Récit de la course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km 2012, par bubulle

L'auteur : bubulle

La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km

Date : 24/3/2012

Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)

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Distance : 80km

Objectif : Terminer

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Traîner une entorse à la Tour Eiffel


Bon, vous êtes prêts, ce CR va être long. Très long. Bubulle est bavard (enfin, surtout par écrit), vous le savez (ou pas....mais vous le saurez à la fin)...:)

Pourquoi ce titre? C'est tout simple: cet Ecotrail est mon premier sur le 80. A nouveau ma plus longue distance après avoir, l'an dernier, passé le cap du marathon avec d'abord l'Ecotrail "50-qui-en-fait-55" et Le Puy-Firminy ("68-qui-en-fait-72").

Ce sera donc un 80 kilomètres, cette fois-ci. En fait, 78, au final,mais bon.

Oui, mais voilà. Dans ma volonté de bien faire, mon dernier week-endd e préparation incluait un tour simple, de 10-15km, à allure Ecotrail, avec tout le barda sur le dos. Histoire de tester. Et j'ai tellement bien testé que, dans une descente de notre bois de Maurepas (que certains kikous connaissent désormais depuis un mémorable Off de janvier), ma cheville gauche est partie, et bien partie. Clairement une petite entorse, et surtout une douleur ponctuelle en début de semaine qui ne me rendait pas optimiste du tout du tout.

Petite éclaircie trois jours avant: plus rien, plus de douleur. Donc, je me confirme que je participe, ça ferait trop suer de ne pas partir.

Du coup, samedi matin, je prends un cours de strapping sur YouTube, je strappe le bazar et roulez jeunesse, on va au départ.

Cool, le départ à 5km de la maison...:). Ma chérie m'emmène tranquillement et on est sur place à 10h45, avec les hordes de coureurs qui arrivent. Pratique aussi, de connaître la base de loisirs et savoir qu'il ne faut pas se garer au premier parking parce que c'est loin du départ..:-)

Arrivée près du départ, c'est facile de retrouver le coin des kikous. Bon, c'est vrai aussi qu'un Bagnard, il n'y en a qu'un. Grande vedette comme toujours, Laurent, on a fait autant de photos de lui qu'il en a fait des autres! Plein plein plein de kikous : des que je connais (et de qui je me fais reconnaître car c'est pas toujours écrit "bubulle" sur ma tête), des que je connais moins et que j'apprends à connaître....et des avec qui je n'ai pas le temps de discuter.

On fait un petit paquet de "kikous lents" sur l'arrière du sas en laissant nos cadors se diriger vers l'avant. Mais, au départ je perds tout le monde car le grand pré sur lequel on part est un piège permanent pour ma cheville donc je regarde....mes pieds!

Il fait chaud. Très chaud (enfin pas intrinsèquement, seulement dans les 22°c, mais on sort de l'hiver). Je suis, comme beaucoup en mode "light" (short, tee-shirt) et n'ai prévu que les manchettes magiques Kikourou et un petit coupe-vent pour la fin de journée.

Donc, ayant bien lu les CR de l'an dernier et connaissant bien le profil de la course (merci le fait d'habiter dans le coin, d'avoir fait le Off de reco et d'avoir étudié les traces GPS), j'applique les résolutions : si tu te sens bien...c'est que tu vas trop vite...si tu te trouve trop lent et te fais dépasser par tout le monde, c'est le bon rythme..:-)

De plus, je me mets un garde-fou. Pas moins de 6'15 au kilomètre. Interdit. Comme ce n'est que du plat sur les 10 premiers kilomètres, c'est pertinent de se régler sur une allure de cette façon là.

Autre garde-fou: BOIRE. J'ai 2,5l dans le Camel et 0,8 dans un bidon. Je voudrais tenir 1l/heure au moins sur le début. Et j'ai inventé une méthode bubullienne pour cela: à chaque bip kilométrique de la montre, hop, deux gorgées. Ça fait pile le compte, en principe. On n'est pas un scientifique pour rien.

Donc, le tour de l'étang de SQY se passe comme cela: gérer l'allure, laisser le brave monde me dépasser et être en permanence le pied sur le frein. Je "croise" Patricia à un moment. On va se voir souvent car ous sommes en fait dans les mêmes allures et avons le même profil de "chameau lent"..:-). Un autre kikou me rattrape, que j'avais croisé aud épart mais dont je n'ai pas repéré le pseudo et le nom. En fait,c'est JMTouron. On discute un moment et je découvre qu'il est stéphanois (moi, j'y suis né, à Sainté). Rendez-vous en fin d'année au Puy-Firminy, où je veux tous vous emmener, les kikous..:-). Après un petit moment, il me laisse car il va un poil plus vite.

À un autre moment, Jean-Luc "Tontontrailer" me hèle, aussi. Tiens, il est venu là aussi, le quasi-voisin. Rendez-vous à l'Alpe d'Huez des Kikous, au km 24.

