Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2007, par jpoggio

L'auteur : jpoggio

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 24/8/2007

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 2821 vues

Distance : 86km

Matos : Chaussures Lafuma Active Trail Mesh, Sac DK (Diosaz 17 avec poche à eau d'origine) + Pochette endurance Raidlight clipsée sur la ceinture.
Bâtons Raidlight "Trail Poles"
Frontales Petzl Myo XP + Led Lenser revolution
TShirts manches courtes et longues décathlon, sous pull ODLO,
Coupe vent imper Raidlight
et bien sur, casquette KIKOUROU (rouge) !

Objectif : Objectif majeur

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Le récit

22/08/07, 22:42.
Le train de nuit est lancé depuis vingt bonnes minutes, nous sommes trois coureurs de CCC dans le compartiment. Je ferai grâce au lecteur des non péripéties qui m'ont amené de Sèvres Rive Gauche à Austerlitz.

23/08/07, 7:45
Le train est arrêté pour quelques minutes encore en gare de La Roche-sur-Foron, j'ai boulotté un cake après une nuit honnête et un brin de toilette.
15:30 je viens de croiser Karine Herry dans le hall de l'hôtel. Il fait très beau, même si une nébulosité conséquente semble s'installer. La matinée a été marquée  par une très longue attente des navettes pour Courmayeur, mais ensuite, tout est passé comme sur des roulettes, même un coucou à Sandrine aux dossards. De retour à Cham, j'ai traîné le nez en l'air, en contemplant béatement les sommets alentour, les Drus en particulier. Un tour au village de l'UTMB pour croiser quelques Kikoureurs.

24/08/07 8:50
Je suis prêt.

27/08/07 18:00
Depuis deux jours, je diffère la poursuite de ce CR. Allons-y enfin. Retour à vendredi. Le panache rouge (aka la casquette Kikourou) rallie quelques coreligionnaires dans la file d'attente des bus, qui fonctionne mieux que la veille. Nous voici à Courmayeur après une traversée du tunnel un peu facilitée, semble-t-il (le bus a court-circuité la file d’attente au péage). Je cale l’altimètre devant le centre des sports, gagne le départ, et attends. Quelques salutations à d’autres casquettes rouges, et on attend, en essayant d’éviter le coup de soleil (raté), que le départ ait lieu. Et puis, c’est parti, presque par surprise.
12h36, j’ai à peine le temps de déclencher le chrono que je suis propulsé à toute vitesse, dans la courte descente, puis un virage et on part en côte. Lorsque je me décide à marcher, le cardio est dans le rouge. ccc01_-_sortiecourmayeur.jpg
(Photo Maindru (www.maindruphoto.com))

Le train est soutenu, je calcule ma vitesse de montée, autour des 640 m/h, c’est mieux que prévu. Pas de bouchons, et je lâche « déjà ? » en voyant Bertone, cardio toujours au seuil.

« Jacques, poche à eau ? »
Ah, oui, il y a le prénom sur les dossards ! Bon, une barre, un coca, une eau pétillante, un verre de Maxim et zou. Encore un peu de montée, puis le balcon. Ludique à souhait, et on court de nouveau. Coup d’œil sur le plan de marche, « je devrais approcher de Bonatti, non ? ». Ben tiens, justement. Hop. Ravito, eau, coca, zou. Coups d’œil au paysage, grandiose même si les nuages cachent les sommets. Je songe à la vue tout à l’heure sur Peuterey, par surprise au détour de la montée à Bertone. Je suis heureux.
Descente en boulet sur Arnuva, et sur la fin, il est question de soigner la position, sourire star pour les photographes.

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(Photo Maindru (www.maindruphoto.com))

Après, au ravito, c’est un peu le souk. Plein de poche à eau, réussi, eau coca fromage salaisons etc… et je repars, croise Didier et au bout de cent-mètres…fais demi-tour pour retourner chercher mes bâtons ! Et c’est parti pour Ferret. C’est raide, ça bouchonne un peu, ce qui aide bien à reprendre le souffle, parce que le cardio, lui, ne décolère pas.

