Récit de la course : Saintélyon 2005, par nicnic38
L'auteur : nicnic38
La course : Saintélyon
Date : 4/12/2005
Lieu : Saint Etienne (Loire)
Affichage : 6042 vues
Distance : 68km
Objectif : Pas d'objectif
1 commentaire
Partager :
581 autres récits :
- Les récits de 2024 (7)
- Les récits de 2023 (7)
- Les récits de 2022 (12)
- Les récits de 2021 (13)
- Les récits de 2019 (21)
- Les récits de 2018 (24)
- Les récits de 2017 (24)
- Les récits de 2016 (30)
- Les récits de 2015 (26)
- Les récits de 2014 (29)
- Les récits de 2013 (42)
- Les récits de 2012 (44)
- Les récits de 2011 (30)
- Les récits de 2010 (44)
- Les récits de 2009 (54)
- Les récits de 2008 (48)
- Les récits de 2007 (47)
- Les récits de 2006 (33)
- Les récits de 2005 (19)
- Les récits de 2004 (15)
- Les récits de 2003 (9)
- Les récits de 2002 (3)
SaintéLyon en catamini
5752... un chiffre qui fait peur... pour un traileur... c'est le nombre de participants à cette course en 2006 (individuel et équipe de 2, 3 ou 4).
La messe de Noël de l'Ultra? Ou pas loin alors.
J'avais proposé à un ami très sportif au mental d'acier (François). Celui-ci était intéressé par le challenge mais pas par la foule... Il me propose donc de le faire sans organisation. L'ayant déjà fait 3 fois (à 4, 2 et seul), je me suis dit pourquoi pas. Nous avons rapidement fixé une date : le WE d'après l'Officielle.
Vendu! Il se charge des cartes et de l'itinéraire. On a vite trouvé une suiveuse (Belette... milles mercis à elle), un second suiveur nous à lâcher... le fourbe!
Enfin bon, au jour J, petite pasta party chez moi avec préparation de l'itinéraire sur des photocopies de carte (merci à l'orga pour l'itinéraire). Nous arrivons au point de départ avec 1 bonne heure de retard. Nous voulions partir a la tomber de la nuit (vers 17h30). Pour arrivée suffisamment tôt, histoire d'aller boire une bière au Ninkasi
Aller c'est parti, le temps est frais (autour de 0°C) avec un petit vent de Nord... parfait pour la course à pied.
La première partie est un peu pénible. le long de la route avec un peu de circulation... ça a moins de gueule que la vrai. Petit à petit nous quittons la ville et rentrons dans le calme et les ténèbres. La lune nous accompagne. Nous sommes déjà a Sorbiers où notre galante hôtesse nous attends avec le ravito... le grand luxe. On blague un peu puis nous repartons car le froid se rappelle à nous.
