L'auteur : Alexis92
La course : Saintélyon
Date : 2/12/2017
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 3621 vues
Distance : 72km
Matos : Short Compressport + Genouillère Epitact + manchons compressport mollets + Sac instinct + veste bonatti + T-Shirt thermique ML Ceramiq + T-shirt MC Mécénat Chirurgie cardiaque
Objectif : Pas d'objectif
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Attention le récit va être long et pas toujours intéressant. Mais j’avais besoin de m’exprime voilà 😉
16h : Ça y est le train pour Lyon vient de partir. Je ne peux plus faire marche arrière. En même temps, cela fait plus de 3 mois que je me prépare pour cette course, il est donc hors de question de reculer. Le temps d’écrire un petit bilan de cette dernière semaine sur la page de collecte de Mécénat Chirurgie Cardiaque, un petit dodo de 20 min, me voici déjà arriver à Lyon Part Dieu. Il est 18H et il ne reste qu’une heure pour récupérer les dossards ; pas le temps de traîner. En descendant du train je fais la rencontre de deux frères qui vont également participer à la course (il y en avait un paquet dans le train qui venait courir…). C’est l’occasion de partager sur nos courses, nos objectifs, nos questionnements ; c’est une première pour moi et ça m’intrigue. Arrivés à la Halle Tony Garnier, on passe rapidement devant les boutiques de trail (heureusement que j’étais avec eux, sinon je pense que je ne serai pas reparti les mains vides) et en moins de 2minutes, le dossard est récupéré. Jusque-là niveau organisation, c’est top (j’avais le souvenir de 2015 où il fallait laisser les sacs dans un local après avoir poireauté 30 min). On passe récupérer les cadeaux de course (un tour de cou, et une paire de chaussettes ; bien sûr il n’y a plus ma taille, donc j’ai le droit à une paire de 44-47…La prochaine fois faudrait penser à demander aux coureurs leurs pointures pour avoir le stock exact) et je pars rejoindre Alain, que j’ai rencontré en 2015 lors de la Saintexpress (44km) avec qui j’ai gardé contact et qui la retente aujourd’hui. On papote tranquillou mais le temps passe et je dois retourner à la gare de Lyon Part-Dieu pour prendre le TER pour rejoindre Saint-Etienne.
20h30, départ du RER. Comme prévu il est rempli de traileurs et coup de bol je trouve une place assise. J’essaye de somnoler mais difficile quand la voisine d’en face téléphone et se croit toute seule. Bref, 21h30 j’arrive à Saint-Etienne et file en direction du restaurant le Flore, que l’association Kikourou a réservé pour l’occasion. La plupart ont déjà fini de manger et sont en train de se préparer ou de dormir. Je regrette un peu de ne pas avoir pu arriver plus tôt, l’ambiance devait être sympa et ça permet de rencontrer pas mal de monde. Je retrouve Bruno, une connaissance faite sur le trail de la Nocturne des teppes couru lors de mon passage à Annecy au mois d’octobre. Il a l’air en forme et vise les 10h.
Après avoir englouti le plat de pâtes, il est temps également de se préparer et d’aller se placer sur la ligne de départ (premier départ prévu à 23h30, puis vague de 1500 coureurs toutes les 10min). Mon objectif initial est de partir dans le SAS 2 (donc départ à 23h40). Mais en me préparant, je fais la connaissance de Julien et son ami Guillaume avec qui le feeling et les anecdotes passent bien. Julien a déjà tenté la Saintelyon donc il ne vient pas en touriste. Eux souhaitent aller se placer le plus tard possible, afin de rester bien au chaud ; je décide de faire comme eux, c’est plus sympa de vivre cette course à plusieurs que seul.
