L'auteur : Benman
La course : SaintExpress - 45 km
Date : 27/11/2021
Lieu : Ste Catherine (Rhône)
Affichage : 2483 vues
Distance : 45km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
576 autres récits :
On a parfois l’impression d'avoir tout vu. J’avais le sentiment d’avoir fait le tour de la Saintélyon après 4 participations.
J’ai donc été explorer du côté de la Saintexpress. Voici mes plus belles lettres, de A à Z.
A Lyon, en fin d’année, il y a 2 évenements à ne pas manquer: la Saintélyon et la fête des lumières.
La Saintélyon, c’est la fête des lumières sur les chemins.
Les années de neige, l’immaculée conception du sol rend la procession encore plus fervente.
Cette année, l’arène des neiges va s'offrir à nous.
J’ai toujours été très coquet et adore courir avec des jolis bracelets. Cette année, j’ai couru avec un petit bracelet (ultra)violet qui m’a rendu bien des services : celui du sas performance.
C’est même à la base parce que je savais que j’avais droit à ce bracelet permettant de partir en 1ère vague que je me suis inscrit à la Saintexpress.
Si demain, j’ai un bracelet électronique, cela me permettra-t-il de courir avec des jambes bioniques ?
Il faut toujours faire son caliméro quelque part.
Alors allons y : j’ai pas compris qu’on pouvait poser son sac sans re-rentrer dans la halle à 20h30 et être obligé de gruger la queue de crainte de louper la navette.
J'ai pas bien compris non plus pourquoi l’orga met au moins 2 jours à me répondre pour transférer mon dossard... alors que j'avais décidé au moins 3 jours avant la course de m’y inscrire en rachetant le dossard d'une personne blessée. Laaarge.
C’est trozinzuste
ça c’est à peu près la réaction que j’ai autour de moi quand je préviens que je vais aller faire le mariole la nuit dans le froid, la pluie la boue et qu’au final je n’y vais pas pour dormir mais pour prendre du plaisir.
J’ai droit à un « pourquoi » ?
Donc maintenant, je ne dis plus rien.
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. Mais peu d'entre elles s'en souviennent
C’est le régime de course que tu adoptes plus ou moins malgré toi quand tu as passé Soucieu. On se retrouve un peu plus tard à la lettre R pour Robocop, puis Z pour zombie.
Quoi, la Saintelyon, une course à fric ? Adieu ce mot là, quand on peut racheter un dossard 2 jours avant la course, et se faire transférer son nom par l’orga sans frais alors que la course n’est pas pleine.
Là je dis comme Christine : Bravo !
C’est la hantise de certains : les descentes dans la neige sont connues pour raboter un peu le postérieur. Certaines années, j’ai vu des coureurs faire des strike.
Cette année, rien de tout ça : partir vite et devant la meute saintélyonnaise, était la bonne option pour avoir des chemins avec cette petite couche de neige accrochante qui va bien.
La peau des fesses, ça vaut cher !
Oui, cette course aide chacun à devenir un héros.
C’est marrant de voir l’enthousiasme à l’approche de la course dans le microcosme.
Les interrogations de chacun sur le matos à prendre ou ce qu’il faut manger, alors qu’on sait très bien que tout ça va se terminer en vomito après une glissade ou une chaussure paumée dans une flaque de boue, le bide défoncé par le vent glacial.
Dès que les vents tourneront… nous nous gèlerons.
J'ai eu si mal au cœur sur la terre en furie que j'ai vomi mon quatre heures et mon minuit aussi.
Bon, disons-le : là, je connais plutôt bien l’itinéraire, et pourtant en course, j’ai toujours le plus grand mal à me repérer. Je suis passé au Signal sans même m’en rendre compte.
Peut-être que la neige fouettée sur le visage avait un peu anesthésié mes neurones ? ou alors une absence de signal pendant la nuit ?
Pourtant les étoiles sont éclairées pour que chacun puisse un jour retrouver la sienne
Le moment de joie à la Saintélyon ou la Saintexpress, c’est évidemment quand tu passes la ligne.
