coureur qui m’avait vu "mourant" au col de Sencours semble content de voir que je suis reparti. Sympa. D’ailleurs, tout au long de la course, l’état d’esprit des coureurs comme des bénévoles fut absolument formidable.



Mais il est temps de repartir vers la dernière difficulté qui doit nous mener au col de Bastanet, avant la nuit. Ensuite je sais que ce sera plus roulant et en grande partie en descente. La montée est dure, très dure, même à une allure vraiment lente. J’arrive à boire mais je n’ai aucune envie de manger. En fait, c’est très psychologique, car je ne suis pas attiré par la nourriture que j’ai prévue mais uniquement par celle fournie par la course…et comme à la Mongie j’ai oublié de reprendre quelques trucs, il ne me reste que la moitié du bout de gruyère. Mais les coups de mou se succèdent et je dois m’arrêter ou me poser quelques secondes sur des rochers avant de continuer la progression.



Je pense au sms que j’enverrai à Sabine, tard dans la nuit, et ce ne sera pas pour lui annoncer mon abandon.



Passé le dernier lac, dans la montée finale vers le col, je ne suis vraiment pas bien, l’impression de puiser dans mes dernières réserves pour avancer. Je me force à avaler une moitié de pâtes de fruits, ce sera le carburant suffisant pour atteindre le col de Bastanet.



Les couleurs du soleil couchant sur les montagnes sont superbes. Le coureur que je suivais depuis des heures se pose là, auprès des deux bénévoles qui vont bivouaquer ici cette nuit. Ils nous annoncent le prochain ravito à 1h40, optimistes me semble t'il.



En lorgnant sur leur casserole qui chauffe, je leur dis en plaisantant que je croyais avoir droit aux pâtes ici. Ils me répondent que c’est réservé aux VIP ou bien qu’il faut passer la nuit là. Le moral est donc bon quand j’attaque prudemment la descente piégeuse en direction du refuge de Bastan.
Je suis dépassé par une autre féminine, et encore une fois je suis impressionné par la régularité de l'allure des filles, pas très rapide mais qui les mène loin. A sa suite, j’essaie de trottiner un peu quand le sentier est bon, mais elle me laisse sur place. J’arrive comme ça au refuge encouragé par quelques randonneurs. Je refais le niveau d’eau, pas question d’être à sec avant le prochain ravito.


La nuit tombe petit à petit et tandis que je cours à nouveau, profitant de la faible visibilité, je pense à la France affalée sur son canapé, les yeux rivés sur le journal de 20h. Mais la nuit m’apporte un second souffle et je me sens à nouveau plutôt bien.



Je retarde le plus possible le moment d’allumer ma frontale, seul sur le sentier, avec juste le cliquetis lointain des bâtons du coureur qui me suit.



La progression est bonne en direction du col de Portet, le balisage aussi, avec pas mal de rappels à la peinture orange qui ressortent bien dans le faisceau de ma lampe. Les balises fluo se voient de très loin et sont de bons guides dans la nuit.









J’arrive au ravito vers 22h.C’est toujours aussi bon et complet : du coca bien sûr, mais aussi un potage et du jambon. Je prends quelques Tucs pour la descente, toujours ce blocage qui me donne envie de nourriture qui ne vient pas de ma réserve. Faudra que je consulte un psy…
Je me couvre aussi, car je commence à trembler de partout. Je passe l’indispensable buf des Citadelles autour du cou, j’enfile le coupe vent et les gants. Les gars du ravito nous informent de l’hécatombe : on serait une centaine sur le Grand et seulement trente sur l’Ultra.




Je repars en forme et pour ne plus avoir froid, une seule solution : courir. Le tracé suit le GR10 et est au début assez évident. Les balises réfléchissantes sont ensuite trop espacées, voire carrément absentes sur des portions où le GR est plus brouillon, mélange de pistes et de sentes à vaches. Parfois posées au sol ou masquées par la végétation et donc invisibles de loin. Je rattrape la féminine qui peste également, forcée qu’elle a été de chercher son chemin à plusieurs reprises.

On va parcourir la large crête ensemble, sans trop parler, mais associant nos visions pour garder le bon cap. Un coureur que l’on dépasse se joint à nous et à tous les trois on parvient jusqu’à la bifurcation du cap de Pède que Tooom m’avait annoncée avec raison comme non évidente.




Il n'y a plus qu’à dévaler le raide sentier qui nous ramène enfin à la civilisation, soit le village de Soulan. Ma montre affiche 15h24 de course, en reco j’étais descendu jusqu’à Vignec en vingt minutes et je me donne donc pour objectif de finir en moins de 16h.




Et puis surtout, mes compagnons sont bien sympas, mais il y a une seule personne avec qui j’ai envie de finir une course main dans la main, et elle n'est pas là.




J’accélère donc le rythme et je fais une dernière descente de pur plaisir dans cette nuit qui reste chaude. Je reprends un coureur à l’entrée de Vignec, puis trois ou quatre autres qui marchent sur la route. J’arrive au panneau Vieille Aure, beaucoup d’émotion et des larmes pas loin de sortir.
Je finis sur un très bon rythme, heureux de retrouver les petites ruelles et le public chaleureux encore présent à cette heure tardive. Il est presque minuit, j’en termine en 15h57 à la 44ème position, ayant principalement appris qu’après avoir touché le fond on peut repartir et retrouver un second souffle.



L’après course




Après quelques cuillères de Nutella et un fond de Candy Up, je dormirais mal, une gêne dans les jambes m’obligeant à tourner et retourner pour trouver le sommeil.






Josian, 6ème de l'Ultra en plus de 35h.





Sous un soleil radieux, après une bonne douche au camping, je retrouverai au matin beaucoup de connaissances et autant d’expériences différentes vécues sur cette course.





Il y aurait beaucoup de monde à saluer tant le week-end fut chaleureux, et j’adresse une pensée particulière aux plus proches, Grumlie, Francis31,Tooom, sa copine et son pote.



Conclusion


Par ses paysages sublimes, par ses difficultés dont on ressort grandi, le Grand Raid des Pyrénées, une fois ses erreurs de jeunesse gommées, deviendra sans aucun doute une des plus belles et des plus dures courses qui nous soit donné de partager.


 

 
Vous pouvez retrouver le même récit avec les recos d'avant course sur mon blog :
http://sentier-libre.blogspot.com/2008/08/grand-raid-des-pyrnes.html

7 commentaires

Commentaire de Francis31 posté le 02-09-2008 à 12:49:00

Entièrement d'accord avec ta conclusion et encore un grand bravo pour ta course et ce CR intense...

Commentaire de hagendaz posté le 02-09-2008 à 14:45:00

bravo pour ce baptême.

Commentaire de corto posté le 02-09-2008 à 16:46:00

Comme d'habitude, un supêr récit avec de belles photos. Merci Michel pour se bout de route avec toi.

Commentaire de Mustang posté le 03-09-2008 à 11:30:00

bravo pour avoir essuyé les plâtres de cette grande épreuve! bravo pour ton récit et les photos!

Commentaire de rapace74 posté le 04-09-2008 à 11:07:00

bravo pour ta course et merci pour ces photos
je pense tres sincèrement etre des votres l'année prochaine
a voir suivant les dates
manu

Commentaire de ETRURIEN posté le 05-09-2008 à 21:55:00

J'ai voyagé un peu grâce à ce récit merci.

Commentaire de Cantalou posté le 08-09-2008 à 21:56:00

Bravo Michel et merci pour les superbes photos de tous ces endroits où je suis passé de nuit et donc sans avoir pu admirer le paysage.

Jean-Pierre

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