23h : Habillage et derniers réglages. Les pieds sont nokés (crème pour éviter la formation des ampoules), les compeed sont placés sur mes petits pieds sensibles, les deux t-shirts sont enfilés. Reste plus que le bas… je regarde tout le monde autour de moi : des collants longs à 98%... Tant pis je ferai partis des 2% d’irréductibles à courir en short de compression. Les gourdes sont remplies d’eau tiède (elles vont avoir l’occasion de se refroidir rapidement dehors) et je revérifie une dernière fois le contenu de mon sac. Je ne peux pas m’empêcher de rajouter à la dernière minute un collant long, au cas où je me gèle trop sur le parcours.
23h15 : On sort du restaurant, le froid est bien présent. On dépose rapidement nos sacs dans les camions qui les emmèneront à Lyon (pitié, faites qu’ils ne mettent pas 20 min à retrouver mon sac comme en 2015. 20 min après une course, c’est long…) et on part se placer pour le départ. Nous sommes comme prévus dans les derniers, tant pis, l’ambiance est là. Le speaker tente de nous garder en vie malgré le froid. En même temps, vu le nombre de personnes serrées les unes contre les autres, ça créé un peu chaleur. Un hommage est rendu à un des traceurs emblématiques du parcours de la Saintelyon parti trop tôt.
23h30, premier départ ! Ça y est la course pour les premiers coureurs débute. Il faut maintenant attendre son tour.
0h20 : Vague n°5, Allez c’est parti pour MA Saintelyon. Objectif en début de prépa : Finisher. Objectif en fin de prépa : 10h. Objectif planifié en fonction des allures : 9h25 (oui j’aime toujours me fixer une barre plus forte). Pour que le temps passe plus vite et que le moral soit moins atteint, j’ai découpé ma course en 5 portions. Je me projette à chaque fois sur les temps intermédiaires.
1ère section : Saint-Etienne – Saint Christo en Jarez – 16km – D+ 480 / D-230
Objectif sur cette portion : 2h06 Temps réalisé : 1h36
La Saintelyon commence par 7km de bitume. Après 40min d’attente dans le froid ça fait du bien de courir. Ça devient une habitude, mais au bout de 2km, petit arrêt pour le pipi de début de course (charmant !). Sur cette portion il faut veiller à ne pas partir à fond, au risque d’en payer les frais sur la fin de course. L’idée était ici de partir en 5’30/km. Dans les faits c’était plutôt du 5’20. Tous les voyants sont au vert, la foulée est légère (tout est relatif), le souffle est parfait. L’avantage de partir vers la fin c’est que je ne fais que doubler du monde… C’est bon pour le moral donc je continue.
Au bout de 7km on s’engage sur des petites portions de chemins de terres et de routes enneigées. Eh oui, il a neigé ces derniers jours et la neige est bien présente. Tous les coureurs qui me précèdent ont tassé la neige donc c’est un peu plus glissant que ce qui était prévu ; mais on peut encore courir. Courir oui, mais pas forcément au rythme voulu. Ici c’est un peu comme un départ en vacances, ça bouchonne (le péage a déjà été payé à l’avance 😉) ; ça joue parfois des coudes pour passer mais avec un petit mot gentil avant de passer et après être passé c’est toujours plus sympa et facile. Certains devraient y penser plus souvent. Dès que l’on commence à s’élever un peu et que l’on peut regarder derrière soi, on découvre une ambiance de Sainteylon : un flux ininterrompu de frontale. Juste Sublime ! Je n’ai pas pris le temps de m’arrêter pour faire des photos, mais celles que l’on trouve sur le web sont vraiment à la hauteur de l’évènement 😉
Km 16 : Me voici arrivé à Saint Christo en Jarez, 1er ravitaillement. Temps de course : 1h36. Temps d’arrêt prévu : 0 minutes. Ressenti : Au top ! 30 min plus vite que ce qui était prévu… on ne va pas s’emballer c’est normal.
