Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2007, par ron79

L'auteur : ron79

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 24/8/2007

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 2042 vues

Distance : 86km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

Partager :

134 autres récits :

CCC 2007

Le 24/08/2007 :

Me voilà au grand jour de mon premier trail et d’une de mes premieres courses à pied. Ayant pratiquer le basket depuis de nombreuses années je n’ai aucune expérience dans ce sport. Heureusement de long parcours de vtt cette année m’auront permis de tenir la route, enfin ce matin la je ne savais pas du tout comment ca se passerait, mais j’aime ca !

 

Mon objectif premier est de finir, mais comme je suis compétiteur j’aimerais faire la meilleur place possible au vu de mes possibilités.

 

C’est donc sans aucun entrainement en course à pied que j’arrive à courmayeur en ce beau jour ensoleillé. J’y arrive à 12h10 étant donné que le tunnel était bouché. Je pars donc à la fin du peleton. C’est pas ce que je prefere mais j’ai pas le choix, ni le temps. Et c’est parti ! J’essaye de remonter le peloton sans me griller pour le moment.

 

La première montée vers le refuge Bertone se passe tranquillement, normal c’est bouché, le temps pour moi de me rassurer et de constater que j’adopte une allure équivalante aux personnes autour de moi. Force est de constater le silence qui règne dans le peloton.Quelle concentration ! Le temps de croiser le Nimois avec lequel j’ai fait le retour courmayeur chamonix la veille et me voilà au refuge bertone , qui est fort sympathique d’ailleurs, en 1069 position. Mon objectif étant de passer le moins de temps possible au ravito (ma tactique étant de manger une pate de fruit toutes les heures), je prend un verre d’eau, un autre sucré et c’est reparti … dans l’inconnu … j’ai préféré ne pas savoir quel est le profil, c’est tellement plus plaisant je trouve.

 

Je suis donc à l’écoute de mes sensations entre Bertone et Bonatti, et je commence à courir dans les descentes même très légére, la je me dis que je devrais peut etre pas commencer à courir mais tant pis c’est plus fort que moi et je me sens bien. Je fais une bonne partie de ce troncon derriere une personne mal voyante … Bravo à lui et à ses accompagnateurs… et puis je me décide à accélerer un tout petit peu (marche plus rapide) histoire de mettre la barriere horaire le plus loin possible, tout sans m’essoufler. Me voilà donc au refuge Bonatti à 15h08 en 1018 position. Quand je vois le monde qu’il y a je prends juste un verre et je pars, j’ai ce qu’il faut sur moi (les bonnes pates de fruit) pour tenir.jusqu’ Arnuva.

 

S’ensuit donc cette belle descente vers Arnuva. Commence alors une petite douleur au talon gauche, une ampoule ? oui surement. Je me dis tant pis et j’appuie dessus histoire d’avoir mal et de s’y habituer des maintenant, au bout d’un moment je ne penserais plus à la douleur et c’est ca le plus important. Tactique payante puisque je n’ai jamais eu de pb d’ampoule par la suite. Cette descente vers Arnuva est assez pentu par endroit, ce qui m’oblige donc de courir un peu plus vite. Je me dis qu’en retenant mes jambes dans cette descente ca me fera plus mal donc je me laisse aller, ce qui me permet de doubler une petite centaine de personnes et j’arrive à Arnuva à 15h59. 1h15 d’avance sur la barriere en 895eme position et en pleine forme super ! Me voilà au ravito je remplis le camel puis m’en vais manger 2,3 trucs. Ne savant pas quoi manger je tente une soupe, y’en a plein qui le font alors je vais essayer. Puis j’enchaine sur 3 tranches de pain avec 3 bons morceaux de fromage, mélangés avec du chocolat. Bref un bon petit repas … que je vais regretter … un tout petit peu plus tard.

 

LE GRAND COL FERRET :

Je pars donc du ravito confiant, je me dis que pour l’instant c’est pas si dur que ca. Je demande donc combien de km on a fait et quelqu’un me répond gentillement 17km. Moi qui croyait qu’on était aux alentours des 25kms, quelle déception, tant pis je ne redemanderais plus le nombre de km. Je regarde devant moi et sans aucun etonnement je m’apercois que ca monte, mais ca monte plus dur, ok pas de pb je vais à mon allure, comme une rando quoi. Puis au milieu de la montée je commence à avoir mal au cœur. Je suis pas éssouflé, je ne vais pas vite, qu’est ce qui se passe. Je prend un coup d’eau mais je m’apercois que c’est pire. La je croise une personne sur le côté qui dit n’avoir fait que vomir. Pourvu que ca m’arrive pas, de toute facon c’est pas possible, il a du aller trop vite. Je me sens de moins en moins bien, du coup je regarde le haut du sommet et il me paraît de plus en plus haut. Puis l’envie de vomir m’envahit, je n’ai plus gout a rien, et j’ai soif, je decide donc de prendre une gorgée : celle de trop, je m’eloigne de quelques metres et me met à vomir 4 fois. Et la commence quelques très longues minutes, je me dis que vomir me fera du bien donc je reprend le chemin avec toujours mal au cœur mais tant pis faut rien laché. Je me dis aussi qu’il y a la descente de l’autre côté et que j’essaierai de récuperer.