Lever les 2 bras en l’air, j’avais promis de le faire pour une certaine personne qui l’avait fait il y a 2 ans sur la grande, et qui je le sais, refera encore plein de fois ce geste magique.
Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité
Ils étaient annoncés à 46.
A 7, c’était l’autoroute sans les bouchons.
Jusqu’à 14, c’était l’insouciance : neige, ambiance féérique, ruban lumineux.
De 15 à 18, on se serait cru au bord d'une tranchée; faut pas tomber
A partir de 23, j’ai commencé à trouver qu’ils étaient nombreux les kilos en trop.
A 29, début de crise (oui, avant le mur du 30, il y a la crise de 29).
A 35, j’ai carrément crié à la surpopulation kilométrique.
39-45 c’était la guerre, avant 46 et la (tardive) libération.
Le ruban lumineux de la Saintélyon, tu as beau le connaitre, à chaque fois il te met des frissons. Il te remet la lumière à tous les étages.
Quand tu sais que le ruban devant toi, cette fois, c’est la tête de course, et pas juste les cou(illons)rageux qui ont attendu une heure de plus que toi pour chopper la bonne vague, eh ben c’est encore plus chouette.
On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Tu viens de repérer que ton nez ne s’était pas trompé : ce n’est pas parce qu’il fait noir que tu ne sais pas reconnaître la station d‘épuration de Messimy que tu viens de passer.
Mais à ce moment, il te faut vraiment la grosse motivation pour arriver à relancer pour rejoindre la looongue route le long du château d’eau de Chaponost.
Tu commençais juste à trouver la route potable, mais il faut maintenant suivre l’immonde aller/ retour qui mène au ravito de Chaponost, sans un regard pour ceux que tu croises.
Cette route fait une bonne épuration dans le peloton. J'en suis ressorti avec les os usés.
Ah l’égout et les coureurs…
Quand il neige, en général, il faut avoir la tête près du bonnet si on veut quand même se dorer la biscotte.
Cette année, elle est là : nous l’avons rencontré très tôt, dès le départ.
En voyant, ô joie, les premiers flocons tomber, et surtout parce que je venais de m’enfiler un litre d’eau juste avant de partir, je me souviens de la prophétie de Philippe Geluck :
« Il y a des gens qui arrivent à écrire leur nom dans la neige en faisant pipi... parmi eux il y a cependant davantage de Luc et de Jo que de Jean-Sébastien ! »
J’ai bien fait de prendre un pseudo court, c’est le secret pour ne pas perdre trop de places.
Mais cette nuit, il fallait prendre sa vessie pour une lanterne.
« Massacrer des éléphants pour en faire des bracelets d'ivoire, c'est honteux. Mais massacrer des baleines pour en faire des parapluies, quelle horreur! »
Cette phrase du philosophe Patrick Sébastien m’avait trotté dans la tête en allant chercher mon précieux bracelet vendredi sous la pluie.
Mais c‘est la phrase de Sylvian Tesson qui m’est alors revenue : « La pluie a été inventée pour que l'homme se sente heureux sous un toit».
J’ai réussi à tenir la pluie éloignée de ma nuit.
Oui, je suis parfois une quiche en course. Je pars en mode niktout et je finis en PLS. Bon bah ça a pas loupé. Si je ne voulais pas me faire écraser par la meute affamée, à partir en tête de vague n°1, eh ben pas le choix que de partir vite. C’est sympa 5 minutes, mais en fait j’ai pas vraiment le niveau.
J’ai donc un peu passé ma course à me faire doubler.
T’as beau t’y préparer mentalement, c’est pas toujours facile à vivre.
Un peu comme Sisyphe qui pousse sans fin son rocher sur la montagne.
Sommes-nous des Sisyphes ? Rarement.
LA question que plus personne ne pose concernant le choix de chaussures.
Pourtant, incontestablement, les marchands de bitume ont fait des progrès.