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(Photo Maindru (www.maindruphoto.com))

Je passe Elena a une bonne vitesse (660 m/h), avant de marquer le pas (jusqu’à 550) sur le haut de Ferret. Et puis, le miracle : les tentes du col apparaissent au loin, je sens l’écurie, je lâche tout et finis comme un fou, à peine le temps de biper et de prendre le temps intermédiaire (4:58:42, pour 5h10 prévues) et je me lance dans la descente, complètement défoncé, brandissant mes bâtons en criant « ouais, ouais » et quelques considérations méprisantes sur le Grand Col Ferret que le respect dû à la montagne me font piteusement regretter, et la décence garder pour moi. Je m’efforce de me calmer, sinon, je vais tout descendre à fond et il n’y aura plus une fibre en service dans les quadri sous peu. Rester souple, surveiller les appuis, anticiper, trente ans de descentes feront forcément la différence.

Ravito de la Peule, puis un curieux machin, une espèce de goulet dans lequel j’innove dans ma technique de planté de bâton pour enchaîner les virages serrés (Je rigole tout seul en me répétant « le planté de bâton monsieur Dusse… »). Puis la longue descente du Val Ferret se poursuit. On croise des vaches et des chalets fleuris, on se croirait en Suisse. C’est roulant, j’aime assez. De temps en temps, quelques passages nous rappellent que l’on est sur un trail, mais c’est facile, ludique, on peut regarder le paysage, et j’arrive à la Fouly sans m’être vraiment foulé, ce qui était le but du jeu, 6h17 contre 6h30, ça fait plaisir. Je m’attarde un peu, le temps de vérifier qu’ici aussi, il faut faire 00 pour avoir l’étranger, tuyau confirmé par des bénévoles toujours aussi serviables et disponibles. Je repars toujours gonflé à bloc, pour la suite. Toujours splendide, toujours roulant, je passe même en courant le secteur casse-gueule équipé de chaînes, dévale sur Praz-de-Fort. Je m’inquiète de ne pas voir passer le contrôle de Praz à l’heure ou je devrais y être, mais bon, je trace tout de même, finis par sortir mon aide-mémoire : il n’y a pas de point de contrôle à Praz ! Et d’ailleurs, là, on doit être à Issert, au pied de la montée vers Champex,  je frise la demi-heure d’avance ! Des SMS enthousiastes de la petite famille sont arrivés. J’attaque la montée en me marrant. Ca monte bien, et surtout, ça s’assombrit. Je ne m’emmerde pas à calculer la vitesse, je m’applique plutôt à monter à l’économie et ça va vite, je double pas mal de monde avant de commencer à multiplier les loupés, au point de m’arrêter pour sortir une frontale.
Nous croisons un groupe près de quelques maisons « plus que 500m ». Je m’en fous, je marche. Cinq minutes plus tard, d’autres spectateurs : « plus que 500m ».
La réputation de la précision suisse vient de prendre un sale coup !Cinq autres minutes plus loin, un signaleur : « plus que 300 m ! ». En rigolant, je lui fais remarquer qu’il est le premier à nous donner un reste à faire en diminution depuis dix minutes. De toutes façons, un raffut à faire pâlir un concert des Stones nous informe de la réelle proximité de la Base Vie.

Je plonge derechef dans la serre, mes lunettes s’embuent instantanément. Je suis un peu perdu, il fait très chaud et humide, c’est bruyant, mais je trouve mon coca, mon eau, et une assiette de pâtes que je n’avale pas très vite. Je change quelques fringues (spéciale dédicace par avance à Odlo ), recharge la pochette à en-cas (celle de devant), vide mes poubelles, refais le plein de la poche à eau, mets le coupe-vent (spéciale dédicace à Benoît Laval) dans la poche extérieure du sac (pas de spéciale dédicace, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures), le buff polaire et les gants sur le dessus, je n’oublie pas les bâtons et zou.

