Récit de la course : Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques 2023, par conviviatrail

L'auteur : conviviatrail

La course : Grand Raid des Pyrénées - Le Tour des Cirques

Date : 25/8/2023

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 335 vues

Distance : 120km

Objectif : Se défoncer

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"Mon Tour des Cirques 2024" par Olivier de la team Conviviatrail!

Récit de course du premier 120 km d'Olivier de la team Conviviatrail!

(n'hésitez pas à aller lire le récit sur le site du coach (cliquez sur le lien juste au dessus) ou sur www.conviviatrail.com, rubrique actualités, puis "récit de course",  photo, vidéo, profil de course sont ajoutés au texte) 

 

22 Août 2024. Ce sont 8 mois de préparation avec Raphaël de Conviviatrail qui auront amené Olivier ici, à Piau Engaly, sur la ligne de départ du Tour des Cirques du Grand Raid des Pyrénées. 
  
"Accompagné une nouvelle fois de  mon pote Clément Level, je vais essayer de finir mon premier 120km en montagne. Les derniers jours ont été difficiles avec pas mal de distractions négatives et d’évènements forts, je redoute d’être sorti de ma course avant même le départ.
 
Je souhaite affronter cette course totalement,  je veux franchir la ligne d'arrivée sur les rotules en étant satisfait d'avoir donné tout ce que j'avais et d’avoir explorer cette grotte inconnue dans laquelle je m’apprête à rentrer volontairement.
 
 Le départ, accompagné du son de « viva la vida » me remplit déjà de la charge d'émotions nécessaire à ce genre d'événement.  Le speaker rajoute sa touche « nous sommes morts quand on cesse de rêver ».
 
Un dernier regard vers mes amis, des accolades avec ces inconnus autour de moi et futurs compagnons de galère. 7h. C’est le départ.
 

Nous commençons par la boucle pour étirer le peloton avec le pic de Piau. Le lever du soleil nous accompagne, la boule de feu rouge dans la vallée dans le rétro. On part léger affronter les premiers 600 de d+. Moins d'une heure vingt pour y parvenir, Rafi et Maureen seront là au premier point de ravitaillement, pour nous remettre les stocks d'eau et de nourriture pour la suite.
 
 Je suis tellement heureux de partager cet ultra de cette manière avec mon pote Rafi. C'est lui qui m'a amené jusqu' ici depuis trois ans. J'ai commencé par le tour du Néouvielle en 2022, les 85km de l'Ardenne méga trail en 2023, et cette année les 120km de tour des cirques. Je suis fier d'être de cette aventure Conviviatrail depuis les débuts. Il sera mon aide sur toute la course à chaque ravito, pour me remplir le sac, pour m'aider à gérer mon effort et les coups de mou. Je compte bien le rendre fier de son travail !  
 La cardio monte très vite, les sensations sont bonnes. Passé le pic, je prends un peu d'avance dans la descente, je préfère laisser dérouler les jambes plutôt que de me freiner dans les descentes.
 
"Ravito express et je repars avec Clément Level avec le sourire. C’est génial d’être tous les deux dans cette aventure encore une fois!"
 

On fait redescendre le cardio et l'excitation en maîtrisant plus nos pas dans le d+ qui suit. La vue sur le col de port Campbiel est magnifique, la chaleur monte doucement.     
 
On affronte cette belle montée à la file indienne, nous sommes à la fin de peloton. Le cordon de coureurs s'étend sur des 100aines de mètres. C'est beau.  
 

Le col de port Campbiel dépassé, on bascule dans la descente. Mon compère de galère fait une petite pause, il sait gérer l'effort, ce que je ne sais pas du tout faire! Et pour illustrer cela, je bous à l'intérieur de voir des paquets de coureurs nous dépasser pendant ces quelques minutes. "T’inquiète, il reste  110km". Il a raison mais je suis irrécupérable. Je décide de faire ma tête de mule, et j'envoie dans les 1600 de d- jusqu' à "Gèdre aller" au lieu de gérer tranquillement avec Clément. Cartouche utilisée, mais moral ok! J'ai l'impression de me positionner dans le peloton. Ça me ragaillardit !
 
