L'auteur : boulard raymond
La course : Saintélyon
Date : 2/12/2007
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 5063 vues
Distance : 69km
Objectif : Pas d'objectif
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Mémorable SaintéLyon 2007
En novembre 2006 après le trail des 5 moulins de Montville, j’avais suggéré à Greg de transposer notre entraînement pour participer à cette atypique course mi-trail mi-course la Saintélyon.
Pour des raisons propres à chacun cette perspective a été remise à plus tard.
Début 2007 avec le Team Boulard ce ville à ville a été programmé, puis il a de nouveau été mis en veille pour raison familiale.
Mais tout fini par arriver. Quand mon jeune compagnon d’aventure Greg est venu me voir cette première semaine de novembre pour me proposer de faire ce trail tous les deux, l’occasion est trop belle, j’accepte avec enthousiasme.
Demeure néanmoins un point essentiel, la préparation physique à ce raid nocturne, un mois c’est peu et court pour être affûté.
Une seule solution possible gérer correctement nos allures, adopter la rando-course et avoir l’objectif de terminer.
De plus Vernon Lyon distant de 550 kilomètres ? l’abandon est dans nos têtes exclu sauf blessures conséquentes bien entendu.
Notre saison 2007 aura été une année principalement de partage, accompagnant des coureur sur différentes épreuves " trail, transbaie, marathon " laissant le chrono de coté privilégiant le plaisir de terminer.
concernant cette première SaintéLyon deux prétendants
Grégory Truy, pseudo Apigreg 35 ans, adore ces défis et la grande distance.
Raymond Boulard, pseudo le Coach 58 ans, insatisfait né.
Stéphanie, José, Olivier ont pour des raisons diverses préférés s’abstenir et peut être tenteront ils l’expérience en 2008.
Notre entraînement quelques longues sorties, une de nuit, avec essayage de poche d’eau et de nouvelles lampes frontales et vaille que vaille.
Samedi 01 décembre départ à 10h00 de St Marcel dans l’Eure, direction Lyon.
La circulation est plutôt fluide , la traversée de Paris sans bouchon notoire
Petite pause à 13hoo pour se restaurer, et vers 16hoo nous arrivons au Campus universitaire de la Doua.
La météo est plus que maussade, la pluie nous a pas quitté depuis Auxerre, un vrai déluge, bizarre d’après la famille de Bourgogne il ne pleut jamais dans cette région, bref Marseille n’est pas très loin.
On se pose des questions pour la nuit à venir, l’état des chemins, des sentiers et surtout les vêtements appropriés pour la course.
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Nous achetons un ticket pour le transfert en bus vers St Etienne, préparons les sacs et prenons la navette.
Ambiance bon enfant, avec Greg on se dit que ce contexte nous rappelle Bourges Sancerre. Mélange de génération, hommes et femmes, jeunes vieux, coureurs marcheurs, tout le monde est calme. Derrière nos sièges deux, coureurs de bons niveaux, discutent du raid et on prend conscience qu’on sort de l’esprit randonnée pédestre, mais cela nous perturbent pas car la mentalité trail est unique en son genre, humble et solidaire, rien avoir avec les courses sur routes.
18h00 hall du parc expo de St Etienne, retrait des dossards et de la fameuse puce électronique pour contrôler nos temps de passage.
C’est un immense bâtiment, il fait pas très chaud, on trouve un coin tranquille pour se poser, se reposer car pour l’instant un petit nombre de coureurs sont arrivés. Certains se préparent avec beaucoup de minutie, d’autres on sortie matelas duvet, à notre droite un hamac suspendu, très drôle et joyeux à la fois.
Dans le cadre de l’animation une démonstration impressionnante de montée de corde et de barre par des sportifs(es) de la varappe.
Vers 19h30 on se restaure copieusement en sucre lent (pâtes, riz, taboulet) et appelons sur nos portables nos petites femmes..
22h00, la salle du parc expo est noire de monde, à l’étage deux salles supplémentaires ont été affectées aux coureurs. Ambiance très sympathique on papote, on échange nos impressions.
23h45, coup de téléphone de Steph pour nous encourager avec beaucoup de gentillesse, nous allons honorer ce soutien moral en fixant comme objectif de terminer ce trail de 69 km
On rejoint l’aire de départ, comme à l’accoutumé, on se place derrière le flot important de trailers.