Donc, tour de l'étang... Passage derrière la piscine à vague, pas mal de supporters. Le long du golf, moins de supporters. Sur l'arrière, côté Bois d'Arcy, plus personne..:-). Et un cagnard de chez cagnard, qui cogne. Pas d'ombre, ici. On prend le soleil et c'est tout. Ça va faire mal, ça, moi je vous dis.

Traversée du centre-ville de Saint-Quentin. Marrantes, les passerelles sur l'autoroute et la voie ferrée (où je change de train tous les jours). Cocasse, la traversée de la place de la gare où on fait un peu figure d'extra-terrestres, le troupeau...:)

Et c'est parti pour un long faux-plat descendant jusqu'à La Minière. D'abord dans un parc, puis, après le tunnel d'une route, dans un paysage plus forestier. Petite alerte: le strapping semble frotter un peu sur l'arrière de mon pied. Si ça persiste, faudra que je vérifie cela à Buc (en fait, ça va disparaître).

Premières côtes et donc, au bout de 12km, premier passage à la marche. En profiter pour boire encore un peu plus: je sens le bidon qui s'allège, ainsi que la poche à eau. Bien, ça. Étang du Moulin à Renard, on repart à l'envers et là, premier point "alerte bubulle qui connait le coin": c'est un long long faux plat montant jusqu'à l'Épi d'Or, ça peut être très cassant pour la suite. Donc, marche rapide, pas courir même si on voudrait bien. D'ailleurs, sur la fin du faux plat, presque tout le monde marche (on a le soleil dans le dos et les arbres protègent encore peu, sans feuilles). Quasi demi-tour en haut à l'Épi d'Or, au pont de la RN12 et on part dans un long monotrace lelong du circuit d'essais de l'armée. Quasi impossible de dépasser, de petits pelotons se forment. C'est bien, ça freine le rythme.

On finit par redescendre vers l'étang du Val d'Or. Et là, surprise: les pancartes Kikourou de PatFinisher (que j'attendais avant, au tunnel de la D636). Et, au bord du chemin, un Pat en grande tenue de Pat. Je ne peux que m'arrêter et le saluer, bien sûr: ce ne sont pas trois minutes "perdues" qui compteront à l'arrivée! Ça permet en plus de prendre des nouvelles des autres kikous (enfin, ceux qui sont devant..:-))

Et c'est reparti. Pour compliquer un peu, on remonte un p'tit coup de l'autre côté avec un bon raidillon (où j'avais vu Land et Cie partir à fond de train lors de la reco)...puis une traversée en faux-plat montant où je repasse un groupe qui m'a dépassé façon "dégagez, moi je suis le trailer de la mort et je fonce dans les descentes". Et je retrouve Patricia et JMTouron qui m'a l'air bien moins frais, le pauvre. La ligne droite de 500 mètres avant le ravito lui semble d'ailleurs interminable et on reste ensemble, avec Patricia.

Arrivée bienvenue au ravito où ça sent quand même un peu l'hécatombe (et le bouc, mais bon, c'est un ravito, hein). 2h45, donc 45 minutes avant la barrière horaire, je suis pile dans ce que j'avais prévu. De même, l'inspection de la poche à eau confirme la bonne hydratation du bubulle : y'en a plus. Donc, 2,5l engloutis, plus un peu du bidon. Parfait! Donc, rien que refaire le plein, mettre la poudre de perlinpinpin dedans, aller grignoter et vider le trop-plein aqueux ingéré (bref, aller pisser).

Je crois Catherine "que je ne me rappelle pas son pseudo" qui renonce ici et cherche un moyen de se rapatrier. Désolé pour elle, elle avait l'air toute fringante au départ. Mais, kikou-spirit oblige, elle me passe ses encouragements avant que je ne reparte. Merci et bonne chance pour la Trans'Aubrac.

Et c'est reparti. Problème: la cheville s'est un peu refroidie et, sur le plat qui nous ramène à l'étang de la Geneste, elle est très douloureuse. Petit coup au moral car on est quand même repartis pour 33 kilomètres jusqu'au ravito de Chaville. Mais, bon, allez on se motive et je sais que Jean-Luc "TontonTrailer" est posté là-haut, en haut de la côte qui amène sur le haut du bois de la Couronne (qui semble désormais être destinée à s'appeler "l'Alpe d'Huez des Kikous"). Un bénévole indique en bas que cette côte est la plus dure du parcours, ce avec quoi je ne suis pas d'accord, on le verra plus tard!

Il est bien là, notre Tonton, avec son appareil photo, des pancartes d'encouragement des kikous, tout ce qui fait du bien au moral. Du coup, je ne peux que m'arrêter et lui taper la discute une ou deux minutes. Merci, Jean-Luc, et à une prochaine dans les bois de nos contrées maurepasiennes.

