L'auteur : guigou
La course : Saintélyon
Date : 5/12/2010
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 4005 vues
Distance : 68.5km
Objectif : Pas d'objectif
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SAINTELYON 2010 : mon premier « Ultra Blanc »
Mardi 07 décembre : je marche comme un pensionnaire de maison de retraite qui aurait retrouvé son déambulateur. Mon escapade neigeuse a laissé des traces musculaires ! Et j’essaye de rassembler les souvenirs de cette nuit exceptionnelle.
Hier, incapable d’écrire quoi que ce soit… Tout se bousculait dans ma tête, j’étais encore bien fatigué, et on m’avait piqué mon déambulateur !
Petit retour en arrière pour situer le contexte… :
Septembre 2009 : avec le cousin on se cherche des objectifs de courses communes, et l’envie de faire la Saintélyon nous traverse : en relais de deux, cela semble accessible aux néo-trailers que nous sommes. Difficulté de calendriers aidant, le projet est abandonné, mais nous aurons rêvé dessus quelques semaines en lisant les comptes rendus de cette course notamment celui de Papadje…
Juin 2010 : mes deux gamins (inspirés par ma tendre et chère) m’offrent mon ticket Saintélyon 2010, pour la totale, le raid individuel 69 km ! J’ai bouclé mon premier marathon il y a deux mois, je me sens invincible, même pas peur ! Rien que l’idée de la préparation de cette course (nuit, froid, dénivelé) me motive au plus haut point….. Je ne savais pas à quel point j’allais être servi !
Septembre 2010 : J’attaque ma préparation « STL », en ayant toutefois bien profité de mon séjour alpin du mois d’aout pour réviser mon « petit trailer illustré »… Un programme au pifomètre sur une douzaine de semaines, où je vais essayer de bouffer du kilométrage, du dénivelé, des intempéries, bref que du bonheur. Ma petite famille m’aide dans mes révisions : Participation à 4 au Raid du Castor à coté de Lyon (CO, VTT, canoë), séances de nuit avec mon fils ainé de 12 ans qui me suit (ou plutôt me précède) en VTT, et coaching actif de mon fils cadet de 9 ans (« allez Papa, on va courir, je veux faire du fractionné.. »). Et là, je reconnais que ma petite femme a des nerfs d’acier, et une patience de marbre, car j’ai dû être pénible plus d’une fois, un peu focalisé par l’objectif…
Octobre 2010 : histoire de tester un peu plus sa résistance, je participe au Marseille-Cassis. Course dantesque courue dans des conditions de folie (vent, trombes d’eau), mais avec un bon temps ce qui me met en confiance…. Par contre mon équipe de supporters finit à bout, lassés par 3 ou 4h d’attente sous la pluie, transis jusqu’au fond des chaussettes, tout ça pour me voir 10 secondes passer la ligne d’arrivée…
02 décembre 2010 : Comme tous les participants, je sais que cette course ne sera pas comme d’habitude… Les images de la reconnaissance vues sur le site officiel sont saisissantes, on se croirait dans le grand nord. J’ai déjà couru dans la neige, j’ai adoré, et du coup, je suis surexcité à l’idée de vivre ça pendant 8 heures…. Oui, 8h, c’est mon objectif course : arriver avant le jour pour obtenir une « Saintélyon de Bronze », ça semble faisable d’après ce que j’ai lu sur plusieurs forums. Objectif inavoué : passer sous les 7h30, pour être dans les 500 premiers. On peut rêver, non ?