 
J'arrive à Gèdre, Raphaël me rejoint quelques centaine de mètres, j'anticipe "JE SAIS JE SAIS, JE VAIS TROP VITE PAR RAPPORT AU PLAN!" Il rigole 😅 , j'ai 40min d'avance. Il a raison il va falloir arrêter de jouer au pro. Ravito express efficace, je reste concentré, le chef me rappelle le temps que je dois mettre pour aller jusqu'à Gavarnie "3h30 pas moins !!! 900de d+ 15kil, Déconne pas!"
 
Je l'écoute, je gère la montée à petite allure, faible longueur de pas, et bonne cadence, je pousse sur les bâtons comme nous l'avions bossé au stage de trail Conviviatrail avec Peet en juin dernier.
 
Finalement même en gérant, je fais le trajet en 3h « Raisonnablement ».
 
 A Gavarnie, 7h40 de course , 37km, 2500 de d+.
"Mon fils me court dans les bras avec ses bâtons et son sac de "montagne" , j'ai les larmes qui montent, il va tellement m'aider ! J'ai de la chance de l'avoir avec moi à tous les ravitos de la journée.  
 Ravito de pro, mes parents sont là, j'ai droit à des petits cakes maison et des patates douce qui me rechargent !!  
 
 Prochaine étape, Les Especieres , 900 de d+ mais en 6,6 km. 
 
Ça va suer !  Je dirais que c'est la première très grosse difficulté pour tout le monde. Je maintiens malgré la chaleur et la difficulté un rythme régulier. Mais ça laisse des traces autour. Des coureurs à bout, assis sur des rochers, des demi-tours, des soucis gastriques pour pas mal de coureur. Dans le gros pourcentage je suis obligé de m'arrêter régulièrement sur le peu d'ombre que je trouve pour manger et boire en faisant baisser le cardio. Je me vide la tête en regardant la vue sur le cirque de Gavarnie qui nous accompagnera jusqu' en haut 
 

Je réussis à terminer l'ascension (amputé de 200m environ à cause des orages qui grondent au-dessus du cirque) et  la descente se fait agréablement, Raphaël est déjà là pour me récupérer, mon fils fait le sprint final jusqu'au ravito! Il est tellement content d'être à la montagne "avec tonton Rafi ».  Il me fait des massages aux cuisses, il me donne des gâteaux et me regarde l'air songeur " soit purre-dent  dans la montagne papa" avec sa petite voix si mignonne. Ma team est aux petits soins. Au niveau alimentaire, beaucoup de choses m'écœurent déjà, c’est complexe. Je ne prends pas assez. Les cuisses sont sensibles. Je commence à sentir réellement à presque 10h de course ,44km 3300 de d+, l'ampleur du chantier qui reste à parcourir... j'ai une montée de stress.
 

Le parcours jusqu'à Gèdre retour sera un calvaire. Le mental explose, les jambes se trainent, le bide est en vrac et la fatigue se fait sentir pour la première fois .  J'ai l'énergie qui fout le camp, je suis à fleur de peau"
 

Je pleure pour rien. J’ai terriblement envie de voir mon fils et de rester avec lui. " Je fais ça pour lui ? mais on s’en tape, il s'en tape, il n’a pas besoin de son père dans la montagne, il veut juste que je sois avec lui. Ça fait trois semaines qu’il t’attend ! Pourquoi je lui inflige ça", «  Je sens que je vais arriver trop tard à Gèdre et il sera parti au lit.. Surement triste de ne pas avoir son papa avec lui encore".  " J'ai tué ma course à aller trop vite, j'ai mal aux jambes, t’es qu'un idiot qui va abandonner trop tôt" etc.
 