Ah, oui, j’ajuste comme il faut la combinaison de frontales (deux en tandem). Je sors.Parti après 27 minutes d’arrêt.Il fait froid, en fait, je peine un peu à trouver mon rythme, c’est tout plat et je devrais courir, si je m’écoutais. Je prends les gants, et quelques minutes après ça va un peu mieux. Mais ce n’est pas ça, je n’arrive pas bien à enrouler dans la descente vers Champex d’en Bas, qui est pourtant très roulante, quelque chose cloche. Le dépouillement me montrera que j’ai perdu un quart d’heure dans cette descente. Heureusement, il est bientôt question de monter.

Le rythme revient et j’avance bien.  Bientôt, je suis dans Bovines. Honnêtement, je m’éclate plutôt, avec une pensée pour ceux qui ont monté ça sous la pluie. L’alti montre que nous montons bien, c’est parfait. Et lorsque la pente s’adoucit, je me mets à trottiner sur le balcon, super content, j’ai passé Bovines, plus rien ne peut m’arrêter. Les lumières de Martigny brillent en contrebas, les étoiles au-dessus, un ronronnement croit : jamais je n’ai été aussi content de croiser un générateur en montagne ! A 23h58, j’arrive au ravito, l’ambiance est géniale, je bois un café qui me semble extraordinaire, et je repars la fleur au fusil. Je suis monté dans les temps, et j’ai encore cinq minutes d’avance sur mon plan de marche. Encore un peu de montée, et la descente sur le col de la Forclaz.

Et là, ça chie.
Les appuis sont nuls, je ne comprends plus rien, je n’arrive pas à décoder le halo de lumière devant moi. Je mets systématiquement le pied au mauvais endroit, glisse, évalue mal, je suis désorienté et me retrouve à descendre plus lentement que je ne suis monté, à petits pas hésitants. Certes je suis très bigleux (7/10èmes après correction), mais je ne pensais pas être handicapé à ce point. Et je n’ai testé les frontales que dans les Fausses-Reposes, ayant fait l’impasse du « 25 bosses » nocturne prévu dans mon planning de prépa.
Quel con !
J’enrage, les quadriceps sont encore frais, mais dès que j’essaie de relancer, je me prends quelque chose quelque part, me mets à courir sur l’herbe à côté du chemin, évite in-extremis un ravin…la débandade est totale. Avec la crispation, la fatigue arrive vite et la partie roulante en arrivant sur Trient ne me permet pas de limiter les dégâts. J’y arrive à 1h10, où l’on annonce un rapatriement immédiat sur Chamonix. Ah non, tout de même. J’ai plus de trois heures d’avance sur la barrière horaire, je descendrai de Catogne en marchant, je planterai de deux heures mon objectif, mais tout de même, je ne suis pas mourant ! J’avale un coca, un peu de pain et de fromage et je repars, le moral plutôt bas.
Dès les premières pentes, j’essaie de retrouver la concentration dans le calcul de vitesse. Le premier me donne 400 m/h. C’est pas vrai ! J’ai prévu 545 ! J’enrage, je m’énerve. Je recalcule un peu plus tard et trouve 550 (en fait, je suis monté à 554 en moyenne jusqu’aux Tseppes).
Le basculement au sommet n’est même pas un soulagement. Passé Catogne, le calvaire recommence. Je cherche à foncer sur une partie roulante, et choisis précisément la piste qui finit dans un bourbier. Et tout à l’avenant. Cramponné aux bâtons (message perso à Benoît L. : ses trucs ont l’air fragiles comme du verre, mais ils encaissent spectaculairement, je ne suis pas léger !).
La pente se raidit, je ralentis, j’ai peur et je piétine. J’en pleurerais de rage. Les lumières de Vallorcine, en bas, me narguent interminablement. Je me traite de tous les noms, et les recalculs de l’heure d’arrivée n’arrangent rien. Si je m’en tire en moins de 21h, j’ai de la chance.
Heureusement, Vallorcine et un peu de chaleur humaine. La nuit a fait des dégâts, à voir les airs abattus de certains. Je prends mon temps, mange bien, plaisante avec les bénévoles, fais le plein de la poche, prends le temps d’un café et tiens, d’un carreau de chocolat aussi.