Le speaker chauffe la foule, et nous indique les consignes de sécurité et rappel le point important de cette épreuve la solidarité. Allumage provisoire de nos frontales pour les photos , sur fond musical de de U2 Ligth My Way " éclaire mon chemin "
La Saintélyon rime avec téléthon et une partie de notre inscription sera reversée à la recherche génome. Je suis très sensible à cette manifestation,. le problème de transmission génétique. Je connais, je suis malvoyant, conséquence, une cécité nocturne. La vie continue et les défis encore plus beaux , mon jeune ami Greg va devoir jusqu’au bout de la nuit me guider une fois de plus dans l’obscurité et les passages difficiles.
La Saintélyon représente selon certains articles de presse sportive, l'effort de deux marathons successifs, si l'on considère que les 1300 mètres de dénivelé positif et 1700 négatif) équivalent à un effort de course supplémentaire d’environ 13km. Ajouter à ceci des conditions qui peuvent être difficiles (nuit, vent, froid, boue, pluie ou neige, fatigue) donne une perspective de course exaltante et valorisante.
24h00 ou 0h00 c’est comme on veut, en tout cas c’est le départ, c’est parti, notre stratégie de course est bien définie, elle repose sur un axe principal, courir à l’économie. Marcher dans les montées et les parties tortueuses, courir sur le plat ou dans les descentes roulantes, et le principal atout pour réussir cette course se ravitailler régulièrement.
Avec Greg on est agréablement surpris, aucun stress, aucune pression, aucune concentration avant course, mais peut être soyons honnête un petit chrono dans la tète de chacun (9h00 pour le coach et 10h00.pou Greg).
La traversée de la périphérie St Etienne est bien éclairée tout se passe bien.
On a du mal à trouver le bon rythme, devant nous la cohorte de coureurs, loquace, rieuse, la température presque trop chaude à notre goût, on ouvre les kways pour ventiler, quelques noctambules nous encouragent.
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Déjà une pente qui annonce les prémices du dénivelé avenir.
7 kilomètres et voilà le premier chemin, Greg me demande d’allumer ma frontale, le guidage est souple et le sol sous mes pieds est carrossable.
On attaque une montée relativement raide, longue, on marche à bonne allure et arriver en haut on se retourne, il m’invite à regarder derrière.
Spectacle unique, un fleuve de luciole envahie les monts, magie de la nuit, féerique, lumineux, simple et grandiose à la fois
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On arrive au premier ravitaillement St Christo en Jarez 2h02, un coureur m’aide à monter les marches dans la pénombre, je le remercie chaleureusement, il me souhaite bonne chance.
Un groupe de supporter nous encouragent, sympa à cette heure ou bien des gens dorment paisiblement.
Le ravito est envahi, cohue, limite bousculade, il est difficile d’accéder aux stands. 10 minutes d’arrêts et nous voilà reparti, la température est tombée, Greg me signale une gelée blanche, il faut fermer nos coupes vents et baisser le bonnet.
Je pense au graphique du dénivelé, une montée de 22 km, avec un dénivelé important, point culminant 840 mètres, plongée dans la vallée, pentes et descentes raides qui vont s’ensuivent, résumé très succinct.
On enchaîne des chemins pierreux, gadoue, boue, on se croirait à la transbaie. Greg maitrise parfaitement la proprioception il est très habile, très souple dans sa foulée, la pose des pieds est parfaite.
Pour lui le guidage est compliqué, nous évoluons sur des sentiers que la pluie de la semaine a transformé en bourbier. Les solos marchent en file indienne, je m’accroche au Camel-Bak, les relayeurs nous doublent constamment, normal ils sont venu faire un chrono.
Deuxième ravitaillement, il est le bienvenue, on a dépensé quelques calories, un verre de soupe, une banane et on repart en marchant, puis petite foulée, un peu de goudron et de nouveau les chemins. Malgré toute la bienveillance de mon ange gardien, deux glissades, deux chutes sans conséquentes et chaque trailer prête la main pour se relever. Je ne suis pas le seul à tomber, derrière moi un coureur tombe lourdement sans gravité heureusement.