 

J’arrive tant bien que mal en haut du col à 17h28 en 909eme position dans un piteux état et en ayant l’impression d’avoir perdu enormement de temps. Je me demande comment je vais finir et si je vais réussir à rejoindre Champex. Je me couvre d’un polaire, il fait frais, et c’est parti pour la descente … en marchant. Je suis pas bien donc je reste raisonnable je ne cours pas, pourtant quand je vois le monde qui me double ca me fait doublement mal au cœur. Dans la première parti une descente pas trop pentu, propice à une marche douce. Pourtant dans cette descente je serais obligé de m’arreter vomir encore une fois. Plus rien ne passe donc je vais être obligé de faire avec et de marcher pour l’instant. Je regarde le parcours et je m’apercois que la descente est longue donc ca me laisse le temps de recuperer un peu. Malgré cela je n’aime pas trop me faire doubler donc je maintiens une allure minimum pour perdre le moins de places possible. J’arrive à un premier ravitaillement ou je prend du coca et un peu d’eau. Je regarde autour de moi des tablées avec du bon fromage de pays dessus. Plus pour moi ! Je repars donc toujours dans un etat faible. Une bonne descente bien pentu puis ensuite la partie goudronnée menant à la Fouly, je décide donc de faire de la marche rapide dans cette partie. Me faisant doubler de partout par des petits groupes, je me décide donc d’alterner course et marche. Ca va un peu mieux mais c’est loin d’être la forme, pas grave faut tenir. Je discute avec quelqu’un qui ne fait que de la marche rapide, ca me rassure et je me dis que j’adopterais cette technique jusqu’à la fin si ca va pas. Le probleme est que sa marche equivaut à ma course, c’est pratique d’être très grand.

 

La Fouly, un petit ravito sympa, je remplis l’eau, je mange (chocolat, pruneaux et mes bonnes pates de fruits) et je repars au bout de 5 minutes (sans mes batons que je suis obligés d’aller rechercher) en bien meilleur forme. En plus de cela je m’apercois que pas mal de personnes ont mal aux jambes et aux pied ! pas moi, donc pas raison de s’affoler y’a pire que moi. C’est donc reparti pour un troncon vraiment sympathique, deja y’a moins de monde et ensuite on passe dans de superbes petit villages comme Praz de Fort. Sur ce troncon tout rentre dans l’ordre, je décide donc reprendre la course des ca descend même un petit peu, une marche rapide sur le plat et tranquille dans les montées. Heureusement ca fait que descendre donc ca me fait plaisir de redoubler du monde ! et ca permet de discuter, ce qui rend encore plus sympa cette partie. Entre celui qui a mal aux genous dans les descente et celui qui à mal au cœur et à envie de vomir (ca me rappelle quelqu’un), chacun s’encourage, c’est top ! Je ne me ménage pas trop, on verra bien. J’ai en tête la montée de Champex qui il me semble n’est pas très difficile.

 

J’arrive au bas de cette montée avec de bonne sensation, et surtout le moral revenu. Un petit peu mal aux jambes quand même mais rien d’alarmant. La premiere partie de la montée est fait de large chemin et pas trop pentu donc tout se passe bien. Je me dis que je n’aurais pas de pb à atteindre Champex. C’est l’heure d’allumer la frontale et c’est parti pour des chemins plus étroits et … plus pentu, je prend donc mon rythme de montée tranquille et … le mal de cœur revient. Ce coup ci je prend les devants, m’arrete dans la montée et me force (pas trop quand même) à vomir. Je me dis que je me sentirais mieux après, l’expérience de bonne cuite sert donc même en sport. Certes je me sens un peu mieux mais c’est vraiment pas la forme, du coup elle me paraît longue cette montée vers Champex avec en prime un début de crampe au tibia gauche, qui m’oblige à marcher sur la pointe du pied sur quelques mètres. Heureusement cette crampe ne dure pas malgré qu’elle reapparaisse souvent en montée, j’ai trouvais le moyen de m’en debarraser.

 

CHAMPEX, 21h39, 1004eme position :

 

Enfin ! me voilà à la moitié de la course, j’arrive dans un état piteux encore une fois, je prend donc une assiette de patte, du pain et des barres dans mon sac. Je m’assoie, enfin du moins j’essaye car je ne peux pas plier les jambes sinon crampes. Je suis donc obligé de me tourner dans l’autre sens les jambes étendu pour manger. J’ai pas faim ! Je mange 5 pattes en 15 min, mon morceau de pain, et je décide d’aller me changer, le tout à deux a l’heure. Je met 15 min à me changer puis je remplis l’eau et c’est reparti. Comment je vais faire pour finir ? et surtout pour les montées qui s’annoncent durs. Une personne est la pour me remonter le moral en me disant que Bovine c’est de l’escalade sur des parois à 35%. Sympa le mec ! Enfin il avait quand même une gueule à exagérer donc ca m’a pas trop inquiété (un peu quand même).

45 minutes à Champex c’est largement assez, faut y aller !