Ils ont réussi à convaincre les traceurs de la Saintélyon de s’intéresser à eux.
Quand j’entendais le plac plac de certains de mes voisins, j’avais mal pour eux.
Puis je me suis aperçu que moi aussi j’avais fait un choix douteux quand mes cuisses se sont mises à grenouiller lamentablement.
Alors, oui, cette année encore, il fallait de l’accroche dans les bois pour les descentes tenaces et de la douceur sur la route pour les genoux délicats.
Je cherche donc toujours la chaussure spontex…
Ma collection de sas était restée bloquée sur le n°4, éclusé il y a 3 ans aux éditions plomb (comme mes jambes).
J’avais pas aimé : un peu l’impression d’attendre des heures à moitié à poil sur le trottoir pendant que la pluie te ramène à ta condition de sucre d’orge.
Cette année, je ne me suis habillé que d’un bracelet vieux rose. Il m’a ouvert le sas vers la liberté.
Sauf que cette histoire de sas s’est avérée assez comique au départ.
Déjà, ça commençait à joyeusement tricher par devant pour que des gars rentrent via le sas élite.
Puis ça a commencé à pousser par derrière, avec différents gus qui voulaient se placer pour le sprint initial.
Le bénévole a fini par décréter un embargo.
On a commencé à lui demander si on partait bien avec les élites, qui étaient là, maxi à quarante, pépouzes, au large dans leur enclos.
Il nous répond que nous partons 10 minutes après. Bref nous sommes une vague seconde vague. Il aurait jamais dû dire ça...
Le départ est donné. Les élites partent comme un pet sur une toile cirée, et nous nous retrouvons comme des cons avec rien devant.
Très vite, ça déborde sur la droite et la gauche. Le cordon cède.
Enorme numéro de claquette du pauvre bénévole qui se met au milieu du sas en écartant les 2 bras pour nous interdire de passer.
L’histoire ne dit pas si il a fini piétiné, mais ce qui est sûr c’est que le sas performance aspirait à devenir élite.
Une envie pareille, ça se discute pas. Nous voilà partis, et bien en première vague.
C’est la bonne idée avant une course : visiter Lyon avec les copains venus exprès pour la course. Plutôt que de s’ennuyer comme un croûton de pain derrière une malle en attendant la course, on profite avec Boubou et Murielle pour faire un peu de tourisme dans le vieux Lyon.
Nous allons à la chasse à la praluline, une sorte de brioche locale aux pralines, qui te range à côté le kouign amann au rang de spécialité diététique.
Nous voici prêts à coller des pralines à nos peurs pour la nuit qui vient. Et rendez-vous au petit déj !
Oui, on s’ennuie aussi un peu parfois pendant les courses. Alors la petite voix commence à chanter en toi.
Elle te fait faire des calculs trop stylés pour prévoir ton heure d’arrivée.
Pourtant, tu le sais que personne ne t’attend. Mais non, tu veux mettre moins de 4 heures.
Enfin non, très vite la calculette s’est mise en place, et elle a rectifié d’elle-même ton erreur de calcul.
Tu te mets donc un ultimatum pour 5 heures. Ah oui, ça te fait arriver à 4 heures, c’est pour ça. Bon, elle est sympa la calculette, au début elle te dit que tu peux y arriver, il suffit de passer les 10 derniers kil à 7’ au kilo, et ça passe.
Sauf que t’as oublié la petite remontée sadique après le parc du Boulard ou la gentille montée des aqueducs sur le chemin de Montray.
Pourtant tu les connais par cœur.
Ta calculette elle s’emballe.
Ah mince, va falloir faire du 6’30 au kilo désormais. Puis tu réalises que finalement, le 6’20 ne sera pas vain. Quand un grand warning t’annonce qu’au-dessus de 6’ au kilo, ça passe pas, tu commences à lâcher l’affaire dans la tête.
Ils sont sympa sur la Saintélyon, ils te mettent un panneau tous les kilomètres à partir des 5 derniers. Comme ça tu réfléchis plus à rien sauf à imaginer ton temps final.
