L'auteur : rodolphe79407
La course : Grand Raid des Pyrénées - Ultra 160 km
Date : 25/8/2023
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 700 vues
Distance : 160km
Objectif : Terminer
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Retour au commencement, retour d’EB 2022, sentiment de travail accompli (dans la douleur), discussion avec mes deux potes, on refait la course en long en large et en travers. Et forcément viens la question, et maintenant on fait quoi? Réponse quelques semaines plus tard ça sera le grp 160.
Après inscription, notre petit groupe s’étoffe, finalement nous partirons à 5 sur le 160 et un sur le 80, réservation à saint Lary à partir du mercredi.
Niveau préparation/état de forme, j’ai fait un bon début d’année à 3 séances semaines jusqu’à mai ou j’ai fait le 110kms de la VVX, course qui s’est très bien passée, bouclée en un peu plus de 19h de mémoire. Après ça récup et pas mal de boulot et de travaux qui m’ont éloignés des 3 séances semaines. Reprise plus sérieuse en juillet avant les vacances. Par contre autant j’étais reposé jusqu’à mi août, autant j’ai passé 3 nuits courtes avant le départ (4h au boulot la première, nuit agitée le mercredi et le jeudi à saint lary entre les bières et la chaleur). Du coup vendredi matin à 5h je suis fatigué et sans envie.
DÉPART - MERLANS
Départ à 5h et des poussières, 2kms de plat environ pour s’échauffer et étirer le peloton, on est groupes à 5, il fait déjà chaud, je baisse les manchettes et transpire déjà beaucoup. Après cet échauffement, on attaque la montée sur une petite route, ça monte un peu mais c’est simple, il suffit de suivre, mais j’ai chaud et j’ai pas trop de jus, je n’arrive pas à accrocher mes potes et les laisse partir de peur d’exploser en plein vol. Je me fais la réflexion que, comme je l’ai lu dans les récits de kikous avant la course, certains sont au bord de l’essoufflement, avec des bruits de locomotives en sur régime. Je ne me rend pas trop compte de ma vitesse, je suis à la sensation, par contre le cardio a tendance à monter même si je reste en dedans. Passage au Pla d’Adet, dans les nuages, on voit pas grand chose et le jour commence tout juste à se pointer. Par contre après une remontée par une piste de ski, on sort des nuages et le soleil est bien présent, c’est superbe et ça met de bonne humeur. Replat d’un ou deux kms puis dernière montée jusqu’au col du portet, la vue est superbe, basculer redescendre rapide jusqu’au Merlan.
MERLAN - LA MONGIE
Arrivé au ravito, un de mes potes m’attend, il me dit que c’est pas la grande forme, les autres ont passé la seconde, lui préfère y aller piano avec moi car, selon lui, qui va piano… fait de la musique.
Plein des flasques, grignotage et on repart en direction de la mongie. On commence à avoir des cailloux et c’est magnifique, succession de lacs et de paysages sublimes avec le soleil, jusqu’au col de bastanet, belle petite montée, agréable par ce beau temps mais pas trop chaud. Ensuite, passage au refuge campana ou un point d’eau est installé, les bénévoles sont adorables. Suit le col de serpolet, j’avais lu que ce mur pouvait faire peur, mais étant dans les nuages, on ne le voit pas, par contre on sent bien qu’on est dedans, là ça monte dré dans le pentu, en appuyant fort sur les bâtons, trempage du bon dans tous les petits ruisseaux il fait chaud. Un pas après l’autre on arrive au col, mon pote tire la langue, c’est toujours pas la grande forme. Le bénévole au col nous dit mef dans la descente ça glisse, il y a déjà eu plusieurs soucis, donc on attaque gentiment et effectivement les passages humides glissent bien, on entend au loin les encouragements des supporters au ravito mais on ne le voit qu’au dernier moment car on est toujours dans les nuages. Arrivé à la mongie a 11h59, 45 minutes avant la BH.