Grande ligne droite dans la forêt, descente (escaliers! Aie la cheville) et nous voilà sur le haut de Buc...où on repart aussi sec à remonter au bois des Gonards. C'est là que je retrouve encore JMTouron qui m'a l'air vraiment mal en point. En fait, certainement au courage, il finira en 12h13. Bravo, Jean-Michel. Rendez-vous au Puy-Firminy..:-)

Et redescente sur le petit chemin de la route de Jouy que j'aime bien. Là aussi, je pacmanise doucettement le monde, en trottinant tranquillement mais sûrement, et en n'oubliant pas de boire boire boire.

S'ensuite le bois des Metz, après avoir traversé la route aux Loges. Le peloton est bien dispersé, donc ce n'est pas un grand bouchon géant comme quand le 50 passe.... Et c'est une grande montée qui suit. Là, ni une ni deux: faut marcher et le faire longtemps, pour s'économiser. En effet, c'est en fait un faux-plat montant jusqu'à l'A86. J'y rattrape Françoise84 avec qui je fais un bout de chemin. Elle aussi n'a pas l'air bien en point (nausées, etc.). J'espérais qu'elle serait arrivée à surmonter cela, mais j'apprendrai plus tard qu'elle a jeté l'éponge à Chaville..:-(

Il paraît loin ce ravito de Chaville, vu d'ici. Et cette damnée cheville se rappelle douloureusement à ma mémoire dès que je dois relancer après un passage à la marche. Dans le bois de Porchefontaine, nous attendent deux côtes bien longues, bien droites (le tracé a été légèrement modifié par rapport à l'an dernier, et un peu raccourci : par contre, on monte tout droit la route du cordon de Viroflay et ça semble interminable). C'est le moment de dégainer l'autre arme secrète du bubulle : les saucissons. J'ai soigneusement empaquetés par paquets de 5-6 des rondelles de Justin Bridou de chez Auchan. Pas hypergastronomique, mais super-efficace, pour moi en tout cas. Donc, le bubulle saucissonne en montant la côte.

Nous voici au carrefour de Vélizy : je vais commencer à guetter Sylvie "Sylvounette" avec qui je correspond régulièrement sur nos courses respectives, que nous avons parfois partagées. Bon, déjà, elle n'est pas postée au carrefour, faudra voir plus tard.

Grande descente vers l'étang aux Ecrevisses, on est dans des coins de connaissance : déjà fait l'an dernier sur le 50...et pratiqué de temps en temps en revenant en courant du boulot. Descente un peu périlleuse pour la cheville (qui continue à râler dans son coin, mais que j'ignore). Là, je sais qu'on est partis pour une séance de montagnes russes qui ne se terminera qu'à Meudon, donc faut s'accrocher.

Et vas-y qu'on remonte de l'allée Blanche vers le stade, qu'on redescend à l'Étang du Trou aux Géants, qu'on remonte un coup au raz de la zone industrielle de Vélizy pour enquiller une descente puis la route du cordon du Bas. Je sais où on nous amène et je commence à me préparer psychologiquement car, celle-là, je l'ai déjà pratiquée.

Elle surprend toujours son monde, la côte du Précipice...:-). C'est pas compliqué : c'est tout droit, ça fait 50m D+ à 45%, c'est plein de cailloux. En général, je préfère la descendre..:-).

Une fois "ça c'est fait", on enquille 1 ou 2 km de plat où je rattrape atricia qui me dit avoir eu un bon coup de mou, mais se sent désormais mieux. On chemine ensemble jusqu'à la passerelle de la N118. Là aussi, je sais qu'on pourrait faire un tour pépère sur le plat pour arriver à l'anémomètre à Clamart, mais ce serait trop simple! Donc, zou, descente brutale par le rue de la Fontaine de Trivaux vers la route...de Trivaux.Là, on nous fait remonter par un sympa monotrace le long du Tapis Vert et on pourrait s'imaginer que...RIEN DU TOUT... on *redescend* vers l'étang de la Garenne. Là, jeme dis "non, ILS ne l'ont pas fait?".

Ils l'ont fait. Route de la Garenne. Dans les 80m D+ tout droit, quasi identiques au Précipice. Là, autour de moi, y'a comme une surprise. Elle aussi, elle est sur mon chemin de retour du boulot le soir (les kikous parisiens la pratiquent aussi pas mal lors des sorties "Montagnes russes" de Clamart), mais elle est brutale aussi. Tout a une fin, heureusement et je sais, là, qu'arrivé près de l'anémomètre, on ne peut plus nous inventer de truc farfelu.

Bizarre, quand même, on a l'air de redescendre doucettement vers Clamart. Là où je m'attendais à ce qu'on tourne à gauche et qu'on revienne vers Trivaux, on continue à descendre. Ils ne vont pas nous faire passer en ville, quand même?

En fait, non. On *entre* dans ce monument étonnant qu'est l'ancien orphelinat devenu la Fondation d'Auteuil, un centre d'apprentissage spécialisé horticulture. On nous fait même passer entre les carrés de tomates (enfin, des carrés de trucs qui pourraient être des tomates ou des dahlias, va savoir, on est en mars!)..:-). Surréaliste.