On grimpe par endroit sur les talus, on passe dans un champs pour éviter une bâche d’eau importante aux yeux de mon guide, cet environnement rappelle la Transbaie
Devant une descente abrupte, à perte de vue selon Greg, gluante, pierreuse, la prudence est de rigueur, être à l’écoute, se concentrer et surtout éviter de stresser
Sainte Catherine il faut se ravitailler, madeleine, verre d’eau, soupe, je me force à manger lentement, de nouveaux problèmes alimentaires reviennent, La foule des coureurs est toujours aussi importantes au ravito.
Dans ma tète le plus difficile est passé et après cette courte pause nous évoluons sur des petites routes, le guidage et souple sans à coup, avec Greg on se surprend notre foulée est bonne 10 km/h environ, plutôt bon signe pour la suite.
St Genoun km 36 5h10 mi parcours, le chrono ne me semble pas terrible, " au fait on est venu pour terminer alors tu ne dis rien ".
Ce ravitaillement sous tente nous semble avoir été dévalisé par les concurrents et souffrir de manque de bénévoles.
C’est reparti, le profil est moins difficile, la frontale PEZTL récemment achetée malgré ma déficience me donne un confort visuel certes limité mais moral, le faisceau lumineux permet à Greg d’avoir un balayage de lumière plus important et me concernant de voir les jambes des coureurs de devant.
On est bien, on est même redevenu loquace, on se fait plaisir, le temps passe, on voit des lumières on est à Soucieux.
Ravitaillement selon les convenances de chacun, les coureurs sont moins nombreux, certains assis, d’autres marchent avec difficultés.
On marche, on court, on double, on se fait doubler, petit pont à franchir, monter encore et encore, j’ai une petite crampe qui disparaît en ralentissant.
7h00 j’appelle ma femme pour la réveiller, elle travaille ce matin, plus que 20 ou 22 kilomètres, un peu plus de 2h00 et on sera à Lyon, elle nous félicite et nous encourage.
Traversée de villages endormis, sur la route aucune circulation.
Chapenos, traversée d’un parc, Greg amusé a repéré le nom Boulard, peu être un ancêtre de ma famille et de sur plus Gaulois.
Le jour se lève, timidement le ciel se dégage laissant passer les premiers rayons du soleil, sur notre route un paysage plante le décor, moment simple et beau, comme des enfants nous sommes émerveillés.
Cette luminosité me permet de retrouver mon autonomie. Mon guide fortement sollicité pendant cette partie nocturne difficile, va pouvoir décompresser.
KM56, avant dernier ravitaillement, badoit, saucisson sec, pour Greg, soupe pain d’épice, notre arrêt est de courte durée.
Saint Foy est là, devant la fameuse cote que tous les coureurs parlent, impressionnante, fort dénivelé, raide comme la justice.
On marche, l’allure est tonique, on double des concurrents, des relayeurs, on parle un peu, très peu.
Fini la cote sur notre route un hôpital, le panneau de Lyon, avec l’indication 10 km de l’arrivée.
Descente roulante, on doit rester sur les trottoirs pour des raisons de sécurité, pas top, il faut rester vigilant, il y a beaucoup d’obstacles.
Petit ravitaillement , coup de téléphone à Olivier et Stéph, sur notre gauche la place de Bellecourt, il est 8h50 et il reste environ 7 bornes
Les fameux escaliers dont la randonneuse rencontrée au parc expo nous a tant parlé.
Traversée d’un pont pour rejoindre les quais de la Saône, magnifique avec ce beau soleil, Stéphanie s’entraîne sur ce trajet quand elle est en déplacement à Lyon.
Greg commence à sentir la fatigue, il marche, on est à 5 km de l’arrivée et c’est seulement à ce stade qu’il a un coup de moue. Déterminé, courageux, dur à l’effort, le jeune homme s’est pratiquement lancé sur cette épreuve sans entraînement. Son potentiel et ses capacités physiques sont inexploitées, il est légèrement paresseux, et m’aime pas les contraintes. Chapeau bas mon Greg
Sur notre route des coureurs en sens inverse, vont-ils à la rencontre d’amis où bien font-ils le retour vers St Etienne
Enfin le Campus de la Doua, panneau 1 km, Greg souriant me dit :
le stade de l’UFRAPS, dernier petit chemin qui sent bon l’arrivée, derrière les barrières des spectateurs nous encouragent, on passe sous l’arche nous indiquant notre temps 9h28.
heureux de notre performance, de ce grand moment passé ensemble; de cette osmose qui nous unie dans ces défis, de cette passion qui nous anime. C’est magnifique et indélébile.
