Récit de la course : Le Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques 2014, par float4x4

L'auteur : float4x4

La course : Le Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques

Date : 22/8/2014

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 3558 vues

Distance : 120km

Objectif : Terminer

7 commentaires

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Tour des Cirques 2014, mon premier 120 :) (et mon premier CR)

L'an dernier j'avais participé au GRP 80. J'étais bien entraîné, j'avais fait la course en dedans (fini en 16h32'), et j'avais franchi la ligne avec tous les voyants aux verts. L'occasion faisant le larron, j'ai décidé de m’inscrire sur le GRP 120. Cette année j'ai pu courir correctement jusqu'à début Juin, mais suite à un emploi du temps chargé, je n'ai pas pu m'éclater en montagne autant que je l'aurais voulu.

Déjà dans mes petits souliers à cause de ces lacunes d’entraînement, j'ai passé deux très mauvaises nuits avant la course, la logistique du trajet, la météo et le briefing m'ayant bien filé les foies. Bref, J'attaque ce 120 en proie à des pensées pas forcement super positives...

 

Le Départ.

 

Déjà vaseux depuis le réveil, et le trajet en bus n'aidant pas, je suis arrivé à la station de Piau en me demandant vraiment ce que je venais faire dans cette galère. Descendu de la première navette avec Julien, mon covoitureur de la veille, nous nous installons sur des chaises dans une salle vide de la station.

On est au chaud, c'est confortable pour attendre le départ, mais l'envie de courir n'arrive toujours pas. Je m'occupe un peu pour faire passer cette heure, je bricole mon sac, je discute du profil de la course avec mon voisin et je prend quelques photos ratées.

Quelques photos en attendant le départ.


Viens le moment de rejoindre « l'arène » au cœur des bâtiments. Petit à petit les familles de coureur quittent le « pas de tir ». Le moral commence à revenir un peu. Le speaker nous chauffe. Les départs sont toujours des moments exaltant - on est frais, on se lance, on a la gouache, on est invincible, et en plus là mine de rien, on a du public. Musique. Compte à rebours. Détonation. C'est parti !!


Section Piau – Gèdre.

 

Mon euphorie ne dure hélas pas très longtemps. Après que notre troupe ait dévalé gaîment la première petite descente, commence une montée de 700m suivi d'une descente équivalente qui doit nous refaire passer dans la station. J'essaye d'accrocher Julien mais je vois rapidement qu'il va beaucoup trop vite pour moi. Je sors mes bâtons, je ralentis, et je grimpe.

Départ depuis la station.


Le ciel est dégagé et le paysage est pas mal, heureusement car la piste est large et ennuyeuse – Je ronchonne. Dans la descente, des pensée que je juge rétrospectivement complètement idiotes me passe par la tête : Et si je rendais mon dossard en passant repassant à Piau ? Un minimum d'amour propre me sauve. DNF au bout de 9km sur un 120km, pour raison de bouderie, c'est vraiment pas génial. Je pactise avec moi même : Je vais au moins jusqu'à Gavarnie, et là on verra. Si je lâche, ça sera gérable pour mon ego.

Traversée de Piau, juste le temps de me faire bipper. Je tape dans la mains des enfants qui nous applaudissent en songeant à la honte de rendre son dossard si tôt... Et j'ai beaucoup trop d'avance sur mon planning, ce n'est pas bon, je dois ralentir sinon je vais le payer cher plus tard.

On attaque la montée vers le Port de Campbiel. Là le trail commence vraiment. Les paysages se font plus sauvages. On à le col en ligne de mire. Je grommelle moins, Bâtons aidant j'ai un bon rythme. Dans les derniers lacets, mains et visage sont fouettés par une pluie glaciale et un vent violent, quelques coups de tonnerres aussi. Ça caille.

Je bascule sur l'autre versant. Il pleut par intermittence. La descente est longue et fatigante. Je ne m'en souviens plus très bien, hormis que j'essaye d'économiser mes cuisses quitte à me faire souvent doubler.