Moins surréaliste, la volée d'une centaine de marches qui nous amène au bâtiment principal d'où on a une superbe vue sur.....Paris et sur cette fichue Tour Eiffel, qui est seulement à 35 bornes!

Mini "ravito" en eau seulement. Une plus que bonne idée qui coupe quand même un peu cet immense relais entre Buc et Chaville. Comme l'a écrit par ailleurs Jérôme, le nombre de coureurs qui font une vraie halte montre que ce "ravito" est plus que bienvenu. J'admire ceux qui ont fait le trajet les années précédentes SANS le ravito de Meudon. Pas forcément pour faire un remplissage de poche à eau (que je fais quand même, on n'est jamais trop prudent et je continue à boire conscienscieusement), mais juste pour faire une coupure.

Et on repart....Remontée dans le bois au dessus de l'orphelinat, puis redescente sur la rue des Vertugadins et remontée devant l'Onera (c'est là que je travaille, l'Onera! Pas à celui-là, mais quand même). La vache, que ça monte. Plus personne ne court, là et la rampe jusqu'à la terrasse inférieure du château est bien longue.

Quelques supporters au bout de la terrasse (mais le monde commence à se raréfier, il est dans les 18h30), retour sur l'arrière du château et commence alors un des passages à mon avis psychologiquement les plus difficiles du parcours : d'immenses allées dans le parc du château, toutes droites, toutes plates, et qui font une espèce de circuit bizarre. L'objectif de tout cela étant de nous ramener à la route Royale pour passer sous la N118. Mais que c'est long!

Par contre, j'ai la grande surprise d'entendre tout d'un coup "vas-y Bubulle"! Eh oui, c'est Sylvie qui est postée là. Oh que ça fait du bien de trouver un visage familier dans un moment où je commence à trouver le temps long! En plus, j'aurai des photos, chic! Bon, c'est à regret que je la laisse mais j'ai un Ecotrail à terminer, moi..:-)

Un peu plus loin, je fais 2-3km en compagnie d'un autre coureur. On a pile le même rythme de foulée, on court côte à côte sur ces immenses allées, sans rien se dire, mais juste parce qu'on sent bien l'un et l'autre que ça fait du bien..:-). Merci, cher inconnu (on regrette toujours après de ne pas avoir regardé le dossard ou demandé le nom)!

Bon, je commence à l'attendre, ce ravito de Chaville, mais je me rappelle d'une petite séance de zigzag dans le bois avant de l'atteindre. Effectivement, petit mono-trace, puis passage sur la route du Cordon du Bas, à 500 mètres de la montée du Précipice qu'on a faite 14 kilomètres et environ 2 heures avant...:-)

Et re-monotrace. Et, bim, re-montée pas piquée des vers. Et bim, début de crampe dans la cuisse! Aïe aïe aïe, je me revois déjà planté en bas des gorges sur Le Puy-Firminy, scotché par deux crampes aux cuisses à 10 bornes de l'arrivée. Mais là, on est à 35 bornes!

Pas s'affoler, bubulle. D'abord, marcher. Ça tombe bien, ça monte, tout le monde marche. Je dépasse à cette occasion un coureur non-voyant de la course et ses deux guides. Impressionnant de les voir sur ce terrain si piégeux.

Ensuite, boire. Je m'engloutis de la flotte tant que je peux en montant. Le ravito est tout à côté, donc pas de soucis.

En haut, surprise, je me fais flasher tel une vedette sur les marches à Cannes. En fait, c'est tout simplement Sylvie qui est revenue par là. Elle à passé sa journée à suivre et encourager ses diverses connaissances sur les trois courses! Bravo, belle sortie à vélo, en plus. J'attends les photos.

Enfin, ce foutu ravito. Le ravito de Chaville, c'est un peu le juge de paix. Soit on y arrive avec du moral et c'est tout bon. Soit on est cuit, et c'est l'endroit où on met le clignotant à droite. Je dois avouer que je me pose un moment la question. J'ai eu ce début de crampes, j'ai la cheville qui n'est plus qu'une boule douloureuse et je ne suis quand même qu'une heure devant la barrière horaire.

Mais, bon, d'un autre côté, je sais que même à la ramasse, je peux le faire. Je textote juste ma chérie pour lui annoncer une arrivée plutôt vers 11h30-minuit que 11h comme prévu. Je calcule vraiment comme une patate, vous allez voir...:-)

Bon, allez zou, on met la frontale. Il va falloir être prudent car je sais que les dernières descentes peuvent être piégeuses et c'est pas le moment d'aller en rajouter une couche à cette cheville qui fait ce qu'elle peut. Donc, petite descente vers la route des Gardes en mode douuuuuuucement, et la frontale à fond la caisse façon phare de voiture (à côté de ça, certains coureurs ont des lampions plutôt ridicules, je ne sais pas comment ils font).