LA MONGIE - COL DU SENCOURS
Au ravito, Matthieu qui court le 80 le lendemain est la, il nous encourage et nous dit que les autres sont entre 30 et 45 minutes devant, il me dira après la course que j’étais assez moche a ce moment. Plein d’eau et de nourriture et on repart en moins de 10 minutes direction sencours et le pic du midi. Première surprise on pensait monter mais on descend, mon pote tire de plus en plus la langue, il me prévient vouloir arrêter après le pic car pas de jus et il commence à avoir des vertiges, après quelques kilomètres ça commence à monter, gentiment d’abord puis de plus en plus à l’approche de sencours, on sort des nuages et on voit le pic au dessus de nous. Il est haut quand même. Un pas après l’autre, en attendant un peu mon pote on arrive au col du sencours. Plein d’eau en plein vent, mon pote me dit qu’il arrête là car il a maintenant envie de vomir toujours plus de vertiges et une tête de zombie, je le laisse avec le chef de poste et il va rentrer gentiment via le tourmalet. Moi j’attaque le pic en me donnant 1h30 pour l’aller retour, les deux premiers tiers sont plutôt soft avec de la place pour se croiser avec ceux qui descendent, je croise mes premiers potes qui sont en grande forme. Je continue après l’ancien hôtel sur le sentier plus raide mais j’ai retrouver de l’énergie et de l’envie donc je grimpe fort en doublant pas mal, je croise Alex mon dernier pote qui est pas au top, il me dit qu’il continue tranquillement et que je vais le rattraper plus loin. J’arrive assez vite au sommet ou je monte sur la plage forme profiter de la vie et faire quelque photos, je repars en deux temps car je laisse mes bâtons sur la plate forme. Je cours toute la descente sans forcer et je prend un gros kif sur cette portion, je suis en bas en 25 minutes, total pour l’aller retour avec p use photos 1h25.
COL DU SENCOURS - HAUTACAM
Ravito rapide, moins de 10 minutes, à noter que ce ravito est bien garni avec de la purée, du jambon de pays… plein d’eau y compris la poche car la prochaine portion s’annonce longue et il fait toujours assez chaud.
Redémarrage en pente douce, ça permet de digérer, quelques kilomètres faciles à trottiner, la forme est là les sensations sont bonnes. Le col de la Bonida arrive gentiment, il passe bien et permet de faire tourner les jambes en montée après les quelques kilomètres de footing, le décore est magnifique avec le soleil et je me dis que j’ai de la chance d’être là. Ce que je ne sais pas encore c’est que le soleil ne reviendra pas avant un long moment. Après une nouvelle portion ou l’on peut pas mal trottiner, remontée au col d’aoube, ça passe bien aussi en y allant gentiment. Arrivé au col j’ai le plaisir de retrouver mon pote Alex qui m’attendait, il a pas la grande forme mais il continue avec moi, on continue à descendre il traine un peu mais on avance, on redescend dans les nuages donc on ne voit pas le lac bleu, dommage. Le bon côté c’est que l’on ne voit pas non plus le col de bareilles, là ça pique un peu plus, c’est une montée plus sèche ou il faut mettre les mains parfois et garder un petit rythme pour arriver en haut, puis on redescend encore jusqu’à la dernière bosse avant hautacam, la hourquette d’ouscouaou, qui passe mieux que le col précédent. Ensuite quelques kilomètres à trottiner pas mal dans le brouillard jusqu’à arriver à hautacam juste avant la nuit.
HAUTACAM - PIERREFITE
Au ravito je profite du réseau pour faire une visio avec la famille et souhaiter un bon anniversaire à ma plus grande (en bon père indigne je fais la course le jour de ses 6 ans), puis remplissage des flasques et plein de nourriture en attendant Alex qui arrive 5 minutes après moi. On traine pas en se disant que maintenant c’est 11 bornes de descente qui vont permettre de gratter du temps sur les BH. Ça c’est la théorie, en pratique les 2 premiers kilomètres sont dans des champs avec des trous partout et de belles glissades dans la boue, le tout a la frontale, c’est long et on s’agace de pas gagner de temps. Enfin on débouche sur un chemin forestier ou l’on peut reprendre la course quasiment en continue jusqu’à l’entrée dans Pierrefite, la on sait qu’on a une petite remontée à faire avant d’arriver à la base vie, mais p..tain qu’elle remontée, c’est court mais c’est raide, une fois en haut on reprend la course et on arrive vite à la base vie.