Tu mets un ultime hatum à tes jambes :
"6 au kilo, c’est 10 à l’heure bordel, vous devez pouvoir le faire bande de guibolles."
Tu te mets alors à l’écoute de ton Grand Corps Malade en récitant ta chanson préférée :
« Le corps humain est un royaume où chaque organe veut être le roi
Il y a chez l'homme 3 leaders qui essayent d'imposer leur loi
Cette lutte permanente est la plus grosse source d'embrouille
Elle oppose depuis toujours la tête, le cœur et les couilles »
Je ne sais pas l’organe qui a gagné, mais le 6 au kilo, évidemment c’était pas jouable.
La tête est partie en couille et seul le cœur te fera désormais passer la ligne, mais pas à l'heure pile espérée.
Oui, c’est toujours une victoire de terminer une course, même si on finit par banaliser cela.
Il faut toujours se rappeler qu’on a une chance folle de pouvoir faire ce genre de petit délire, et que bien d’autres aimeraient être à notre place.
Je leur dédis ce récit.
Petite nouveauté « by utmb » cette année : on peut dire bonjour à la caméra avant d’arriver sur les ravitos. C’est chouette, on peut suivre la lente décrépitude du gars qui arrive tout confiant, et au fur et à mesure commence à trouver la plaisanterie de moins en moins drôle.
C’est super aussi pour les insomniaques qui peuvent te suivre en live.
Special thanks to la dernière webcam avec une jolie arche au-dessus, sauf qu’il te reste encore 400 m pour arriver à la halle Tony Garnier, et ça, t’as beau le savoir, ta webcam interne, elle s’est remise en mode veille, et tu fais ce que tu sais le mieux faire sur Terre : tu râles.
Catégorie de copain qui te fait partir en 1ère ligne en te disant : t’inquiète, je pars tranquille.
C’est aussi le bon copain qui te dit au bout de 5 minutes, alors que le monde du trail dans son ensemble voit bien que t’es en apnée : « bon soit je me mets enfin en mode perf et je suis hélas obligé de te laisser, ou sinon, tiens, je poursuis ma balade avec toi en mode tranquille, histoire de découvrir ce que ça fait d’être au milieu du peuple ».
J’ai aidé Xian à prendre sa décision. Il a eu raison. Il m’a mis au final plus d’une heure dans la vue.
Petite vengeance : il n’a pas réussi à descendre sous les 4 heures.
Je me dis que certaines fois, ce petit accessoire qui permet à des enfants de se tenir debout tout en restant assis serait assez adapté aux lendemains de course. Vous voyez le concept ?
Heureusement, j’avais eu le temps à la halle de me faire tripoter par une osteo et masser par une kiné experte.
Mes jambes de lundi leur disent merci.
Je sais qu’il faut attendre Boubou qui fait une super course sur la grande, mais qui arrivera forcément quelques heures après moi.
Il est prévu que Mumu nous ramène à la maison.
Propre et massé, il ne me reste plus qu’à dormir. Il est bientôt 7h.
La Halle Tony Garnier, c’est beau, c’est grand, mais par contre, il n’ya toujours ni chaise ni lit pour s’étendre comme une merde se régénérer après la course.
Je trouve un coin « repos coureurs » mais pas un matelas.
Il faudra après avoir testé le bitume, tester le sol de Tony Garnier.
Arrive alors une coureuse avec dans les mains un énorme matelas gonflable deux places qui s’installe juste à côté de moi.
J’hésite à faire le mec gonflé. Mais je ne veux pas qu’elle croie que je la prends pour une poupée.
Je ne lui jouerai pas la sérénade et me remets une clé de sol pour rester à ma place.
Le sommeil gagne toujours. C’est juste au réveil que ça fait mal…
Oui, je suis zen après cette course. Elle était belle, neigeuse, dure, évanescente, mentale, comme zen.
J’ai aimé la Saintélyon qui t’oblige à être un lion.
J’aime cette Saintexpress qui jamais ne t’oppresse mais te booste les fesses.