04 décembre 2010 : Après 3h de route, arrivée à 17h au Parc des expos de St Etienne. Il est suffisamment tôt (l’organisation conseillait de retirer les dossards avant 18h), il n’y a pas la queue, je retire dossard, puce, cadeau (buff STL), et je m’installe avec ma femme sur le sol du Hall A, no stress…
Dehors, il caille sévère, tout est blanc, je m’interroge sur le froid que je vais ressentir en passant la nuit sur les Monts du Lyonnais. Pasta party, puis retour sur le sol du hall A pour une tentative de dodo malgré la musique agressive, le speaker agressif, et les chaussures de mon voisin de squat qui ont une odeur…agressive. L’ambiance est indescriptible, on en rigole bien avec ma femme : des milliers de gens allongés, en train de se changer, de s’équiper, de se masser, de remplir les poches à eau, de discuter stratégie de course… on sent bien que certains sont très très motivés, alors que d’autres sont venus juste pour la balade. Je rencontre Sébastien et son père, avec qui j’ai discuté souvent sur internet, et qui accomplit là aussi son premier ultra, quelques semaines après son premier marathon, et quelques mois après s’être mis à courir…. Chapeau ! et chapeau aussi (ou plutôt « bonnet », bleu blanc rouge d’ailleurs) à son papa qui s’aligne à 57 ans pour la première fois sur cette course, avec objectif : « parvenir à Ste Catherine ».
23h00 : Ma femme m’aide à m’équiper, elle est très efficace dans son coaching antistress même si je sens bien qu’elle est un peu inquiète vu les conditions là bas, dehors… Elle assure le reportage photo, très bien, ça fera des souvenirs !
23h30 : Fidèle à ma « stratégie » de course, nous sortons nous rendre sur la ligne de départ, où seuls quelques inconscients se sont pour l’instant positionnés. Je m’échauffe, ou plutôt me réchauffe en trottinant, puis me place au départ. Je n’ai pas froid, je dois avoir au plus 200 ou 250 concurrents devant moi, Edwige est là, caméra au poing… J’ai envie d’en découdre, le compte à rebours commence !!!! Allumage des frontales, les bras en l’air, on crie, la musique de U2 s’élève dans la nuit glacée…. C’est le départ !
7 km roulants dans St Etienne, sur la route… je sais qu’il ne faut pas se laisser emballer, je me laisse doubler et maintiens un petit 12 km/h. je prends quelques photos, mais en courant … c’est flou ! Un groupe de djeuns qui sort d’une pizzeria m’interpelle : «M’sieur, combien de km il vous reste à courir ? » « 67 ! », que je lui réponds, comme si de rien n’était ! Dans quelques heures je ferais moins le malin.
Un panneau publicitaire devant une pharmacie affiche frileusement « -7°c ». Le coup de chaud ne sera pas notre ennemi ce soir ! Après une jolie montée, nous arrivons à Sorbiers, et quittons la route pour attaquer un chemin relativement large qui se perd dans la neige. Elle tient bien sous le pied, elle a été tassée par des passages de véhicules, ça met en confiance. La vitesse faiblit à peine, je reste à 10-12 km/h, le troupeau s’est éclairci mais dans les passages étroits ça bouchonne un peu, donc premières séances de marche… Pour compenser les embouteillages, je suis parti avec un sac à dos bien chargé, ce qui me permet de zapper la foule des deux premiers ravitaillements.
Les montées deviennent plus sévères, mais surtout la neige s’est épaissie : des tas de peuf de 30 à 50cm sur le chemin, une impression de courir dans la farine, ou dans du sable très fin et sec, bref, je pédale dans la choucroute ! Impossible d’avoir une foulée régulière, chaque fois que je pose le pied il glisse à droite, à gauche, bref j’en prends plein les chevilles. Ma foulée type « grandes enjambées » qui me réussit relativement bien sur le bitume n’est pas du tout adaptée à ce terrain, j’ai l’impression de courir comme un pantin désarticulé. J’ai du mal à profiter du spectacle : les monts du Lyonnais ensevelis sous la neige et la nuit, troués par la lueur des petits villages perdus dans ce grand nord, traversés par le serpentin lumineux formé par la cohorte des coureurs. Nous passons le panneau « Arrivée 50 km ». A ce moment là, j’arrive encore à en rire !