PIERREFITE - CAUTERETS
Arrivé à la base vie, première bonne nouvelle la BH de sortie est 30 minutes après celle d’entrée indiquée sur le dossard. Du coup on mange, on se change avec une petite toilette et on profite qu’il n’y ait pas foule au massage pour se faire malaxer. Comme on a peu de temps les masseuses/masseurs nous font la formule express en 10 minutes, c’est efficace mais ça pique sévère. Ensuite on croise nos 2 derniers collègues qui ont lâchés l’affaire et attendent la navette, ils nous encouragent et on repars juste après que le dernier coureur soit entré avant la BH d’entrée.
On repars sous une température agréable, un peu chaud, je crains d’avoir le coup de barre sur cette portion. On attaque la montée qui est pas trop raide, no trop technique, on croise plusieurs coureurs qui redescendent à la base vie.
La montée se passe bien, on est longtemps dans la forêt avant d’en sortir quand il se met à pleuvoir, on sort les vestes, et on va les garder un moment…
A force d’avancer on arriver au Turon de béné, sympathique ravito au milieu de nulle part (du moins de nuit), les bénévoles sont adorables une fois de plus, la soupe réchauffent les cœurs. Après 10-15 minutes d’arrêt, on repars pour les 700 derniers mètres de D+, d’abord en faux plat montant voir légère pente puis sur la fin un peu plus raide, il pleut toujours, la fatigue commence à me tomber dessus gentiment, je fixe les mollets d’Alex qui mène l’allure et ça le berce gentiment. On fini par arrivé au col ou un bénévole nous attend avec son parapluie, respect à lui car il fait pas chaud. Ensuite une longue descente en lacets, toujours sous la pluie d’abord a découvert puis à nouveau dans la forêt, on court pas mal même si les pieds chauffent pas mal. On finit par entrer dans Cauteret aux premières lueurs du jour, sous une bonne pluie, c’est désert, ça fait très fin du monde, on trottine un bon kilomètre jusqu’au casino.
CAUTERETS - AULIAN
Le ravito est un peu un mouroir, pas mal de gens allongés sur des lits de camps ou à même le sol. Je suis un peu au bout après cette nuit en grande partie sous l’eau, la fatigue est là et je me dis que ça ira jamais au bout. Heureusement Alex est là et lui a plus la patate que moi, on se bouge car on est toujours charrette par rapport aux BH, plein des flasques (je commence à mettre du coca avec l’eau pour changer le goût) et de bouffe, je me prend également 2 cafés pour me réveiller au mieux. Je sors du ravito en grelottant, mais je sais que ça ne dure pas, surtout quand on monte. La montée qui suit justement est parfaite pour se réchauffer, on la monte à un bon rythme, avec 2/3 arrêts pour mettre/enlever la veste, on sort de la forêt pour voir le col au dessus de nous, ça paraît raide mais ça passe bien avec les lacets, et arriver en haut on a un petit rayon de soleil qui ne dure pas mais fait plaisir. Ensuite descente de 2/3 kilomètres sur aulian par des pistes de ski bleues donc en trottinant, ça fait du bien, et nous voilà au ravito.
AULIAN - LUZ
superbe accueil au ravito avec des crêpes au nutella, un bonheur et des bénévoles tous plus sympas les uns que les autres. On traine un peu, je reprend 2 cafés, on renok les pieds, on range les vestes car il ne pleut plus, et c’est partie pour une longue descente jusqu’à la deuxième base vie. Encore une fois c’est pas hyper roulant, on est en dévers dans des champs humides, ça chatouille les chevilles. Après quelques kilomètres comme ça on prend une piste forestière qui permet d’augmenter l’allure, on aperçoit Luz en contrebas, on se dit qu’on y est presque. Mais non les traceurs sont comme souvent un peu pervers, on remonte via un sentier dans les bois, et on avance comme ça un long moment au dessus de la ville où l’on doit aller, ça met les nerfs à rude épreuve. Puis d’un coup alors que la ville commence à s’éloigner on descend droit dans la pente, ça glisse, c’est raide mais au moins on descend enfin. Après un bon broyage de quadris, on entre dans luz, et on retraverse la ville pendant 2 kilomètres environ jusqu’à la base vie. Et on a toujours pas pris de grosse marge sur les BH… on voit un de nos potes qui a arrêté la veille au soir, il nous encourage et nous motive.