Je souffre ainsi jusqu'à Gèdre, je n’ai pas d'énergie, je suis triste. Mais la lumière revient avec mon pote Rafi plein de joie qui me rejoint. Il comprend à ma tête, à mes paroles. Et il trouve juste les bons mots pour me rassurer :  
 
" il n’y a pas de problème, tu n’es pas blessé, t'as une heure d'avance sur ton temps, tu peux gérer cette avance, c’est normal d'avoir mal et de flancher à ce moment, tu pensais que tu n’allais pas souffrir pour faire 120km??? Active tes leviers mentaux, pourquoi tu fais ça, tu es venu ici en sachant tout ça ! t'es venu chercher ça ! Profite ! t’as de la chance !"
 
Quel bonheur d'avoir quelqu'un pour vous rassurer, vous sortir de la spirale négative. J’ai pu m'appuyer sur son expérience. Je comprends tellement l’énorme pourcentage d'abandons quand on n'a pas la chance d'avoir cette aide précieuse !
 


 Mon fils ne sera pas plus ou moins fier de ce que j'accomplis, à son âge il n'en prend pas la mesure, et n’en comprend pas l’intérêt. Mais je souris à l'idée de planter quelque part dans sa tête une graine comme l’a fait mon père avec moi. Pas celle de se faire mal bêtement non, celle de se donner les moyens de réussir des rêves. 
 S’autoriser à faire non pas uniquement  ce qui est utile, obligatoire,  ou accessible à un instant T, mais aussi ce qui peut être futile, accessoire ou inaccessible.
 
Donner de sa personne pour y parvenir avec patience et persévérance.  S’étonner de réussir avec ses mains quelque chose qui était pourtant inaccessible, inexploré. S’étonner des opportunités inattendues sur ce chemin. S’émerveiller de ces découvertes. Entrainer ses proches dans ce sillage. Que ça soit par le son d’une musique à la guitare,  de sa première peinture à l’aquarelle ou de la réalisation d’un voyage, la chose  la plus précieuse est ce parcours pour y arriver. Cette décision « je vais le faire ».  Ce rêve, cet imaginaire qui vous accompagne pendant des mois: on marque une période de la vie, on est heureux, on doute, on s'épanouit, on continue de grandir tel un enfant ! Quel bonheur ! Embarquer des gens de près ou de loin dans le sillage de cette aventure futile. Comme Raphaël l'a fait lorsqu'il a fini sa diagonale des fous, seul, il y a quelques années ! Aujourd’hui  il a donné l’autorisation de rêver et d’y croire  à des dizaines et des dizaines de personnes !
 
Ma team me recharge d'énergie positive, je prends un maximum d'amour de mon fiston, et je repars en joie jusqu'à Luz, « le début de la course »! La tombée de la nuit me ressuscite ! L'aventure commence ! Je dévore les pentes, je me vois recourir à bonne allure et rattraper des paquets de coureurs ! J'en dépasse une cinquantaine !
 
Luz, km 71, 4299 de D+:
 La base de vie mais surtout la porte d'entrée dans le cœur de la nuit et le début de l'épreuve clé, la plus redoutable de la course: La montée vers le refuge de la Glère, avant de redescendre à tournabout. " Si tu arrives à tournabout, tu es finisher!". 1690 de d+ en 13km et 925 de d- sur 7km derrière. 7h30, de nuit, sans possibilité de voir mes proches avant le matin. Un seul ravito au refuge, sur des pourcentages costauds, des éboulis instables. L’épouvantail.
 

Je galère affreusement les deux premières heures, je suis obligé de rester au téléphone avec mon frère pour me motiver, j’ai peur de ce qu'il me reste à faire. Je regarde les messages de mes proches, ils sont là, je ne serai pas seul cette nuit. Je garde ces images en tête, mais c’est difficile.
 
"C'est un long chemin de croix qui vous brise mentalement et physiquement"
 
Des corps sont étalés ci et là, meurtris par la difficulté. Je fais de même pour essayer de dormir quelques minutes. J'ai mal aux pieds, les rochers vous explosent les orteils à chaque mauvais appui, les marches sont hautes, les pierres bougent, mon équilibre est resté en bas, je m’aide de mes bâtons pour tenir debout. Mais ils se coincent, je suis obligé de les ranger et de poser les mains.
 