Presque tout de suite, une des dernières grosses côtes (je pense qu'on va zapper pas mal de Fausses-Reposes, ils ont dit au ravito que St-Cloud est à 12km) à côté de la côte des Gardes. Tout se passe bien et relance sans souci en haut, pour dévaler vers la ligne de chemin de fer, passer la passerelle et descendre dans les rues de Sèvres (ou Chaville, je ne sais plus trop). Là aussi, c'est un test : descente marquée sur du goudron, ça tape. Si ça tient dans les jambes, c'est que les crampes ne sont pas prêtes d'arriver. Çe tient, youpi.

Bon, la côte qui suit, c'est encore du lourd. Enfin, surtout assez long. Juste avant d'entrer dans la forêt, remarque marrante de deux jeunes types croisés : "Ah dis, donc, y'en a qui s'entraînent". Ah bin, non, là on s'entraîne pas.....on regrette de ne pas l'avoir fait assez avant...:-). Faut dire qu'on doit commencer à tous avoir l'aird e sérieux zombies avec nos loupiottes sur la tête. Donc, côte pour monter à Fausses-Reposes, ça marche, marche, marche. Et descente sur les étangs de Ville d'Avray, le bubulle recourt...tout content. On repasse aux étangs, là où lors du Off Landien, certains m'avaienté bourriffé à annonçant benoîtement avoir fait une "petite" pointe à 17 à l'heure là où j'avais l'impression de tracer à 12 (oui, Alexandre, je parle de toi...non, pas toi, notre Loup préféré, l'autre Alex)..:-)

Bon, là, déjà, c'est un long long faux plat montant après les étangs. Ne sachant quand même pas trop si ce ne serait pas trop entamer mes réserves, je décide d'alterner marche et course. Faut pas trop en faire et bêtement rester scotché par des crampes (ah, au fait, boire boire boire....je ne l'avais pas encore dit? Oui, mais c'est plus facile à dire qu'à faire après 8h30 de course!).

En passant, me voici qui rattrape Jacques (jpoggio) qui est dans son jardin dans cette forêt et qui échafaude des hypothèses sur le choix du parcours des organisateurs. Ce qui remonte le moral, c'est que, clairement, une bonne partie de Fausses-Reposes a été zappée par rapport à l'an dernier: pas de retour vers Viroflay avec de méchantes montagnes russes, pas de passage vers les haras de Jardy. L'hypothèse se confirme : un peu après avoir traversé la route de l'Impératrice, le parcours met le clignotant à droite, ce qui veut dire direction Marne la Coquette, donc domaine de St-Cloud, donc Paris et la TOUR EIFFEL!

Hop, ça sent l'écurie, y'a plus que de la descente et du plat (bon, si on oublie deux petits raidillons vers Marne la Coquette et l'interminable allée de Chamillard goudronnée...et bien sûr les quais de la Seine).

Zou, bubulle se remet en mode course et ne le lâche plus que pour les petites côtes (prudence, prudence). Gnap gnap gnap, ça continue à pacmaniser même si en fait il n'y a plus grand monde à pacmaniser : c'est vraiment le moment où parfois on se sent vraiment tout seul, le parc de St-Cloud, surtout aux profondeurs de classement où je suis..:-). Je pense quand même à ceux qui vont faire tout ça talonnés par les barrières horaires, doit falloir un sacré mental, là.

L'un dans l'autre, tout ça amène tranquillement mais sûrement, à environ 7' au kilomètre, au ravito de St-Cloud. 21h45, je suis large, je prends mon temps. Boire boire boire. Remplir la gourde (eh oui, y'a encore un peu moins de 12 bornes!), mettre un SMS à ma chérie comme quoi j'arriverai finalement vers 11h15-11h30 (peux pas me retenir d'être prudent).

Et allez, on repart. Là, c'est carrément le Désert des Tartares. Je fais toute la descente totalement tout seul. Des loupiottes devant, mais bien loin. Pas de loupiottes derrière. Mais surtout la grosse loupiotte de la Tour qui me fait coucou de loin. J'arrive, ma biche!

Quais. Oh des supporters devant la Manufacture de Sèvres et des encouragements au zombie. "Merci" dit le zombie. Et c'est parti pour 10 bornes de quais. C'est marrant, tout le monde trouve ça horrible, moche, etc, etc. Pas moi, na. D'abord, le petit chemin le long des péniches au Bas-Meudon est bien sympa (mais y'a des trous, attention, la frontale reste utile!). Ensuite, le passage par l'Île Saint-Germain et les pancartes de Bert' que j'attends avec impatience. T'es un chef, Bert'....en plus j'ai la mienne (l'an dernier je ne l'avais pas: voilà ce qu'on gagne à écrire des tas de bêtises sur Kikourou en unan)...:-)

Depuis un moment, j'ai adopté la tactique du bubulle, adoptée en fait de la tactique d'ouster (cf son CR de l'an dernier) : 5 minutes de "course" (enfin de trotinnage à 8 à l'heure, hein), 1 minute de marche (bon, lui, c'est 14 minutes pour une minute, mais bon on va pas chipoter). Et je te contrôle ça à la montre, faut pas rigoler! Bin, c'est bien parce que ça occupe! Et on voit moins passer le temps. J'ai même failli en louper le chemin à un moment dans le parc de l'île St-Germain. Merci à l'italien qui m'a sifflé de loin..:-)

L'un dans l'autre, la tactique du bubulle paie. Retour sur les quais, passage vers les bétonnières, peinture du bubulle par le vent, avec une charmante poussière grise qui fera encore plus warrior sur les photos d'arrivée.