J’arrive vers le point culminant de la course (env 850m), et attaque une belle descente relativement roulante, qui mène au ravito de Ste Catherine. Ça fait 2h 48 que je suis parti, j’ai fait 27 km…. Et j’ai déjà bien mal aux jambes. Je profite bien de mon premier ravito, refais le plein de la poche à eau, mange trois pâtes de fruit, resserre mes chaussures, un petit SMS à ma tendre et chère… ouille, mine de rien, presque 10minutes de perdues. C’est qu’on est bien, là, au chaud sous la tente, alors que dehors il fait – 12°c. Certains ont déjà des têtes de déterrés, et j’ai pas vraiment envie de voir la mienne ! Bon, j’y retourne, et dès la sortie le panneau « arrivée 40 km » m’accueille. Voila qui remet du moral : il ne me reste même pas un marathon à faire !
Une jolie montée enneigée suit, c’est verglacé mais ça tient sous le pied… j’arrive à courir comme il faut, ça fait du bien. En fait, c’est le paradis avant l’enfer : le sentier arrive dans une magnifique forêt fantomatique à souhait, et se met soudain à descendre presque à la verticale. Je demande confirmation autour de moi : oui, c’est bien le Bois d’Arfeuille, l’épouvantail de la course à cause de sa pente vertigineuse, des feuilles et de la boue qui la rendent si glissante. Oui, mais cette nuit, ce n’est pas la boue le problème : la neige est glacée, le chemin est creusé en son milieu par les 2500 concurrents de la SaintExpress, la version courte (44km), qui fait Ste Catherine / Lyon, qui sont passés 2 heures avant. Il est impossible de tenir sur les bords. Autant essayer de descendre le long d’une piste de bobsleigh en marchant sur les cotés. Et bien sûr c’est l’hécatombe : des coureurs par terre, sous leur couverture de survie, poignet ou cheville en vrac, attendent les secours. Pour ma part, je m’en prends une bonne aussi, y a pas de raison, et c’est le genou qui trinque … mais je repars quand même, plus de peur que de mal.
S’en suit une montée du même acabit : si ça glisse en descente, pas de répit dans les grimpettes, même en marchant ça tient pas ! Le ravito de Saint Genoux (le bien nommé) apporte un peu de réconfort, mais je ne m’attarde pas trop, car l’ambiance y est franchement à « l’abandon général ». En fait, même si je sens que ma moyenne en a pris un sacré coup, je m’accroche car je veux au moins aller jusqu’à Soucieux, au km 45, histoire de dire que j’ai au moins fait « plus qu’un marathon ».
8 km de descente…. De glissade en fait. Impossible par endroit de courir, et dire que je comptais sur cette portion pour rattraper mon retard ! Certaines zones sont tellement glacées que même en marchant c’est la chute assurée. Ma frontale éclaire très bien, elle fait bien ressortir la glace sur la route, du coup j’ai plein de nouveaux amis qui courent avec moi pour en profiter. Pourtant, juste après avoir ramassé un concurrent par terre, je me prends une magnifique gamelle, le genou tape, et une crampe foudroyante se déclenche à mon mollet gauche… j’en reste paralysé de douleur, heureusement mon compagnon d’infortune me saute dessus et m’appuie sur le pied, ça passe, de suite, et il m’aide à me relever… je repars en trottinant, pas très rassuré, il reste 28 km.
Ravito de Soucieux… je suis bien mort. Le fait de ne pas pouvoir courir normalement, d’être toujours sur le qui vive à appréhender la chute est usant physiquement mais aussi moralement. En théorie, je suis là pour me faire plaisir, non ? Comme je comprends, comme j’envie tous ces gens qui abandonnent ! Heureusement, les SMS de ma petite femme me soutiennent, et à l’idée de la déception de mes deux gamins si j’abandonnais, je reprends la route : il reste 23 km, même en marchant ça doit se finir !!! Et zou, un café méga sucré, et ça repart !