Je vois au loin les frontales escalader un mur. Et quand j’ai l'impression de lentement m'en approcher, au détour d'un virage, c'est un nouveau mur interminable qui coupe le ciel étoilé en deux. Un tsunami noir avec ce chapelet de frontale à peine visible. La pleine lune n'est même plus visible. "Mais ils sont fous !" Ça vous écrase la tête, c'est une lutte interminable avec votre motivation. C’est l’ expérience de la distorsion du temps: le chemin qui reste à accomplir devant vous, dans les rochers, vous donne l'impression que le temps s’est arrêté dans la nuit. Mais vos jambes et votre montre, vos boussoles, vous rassurent en décomptant les hectomètres, mètres de dénivelés, et nombreuses fibres musculaires que vous réussissez tout de même à laisser derrière vous.
 
 
Finalement, après des heures de montées non-stop, vous arrivez à cette crête, et vous apercevez au loin le refuge!!!!! « Ça y est, il n'y a plus qu'à avancer tout droit sur du plat sur 2km et j'aurai droit à une soupe chaude!!.. »
 
"Mais pourquoi on tourne ? Mais pourquoi on va là ? Le refuge est à droite !" Et comme un mirage,  le refuge disparaît derrière encore des colonnes de rochers, le chemin n'est pas plat, le chemin est très difficile. 
 
C’est une houle minérale épuisante. C’est une torture mentale et physique ! il faudra encore affronter des descentes, des montées, des parois rocheuses, qui vous obligent à vous assoir dans la douleur, des sillons qui vous pètent les chevilles, des passages vertigineux mettant à rude épreuve votre équilibre, des apparitions furtives des lumières du refuge qui semblent s’éloigner en vous brisant le moral... 
 
"je suis en pleine tempête, l’île au loin  semble inatteignable avec ces vagues de pierre qui vous épuisent… J'en perds patience, je m'énerve, je me mets à crier vers la montagne «j’en ai plein le cul!"
 
Et finalement...  Le "bip" du bénévole sonne sur mon dossard. Je suis tiré d’affaire. Je l'ai fait...
 
 
C'est une scène de guerre là-haut . Il fait froid, il y a des zombies partout, des corps allongés ci et là, un qui essaye de vomir par là. D'autres qui sont frigorifiés. Je ne suis pas mieux, je suis détruit. J'essaye de dormir et de manger un peu. Je n'ai plus de jambe, je suis tétanisé. J'ai mis plus de deux heures par rapport à mon plan. C'était l'enfer. Heureusement, les bénévoles sont des anges qui vous réchauffent, vous aident, ils sont attentionnés : une lumière, une maman dans un cauchemar. Merci à vous!

 
La descente vers Tournabout,"roulante" sur une piste de 4*4 sera au enfer. Frigorifié, le soleil se lèvera sur la descente.
 
Et quel bonheur de voir en bas de cette descente ce visage familier qui annonce la bonne nouvelle !! Thibaut mon beau-frère me rejoint ! 
  
" Bravo mec !! Tu vas être finisher!! T'as gagné 40 places! T'es 299ème!!!" Même si à ce moment, c’est le dernier de mes soucis, je dois avouer que ça m’a amené un sentiment de fierté inattendu ! « Mais comment est-ce possible !!! » c'est une sacré nouvelle de savoir que je fais partie des survivants ! Plus de 200 abandons sur 600 partants !!! Je suis encore debout !
 
 
Tournabout 92km, 6178+, 24h54minutes de course!!!
 
Je dévore un plat de pâtes, une soupe, des gâteaux, je me recharge, j'ai peu mangé, je me force ,il faut des calories, des protéines !! j'ai une journée à affronter encore!
 
Mon beau-frère va me tirer jusqu' au col des hourquettes,10km,1000 de d+! Quel bonheur, cela fait un bien fou d'avoir cet aide! Pour parler, pour se caler à un rythme, pour me faire penser à manger et à boire! Merci à toi de m'avoir amené jusqu'ici!
 

La vue est splendide, les lacs et les sommets sont devant moi. Au loin derrière cette grande descente et les 500 de d+, c'est le restaurant Merlans, la cloche qui annonce le finish vers vieille Aure!!!
 