À quelques encablures de Gèdre, une coureuse passe en balançant un truc genre « Allez Jack ! Plus que 2 km avant le ravitos ! ». Un coureur lui répond « Désolé Caro, j'ai déjà les cuisses bien entamées ». Tiens ! Je sors de ma torpeur. Il y a un Jack et une Caro sur Kikourou. Je regarde son dossard. Mais oui, c'est bien lui. Ça fait un bon quart d'heure qu'on court ensemble chacun dans notre bulle. Je l'aborde : il a grosso modo les mêmes objectifs que moi. Peut être ai-je trouvé un binôme pour continuer la course ? Il est 13h18 quand nous arrivons enfin au ravitos de Gèdre pour un classique Bouffe-Flotte-Nok.

 

Section Gèdre – Gavarnie

 

Désormais accompagné de Jack, j'attaque la montée vers la Hourquette d'Alan. Il pleut toujours et ça grimpe sévère. Les rochers sont glissant, mais on avance bien. On croise un coureur visiblement bloqué par de méchantes crampes. S'en suit une portion de glaise grassouillette qui nous fait patiner jusqu'au barrage des Gloriette. Sur l'instant je pense à Goldeneye 64. Un coup d’œil de part et d'autre, on n'en voit pas le fond.

Barrage des Gloriettes 64


La deuxième partie de l'ascension nous fait émerger des limbes. Ça discute entraînement et boulot avec Jack, c'est sympa, le temps file. Pente douce, une vache nous bloque le passage. L'endroit me fait penser au Néouvielle, mais en plus praticable. On rejoint quelques coureurs dans les derniers lacets. Ici aussi ça discute. Un coureur interpelle son acolyte à propos de l'altitude toutes les cinq minutes. L'autre s'en amuse : «tu ne vas pas me demander tous les cinquante mètres combien il reste à grimper ! ». Le sommet est en vue. Le Vignemale est face à nous, on aperçoit la brèche de Roland, c'est superbe.

Nous piquons sur le cirque d'Estaubé, la pente à beau être praticable, elle est raide et me laboure les cuisses. Le petit bouillon d’asperge à la cabane d'Espuguette me refile la patate. On ne s'arrête pas longtemps et on replonge sur Gavarnie. La descente est parsemée de gros blocs de roche jetés pèle mêle. Je m'accroche pour suivre Jack. Le chemin fini par déboucher sur une large piste. C'est le petit aller retour sur du quasi tout plat pour pointer à l'hostellerie du cirque.

À l'aller on reçoit les «Courage ! Plus que 2km », puis nous lançons à notre tour des « Plus que 10 minutes ! ». Le ravitaillement est en vue. Pointage, re-Bouffe-Flotte-Nok et SMS à ma douce. Plus question d'abandonner. Je suis bien. Je file un coup de charge au Garmin pendant que je fait le pitre avec de jeunes bénévoles.

On enfile nos frontales, il est 19h30, la nuit ne tardera plus.

 

Section Gavarnie - Esquièze

 

Les choses commencent doucement. D'abord du gentil bitume, une petite descente grasse le long d'une chute d'eau puis un coup de cul avalé sans trop de peine. On avance bien. J'allume la frontale. Arrivée à la clôture électrifiée, Jack décoche le câble, me tend la poignée en plastique, je mongolise et saisi le crochet métallique. Décharge - Humiliante petite séance de Compex improvisé.

La luminosité décline rapidement alors que nous progressons vers la crête de Pouey Boucou. Au loin, devant et sur nos arrières, on aperçoit de courtes files de faisceaux lumineux. Sentiment étrange et agréable.

La trace, au début assez facile à suivre, devient de plus en plus sauvage et pentue. Nous passons devant un malheureux courbé sur le bord du chemin en train de vomir. Il nous fait signe de ne pas nous attarder. Le sentier rétrécit. On commence à former une chenille de cinq-six coureurs. Ça ne veut pas vraiment doubler, on préfère tous rester groupé je pense. Les rhododendrons et autres buissons nous font trébucher. Les branches basses des jeunes sapins tentent d'arracher ma casquette. Ça râle, ça jure, et ça commencent à redescendre sec.

Les grosses plaques de roche trempées nous font patiner. Le secteur est vraiment casse gueule, et avec le retour de la bruine, ça devient vraiment acrobatique. En file indienne, nous débouchons enfin sur le petit ravitos du parking de Bué. On recharge les camel bag, je picore des miettes de tucs, et on repart. Je me dis qu'une fois à Esquièze, le plus dur sera derrière nous.