LUZ - TOURNABOUP
On se change, on tourne un peu puis on repasse au massage, je tombe sur le même masseur que la veille au soir, on discute et on rigole, ça fait du bien, et on repars pour 10 minutes de douleurs pour être soulagé ensuite. Je tente une sieste expresse mais à peine je m’allonge qu’un gars décide de refaire son sac dans la salle de repos en sifflotant et en parlant, je me fâche pas je retourne finir de manger. On se motive avec Alex et s’est reparti pour tournaboup. On traverse luz, puis on monte en pente douce en suivant la rivière même si on la voit pas beaucoup, on est dans les nuages. La montée se passe bien, on met du rythme, on commence à entendre gronder l’orage mais c’est loin, une coureuse se joint à nous car elle a un peu peur de l’orage (spoiler: j’imagine pas son état à la fin). On discute un peu et on arrive à tournaboup assez rapidement.
TOURNABOUP - AYGUES CLUSES
Enfin on a réussi à prendre de la marge sur les BH, on a fait une belle montée, au train et on arrive avec un peu plus de 1h30 de large. Mais la première chose que l’on nous dit, les barrières ont été avancées à cause du risque d’orage, 18h au lieu de 19h15 en sortie à tournaboup, 20h30 au lieu de 22h15 à la cabane d’aygues cluses et minuit au lieu de de 2h15 au merlans. Énorme coup de massue, première pensée c’est on se sort les doigts et on y va, Alex me dit ok, on se donne 10 minutes avant de repartir, on fait les pleins, on demande aux bénévoles si c’est jouable avec ces nouveaux horaires, ils nous répondent tous que oui ça passe. Pierre et Miguel sont là et nous motivent. Moins de 10minutes plus tard on est reparti le couteau entre les dents, la tête dans les nuages. J’ai pris la tête et je met du rythme, un peu trop parfois du coup j’attend Alex qui est un peu plus dans le dur à ce moment. La montée jusqu’à la cabane se passe bien, la pente est pas trop raide, par contre on retrouve les cailloux mais ça passe bien et en 1h45 on est à la cabane.
AYGUES CLUSES - MERLANS
Encore une fois les bénévoles sont au top, ils nous encouragent, la soupe fait beaucoup de bien, on reste moins de 10 minutes histoire d’être en avance à la dernière BH. Redémarrage tranquille jusqu’au pied de la hourquette nere, la montée est un peu raide mais pas longue et on a un rayon de soleil qui fait du bien au moral. On bascule et je met du rythme dans la descente qui se court pas mal si on arrive à passer/sauter les cailloux. Le soleil se cache et la pluie revient accompagné de grêle par moment, on voit les éclairs mais ils sont encore loin. On remet les frontales et on continue la descente entre les arbres sous une pluie de plus en plus forte, le balisage est top, on arrive à bien chopper les balises avec la frontale. Au bout d’un moment on arrive en surplomb du lac de l’oule, c’est Alex qui me le dit car entre la nuit et la pluie on voit vraiment pas grand chose. Cette portion est un peu longue et on est content d’enfin arriver au merlans avec plus d’une heure d’avance sur la dernière BH.
MERLANS - VIEILLE AURE
On rentre dans le ravito ou la chaleur fait du bien, on décide de prendre enfin notre temps sur ce ravito. On enlève les fringues trempés et on enfile tout ce qu’on a dans le sac, pantalon, seconde couche, tour de cou, bonnet, la totale. Puis on prend le temps pour manger en discutant avec les bénévoles qui sont toujours aussi géniaux. On prévient aussi les copains que l’on est bientôt arrivés et qu’un taxi pour rentrer sur saint lary serait pas de refus.
Après 45 minutes au ravito on ressort, et la c’est déjà un peu l’enfer, vent pluie froid, je tremble comme une feuille. Alex reprend les devants et nous guide vers le col du portet, on voit vraiment pas grand chose, on hésite une fois ou deux sur la direction a prendre, on tombe sur un gars qui redescend vers le ravito pensant qu’il descend sur l’arrivée, il comprend assez vite son erreur et nous suit jusqu’à la bifurcation ou l’on était la veille sous le soleil.
Puis on attaque la très longue portion sur les crêtes jusqu’au cap de ped. C’est long et j’ai vraiment pas chaud, je fixe de plus en plus les mollets d’Alex devant moi et les paupières sont de plus en plus lourdes, il ne pleut plus. On commence à voir les éclairs au-dessus de vieille aure/saint lary, ça tonne fort.