Nous récupérons notre tee shirt Nike Finster, superbe cadeau, mangeons un biscuit et on boit deux canettes de coca.
Un coup de téléphone à Martine ma femme, à Séverine, Olivier mes enfants avec beaucoup d’émotion dans la voix.
Petite douche froide, on reprend la route, après une petite restauration et on décide de faire une sieste de deux heures sur une aire d’autoroute.
Vers 20h00 on arrive à Paris, petit détour à Montmartre
Petit duplex à coté du sacré cœur
Nid du bonheur
Accueil rue des Abbesses
Par la princesse des lieux
La jolie Stéphanie, sourire radieux
Thé citronné, brûlant, régénérant
Réchauffant nos corps
Repus d’effort de la nuit précédente
Quelques mots, quelques phrases
Signe de remerciements
D’avoir encourager ton bien aimé
De m’accompagner, de me guider
Dans ce périple nocturne
Ce défi un peu fou, ce raid magique
intensément mémorable
22 h00 nous arrivons à St Marcel, Martine nous a préparé à manger, on parle, on parle de quoi, de la SaintéLyon évidemment
:
Toute les courses de longue distance surtout de ville à ville donne un caractère mythique à l’épreuve
Cette Saintélyon, ce trail doit être fait, inoubliable. Mais il est très exigeant, il demande effort et volonté, courage et humilité parfois.
En se donnant les moyens d’une bonne préparation physique( pas Greg) et mentale (greg bien sur), il reste cependant à la portée de beaucoup de coureurs.
Ecrire pour évacuer une certaine douleur, courir pour faire accepter ses différences. Sous ces formes de résilience, la capacité de vivre, de réussir, de s’intégrer , triomphe en dépit de l’adversité
Mille fois merci :
A ceux qui ont tracé ce sillon magique de 69 km entre St Etienne et Lyon, aux organisateurs qui ont travaillé sans compter, aux bénévoles toujours présents, très actifs, et merci aussi pour leur gentillesse.
Remerciements :
A Greg, mon jeune compagnon d’aventure, à qui je témoigne toute ma gratitude pour sa patience, sa gentillesse, sa générosité durant ce trail éprouvant et technique, rédempteur face aux difficultés de la vie.
A, Martine ma femme, Séverine et Olivier mes enfants, Pierre et Marie mes petits enfants, Stéphanie, Sébastien et mes copains de course à pied, de me soutenir dans mes projets et défis parfois un peu fous.
Aux coureurs rencontrés au fil des kilomètres, de leurs témoignages de sympathies et d’encouragement à mon égard durant ce périples.
A Danièle Delafolie, correctrice de mes différents récits.
Avec humour :
Quelques jours après ce raid nocturne, Olivier mon fils passe nous voir, on parle de la SaintéLyon, cette aventure le titillait fortement mais pour raison familiale il a été obligé de déclarer forfait, une petite anecdote l’a beaucoup amusé et me propose de faire un résumé humoristique.
*
Raymond, dit le coach baroudeur mi aveugle mi voyant, Grégory dit ApIgreg génie du bricolage et de la débrouille.
Ils reviennent de Lyon, qu’ont ils fait ?. Marauder, traîner leurs savates, traficoter, des personnes bien intentionnées parlent d’une longue marche, Dieu seul le sait.
En tout cas, ils ont une drôles de dégaine, dégingandés, mal rasés et paraissent fatigués, épuisés..
Ils arrivent sur Paris sous une pluie diluvienne, Apigreg à rendez vous à Montmartre avec sa petite femme la jolie Stéphanie.
" C’est bon tu en as déjà parlé raconte…..
dos minutos jeune homme
Apigreg connaît Paris comme sa poche et le hasard fait passer les deux oiseaux par Pigalle, il se permet de commenter au Coach différentes boutiques en rapport avec le sexe ?
Arrivés à Montmartre ils vont se garer dans une petite ruelle, pavée, sombre, étroite , un vrai coupe gorge.
Descendent de la voiture, on peu remarquer leur façon inhabituelle de se déplacer, marchent d’une façon heurtée, claudiquants, en canard
Abrège tu veux bien
Calmaté Olivier
Bref bizarre pour des visiteurs de la nuit dans ce quartier très animé.