Et hop, pont Mirabeau. On repense aux offs des Ponts de Paris qui partent de là. Bon, là, on va éviter de traverser chaque pont, hein.

Et c'est l'île aux Cygnes. La Tour est là, je la tiens! Remontée sur le pont de Bir-Hakeim.....et...on nous fait redescendre sur les quais. Pas cool ça, les gars. On pourrait quand même se la péter sur l'allée où se fait l'arrivée du 50, non. Jouer les road warriors avec les touristes, tout ça, quoi.

Bah non. Bon, allez stop. Appel de ma chérie au téléphone. J'arriiiiiive. "Quoi, déjà?". Bah oui, je me suis encore planté dans mes estimations..:-). "Je suis en haut de l'escalier". Alors là, ni une ni deux, le bubulle repart à fond la caisse et vole jusqu'aux escaliers. Allez, d'une foulée légère et aérienne, vas-y que je t'avale la première volée de marches..... et que je manque m'étaler par terre, vu que la foulée, elle est pas si légère et pas si aérienne.

Donc, on on est sage, on monte en faisant le fier....mais en marchant quand même. Youpi, elle est là, ma chérie. J'arrive tellement vite que l'appareil photo a pas le temps de déclencher. Faut que je m'arrête. Trop rapide, le bubulle-GV. Pour un peu, faudrait que je recommence l'escalier....

Allez zou, c'est parti pour savourer LE moment. La traversée de l'avenue par le Dieu du Stade. Vas-y que je te mets la frontale en mode clignotant, ça va flasher. Et alors, là, le pied total : "ils" font clignoter la Tour pour moi. Je suis arrivé à pile 11 heures (alorsq ue je me disais que j'allais rater ça d'un quart d'heure). Donc, là, carrément je vole entre les barrières et je me surprends à vraiment accélérer (avant, je crois que j'accélérais surtout dans ma tête, hein). Tout juste si j'arrive à freiner pour prendre un ticket..:-)

Bon, les 327 marches, c'est pas 4 à 4 ou en courant. Euphorique, certes....mais réaliste. Donc, juste montées bien sagement, une à une....et, quand même, en gagnant encore 5-6 places sur la montée, tiens. Mais bon, on savoure, on savoure...

Et plouf, l'arche d'arrivée. Ça arrive tellement vite que je n'ai même pas le temps de faire le guignol ou quoi que ce soit. Juste j'arrive. J'ai fini l'Ecotrail, j'ai encore repoussé ma distance maxi (petit à petit, hein Arclu qui va me lire et avec qui j'espère bien partager une course un jour tellement on a l'air de se ressembler dans nos gestions de course).

Je m'attendais même à une ambiance plus merdique au premier étage au vu des descriptions des CR précédents, mais non. Sympa, le petit rassemblement de coureurs. Juste que je n'ai pas la présence d'esprit de vérifier si d'autres kikous n'arrivent pas un peu après ou si certains ne sont pas arrivés avant. Au vu du classement, j'ai du louper Jerome77 qui est arrivé une dizaine de minutes avant....et je ne pense pas à regarder si Patricia arrive (alors qu'elle arrivera environ 10 minutes plus tard) ou même Jacques qui n'était pas loin non plus.

Le retour sur terre sera un peu plus délicat. L'attente des ascenseurs pour redescendre est interminable et, surtout, se fait avec un joyeux groupe de touristes brésiliens (ou portugais, en tout cas, ça sonne comme du portugais) qui ont décidé de brailler tout leur répertoire en attendant. Au bord de l'hypoglycémie malgré le coca d'arrivée, j'attends même l'ascendeur assis par terre..:-)

Au final, j'arriverai bien en bas et le plus dur...ce sont les quatre marches de descente du pied du pilier car....y'a pas de rampe pour se tenir..:-). Je ne suis pas seul, d'ailleurs: une jeune femme s'est carrément effondrée probablement en hypoglycémie complète....mais la solidarité joue et tous les coureurs alentours se précipitent pour prendre des nouvelles et faire le nécessaire.

Le tout se terminera par les retrouvailles avec ma chérie à moi (qui s'est quand même fait une journée de folie et probablement un sang d'encre d'autant que notre fifille commençait ses concours d'entrée en école Kiné ce jour même), puis passage récupérer le sac...et le plaisir d'y retrouver Patricia et....notre super Caro...et sans béquilles! N'est-ce pas que tout est bien qui finit bien? Allez, rendez-vous l'an prochain, ou dans deux ans, Caro....on est tous sûrs que tu y reviendras à cette tour et pas que pour encourager les copains!