C'est reparti, nous suivons la route (sinon fallait acheter une 5ieme carte...). Nous sommes accompagnés de quelques flocons de neige. Mais ce sera pas long (dommage). ça commence à monter, la petite route en lacet (D106) nous permet de garder le rythme de croisière pris depuis le début. Je retiens un peu mon compagnon qui n'a pas l'habitude de cette allure de tortue. Nous croisons quelques voitures... il doivent un peut halluciner en se disant : "les pauvres, ils courent depuis la semaine dernière et ils sont pas encore arrivés!". les hameaux se succèdent et nous devons regarder la carte assez régulièrement. Si bien que nous nous trompons de route une première fois. Rien de grave, on est tellement bien sur la route qu'on a raté une section de chemin (+1,5 km). Au col de la Gachet, on suit le panneau Saint Christo... Double faute... c'était a gauche. Et un autre kilo de plus... mais le moral est bon et l'on arrive près de la salle des fêtes pour le second ravito. le froid est un peu plus intense mais c'est surtout le vent qui est pénible. on le choppe de 3/4 ou de face... gla gla! Cette partie est sans doute la plus belle : on suit le GR7 dès la sortie du village et on le garde jusqu'a sainte Catherine. la neige est toujours là, elle croustille sous nos pas. Attention quand même a ne pas mettre ses pieds dans les grosses flaques qui commencent à geler. Que c'est calme, la neige, la lune. Que demander de plus... dommage qu'il y ait des reste du WE précédent : tubes de gels énergétiques (les gorets!). Nous arrivons déjà à Sainte Catherine, endormie dans le froid. Notre suiveuse toujours aux petits soins est à dèjà là et sort les victuailles. Mi course malgré les plantages et le froid, le moral est bon pas de soucis physique. Aller faut y retourner ça caille. Nous sommes tout content de trouver les panneau "CT" phosphorescent (l'orga à du les oublier). tant mieux on à qu'a se laisser guider. On va pouvoir un peu mettre le cerveau sur Off. Cette partie est bien vallonnée avec la fameuse descente du bois d'Arfeuille bien raide mais assez sèche donc elle passe bien. François aussi est a l'aise... un vrai coureur de bois. Enfin une belle côte en marchant nous permet d'arriver à Saint Genoux. Notre voiture suiveuse n'est pas là. Normal, vu le détour à faire nous avons rendez vous à Soucieu-en-Jarest. Une autre côté nous attends... 20%... bon là on marche encore. On en profite pour se ravitailler (j'aime bien cette manière de faire... on perd pas de temps et on reste chaud). Fini les chemin nous retrouvons la route, les habitations, les hameaux et enfin Soucieu... et notre suiveuse. toujours au poste, malgré l'heure tardive. C'est plus dur de repartir les premières foulées sont un peu chaotiques mais finalement la machine repart. mais où doit on aller sur la carte, les routes sont tellement proche et aucun panneau pour nous orienter. On demande allez zou, partons a gauche, c'est grosso modo dans cette direction. Aussitôt perdu aussitôt retrouvé. Enfin bon un peu trop a gauche quand même (+2 km), on coupe par les bois et nous frayons un chemin à travers les ronces. La route est là et nous ne sommes pas encore rentrés... Bon gré mal gré, nous voilà à Chaponost, retrouvons le chemin pour quelques kilomètres puis nous nous reperdons (+1 km)... Punaise! Allez faut se reprendre, sinon on va finir à Marseille... A ce moment, je commence un peu à perdre mon sang froid (malgré la température ). Mais le seul moyen d'arriver c'est de terminer (le seul!). Allez regardons la carte, on se détends. Nous sommes pas loin de l'avant dernier rendez-vous de la soirée...Aqueducs de Beaunant. Mais là personne... vu le temps perdu, notre suiveuse à cru nous avoir raté et à filer à l'arrivée... pas grave, nous sommes presque rentrer... François commence à me faire savoir qu'il en en à plein des sabots... Moi aussi mais ça va, enfin tout est relatif... Compte tenu de la fin du parcours (hyper glauque avec une zone pleine de filles de la nuit) et des kilomètres supplémentaires, nous prenons la décision de couper en passant par la Mulatière... -3 km... On sera quitte pour le kilométrage... La fin est pénible : une longue descente pour aller traverser le Rhône. nous voilà rendu. Notre suiveuse absente, le palais des sports de Gerland est vraiment un endroit malsain de nuit. Il est 3h00 du mat... Un coup de fil et la voilà. Nous rentrons manger la soupe et une petite bière (quand même) et Morphée nous tend déjà les bras.
Fin de l'aventure.
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.09 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
1 commentaire
Commentaire de raideur69 posté le 25-12-2005 à 03:58:00
Et nicnic69,salut et bien voila je comprends ce que tu me disais sur mon email(moi à des manques,vu mon age avancé...)si tu a des idées pour courir sur certains parcours,fait moi signe je suis partant,sa sert de tres grande sortie oufouf.....
A+ BONNE FËTES
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.