Je repars à fond. Enfin, a bon rythme. En moins d’une heure, je suis au col des Montets. Marrant, c’est comme dans la vue 3D d’ « IGN Rando », mais les premiers rayons du soleil allument la Verte, c’est flamboyant. Je n’ai rien à foutre de la descente sur Argentière (parce qu’à force de me crisper, les quadri commencent à la trouver saumâtre et sont peut coopératifs), je n’ai plus rien à foutre non plus du temps qui passe trop vite, j’ai la Verte au petit matin en face de moi, and the world can fallBon, enfin, je fais de mon mieux pour ne pas traîner, passe le ravito d’Argentière. Le topo dit une grande montée, je monte…jusqu’à ce que des cris me rappellent aux réalités du parcours : tellement obsédé par l’idée de monter, j’ai loupé une balise qui me faisait redescendre…(Spéciale dédicace aux gentils coureurs qui m’ont remis sur le droit chemin).
En fait, j’apprécie modérément cette succession de bosses, mais bon. Nous nous rapprochons visiblement de l’arrivée, alors…Passe le Lavancher, encore une bosse, puis une autre, et là, une ultime descente dans laquelle je cours un peu et du plat. Je chemine un bon quart d’heure en parlant de choses et d’autres, et puis, ce sont les tennis, le village de l’UTMB…le long de l’Arve, je trottine quelques centaines de mètres, puis marche un peu : je ne vais pas passer l’arrivée à l’agonie tout de même… !

Les signaleurs m’encouragent, c’est un peu confus cette partie. Et puis, enfin, la rue piétonne, je pars d’une bonne foulée, salue les spectateurs, épaules toniques, sourire satisfait. Dernier virage, je double un couple de marcheurs (promis, je n’ai pas sprinté pour gagner deux places !), et adopte un sprint avantageux pour le photographe.
ccc06_-_arriveele.jpg
(Photo Maindru (www.maindruphoto.com))

« félicitations »
« merci Catherine »
Voilà. 20h19mn38s et neuf dixièmes selon mon chrono. 

C’est fini.

Déjà fini, en fait. Je suis content. Ma polaire finisher sous le bras, je pille méthodiquement le ravitaillement d’arrivée, puisque j’ai une bonne excuse pour me goinfrer. Je m’accorde même une entière canette de coca. Echange quelques mots avec les uns et les autres… « Au plaisir de te revoir sur un autre parcours » me dit-on. Esprit trail ? Je quitte l’aire d’arrivée, file à mon hôtel. Je commence à refroidir et à considérer les trottoirs d’un air méfiant. Et après ?

Dimanche 25 août, matin.
De retour à la maison, je trouve dans mon courrier le dernier UltraFondus, avec un dossier sur la descente, et l’entraînement aux descentes de nuit… 

Mardi 28 août 2007, 21h.
Je viens de finir cette dissertation. Et maintenant ? Maintenant, je suis toujours content. Tout ce que j’avais validé à bien marché. Mes vitesses ascensionnelles ont été conformes aux prévisions jusqu’au bout. Je n’ai pas eu de douleurs articulaires ni tendineuses, ni podologiques, ni de soucis digestifs. J’avais un peu trop emporté de bouffe (je n’ai utilisé que la moitié de mes gels, barres et biscuits), mais les vêtements étaient nickel. Globalement, l’objectif que je m’étais fixé était en phase avec ma charge d’entraînement.La seule chose qui ait foiré est ce que j’avais eu la flemme de tester.
Alors, ce matin, en ballade dans le Parc de Saint Cloud, je me suis efforcé de ne pas regarder mes pieds, ce qui n’est pas toujours une bonne idée, question de densité de population canine…

16 commentaires

Commentaire de maï74 posté le 28-08-2007 à 22:25:00

Slt, je retrouve ds ton récit des impressions connues, quelle course magnifique et tu as l'air d'avoir rudement bien géré ton affaire ! Bravo !