Bilan : je suis super fier de ma gestion de course et de ma décision d'être plus lent que lent au départ. C'est la clé sur cette course : lisez et relisez les autres compte-rendus, si vous lisez celui-ci un jour dans l'idée d'y venir à l'Ecotrail, surtout le 80. Le début de course est très piégeux et faut beaucoup en garder sous la pédale pour passer les 33 bornes de Buc-Chaville, juge de paix de la course.

Donc, quel que soit votre niveau, baissez vos prétentions sur les premiers 22 km, montez en régime tranquillement de Buc à Vélizy, y'a le temps. Commencez à envoyer un peu plus dans la forêt de Meudon (elle est TRES longue et on la fait dans les deux sens avec des zigzag en prime)....et lâchez les chevaux à partir du haut de Fausses-Reposes.

Autre bilan : 9 litres de liquide engloutis. Assez variés entre l'eau additionnée d'Hydrixir (a priori me réussit bien depuis un bon moment et je suis flemmard pour me faire les préparations maison de la mort qu'on lit dans les forums), l'Hydraminov que j'ai testé (dommage que ce soit aussi hors de prix), le coca, l'eau gazeuse. Bref, tout pour s'hydrater et surtout à ce rythme régulier pas si facile à tenir dès le début. Un Camelback de 2,5l terminé à Buc, je crois que je peux encore me voter les félicitations..:-) (et un autre fini à Meudon, et le dernier fini sur les quais, le tout complété par deux bidons)

Et pour finir : la cheville, l'entorse (ou le début d'entorse, je ne sais), dans tout ça? Bin, je ne sais pas trop, mais sans passer au second plan (j'ai quand même dégusté une partie de la course), elle ne m'a pas empêché de terminer et m'a peut-être même freiné suffisamment pour éviter le mal dont je souffre souvent : les crampes, surtout dans les cuisses. Donc, sans dire qu'il faut se tordre la cheveille avant tout ultra, ça prouve encore que la gestion "raisonnable" d'une course est une clé, surtout quand, comme moi, on est de toute façon trop boulet pour faire des perfs...:)

Enfin, donc, vous aurez compris que je suis content...et ne faites pas trop attention à mes délires de l'arrivée et du côté mytho : c'est une tentative de faire partager l'enthousiasme qui saisit lorsqu'on finit (surtout probablement la première fois) une belle course.

Et cet Ecotrail, c'est une belle course!

Prochaine rendez-vous du bubulle : peut-être Trail des Cerfs, sûrement marathon de Caen (ce record, je me le fais enfin) et sûrement mon chouchou Le Puy-Firminy où je compte bien traîner un max de kikous, au moins de novembre, y compris des parigots.



21 commentaires

Commentaire de Tonton Traileur posté le 26-03-2012 à 22:48:41

Je confirme, mon cher Bubulle: OUI, TU PEUX ETRE FIER DE TOI !
Chapeau bas mon ami.
Moi qui ne comptait jamais faire ce "trail" ... tu m'as donné envie avec ton récit. (je ne sais pas si je dois t'en remercier ?)
Bonne récup et à bientôt dans NOTRE forêt maurepasienne.

Commentaire de RAPH91 posté le 26-03-2012 à 22:49:52

Effectivement le Bubulle est bavard ;-) Quelle leçon de gestion d'effort ! J'ai encore à apprendre.
Je confirme que ton CR sera indispensable pour ceux qui veulent se lancer dans l'aventure.

Je suis content pour toi. On aurait pu se voir à l'arrivée, je t'ai raté...

A bientôt sur une prochaine sortie

Commentaire de Japhy posté le 26-03-2012 à 23:16:56

Bubulle, bravo pour cette course et ce CR! Et moi aussi j'ai beaucoup aimé les péniches, notamment celles où il y avait des "surprise parties", ce qui était complètement surréaliste avec nous pauvres loqueteux à courir près d'elles! :)
Bon je suis repartie de St Cloud 10 min après toi mais j'ai nettement plus traîné en route apparemment.

Commentaire de RayaRun posté le 26-03-2012 à 23:24:51

Bravo Bubulle, pour ta gestion de course et tes cr qui sont un plaisir à lire, je relis ma course dans ta prose.
Désolé de ne pas t'avoir vu au départ à SQY après notre off des ponts de Paris.

A bientôt sur un off ou en course !

Commentaire de Bert' posté le 26-03-2012 à 23:34:22

Bravo Bubulle !! ça fait bien plaisir de lire un récit comme ça et un super bravo bis pour cette excellente gestion de course. Tu as tout compris et... ça me rappelle beaucoup l'approche de mon 2e eco-trail (2010) !
A bientôt

Commentaire de Bleau78 posté le 26-03-2012 à 23:43:38

Bravo pour ta gestion de course, super récit , enfin comme d hab quoi, puis celui la fait 80 km. Bonne récupe.