On traverse maintenant le parc de Garon, c’est très joli, des mares glacées avec des barques figées par le froid surgissent à travers la brume… je profite peu du spectacle, mon regard est fixé sur les 2 mètres de glace vive continuellement présents devant mes pieds, ce qui ne m’empêche pas de me prendre gamelle sur gamelle. Résultat, à chaque fois, je lâche un « p.tain » dans ma colère, ce qui fait rire d’autres galériens : « p.taing ! Un gars du Sud ». Mon accent m’a trahi, mais c’est la faute à la fatigue et à la patinoire !!
Montée vers le village de Chaponost où les commerçants préparent leurs stands pour le marché du dimanche. Manifestement, la voirie locale n’avait pas prévu de salage des rues, donc la séance de patinoire continue. Traditionnellement, certains concurrents de la course s’arrêtent ici pour acheter des croissants, mais là, je n’ai pas envie de chercher la boulangerie ! Entre deux glissades, j’avertis ma femme qu’il me reste encore 15 km, et que je compte arriver dans 1h30 – 2h…. En fait, je crois naïvement qu’on arrive en secteur urbain et que tout va être plus facile… ben non ! Petit virage à droite, et on attaque un escalier en descente le long d’un château. Les escaliers, j’en ai mangé plein en m’entrainant sur ceux du Mont Saint Clair, mais celui-là est en parfaite harmonie avec le reste du parcours : des marches de plus de 50 cm par endroit, recouvertes de glace, on se jette sur le grillage qui le longe pour descendre tant bien que mal sans chuter. Les concurrents « relais » passent comme des flèches, ils ont encore des jambes, eux… Mes quadriceps brûlent, mais j’arrive au dernier ravito, et je m’accorde un verre de coca qui me remet du baume au cœur…
Il reste 12km, maintenant je sais que je terminerai la course. Ma garmin n’a plus de batterie depuis Ste Catherine, ça fait longtemps que je n’ai plus la moindre idée de ma moyenne, mais le but est proche, et les 8h30 de la Saintélyon de Bronze me semblent encore accessibles. Il est 6h45, même avec un gros coup de mou ça doit se faire, mais faut rester en « mode trail » comme dit mon fils..
Et c’est reparti…. Par une côte monstrueuse dans mon état ! Sainte Foy les Lyon, nous longeons l’aqueduc romain, la route est dégagée, je pourrais courir si je voulais… mais je peux pas, ça monte trop, pente à 20% par endroit. Alors je marche vite, et je remonte des concurrents, ça me remotive, et je pousse comme je peux sur mes jambes pour arriver en haut. Panneau « Arrivée 10km ».
Au sommet, je recommence à trotter, mais je la sens qui monte, implacable, cette crampe qui me prend chaque cuisse et veut les transformer en bûches… Il paraît qu’il faut boire, pour ne pas avoir de crampes. Donc, en désespoir de cause, je tire deux goulées sur mon camel pack, et là, miracle, les crampes refluent, et je peux me remettre à courir. Ça tombe bien, la descente est interminable jusqu’aux quais Lyonnais, alors autant que ça se passe le plus vite possible, qu’on en finisse !
Une partie de plaisir, ces quais ! Le parcours est ingrat, on suit la rive de la Saône jusqu’au point où elle rejoint le Rhône puis on le remonte avant de partir en direction du Palais des Sports de Gerland. Un aller retour interminable, avec le vent en pleine poire, le sol est à nouveau gelé, ou alors il faut courir sur les galets, qui s’enfoncent dans mes pieds endoloris par tous ces mauvais traitements. Arrivée 5km… c’est rien, 5 km, mais là, que c’est long, que ces quais sont moches, on entend les clameurs du speaker qui montent de l’autre coté du fleuve, mais le parcours s’en éloigne avant d’y revenir, c’est dur moralement, j’en ai marre, j’ai envie de marcher… Mais un coureur dit qu’il est 7h40, et il reste 3 km. Je sens que je peux finir en moins de 8h, ça me galvanise ! Je m’imagine qu’à l’arrivée, en plus de ma femme qui m’a accompagné, mes enfants sont là aussi… Je leur dois une arrivée « au sprint », je dois tout lâcher dans ces dernières minutes, après toutes ces heures !