Puis d’un coup l’orage monte au dessus de nous, les éclairs claquent au dessus de notre tête, on y voit comme en plein jour, le tonnerre est en même temps que l’éclair. La on commence à flipper sévère, il s’est mis à pleuvoir très fort, on se regarde avec Alex en se demandant ce qu’on doit faire, se mettre en boule et attendre que ça passe? chercher un abri? Descendre le plus vite possible?
Petit détail, il pleut tellement fort que l’on est à nouveau trempé jusqu’au os.
Alors l’option mise en boule est vite écartée car vraiment trop congelé. L’option abri est aussi vite écartée car on est sur une crête et il n’y a rien autour de nous. Donc reste la dernière solution, courir au plus vite dans les ruisseaux qui se sont formés sur le sentier. Et on va dévaler comme ça pendant 30/40 minutes en espérant que le prochain éclair ne tombe pas trop près de nous, et là le temps est long et les kilomètres ne défilent pas. A chaque éclair on sursaute, et on dévale plus vite, aussi vite que possible après plus de 40h de course.
Enfin on arrive à la bifurcation pour commencer la vraie descente sur l’arrivée, on se fait pas prier, le début est assez raide mais on a encore l’orage sur nous donc on descend assez vite. Après un petit quart d’heure de descente raide, l’orage s’estompe, la pluie diminue oui s’arrête, on se relâche et on finit la descente en marchant, heureux d’être sorti de cet enfer. On prévient nos potes que l’on est à 2 kms de l’arrivée, et on continue à marcher, on se prend dans les bras en se félicitant et en se remerciant pour cette énorme ballade, nos potes nous rejoignent au début du sentier, il se remet à pleuvoir et on se remet à trottiner pour passer le pont et arriver sur le tapis rouge, il n’y a plus qu’une dizaine de personne mais ils sont en feu, ça chante et ça danse. On nous tend un verre de bière que l’on vide avec plaisir puis on franchit la ligne sous les acclamations.
On récupère nos vestes finisher (elles sont vraiment sympas), on discute deux secondes avec les bénévoles mais on a tellement froid que l’on repars vite à notre loc pour une douche bien chaude.
Bilan de cette course, superbe parcours, exigeant mais tellement beau. Les bénévoles sont vraiment au top, spéciale dédicace aux crêpes d’Aulian. On a kiffé malgré le fait qu’on a eu l’impression de toujours courir après les BH, première pour moi, et c’est pas très agréable.
Petite suggestion d’amélioration: peut être prévoir du sirop au ravito pour mettre avec l’eau (menthe/grenadine…) et un vrai repas aux bases vies(pâtes bolo ou similaire).
Et maintenant une seule question reste, c’est quoi la prochaine???
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3 commentaires
Commentaire de Gilles45 posté le 26-06-2024 à 10:48:13
Bravo pour ta course et pour ton CR Rodolphe...dis donc 10 mois après...tu étais quasiment à la BH pour ce récit :-)
Sacrée perf compte tenue de conditions météo difficiles notamment à la fin, en effet je n'aurais pas aimé être sur la crête après le Merlans.
je retiens aussi que, sur Ultra, partir lentement...et laisser filer ses potes c'est souvent une bonne option pour aller au bout
J'ai retrouvé dans ton récit beaucoup de souvenirs de mes propres GRP, ça fait du bien de se remémorer tout ça.
Au final j'aime tellement cette course que j'y suis revenu 3 fois ! donc ce sera peut être à refaire pour toi aussi.
Commentaire de Gilles45 posté le 26-06-2024 à 10:49:19
Et bon Queyras !!! (je viens de voir le Kivaou) on attend avec impatience le récit dans un an :-)
Commentaire de rodolphe79407 posté le 26-06-2024 à 14:01:35
Merci beaucoup, effectivement très belle course et très bel endroit, j’y reviendrai un jour.
Je découvre au fur et à mesure que je fais des ultras que j’ai toujours du mal au démarrage, il me faut bien 3h pour être dedans donc maintenant je me laisse le temps même si ca rapproche des BH.
Pour l’anedocte j’ai écrit le récit dans le mois qui a suivi la course mais je n’ai pas réussi à le publier, du coup je l’avais laissé de côté et je viens de le retrouver 😉
Je serai plus rapide avec le Queyras qui s’annonce magnifique et enneigé
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