Récit de la course : TOR330 Tor des Géants 2016, par crazy_french

L'auteur : crazy_french

La course : TOR330 Tor des Géants

Date : 11/9/2016

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 2025 vues

Distance : 321km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Un TOR ça se raconte mais ça se vit surtout !!!

Ma participation au TOR cette année n’est connue que depuis 6 semaines. L’ouverture de quelques places supplémentaires pour équilibrer un budget devenu fragile depuis le départ de quelques sponsors et de la région a été une opportunité pour moi. L’inconvénient est le manque de temps pour préparer sereinement la logistique.

Les semaines avant la course sont pleines de questions matérielles, logistiques, accompagnant. Heureusement, on trouve plein d’informations sur le net ; ça prend du temps et il faut trier. Entre les anxieux et les robots, il doit y avoir un juste milieu permettant d’avancer tout en profitant du cadre et des habitants.

Pour humaniser ce parcours dantesque, j’ai fait une fiche par section ; j’avais trouvé cette solution super utile pour la Ronda.

Section 1 : Courmayeur-Valgrisenche (bonne)  50km 4200mD+

Section 2 : Valgrisenche-Cogne 58km 4300mD+

Section3 : Cogne-Donnas 45km 1400mD+

Section 4 : Donnas-Gressoney 54km 4864mD+

Section 5 : Gressoney-Valtournenche 33km 2788mD+

Section 6 : Valtournenche-Ollomont 48km 3551mD+

Section 7 : Ollomont-Courmayeur 50km 3078mD+

Les sections impaires sont réputées plus difficiles que les paires, je confirme a posteriori.

Pour faire la route jusqu’à Courmayeur, je suis accompagné par Sam (Isa me rejoindra à partir de Donnas pour faire une assistance toujours aussi efficace). Sam découvre l’Ultra et malgré une attitude coolissime, il s’interroge sur sa capacité à finir l’épreuve. Sa force est de chercher l’aventure plutôt que de faire une course, cela le mènera au bout.

A la pasta party de la veille, nous faisons connaissance avec Didier et Enrico ; ils ont participé à l’édition précédente sont restés en contact et veulent boucler cette année ensemble. Ils racontent la pluie, le froid aux mains, l’exiguïté dans les refuges mais si ils sont là c’est que cela devait être bien quand même !?! Sam devient pâle moi j’appelle Isa pour qu’elle prenne veste de ski, moufle et pantalon de montagne : je n’aime pas le froid. Je me rappelle Domnin m’alertant sur le fait qu’avec la fatigue et l’humidité le froid devient extrêmement pénétrant.

Lors du briefing, la météo s’annonce radieuse pour les premiers jours après cela se dégrade mais cela reste hypothétique. J’aperçois Thierry, des bêtes de trail, le catalan, cela me fait plaisir de le revoir après la Ronda. Nous nous souhaitons bonne chance !!!

Pendant le repas, nous allons voir Antoine pour récupérer les autocollants magiques qui permettent de connaitre le profil de toute la course, j’en colle sur chaque bâton et ma gourde. La table de kikoureurs semble stress nous ne nous attardons pas.

C’est l’heure d’aller se reposer à l’hôtel et de finir le sac d’allégement qui est transporté de base de vie en base de vie. Sam fait des choix cornéliens car tout ne rentre pas, heureusement il a ordonné ses affaires par base de vie. Ce sac est très important pour la suite quand on n’a pas d’accompagnant, il peut, s’il est mal fait, précipiter à l’abandon.

Le départ est  à 10h00, cela nous laisse le temps de bien dormir et de prendre un bon petit déjeuner.

Nous partons en voiture au gymnase déposer le sac et trouvons miraculeusement une place de parking pour la voiture qui restera là 5-6 jours ?

L’ambiance est forte au départ, nous patientons 30 mn avant le grand saut dans l’inconnu.