Arrivée 300 m … depuis 5 minutes, je remonte des concurrents et je m’offre mon final glorieux… J’arrive à tenir un piteux 13 km/h, mais vu l’état des autres concurrents, je me sens des ailes ! Ma femme est là, je bombe le torse pour la photo, et je passe la ligne d’arrivée ! Je dois avoir une sale gueule, car le speaker me demande si « la Saintélyon, c’est physique ? ». Ben non, voyons, une rigolade…. Petit coup d’œil au chrono géant, 7h 54, ça y est c’est fait, je peux récupérer mon Tshirt officiel de finisher, celui qui tentera de me le piquer, il est pas né !!
Bilan : je suis mort de chez mort, mais j’ai déjà oublié qu’il y a moins d’une heure j’étais prêt à abandonner définitivement la course pour me mettre au scrapbooking…, Je suis allé au bout de moi-même, mais je l’ai fait, mon premier ultra pour mes 40 ans !!! 529eme, j’ai même le classement rêvé en prime, la neige m’a couté au moins une demi-heure, mais elle a fait perdre du temps à tout le monde… C’est donc ça, un ultra, 8h de folie furieuse pour cette sensation de bonheur quand on se rend compte que « ça y est, on l’a fait !!! »
Points positifs :
- Je suis arrivé au bout, j’ai réalisé le temps visé, et je décroche le bronze
- Gestion de l’effort et de l’alimentation sur la durée ok
- Equipement ok, jamais eu trop froid ou chaud pendant la course
- Je termine en « sprintant » (je l’avais parié à un ami en plus !), c’est bon pour le mental
Points négatifs :
- Je ne sais pas courir dans la neige et sur la glace. Ni marcher, d’ailleurs. Il y en a qui savent, je les ai vu, ils m’ont doublé !!
- Je suis parti trop chargé, les ¾ de ce que j’avais dans mon sac n’a pas servi ! une ceinture porte bidon avec 2 compotes énergétiques, le téléphone et la couverture de survie aurait suffit.
- Dans le dur très vite, je n’ai pas réellement profité de ce qui m’entourait… je n’étais pas là pour faire du tourisme, mais quand même.
Sur la course : méga organisation, des bénévoles extraordinaires, ambiance au top, bref, ce que j’ai vu de mieux depuis mes (récents) débuts en course à pied. Pas gêné pour récupérer mon dossard, car arrivé à 17h, et pas de problème pour mon sac, pris en charge par mon coach perso. Seul reproche : un petit panneau « passage dangereux » aurait été bienvenue pour éviter que les coureurs s’empilent en bas du Bois d’Arfeuille, et les 5 derniers km : laid, long, on dirait qu’ils ne sont là que pour arriver au chiffre « 68 »…
Bon, je sais, j’ai été un peu long, mais avec 2 jours de recul c’était vraiment trop bien !!
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4 commentaires
Commentaire de Pat'jambes posté le 08-12-2010 à 22:18:00
Merci tu CR guigou. Un de plus, mais on se lasse pas :^)
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 10-12-2010 à 09:08:00
Quand tu es arrivé, il me restait deux heures !!! Bravo à toi !
Commentaire de Byzance posté le 10-12-2010 à 19:14:00
Super perf, super CR.
Commentaire de JK42 posté le 11-12-2010 à 22:59:00
Bravo à toi. Pour ta perf, et pour ton récit très bien écrit. Habitant à qqs km de sainté, j'ai bien pensé a vous en voyant le temps. Mais loin de vous plaindre, je vous enviais d'y être!!
Je découvre la cap depuis qqs mois, alors peut etre l'an prochain, si je m'entraine bien..
Bravo encore,
Sportivement,
JK42
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