On m’avait prévenu : Les deux premiers ravitaillements (Saint Christo en Jarez et Sainte-Catherine) c’est macdo à l’heure de pointe. Donc il vaut mieux éviter de s’arrêter. Initialement c’est ce qui était prévu. Dans les faits, je me suis rendu compte que mon plan de ravitaillement « boisson » ne tenait pas la route ; il me fallait donc recharger. Ni une, ni deux, je trouve tant bien que de mal une place, j’enlève les gants et essaye de décrocher mon sac. Il fait super froid et je galère à le décrocher. Je ne sens plus mes doigts. J’arrive enfin à prendre ma première flasque : gelée… De la glace s’est formée à l’intérieur (je me disais bien que je n’arrivais plus à bien aspirer). Je la nettoie, attrape un de mes sachets de poudre et en verse la moitié à côté (note à soi-même et aux autres traileurs : le sac de congélation, ce n’est pas une bonne idée. Et pour ne pas avoir de glace penser à souffler dedans une fois que vous avez bu). Va falloir faire avec mais je sens déjà les galères arriver niveau hydratation. Au final, au moins 4 minutes d’arrêt.
Temps de course depuis Saint-Etienne : 1h40
2ème section : Saint Christo en Jarez – Sainte-Catherine : 12km 300D+ - 330 D-
Temps prévu : 1h32 Temps réalisé : 1h31
Cette portion doit m’amener jusqu’à Sainte-Catherine où le chemin est commun à celui de la Saintexpress (44km). Je n’ai que peu de souvenirs de cette partie hormis les nombreuses zones de verglas. Je n’ai pas fait le compte mais j’ai joué les équilibristes une bonne quinzaine de fois. Ces parties étaient vraiment délicates et parfois dangereuses. Dans cette situation il y avait trois catégories de traileurs (et traileuses bien sûr) : Celui qui décide de mettre des chaînes au pied quitte à les enlever dans trois minutes et à les remettre 2 km plus loin ; Celui qui n’en a pas et qui tente de s’en sortir vivant ; et celui qui en porte et qui n’a pas envie de s’amuser à les mettre puis les enlever puis les ranger dans le sac puis les ressortir… Je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me situe (3eme catégorie bien entendu. Comment avez-vous deviné ?).
Beaucoup de gens autour de moi glissaient (sans bobo apparemment), mais nous avons aussi croisé beaucoup de personnes pour qui l’aventure devait malheureusement s’arrêter. La neige, le verglas et la frontale ça ne fait pas bon ménage.
Tiens en parlant de frontale : Avec ma Nao, je savais que la batterie ne pourrait pas durer toute la nuit. J’ai donc commencé avec des piles. ERREUR ERREUR ERREUR !!!! Niveau visibilité c’était bien trop faible par rapport au mode batterie. J’ai couru avec pendant 6h mais heureusement qu’il y avait d’autres personnes avec moi.
Après ces 12km agréable et la descente sur Sainte-Catherine un peu (BEAUCOUP) casse-cou, petite pause au ravitaillement de Sainte Catherine. Là encore beaucoup de monde. Un petit thé chaud (tiède ?!), quelques tranches de saucisson, on refait le plein d’eau surtout (tant pis pour les boissons isotoniques) et c’est reparti. Je regarde ma montre : 8 minutes d’arrêt ! Mais comment je fais pour être aussi long ?! Plus on s’arrête plus c’est compliqué de repartir donc il faut essayer de ne pas trop trainer.
Temps de course depuis Saint-Etienne : 3h13
3ème portion : Sainte-Catherine- Saint-Genou : 11km 310 D+/ 400D- (41km depuis le départ)
Temps prévu : 1h32 Temps réalisé : 2h06
Le terrain je le connaissais en partie, mais en fait pas tant que ça… Quelle claque ! Des rafales de vent glaciales, de la neige, de belles côtes et de belles descentes verglacées. Cette portion amenait sur le point culminant de la Saintelyon : le Signal. Si la pente n’était pas raide raide, les éléments de Dame Nature ne m’ont pas facilité la tâche. Mais ce qui était beau à ce moment-là de la course, c’était de voir le nombre de personnes debout, entrain de faire du bruit, de nous encourager à 4h du mat’ au milieu de nulle part dans le froid… Non mais respect ! Malgré les feux allumés ils ont du se les peler les pauvres ! Bravo pour l’ambiance et merci pour les encouragements ! Mention spéciale à l’orga du trail des Coursières bien motivées !