 

 La traversée des rues de Courmayeur est un véritable shoot d’adrénaline, je reste zen car parfois cela peut perturber. Chacun prend son rythme, Sam reste en retrait, je double Didier qui souffle fort puis j’échange quelques paroles avec Enrico, je sens qu’il est préoccupé par son choix de faire la course avec Didier, avant de basculer au Col de l’Arp déjà 1400m de D+ franchi. C’est une habitude sur le TOR , on prend très souvent plus de 1200m de D+ dans les montées autrement dit c’est long, il faut gérer du début à la fin. Ambiance sympa à La Thuile, mais beaucoup trop de monde, je suis 277ème, placé comme dit Christophe.

Les 2 cols qui suivent sont minérales respectivement le Passo alto (2857m) et le col de la Crosatie (2829m).

 

Dans la descente de Crosatie, je m’arrête 30 secondes pour une petite pensée vers le concurrent chinois décédé en ce lieu.

Après un bref arrêt à Planaval, je finis ma course à Bonne terme de cette 1ère section.

Au bilan de cette 1ère section (169ème) : 11h10 pour 54km et 3900mD+ bon début

La base de vie est bien foutue, je récupère mon sac pour juste me changer : pas de dodo. Je vais ensuite manger une assiette de pomme de terre avec des œufs un régal sans oublier une tarte au chocolat. Entretemps, j’ai chargé la montre, je peux repartir.

Arrêt Valgrisenche : 1h19 dont 10’ de repos

J’attaque donc en début de nuit la section la plus montagne avec 3 cols au programme Fenestre (2852m), Entrelor (3002m) et Loson (3299m). La montée par le col de Fenestre est régulière et sans difficulté par contre la descente est fantastique, je me régale de nuit j’enchaine les virages dans une forte pente, je double énormément et me retrouve à Rhèmes 124ème au pied de l’Entrelor , il est 2h00 du mat’ ; la température est idéale. L’effet de l’altitude commence à se faire sentir, j’essaie de surventiler pour compenser et bon en mal en j’arrive au sommet. Je poursuis vers Eaux Rousses 102ème le jour commence à se lever.

Cette montée du Loson me fait peur et je l’aborde avec prudence il y a encore 1800mD+ à gravir, il faut s’armer de patience.

Pour pointer, on redescend un peu pour accéder à un passage exposé ; je suis essoufflé, j’ai la tête qui bourdonne mais j’ai le temps d’admirer ce lieu incongru. 

S’en suit une interminable descente vers Cognes et une non moins longue portion de route parfois en terre, sur la fin bitumée.

Au bilan de la section 2  (sorti 89ème): 15h08 pour 62km et 4100mD+

 A cognes (haut lieu de la 4K) peu d’ambiance, j’arrive cramé et je gère mal mon temps. Je pense avoir des ampoules et prends donc une douche pour passer au podologue. En fait j’ai rien, je fais faire un massage inefficace et je perds du temps à attendre mon tour, je refais complétement le laçage de mes chaussures (Hoka et La Sportiva). Je mange une assiette de pate froide, j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps…. Sérénité quand tu nous tiens !!!

Arrêt Cognes : 2h45 dont 20’ de repos

La section suivante, c’est normalement les retrouvailles avec Isa du côté de Chardonnay. La bougresse préférera monter jusqu’à Dondena pour me voir avant… c’est bon de retrouver son accompagnatrice !!!  

La descente sur Chardonney est technique, nous empruntons des chemins dallés de pierres irrégulières. Dans le noir, les appuis sont irréguliers, je pensais plus facile ce passage.

A Pontbosset, je me refais la cerise. Sur le profil, il est décrit une descente régulière vers Donnas : ce n’est pas du tout le cas ; il y a des petites montées raides, de multiples passage de rivière sur des ponts instables et parfois vermoulus, le sommeil commence à me prendre, cela fait presque 40h00 que je n’ai pas dormi et j’ai hâte d’arriver. J’accélère et je sens poindre une douleur insidieuse au-dessus de coup de pied ; j’essaie de desserrer les chaussures : c’est trop tard le mal est fait !!!