Commentaire de Arclusaz posté le 27-03-2012 à 00:07:59

Le Bubulle, il a pas coincé... la bulle !!!!
Bravo !!! quelle course, quelle stratégie, quel succès !

Tu me fais trop d'honneur en disant que nous avons les mêmes gestions de course : je n'ai pas ta patience pour partir doucement (ton CR est une éclatante démonstration que c'est LA stratégie).
Je te rejoins par contre sur le "petit à petit" (bon, là, le trophée du kilométrage maximum, je te le laisse définitivement, je n'irais pas plus loin que les 70 bornes de la STL).

Et enfin, je ne peux qu'approuver ton "ode au saucisson" : c'est aussi la base de mon alimentation en course, c'est l'aliment diététique idéal !!!!

non, sérieux, bravo, vraiment bravo, j'suis épaté.

Commentaire de jpoggio posté le 27-03-2012 à 08:29:43

Super récit et belle course. Il y a juste un truc qui m'échappe : je pensais que tu étais resté derrière moi après Ville d'Avray, alors qu'en fait, tu es parti à donf sur le plateau de Jardy ? Si j'avais réalisé, j'aurais fait un effort...

Commentaire de bubulle posté le 27-03-2012 à 14:40:55

@jpoggio: oui, en fait on n'a pas du se rendre compte qu'on se séparait su rle plateau de Jardy. Je crois que c'était au moment où on arrivait en vue de Marne la Coquette

Commentaire de Papy posté le 27-03-2012 à 09:44:21

Arf... Le Bubulle, la prochaine fois, saura qu'il ne faut pas attendre les ascenceurs pour descendre.
Car souvent c'est "fatiguant" et j'ai déjà eu un malaise en attendant.
Depuis 2 ans, je redescends en escalier (ou j'y ai perdu "Belet") et c'est top pour ne pas se retrouver bancal sur les 4 marches du bas.
J'ai noté un bon amusement et une envie de recommencer ?

L'Papy_kiha_dégusté_grave_en_déshydratation_malgré_7,5l_bu...

Commentaire de Jerome77 posté le 27-03-2012 à 11:38:13

Bravo Bubulle. Belle course bien gérée. On a effectivement pas du être loin l'un de l'autre assez souvent.
Et Bravo pour le CR.
A+

Commentaire de vinch64 posté le 27-03-2012 à 13:10:38

Bravo, belle gestion de course Bubulle!
J'ai mis ton CR dans mes favoris. L'écotrail 80km me fait du pied pour 2013.
Si mon premier trail dépassant la distance marathon se passe bien en septembre prochain, je sauterai certainement le pas. Dans ce cas, ton CR sera une vraie mine de précieux conseils et d'écueils à éviter!

Commentaire de PtitLudo posté le 27-03-2012 à 14:48:14

Super CR, une bonne gestion à méditer pour l'an prochain.

Commentaire de Françoise 84 posté le 27-03-2012 à 16:56:49

Un régal à lire, merci!!! Bravo, tu as vraiment bien assuré! A l'an prochain?!!

Commentaire de LongJohnSilver posté le 27-03-2012 à 22:07:18

J'ai lu jusqu'au bout, et j'ai retenu pour le 'petit marathon' de Paris dans 3 semaines: partir prudemment et boire beaucoup dès le début souvent et pouf plus de crampes qui montent.
Heureusement que tu as précisé, sinon j'aurai peut-être aussi essayé le bobo à la cheville! :)
En tout cas, félicitations et merci pour le CR.

Commentaire de sabzaina posté le 28-03-2012 à 07:19:08

Course rondement menée.
Ton CR m'a bien fait rire, bravo pour ton humour. J'ai particulièrement aimé: "si tu te sens bien...c'est que tu vas trop vite..." :))))

Commentaire de Land Kikour posté le 28-03-2012 à 08:47:05

Héhé , bien joué mister Bubulle mais je ne suis pas surpris, qui va "piano" va bien loin ;-)
De bonne augure pour la suite !!
Merci pour ton cr et bonne récup'

Commentaire de a_nne posté le 28-03-2012 à 21:44:11

Bravo Bubulle ! Bien sur que tu peux être fier !!
Tu nous l'a joué à la méthode Cyrano à la fin :-)
Rdv au trail des cerfs, il y a de grande chance que j'en sois. Sinon autour d'un off !
A bientot !

Commentaire de olafmax posté le 30-03-2012 à 16:41:32

super ! bonne recup
A bientot
Olaf

Commentaire de richard192 posté le 03-04-2012 à 22:07:54

Avec une préparation aussi méticuleuse, tu ne pouvais pas rater cette course.
Chapeau pour la gestion, pas facile de se restreindre en début de course. Mais le résultat est là. Alors bravo... et pkoi pas au Puy?

Commentaire de caro.s91 posté le 01-04-2014 à 14:05:14

C'est amusant de relire ce CR avec un décalage de 2 ans et de retrouver ce que tu écrivais à mon sujet !!!
Bises,
Caro

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