Au km 31 petite surprise, quelqu’un m’appelle. Comme mes écouteurs sont branchés à mon téléphone (oui besoin d’être dans ma bulle avec de la musique à ce moment-là), je décroche et Alain m’apprend qu’il vient de finir la Saintexpress en 4h45 ! Bravo Alain, belle revanche sur celle de 2015 et la Saintelyon de 2016. Ça booste le moral et ça donne envie d’aller au bout et d’allonger la foulée (enfin pas trop quand même einh…)
Au final les estimations sur cette portion étaient à mon sens trop ambitieuses. Impossible pour moi de boucler cette portion dans le temps imparti.
Temps de course depuis Saint-Etienne : 5h25
4ème portion : Saint-Genou – Soucieu-En-Jarrest : 12km 280D+/530 D-
Temps prévu : 1h32 Temps réalisé : 1h22
Ça y est le plus dur est passé (enfin c’est ce que je croyais). Alain m’a prévenu : A partir de Saint-Genou, il n’y a plus de neige et ce n’est « presque » que de la descente. J’arrive donc au ravitaillement, me prend un peu de thé tiède et me pose 2minutes pas plus. Juste le temps de sortir mon petit sac de saucisson et de fromage. A ce moment-là de la course, quel plaisir : ça fait du bien au ventre, au moral, tout ce qu’il faut pour repartir dans la nuit noire. Même si le parcours a changé sur certaines portions je reconnais quand même quelques passages, des lignes droites bien exposées aux vents… Le charme de la Saintelyon.
Alors certes, il n’y a plus de neige mais il y a encore beaucoup de verglas. Aux alentours du 45ème à force de jouer les équilibristes, ce qui devait arriver arriva : une belle chute sur le coccyx ! Ma frontale s’envole dans les airs et les traileurs derrière moi m’aide à me relever. A priori plus de peur que de mal mais au bout de quelques kilomètres je sens quand même une petite gêne… Aïe j’espère que cela ne va pas durer. Il me reste encore une trentaine de kilomètres et ce serait dommage de devoir s’arrêter alors que les jambes n’ont aucuns soucis.
Vers 6h de mat’ à l’approche de Soucieu, petit appel des parents pour remonter le moral. Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est et je suis super étonné d’apprendre qu’il est déjà 6h du mat’. Je les rassure quant à mon état de forme et on se dit qu’on se rappellera plus tard. Bon les gens autour de moi se demandaient ce que je faisais à parler tout seul mais bon…
Temps de course depuis Saint-Etienne : 6h47
5ème portion : Soucieu-En-Jarrest-Chaponost : 10km 140 D+/220 D-
Temps prévu : 1h14 Temps réalisé : 1h16
Enfin un ravitaillement couvert. Mais c’est assez traitre : on aurait tendance à vouloir y rester mais c’est un coup à ne pas repartir (le mec il sait pas ce qu’il veut. Il a froid quand il n’y a pas de ravitos couverts et il se plaint quand ils le sont !).
Tous les coureurs de la Saintelyon le disent et le répètent : c’est à Soucieu que la course commence. « Mais non, c’est quasi la fin ça sera cool »… Eh ben non, l’adage s’est vérifié. A partir de Soucieu les forces étaient déjà bien entamées et d’après mon plan de course il me restait encore 3h de course. Certes c’est de la descente mais les portions de routes sont de plus en plus nombreuses et mes chaussures montrent leurs limites sur une si grande distance et l’amorti est vraiment limitée : les impacts sont lourds. Bref il faut tenir, s’accrocher, penser à l’arrivée. Le cerveau est en mode automatique. Je m’efforce de relancer dès que l’envie de marcher me prend. Si je marche je sais qu’il sera difficile de repartir. Km 61, le GPS de la montre s’arrête. Tant pis je ne vois plus mon allure au km mais je vois le chrono général et les kilomètres qui défilent… bizarrement. Ma montre indique parfois du 4’11 au km soit quasi 15km/h…. Mais bien sûr.