Quand on arrive à Donnas, il y a encore une longue partie de bitume avant d’arriver à la BV, je bois le calice jusqu’à la lie.

Au bilan de la section 3 : 8h30 pour 46km et 1700mD+ section réputée la plus facile mais calvaire pour moi

L’objectif est de dormir au moins 1h30, mais aussi de soigner le releveur, les 2 sont incompatibles, il y a la queue  aux physio… je vais dormir… je retourne voir la physio au bout de 30’…. On me pose un tape… puis je retourne dormir. Pas top !!!

Arrêt Donnas : 6h30 dont 1h30 de sommeil

Au réveil, je fais la connaissance de Kévin le guyanais, nous partons ensemble jusqu’à Perloz mais rapidement il adopte un rythme que je ne peux suivre, il faut dire que je m’arrête tous les 2 kms pour refaire un nouveau tape. Isa fait connaissance de la femme et de la sœur de Kévin, une bonne façon de rentrer dans la course pour elle.

Après Sassa,et le refuge de Coda, le parcours reste globalement sur crêtes entre 1500 et 2300m, c’est usant mais j’ai la pêche sur cette portion.

 

L’arrivée à Niel est un régal, super ambiance et bon repas avec une polenta et du bœuf grillé… je me régale.

Le dernier col de la section est le col Lasoney, la frontale commence à clignoter quand j’arrive au col, il doit me rester 30mn d’autonomie. Dans le sac, ma batterie de secours est restée à charger avec Isa et ma lampe de secours n’est pas fiable. Je décide d’accélérer le pas et de rejoindre une lampe devant. Je tombe sur William qui m’accueille gentiment. Une belle rencontre que ce parisien affable, nous nous sommes tenue la main jusqu’à Gressoney le temps est passé comme dans un rêve éveillé.

Au bilan de la section 4 : 19h25 pour 60km et 5000mD+ on a passé la moitié et 206km à Gressoney Yes !!!

Manger, physio, dormir, manger et ça repart

Arrêt Gressoney 3h40 dont 1h00 de sommeil

Je repars frais et le moral en hausse, le tape posé semble robuste, c’est 5h00 du mat’ l’étape suivante se résume à 2 cols à passer. Le 1er le col Pinter nous offre un beau point de vue sur le Mont Rose et sur le Cervin.

Arrivée à l’alpage d’Alpenzu, je vois une porte entrouverte… je rentre c’est l’heure du petit déjeuner, je suis accueilli comme un roi. La voix française est claire et bienveillante… on se croirait à la maison. On discute du TOR, des champions qui sont passés cette nuit et je repars avec la banane.

Le Col Pinter a été une formalité, la descente c’est plus dur pour le releveur. Heureusement, ce n’est pas très pentu et j’avance doucement. Au bas du col, une longue portion de plat jusqu’au ravito de Champolluc situé dans une salle de cinéma. Isa m’accueille et fait quelques pas pour m’accompagner.

Le 2ème col (dit de « Nana » 2770m) est plus gaillard, je me cramponne aux bâtons jusqu’au refuge de Tourmallin. Après 10 mn d'arrêt, je repars et là impossible de marcher le jambier antérieur est devenu rouge/bleuté et a gonflé. Je crie, je hurle pour que ça revienne… et prends un doliprane.

 La descente est une interminable lutte contre mon corps ; je passe de la foulée en position canard puis la marche petit pas jusqu’à la technique de la marche en arrière

Au bilan de la section 5 : 10h50 pour 38km et 2700mD+ 102ème

On m’a parlé des kinés français de Valtournenche, je vois qu’ils sont bien débordés mais j’arrive à trouver un créneau… conseils, glace, manipulation puis tape.

Arrêt valtournenche 2h00 dont 30’ de sommeil

Encore une fois, l’étape kiné m’a remis partiellement sur pied, je démarre mercredi 19h00 cette 6ème étape réputée très difficile.