Maintenant que je l’ai éclusée de A à Z, y ai-je gagné mes lettres de noblesse ?
Vous avez peut-être remarqué que je n'ai pas mis d'O dans mon vain récit. C'est un peu une bûcherie sans O.
Oui, l'O est un bien précieux, il ne faut pas en abuser (c'est pas comme l'eau de vie).
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.1 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
18 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 02-12-2021 à 10:36:59
O, O, O le beau récit juste avant Noël !
bravo pour ta course et ton récit. J'ai pu vérifier lundi lors de notre sortie d'1h30 soit que tu en avais gardé sous la chaussette jaune soit que la masseuse était une fée.
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 21:55:14
Oui. La masseuse a massé et la douleur a passé. Mais l'âme a zoné sur les bords de l'Amazone pendant ce petit moment de détente.
Commentaire de robin posté le 02-12-2021 à 13:41:45
Saintillant récit à lire expressement ! Bravo pour le récit et la course !
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 21:56:19
Merci Robin. Des fois le récit vaut plus que la course. C'est ma seule chance de bien figurer.
Commentaire de BouBou27 posté le 02-12-2021 à 16:24:43
La praluline, une tuerie
(j'ai faim)
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 21:56:46
A déguster en petits carrés.
Commentaire de xian posté le 03-12-2021 à 08:56:57
mais quelle plume ! encore un récit qui met la banane en le lisant :)
tu as (avec brio) usé de licence poétique, pour narrer notre départ prudent (ça glissait sur la route) et nos échanges, mais je n'ai pas été aussi taquin que ça en vrai (le Grand Timonier est la gentillesse incarnée, tout le monde le sait) :). N'empêche, même si tu as préféré flâner et prendre des photos plutôt que de faire la course avec moi, j'ai été bien content de partager l'attente dans le sas et sur les premiers hectomètres !
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 21:59:29
Partager la tente: au contraire tu l'as snobée pour aller te réfugier, seul, dans le sas. J'ai mis du temps à comprendre que le gars seul, tout perdu sur la ligne, c'était toi. La suite n'est qu'une longue agonie en ce qui me concerne.donc tu as bien fait d'y aller, vraiment.
Commentaire de tidgi posté le 03-12-2021 à 13:55:44
Juste trop fort, Maitre Capello !
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 22:06:30
Bigre, voici une référence de bon aloi.
Commentaire de Trixou posté le 03-12-2021 à 14:31:59
Bellisimo !
Enorme !
Nocturne...
Magnifique !
Admirable !
Nouveau.
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 22:19:44
Mais
Evidemment
Remercier
Comble l'
Individu
Commentaire de Gazel posté le 03-12-2021 à 16:24:38
Toujours inspiré, merci de ton récit original
Commentaire de Benman posté le 04-12-2021 à 22:20:59
Merci Gazel. Toujours sympa de recevoir ce genre de petit message.
Commentaire de franck de Brignais posté le 07-12-2021 à 21:47:47
Si celui-ci ne figure pas dans le tome 3....
Bravo pour la course... et la plume !
Commentaire de Benman posté le 31-12-2021 à 12:56:31
Merci Franck. D'ailleurs, pour les intéressés, il reste quelques exemplaires du tome 2 en boutique!
Commentaire de L'Dingo posté le 08-12-2021 à 12:39:57
A ton habitude, un récit dont l'originalité ne dépare pas ton œuvre. Toujours bien écrit avec une certaine virtuosité dans la manipulation de la langue ( "l'égout et les coureurs")et des clins d'oeil (Renaud...).
Toutefois, un abécédaire plus "corporate" pouvait être tenté avec à la lettre K: Kikourou et par exemple
A: Amis de Kikourou
B: Buff Kikourou
C: Casquette (rouge :-)) Kikourou
pour la lettre D, je te laisse imaginer etc....
Commentaire de Benman posté le 31-12-2021 à 12:57:06
D comme Dingo toujours sympa et attentif aux autres
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.