Km 62, Chaponoste est en approche. Je décide de faire un passage éclair dans ce gymanse. Un morceau de saucisson, une soupe que je bois en sortant du gymnase et j’en profite pour remplir une flasque de boisson isotonique. Il me reste 10km et ce sera terminé.
Temps de course depuis Saint-Etienne : 8h01
6ème portion : Chaponost-Lyon : 11km 220D+/330D-
Temps prévu : 1h29 Temps réalisé : 1h19
Des souvenirs de la Saint-Express de 2015 remontent. Longer des plans d’eaux, puis petite descente avant de traverser des champs puis remonter, enchaîner avec la descente sur Beaunant jusqu’à la fameuse montée de l’acqueduc, la dernière grosse difficulté : 400m à 18%, histoire de bien finir les jambes. Panneau des 3kms avant l’arrivée, coup de fil du papa : « alors ca y est tu es arrivés ? » « LOL ». Je continue, je m’accroche, je relance tant que je peux. Quelques sensations revenienent. Les 200marches qui nous attendent pour descendre sur Lyon rappellent bien que cela fait 9h que je cours. En haut des marches, le panneau indique arrivée à 1km.
A ce moment-là on repense a plein de choses : Les galères de 2017 avec ce syndrome rotulien qui m’a forcé à l’arrêt de la CAP pendant plus de 6 mois, les 3 mois de préparation pour la course avec ses hauts et ses bas (déchirure intercostale à 1 mois ½ de la course), le temps passé à s’entraîner au lieu d’être avec mes enfants et ma femme. Merci Gaëlle d’avoir su trouver les mots juste pour me rassurer sur mes blessures, mes coups de moins bien, pour tes encouragements quotidiens.
500m (elles sont bizarres les mesures du dernier kilomètre, ça fait déjà 1km que ma montre indique et la ligne d’arrivée n’est toujours pas en vue), grosse pensée pour l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque pour laquelle j’ai collecté des fonds durant 3 mois. Grâce à vous, plus de 1000€ viendront en aide à des enfants victimes de malformation cardiaque.
200m, il est temps de déplier la banderole MCC, l’émotion prend le dessus et j’entre dans la Halle Tony Garnier.
La ligne est franchie en 9h23. Je suis finisher de cette Saintleyon 2017.
Le plan de course a été parfaitement respecté. 9h25 prévue, 9h23 au final. Je récupère le T-shirt finisher, mon sac et hop une douche bien chaude pour oublier la nuit bien fraîche. Puis petite séance de cryothérapie (une grande première, je recommande à tout le monde de tester, aucunes courbatures aujourd’hui).
En 2015 après la Saintexpress je m’étais dit plus jamais ! Pourtant je ressors de cette escapade nocturne encore plus motivé et déjà projeté vers l’objectif de 2018 : la Pierre Menta Eté (si j’arrive à m’inscrire !).
Voilà mon récit (ma vie oui !) se termine ici. Merci à toutes et tous de m’avoir lu. J’espère que vous avez pu vous projeter un peu dans ce que j’ai vécu cette nuit du 2 au 3 décembre 2017. L’aventure se poursuit…
Vous avez encore jusqu’au 10 décembre pour faire un don pour MCC. N’hésitez plus : RDV sur https://mecenat-cardiaque.igive.iraiser.eu/projects/a-la-conquete-de-la-saintelyon
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2 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 05-12-2017 à 20:56:59
bravo, super gestion de course qui confirme que la Nocturne des Teppes est la prépa idéale pour la STL !
Seul loupé, ne pas être venu dire bonjour à la boutique !
l'année prochaine si tout va bien...
Commentaire de smetairie posté le 05-12-2017 à 21:30:00
Bravo et tu as bien cartonné , j'admire tes 1h36 480D+ pour la premiere portion , excellent !
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