Rapidement, un concurrent plus rapide me double ; je m’accroche pour pouvoir bénéficier d’une présence lors de cette 4ème nuit. Je reconnais Eric Moine que j’avais déjà croisé sur l’UTMB 2011 ou la Cromagnon 2012. Jusqu’au lever du jour, on va faire un couple efficace. Au refuge Barmasse, on s’habille des pieds à la tête, il faut dire que des trombes d’eau tombent du ciel. Que c’est bien de repartir à 2 sous le déluge, tout seul j’aurais hésité…

Accueil sympa au tout nouveau refuge Maggio, une bonne soupe et on repart jusqu’à Cuney (2656m). La pluie s’est calmée mais il faut qu’on aille dormir 30’ sous peine d’être obligé de s’arrêter en chemin. C’est ce qui arrive à 2 amis italiens arrêtés dans un refuge à bestiaux assis au milieu de la merde, ils ont froids et ont fait un feu de camps. « Ce n’est pas par-là !! », ils nous disent. Visiblement ils ont perdu leur lucidité. Nous appellerons les secours qui viendront les chercher pour un abandon inéluctable.

Plus loin, la trappe se referme au Bivouac de Clermont la pluie et le brouillard se sont alliés pour perturber notre progression. Accueil sympa mais je ne veux pas refroidir là, devant moi une fille qui ne parle aucun langage connu me donne la direction. Jusqu’au Col Vessonaz (2788m) je suis. Après, la descente m’est fatale. Et quelle descente d’abord cassante puis trèèèèèèèèès longue, les chemins se transforment en ruisseau, je suis trempé.  J’arrive à Oyace à 7h30 du mat’ et repars à 9h30.

Je fais la connaissance des femmes des sénateurs Arsim et Rémi et on papote content d’être arrivé à cette étape en un seul morceau. Isa m’alerte sur la météo et m’incite à repartir car la fenêtre météo est favorable…

Dernier col de la section le col Brison (2492m), en montée je suis en mode automatique, j’avance régulièrement et rien ne peux m’arrêter. Mon esprit divague, j’ai l’impression d’être déjà passé en cet endroit mais c’est impossible je ne suis jamais venu en vallée d’Aoste avant que... à moins que… oui quand j’avais 6 ans mon père m’avait amené en montagne découvrir le coin. C’est ça, ça ne peut être que ça : l’émotion me submerge… je sais maintenant  ce que je vais rencontrer derrière chaque virage. Ce chemin m’est définitivement familier. A l‘attaque de la descente, le releveur recommence à couiner et Ollomont devient si loiiiiiiinn à atteindre.

Au bilan de la section 6 : 21h00 pour 61km et 4100mD+ 97ème

Arrêt Ollomont 2h00 dont 45mn de sommeil

Pétard, c’est la dernière section, je ne le crois pas… il fait encore jour, je monte le col Champillon 2709m et avant dernier col du TOR.

Au refuge éponyme, ils ont mis le chauffage à fond et je ne peux pas rester longtemps pourtant l’accueil y est encore 3*,  dommage !!! Je mets la frontale pour ma dernière nuit de noctambule…

Encore une fois le releveur limite mon avancé, je marche d’un pas rapide mais la partie après le col est hyper roulante et se poursuit par 11km de plat (la partie la plus facile du TOR).

J’arrive à St Rhémy en bosses vers 3h00 du matin (rincé), j’en profite pour faire un repos réparateur de 30mn. Le démarrage est laborieux, la douleur est à son paroxysme… je serre les dents.

Je prends chaque étape comme une récompense : d’abord Merdeux, puis Frassati et enfin Malatra … le bonheur absolu.

Au sommet, un guide a veillé toute la nuit pour assurer la sécurité, je le remercie chaleureusement et nous nous prenons dans les bras… je pleure !!!

 

Dans la descente Denis Clerc me double, il est en pleine euphorie. Il me transmet son virus, il est contagieux le gars !!!

Le petit col supplémentaire n’est qu’une formalité par contre mon chemin devient de croix jusqu’à Bertone. Thierry le catalan me double, il m’encourage à rester avec lui mais je ne peux le suivre, c’est frustrant. Denis l’accompagne, il a fait un petit supplément en passant par Bonatti.