Le Coach pas très rassuré derrière ses lunette noires s’accroche à Api, qui lui a un grand sourire malicieux. .
ils arpentent cette ruelle et il pleut toujours autant.
.Sous un porche Bonssssssooooir Messieurs des voix proviennent de l’obscurité, intonation invitante, accueillante
.
papa s’il te plaîtbon d’accord
Des filles de joie ou travestis, Dieu seul le sait, à l’occasion si vous passez par là vous vérifierez par vous même.
*
Petite anecdote légèrement amplifiée et déformée par l’auteur pour se moquer avec humour de sa déficience visuelle
Sans se concerter les deux complices ont les mêmes images qui défilent dans leur tète à ce moment cocasse, peut être un remake du film de Gérard Mordillat " Fucking Fernand ".
St Marcel 20 décembre 2007
Raymond BOULARD
PS :
Si des coureurs (femmes, hommes) se trouvant dans une situation visuelle similaire , il me serait agréable de les contacter par le biais d’un forum ou de nos messagerie afin d’échanger nos sensations et notre organisation technique pendant l’entraînement et les courses de trail
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7 commentaires
Commentaire de Marco47 posté le 28-12-2007 à 15:09:00
Bravo pour ta course Raymond et ton CR et, si j'ai bien tout compris : à l'année prochaine !
Marco
Commentaire de moumie posté le 29-12-2007 à 23:02:00
salut Raymond,
Un grand Bravo pour avoir affronté cette épreuve malgré une déficience visuelle et un grand bravo à Greg pour t'avoir accompagner tout le long du parcours.
J'ai pris plaisir à te lire, un grand moment d'humilité.
Merci beaucoup.
Bonnes fêtes de fin d'année
Moumie
Commentaire de le_kéké posté le 31-12-2007 à 15:29:00
Bravo Raymond pour avoir "vaincu" cette sainté, tu es un champion. Ton récit est très beau et faire le truc en voyant pas grand chose la nuit c'est une sacrée perf.
Bravo aussi au guide car pour avoir guidée ma belle soeur (non-voyante) en ski de fond je sais que cela demande un effort supplémentaire de vigilance qui doit finir par couter cher en fin de cette exigeante sainté.
A+ Philippe
Commentaire de sarajevo posté le 02-01-2008 à 18:29:00
UN SEUL MOT RAYMOND: RESPECT !!!
a l'année prochaine ...
a+
pierre
Commentaire de Hay-David posté le 02-01-2008 à 22:41:00
Salut Raymond je te tire mon chapeau pour ce temps compte tenu du fait que vous courrez à 2 et que tu n'y vois pas grand chose de nuit. Quand je pense que des fois je me plaignais de ne pas y voir assez avec ma Petzl je te félicite chaleureusement.
Hay_David_empreint_de_respet.
Commentaire de Jerome_I posté le 03-01-2008 à 13:53:00
bravo pour ta saintélyon et ton récit...
Jérome
Commentaire de boulard raymond posté le 09-01-2008 à 19:16:00
Petit message pour vous remercier de vos témoignages de sympathie concernant notre course de cette mythique Saintélyon
Tous nes vœux de santé, de bonheur et de réussite dans vos projets sportifs 2008
Raymond
Un copain de course vient de me transmettre sur ma messagerie le commentaire suivant :
Eh bien voilà.
Pas plus dur que ça!
On s'organise, on s’entraîne, on sert les dents et hop, c'est dans la poche.
Y'a plus qu'à faire un petit récit et tout parait facile.
Moi,,je sais,, je suis témoin,, j'ai suivi ces deux loustics un soir à la lueur de la frontale. Croyez-moi ils trottent les cocos.
Aucun respect pour les plus de 60 balais.
Tu suis ou tu prends ta douche.Toi,derrière tu cherches l'aspiration.
Alors quand tu apprends qu'ils ont terminé la Saintélyon,t'es absolument pas surpris
L'admiration tu l'as avant,car t'es sur qu'ils vont réussir.
Messieurs, mesdames,si vous croisez deux gars prénommés Greg et Raymond,surtout, courrez avec eux.ILS FONT REVER!!!!!
Michel Cauchard
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