Ça n'en fini pas de descendre, ce coup-ci dans la boue, de la grosse boue bien épaisse. Je me casse la gueule sur le dos, je peste, je suis plein de terre mais pas de bobo, et le sac n'a rien.

La remonté vers Arrode est difficile. Avec la nuit et le brouillard, malgré les frontales, on y voit pas à deux mètres. Je dois régulièrement m’arrêter pour trouver les balises. Les sons sont étouffés, on se croirait presque dans une cave. Si je n'appréhende nullement le passage avec les mains courantes, c'est par contre un véritable mur, on grimpe péniblement. A peine en haut qu'il faut descendre. Encore de la boue, encore des glissades.

On passe devant une maison. Les habitants nous propose de l'eau ou du thé. Avec Jack et un troisième comparse nous nous laissons tenter. Je n'en reviens pas. Ces gens sont encore debout à 1h du mat', dans le froid, pour nous offrir du réconfort. On nous confirme que contrairement à ce que prévoit le roadbook et nos GPS, il ne reste pas un ou deux kilomètres jusqu'à la base de vie, mais plutôt quatre ou cinq. Malgré tout ragaillardi par la boisson chaude, nous repartons et rattrapons vite notre précédent troupeau dans la montée vers la croix de Sia.

Nous atteignons les abords de Luz. Un peu de bitume. Je trottine histoire de me dégourdir les jambes. Jack commence à vraiment souffrir des pieds. Encore quelques efforts et nous sommes enfin dans la base de vie d'Esquièze. Il est 2h25.

 

La pause à Esquièze.

 

Une bulle de chaleur et de lumière après ces 30km de souffrances : je savoure. Traversant la pièce, qui vois-je attablé ? Julien, mon covoitureur et comparse du départ. Je m'étonne de le trouver encore ici vu sa vitesse. Visiblement ça fait 2h qu'il est là. Il a décider de rendre son dossard. Il n'a plus du tout de cuisse. J'ai l'impression que c'est l’hécatombe ici.

Je m'assois et commence un changement de tenue... mais au final, je me sens bien dans mes fringues : je ne me suis pas fait mal aux bijoux de familles avec le slip et le cuissard que je porte, et mes Trabucco GoreTex me tiennent les pieds au sec pour le moment. Je change donc uniquement de paire de chaussettes, Xsocks contre Xsocks, et de maillot. Avoir le haut au sec, c'est déjà pas mal.

Je me rend compte que j'ai deux ampoules en train de se former sur l’extérieur des gros orteils – chaussures trop neuve me dira le podologue à l'arrivée – Je Nok et double Nok. Rien de grave. Par contre les pieds de Jack ressemblent à des algues. J'ai jamais vu ça. C'est blanc, c'est fripé, je comprend mieux pourquoi il jongle. Il faut qu'il aille voir un podologue. Je choisi de l'attendre, ça fait plus de 13h qu'on court en binôme. Pendant ce temps je déambules dans la base de vie, je grignote, prépare mes mixtures, échange avec d'autres coureurs. Je tape la discute avec un jeune bénévole qui n'est autre que le fils de la coureuse croisée au moment ou j'ai rencontré Jack. Courageux le bougre, ça fait presque 24h qu'il est debout !

Nous repartons avec Jack une heure après être arrivé. C'est une pause un peu longue, mais bon... pour un premier 120, le chrono...

 

Esquièze – Tournaboup

 

Zigzag dans les rues, nous quittons la ville et rejoignons la montagne par une piste facile. Au début nous avançons bien. Mais Jack à les pieds en feu, et pour ne rien arranger, ses ennuis gastriques ne se sont pas améliorés. L'allure fléchit. Il me dit que je peux continuer en solo. Au début de préfère l'attendre, mais ça commence à grimper, et à défaut de cuisses en descente, c'est encore là ou je suis le plus efficace. Je reprend donc mon rythme de croisière.