Au refuge, un rebouteux me fait quelques étirements pour libérer le jambier antérieur. C’est suffisant pour trottiner jusqu’à l’arrivée. Biensûr, je me fais doubler une dizaine de fois avant d’arriver. Cela n’a plus vraiment d’importance, nous gravissions la dernière marche fou de joie avec Isa : la boucle est bouclée !!!!!

Au bilan de la section 7 : 18h30 pour 60km et 3400mD+

C’est dur de réaliser quand on arrive, tous vos muscles vous tirent et on a vite froid et sommeil… le lit devient un supplice car on ne trouve pas de position confortable et le sang continue à alimenter les muscles…. C’est douloureux.

Mon releveur est en piteuse état mais 5 jours après il revient progressivement à un état normal. Je lui ai demandé beaucoup maintenant il faut le préserver.

Bilan final donc 122h17 pour 350 km et 25000mD+   112ème pour environ 6h00 de pseudo-sommeil

L’arrivée de Sam, le samedi matin a été une belle fête et je suis content d’avoir été là.

Une autre fête encore samedi 16h00 : celle des derniers a été mémorable.

Enfin, la remise des prix le dimanche c’était aussi TOpissime !!!

 

 

 

 

 

 

8 commentaires

Commentaire de Kashmir57 posté le 22-09-2016 à 19:10:37

Beau reçit , que dire de plus ? Ah si, RESPECT :-)

Commentaire de Rafouille posté le 23-09-2016 à 08:20:25

énorme respect pour cet effort si particulier. La lecture de ton récit me laisse admiratif de l'exploit mais aussi perplexe sur le rapport à la souffrance .... je connais tes capacités de résistance et je n'ose imaginer jusqu'à quel degré de douleur tu as du aller!!
ALors verdict? A faire ce TOR ?????
Bravo champion
rafouille

Commentaire de crazy_french posté le 23-09-2016 à 09:05:10

A faire et à re-faire le TOR j'en ai encore les yeux qui piquent !!!!
Je te raconterai ça....

Commentaire de riri51 posté le 01-10-2016 à 20:46:32

Je me suis régalé à te suivre sur le live...ok sur la fin j'étais un peu inquiet et je languissais que tu arrives (j'ai pas osé téléphoner à Isa...)Mais franchement je suis trop content pour vous deux. Respect à tous les 2, je vous aime! Bonne récup mon Denis, à très vite. bises champion

Commentaire de Matchbox posté le 15-01-2017 à 19:41:48

Je savais que tu avais brillamment terminé le TOR mais je n'avais pas eu l'occasion de lire ton CR. Quelle magnifique aventure ! Comme Raf et les autres j'ai un immense respect pour ce que tu as fait. Connaissant ton mental de ouf, je n'avais aucun doute sur le fait que tu termines cette épreuve, mais punaise, quelle souffrance... Qui fait étrangement envie :)
Un immense bravo avec presque 4 mois de retard !

Commentaire de crazy_french posté le 16-01-2017 à 10:14:13

Du coup, j'ai relu ce CR... ça m'a fait du bien, moi qui ronge mon frein depuis 4 mois. Cela donne un sens à cette fichue blessure toujours présente...

Commentaire de DJ Gombert posté le 25-11-2018 à 20:31:05

Denis ravi d'avoir fait ta connaissance, et pu discuter avec toi sur le OFF Imoucha.
Le TOR des Géants : un mythe ! profond respect.... ça donne envie ... comme tu le disais l'ultra-trail est avant tout un voyage intérieur...

Commentaire de malouka posté le 02-08-2019 à 11:53:03

Bonjour,
récit intéressant pour quelqu'un qui prépare l'odyssée…
par contre surpris du kilométrage que tu affiches, 381 km soit un marathon de plus que l'orga !
Bon ce qui est significatif, ce sont les durées et dénivelé entre les BV
merci pour les infos et bravo

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