Commentaire de bzh67 posté le 28-08-2007 à 23:36:00

Merci pour le CR et bravo pour ta course.

Commentaire de DidierC posté le 29-08-2007 à 08:54:00

Bravo Jacques.
C'est marrant, moi l'année dernière aux Contamines sur le grand tour j'avais oublié mes bâtons + ma frontale !
A+

Commentaire de Jerome_I posté le 29-08-2007 à 09:45:00

Salut jpoggio,

j'étais juste derrière à gauche sur la fournaise du départ. Belle course, et superbe CR, je rigolais et mes collègues de bureau se demandaient ce que je faisais!

En tous les cas la prépa est importante et il faut tout verifier. Mème la vision de nuit.

Jérome

Commentaire de akunamatata posté le 29-08-2007 à 10:10:00

Bien couru Jacques, j'étais au départ a cote de toi, en te dépassant apres 200 m de course tu avais l'air d'être tres tres tres concentre!
Akuna

Commentaire de jpoggio posté le 29-08-2007 à 10:40:00

Jerôme : surtout la vision de nuit ! je suis encore vert de rage d'avoir été aussi con !
Akuna : oui, c'est parti à fond et j'étais un peu stressé !

Commentaire de JLW posté le 29-08-2007 à 16:15:00

Merci pour ton récit ultra précis. Tu sembles avoir utilisé le bon matos, tu pourrais nous l'indiquer (en haut à gauche ...) ?
Repose toi bien et au plaisir de te croiser sur un 25 bosses (de jour pour moi).

Commentaire de tounik posté le 29-08-2007 à 16:30:00

Je cherche l'inspiration pour mon CR.

Au plaisir de te retrouver prochainement

Commentaire de tounik posté le 29-08-2007 à 16:31:00

Je cherche l'inspiration pour mon CR.

Au plaisir de te retrouver prochainement

Commentaire de jpoggio posté le 29-08-2007 à 19:46:00

JLW, j'ai eu la flemme de saisir le matos. Je m'y mets, ouste !

Commentaire de titifb posté le 30-08-2007 à 06:54:00

Merci pour ce CR et félicitations pour ta course...Pour toi, le seul point noir, si j'ose dire, c'est la nuit ? !

Commentaire de jpoggio posté le 30-08-2007 à 11:08:00

titfb : oui. Peut-être, en descendant sur Trient "à fond", aurais-je souffert des cuisses dans les descentes suivantes...
Il y a d'autres détails à parfaire : plusieurs ravitos ont été un peu bordéliques, mais je crois qu'il faut s'y donner le temps de reprendre ses esprits. La prochaine fois, je prévoirai des arrêts plus longs. Et puis, je peux améliorer beaucoup de chose : la relance sur les secteurs vallonés, la vitesse de montée, dégonfler ma bouée (4 kilos de trop au moins...sur 4500m D+, c'est un sacré travail en plus !).
Disons que sans les descentes de nuit, je me croirais le maître du monde !

Commentaire de Say posté le 01-09-2007 à 23:28:00

Chalut

Ouch, beau CR dis moi! Très précis, avec tot ce qu'il faut comme petit détails pour servir à d'autres ensuite.

Dis, as-tu pensé au laser pour tes yeux? Une de mes proches s'est faite opérée (forte myopie aussi) et maintenant, c'est vraiment le jour et la nuit! C'est le cas de le dire.

Coli

Commentaire de Le Bulot posté le 18-09-2007 à 14:24:00

BRAVO,
Félicitation , le coup de moin bien ne vient il pas du fait d' étre resté trop longtemps à la base de vie ??? la machine c'est refroidi et le froid en sortant n' a pas édait ??

le bulot

Commentaire de TomTrailRunner posté le 04-09-2017 à 22:26:22

Rdv dans 10 ans ?

Commentaire de bubulle posté le 05-09-2017 à 17:29:36

Ouais : RV dans 10 ans !

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