Je suis rapidement seul dans un chemin pentu et terreux. Je remonte quelques personnes mais j'avance désormais en solo. Arrivée sur la partie plate qui mène à Tournaboup, ça se met à cailler. Le brouillard est à couper à la tronçonneuse. Du milieu de la piste, j'ai du mal à voir les rubalises sur les bas coté. Je me laisse volontairement rejoindre par un poursuivant afin d'avancer à deux frontales. C'est un gars du 160km. Il est genre 26ème au classement général. Impressionnant. Il avance à bon train, mais je peux suivre. Nous continuons ainsi jusqu'à Tournaboup alors que l'aube commence tout juste à pointer le bout de son nez. Il est 6h30. La nuit est passée toute seule, sans aucun coup de pompe.

 

Tournaboup – Merlan

 

L'arrêt sous la tente de Tournaboup est de courte durée. Je ressors en même temps que le gars du 160. Il fait encore très sombre. On paume momentanément le balisage mais l'autre connaît le coin - On rattrape rapidement la trace ainsi qu'un coureur qui, sûrement pour pallier à un bâton cassé, s'est muni d'une grosse tige de bois.

La sente est bonne, pas trop escarpée, et j'arrive à suivre. Mais soudainement commence les pierriers du Néouvielle. Je suis obligé de ralentir, alors que mon comparse file sans même sembler remarquer que le terrain devient âpre. Tant pis, le jour se lève tranquillement et je n'ai pas envie de me presser. J'ai les pieds qui commencent à chauffer et les épaules douloureuses à force de lever les bâtons. Je sais qu'il reste au moins 25 bornes à faire et que, même si ça sent l'écurie et qu'il n'est plus question d’arrêter, ce seront des kilomètres pénibles.

D'ailleurs, histoire de soulager un peu mes trapèzes et d'évoluer un peu plus facilement dans cette portion très minérale et technique, je replis mes multi-brins pendant 2-3 km.

Dans le Neouvielle, à l'aube

J'arrive à Aygue-Cluses. L'an dernier, on n'y voyait pas à 10 mètres. Là c'est juste grandiose. On voit la petite cabane isolée au milieu du vert et des rochers, un étang, les ruisseaux, et les crêtes qui dominent derrière... c'est superbe. Quelques centaines de pas plus tard, mon GPS me signale que je viens de franchir le cap des 100km. C'est la première fois ! Une coureuse voisine me congratule. A l'émerveillement s'ajoute la félicité.

J'attaque sereinement le dernier coup de cul de cette course, la Hourquette Nère. C'est pentu, faut pousser, mais je suis toujours bien dans les montées. Au sommet, seconde claque dans la gueule. Vue sur les lacs, le paysage est à couper le souffle.

descente depuis la Hourquette Nère

Par contre il faut tout dévaler maintenant, et ça c'est nettement moins drôle, surtout quand le chemin est fait d'une succession de hautes marches et de caillasses en vrac. Je plante bien les bâtons en avant pour soulager mes cuisses. J'ai les pieds qui brûlent. Les quelques coureurs que je croise galèrent autant que moi. Ensuite je me faufile dans la pinède qui descend vers le lac d'Oule. Les racines s'invitent. Hormis un ou deux randonneurs qui marchent en sens inverse, je ne croise plus personne. Un passage à gué, et ça regrimpe, signe que le resto n'est plus très loin. Chouette ! Un petit single en dévers dans la brume, la silhouette des gros poteaux de télécabines, et c'est l'arrivée à Merlan vers 11h25.

 

Merlan – Vielle Aure

 

Bon là, autant dire que ça sent la quille. J'ai les cuisseaux raides, les pieds en feu et les épaules endolories, mais j'ai la frite ! Je me pose à l’intérieur. Une bénévole m'apporte une soupe pendant que je me tartine les pieds de Nok – Mes pieds sont encore en très bon état, je m'étonne qu'ils chauffent autant. Je suis rejoint par la traileuse du km 100. La bonne humeur est de mise. Ça blague avec les bénévoles. Le réconfort qu'ils apportent n'est décidément pas uniquement matériel.

Et c'est reparti, je connais le programme. Un peu de grimpette sur une large piste peu pentu, autant dire du très fastoche. Puis la dernière descente, au moins 1200m de D- : aïe.

