Communauté des sports d'endurance

Le 3 ème jour de course était censé être facile. Il n'y a qu'un col et une très très longue descente. J'ai perdu plusieurs heures dans cette descente, je n'avais pas la pêche et très mal au tibia. Le soir à Donnas le médecin m'a dit que je n'avais pas l'air d'avoir une infection et que je pouvais continuer.

Je n'ai pas essayé de dormir à Donnas, j'ai choisi de commencer vite la troisième journée et d'aller dormir dans un des premiers refuge de la 4e journée.

J'ai trouvé un lit, demandé qu'on me réveille au bout de 2 heures et j'ai très bien dormi pendant 1 heure. Je me suis reparti tout de suite. Cette journée allait être très très longue, je le savais. A un ravito on me donnait 6 heures d'avance sur la bh. Tout allait bien. Au ravito suivant on me dit que je vais être juste pour la bh de la base vie suivante. Ça m'inquiète et je fais de mon mieux. Je crois que je m'épuise un peu dans cette affaire. La dernière descente avant Niel est interminable, ça remonte souvent, je suis épuisé, je m'arrête pour tremper mes pieds dans un torrent, j'essaie de dormir un peu au bord du chemin. Quand j'arrive à Niel j'ai décidé d'abandonner. Je dors sur une table et à mon réveil, sur les conseils de Manu, je décide de repartir. J'ai perdu énormément de temps à Niel et quand je pars j'ai 4h30 pour faire 17km il y a 700m de montée et ensuite une descente roulante d'après un des gars.

Je pars confiant dans mes chances d'y arriver. La montée est épuisante, j'y perds beaucoup de temps. La descente n'est pas roulante du tout, je suis tout barbouillé, j'essaie de vomir mais je n'y arrive pas. J'arrive avec 2 heures de retard sur la bh à Gressoney. C'est fini pour moi aujourd'hui mais déjà je rêve d'y retourner.

Voici mon récit complet 

Matos utilisé avec check list personnelle