 
Ce n’est pas une mince affaire bien-sûr, je ne peux plus courir, j'ai des échasses à la place des jambes. Pourtant il y a deux ans je courais dans ces chemins sur le tour du Néouvielle ! Là c'est impossible !  La descente interminable passée, Rafi m'accompagne jusqu'à Merlans. Il me remobilise, il voit bien que je ne réalise pas que je vais être finisher. J'ai bien trop mal aux jambes, je ne sais pas comment et combien de temps je vais mettre pour finir les 1700 mètres de d- avec ces gros pourcentages... mais cuisses sont si dures ...j'ai des décharges et des lames à chaque mini flexion de genoux... Il me masse. Je dors 10min. Je bouffe les bonbons de mon pote Clément qui n'est pas loin derrière moi.
 

" Cours, force toi, tu vas avoir mal, puis peu à peu ça va passer, tu es finisher!!! Donne tout maintenant ! Ton temps à l'arrivée dépend de ce que tu vas mettre maintenant !"
 

Et encore une fois... Il avait raison... Comment le corps peut vous faire passer d'un état de presque paraplégique à un coureur frais , qui se tape le luxe d'un sprint sur les derniers kilomètres de descente comme si de rien n'était ! Même un 12km/h sur les 2 derniers kilomètres ! Ma sœur qui est là dans Vieille Aure a du mal à me suivre!! Mais comment ? Où était cette énergie ?
 


 Quelle expérience personnelle ahurissante !!
  
Je vole jusqu' à l'arrivée ! J'avale les derniers hectomètres, les derniers mètres !! Il est là, mon fils! La mascotte avec son sac et ses bâtons !! On passe la ligne d'arrivée !!!! Ensemble merci à toi Martin! 
 
  
Merci! Tu étais là partout avec moi!! Je te la donne cette médaille ! On en reparlera dans quelques années en la regardant !
 
Et peu importe lesquels fiston: Rêve!!! Et s'il te plaît ! Essaye !  Essaye d'en réaliser ou de t'en approcher de quelques-uns !!! C'est la meilleure façon de vivre je crois !
 

 

Merci à vous tous, mes parents+++, Thibaut, Laureline, Pierrick, Elo. Merci à Maureen et Clément, la team conviviatrail au complet, Luc et Patricia d’être venu jusqu’à tard dans la nuit pour moi !  Un grand merci à vous les filles que j'adore de m’avoir soutenu de loin et surtout toi là de m’avoir soutenu, supporté, encouragé et remis à l’endroit depuis un an ! KuriOri
  
Merci le GRP pour ces 33h45 de vie, ces 125 km de voyage, ces kilomètres de D+! Heureux d’être le 273 ème chanceux de  la journée du Tour des Cirques 2024 !"

5 commentaires

Commentaire de Gilles45 posté le 10-09-2024 à 18:03:16

Une entrée en fanfare sur Kikourou ! Un magnifique récit comme premier message.
Merci pour le partage et pour ce récit plein d'émotion. Très belle plume...vivement les prochaines courses :-)

Commentaire de keaky posté le 11-09-2024 à 15:43:58

Mais que c'est beau, autant sportivement qu'en émotions !!! Bravo et merci pour ce partage!!

Commentaire de laulau posté le 13-09-2024 à 07:13:47

Superbe récit, sacré volonté pour aller au bout...mais sûrement il t'aurait fallu d'autres courses plus courtes pour te préparer à cette distance et difficulté !

Commentaire de Yannael posté le 14-09-2024 à 22:15:34

Très joli récit, qui retrace superbement les émotions ressenties. Bravo pour la course et pour sa narration.

Commentaire de Siberian wolf 10 posté le 16-09-2024 à 04:10:13

Bravo pour ce premier ultra, qui en amènera d’autres, sans doute. J’ai terminé quelques minutes derrière toi à Vielle-Aure.
Le récit que tu fais particulièrement de la montée au refuge de la Glère est vraiment un modèle pour décrire ce que beaucoup de coureurs qui l’ont fait ont ressenti.

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