Ça dévale dru. De la piste rouge. Je n'ai plus envie de traîner, mais j'ai les cuisses vraiment entamées. Je tente de tout lâcher, pour voir, histoire de soulager un peu mes quads. Je prend de la vitesse sans aucun contrôle. Heureusement la piste est lisse et la déclivité décrois petit à petit. Je rattrape la coureuse du km 100 et un de ses potes qui l'accompagne pour quelques kilomètres. On échange quelques mots. Je double dans l'espoir de prendre un peu d'avance, mais c'est mort, désormais on se traîne tous à la même allure, on finira la course à deux.

Lorsque d'autres coureurs passent en courant, on leur cri en rigolant que ce n'est pas du jeu. L'accompagnateur oblique vers sa voiture. Nous on s'enfonce dans des sous bois bien gras. C'est beaucoup plus crade que l'an dernier. Nous glissons, mais ça fait du bien aux jambes, ça amorti.

Puis succession de sentier-route. On commence à apercevoir Saint-Lary, Vignec, mais on est encore haut. La route fait des lacets mais nous on coupe par des chemins abrupts. Ma voisine morfle sacrément des genoux. Moi j'ai le feu aux panards.

arrivée en grimaçant.

L'arrivée sur Vignec se fait en grimaçant. On avale le plat restant aussi vite qu'on peut, mais sans forcer, en discutant. Virage. L'arche d'arrivée est en vue. Une centaine de mètre au trot, il y a du monde pour nous applaudir, c'est cool !

Il est 14h00 passé, nous franchissons la ligne un peu plus de 29h après le départ. Ça n'était pas gagné ! Je suis sur un petit nuage : FI-NI-SHER ! On se congratule. Une bénévole m'offre le tee-shirt du 120 avec ma petite médaille. C'est Noël, je suis comme un gosse, je pose fièrement avec.

Résultat : 115ème sur 397 partants et 236 arrivants, en 29h08'53''.

 

Finisher

 

Épilogue

 

Si il y eu de la douleur sur la fin, je n'ai pas fini complètement fracassé. J'ai fini la course dans l'orange dirons nous. Alors certes, j'ai eu mon lot de méchantes courbatures aux cuisses et mes arpions ont un peu surchauffé, mais je n'ai eu aucun soucis gastriques, aucune hypoglycémie, pas de coup de fatigue ou de méchant passage à vide.

 

Pour l'anecdote, après m'être restauré au ravitaillement d'après course, avoir encore plaisanté avec les bénévoles, pris une douche, et m'être fait soigner deux petites ampoules, je suis retourné sur la place de Vielle Aure pour manger une pizza au combien mérité. Et la, qu'ouï-je ? Jack qui franchi la ligne ! Vu l'état de ses pieds, j'étais septique quand à ces chances de finir la course. Content de m'être trompé sur ce point.

7 commentaires

Commentaire de caro.s91 posté le 30-08-2014 à 22:56:14

Eh oui, finalement ca a été une bonne chose que je hèle Jack un peu avant Gèdre. :) Ca vous aura permis de courir ensemble. Et très heureuse que tu aies si bien fini ta course. A une prochaine.

Caro

Commentaire de jack91290 posté le 31-08-2014 à 04:34:01

Content d'avoir partager quelques kilomètres avec toi en t'ouvrant le chemin.
Tu as fait une belle fin de course. Dommage pour notre duo, car je pense qu on aurait pu accrocher les 28h.
a bientôt.
Jack

Commentaire de mic31 posté le 31-08-2014 à 17:50:08

Belle course, bravo à toi. Tu fais partie des privilégiés qui ont vu la Brèche depuis la Hourquette d'Alans, ce fut très rare ce jour là.

Commentaire de kak posté le 31-08-2014 à 21:19:17

C'est rigolo!, tu fini juste devant moi!!!

Commentaire de Berty09 posté le 31-08-2014 à 21:51:54

Bravo pour ta course bien menée et très sympa de suivre ton périple après coup. Bonne récup.

Commentaire de bruno12 posté le 02-09-2014 à 16:35:21

Belle gestion de course dans des conditions difficiles. Ravi d'avoir pu discuter un peu avec toi à l'arrivée. Bravo !

Commentaire de JM2CJC posté le 03-09-2014 à 14:03:47

Belle course Float,tres bon Cr ,il pourrait me servir au cas ou ....Bravo

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