 

C’est donc reparti, plus que la moitié à faire. Je regarde le plan (pour une fois) pour voir quand on attaque bovine. Ca va il y a le temps. Le debut c’est de la marche rapide autour du lac, c’est super et ca permet de recuperer. Le temps aussi de se rechauffer, j’ai mis gant bonnet, polaire et collant long. Ce que je peux dire c’est que toute cette partie entre Champex et Bovine m’a permis de positiver et de reprendre des forces. De plus le fait de se retrouver seul dans le noir pendant pres d’une 1/2h fait un bien fou. Me voici donc au pied de bovine en forme, il ne faut pas que j’ai mal au cœur donc je vais aller doucement et tant pis si on me double.

 

BOVINE :

 

Je me cale donc dans la foulée lente d’une participante, et commence à monter tranquille, tout se passe bien. Le seul souci est quand cette dernière me laisse la place de leader du groupe, j’ai une tendance à accélerer un petit peu, mais ca passe quand même. Cette montée est raide et c’est pas pour me déplaire, je prefere les chemins directs, on apercoit les lumieres en haut, partout. Mes plus grands alliés seront mon altimètre et mes batons. La montée est moins raide arrivé à 1900m ce qui permet de récuperer et de suivre un petit groupe à une bonne allure. Superbe spectacle que ces lumieres de la vallée en contrebas. Je me sens en forme, arrive le ravito de bovine à 0h46, 899eme position. Un tout petit ravito pour un max de personnes, difficile de se frayer un chemin, je tend le bras pour prendre un coca et je décide de partir aussitôt. Je gagne du temps. A partir de ce moment la je sais que j’irais au bout.

 

DESCENTE DE BOVINE :

 

En un mot je me suis régalé, j’ai gagné que 50 places dans cette descente mais enormement de temps. Je me suis dit qu’il restait plus qu’un col donc j’ai couru rapide dans la descente. Merci aux batons qui m’ont retenu plusieurs fois. Merci aussi à la personne avec qui j’ai fait la descente et qui était la seule à ce moment la à vouloir prendre des risques avec moi, c’était sympa. Toujours dans le souci de grapiller quelques places j’ai remarqué que pas mal de personnes craignaient cette descente glissante, ca m’a motivé encore plus. A partir de ce moment la et avec la confiance que j’ai engrangé dans la montée de bovine je me suis mis en tête de faire un temps, moins de 20h ca me plairait. Longue descente, direction Trient

 

TRIENT :

 

Le ravito. Je remplis mon camel et je repars aussitôt. Je me dis qu’avec mes pates de fruit j’arriverais au bout. C’est reparti sur le même rythme soutenu.

 

LES TSEPPES :

 

Belle petite montée, bien raide. De l’autre côté sur la descente de Bovine j’apercois des lumieres encore tout en haut. C’est rassurant de se dire que même en défaillance dans la montée j’aurais encore de l’avance. Cette montée se passe bien, à mon rythme. Je me permet même de m’arréter 1 minute car je ressens comme un debut de mal au cœur qui passe rapidement. Je perd un peu de temps dans la montée mais c’est pour mieux en recuperer après. Après cette dure montée, un peu de plat en marche rapide, que c’est agréable d’être seul à 2000m à 3h du mat surpomblant la vallée. Ensuite la descente que l’on fait à deux sur un petit rythme. On rejoint un groupe et je me contraint de rester en queue de peloton ne connaissant pas du tout la fin du parcours pour ne pas abuser des forces qu’il me reste. Je fais donc les ¾ de la descente derriere un petit groupe puis fini par demander le profil et la base de temps sur laquelle on est à mon collegue de descente qui me dit que la fin est facile. Ni une ni deux je me décide d’accelerer et de doubler le groupe. En y réflichissant j’aurais du faire la descente à mon rythme et gagner 20 minutes, mais je ne pouvais pas savoir, tant pis. En tout cas c’est la forme, les jambes sont la et l’arrivée aussi … bientôt.

 

VALLORCINE 4h54, 765eme

 

J’arrive seul au ravito, rempli mon eau et part aussitôt. C’est décidé je vais accélérer. Une envie folle me parcourt l’esprit. Et si je courais jusqu’à l’arrivée … non je ne connais pas le parcours je ne prend pas de risque (chose que je regretterais à l’arrivée). En tout cas je marche le plus rapidement possible en montée, puis court assez rapidement en descente. Je me régale à doubler et me dit que ces mêmes personnes m’ont surement doublé sur le col Ferret. Le col des montets passé, descente vers Argentieres, un régal. On sent l’arrivée sui se profile !

Je commence à courir sur le plat façon 10 km.

 

ARGENTIERE 5h55, 664eme

 

Ravito passé en 10 secondes, le temps de bipper et c’est reparti pour la dernière parti.

Ne connaissant pas la derniere parti je reste prudent et décide de ne pas courir dans les petites montées, chose que je regretterais encore après mais c’est comme ça qu’on apprend. Qu’elle est longue cette dernière parti et surtout les 6 derniers km. J’ai l’impression d’en avoir fait le double. De grandes lignes droites, personne ou presque devant pour se motiver à accélerer, mais quel bonheur cette arrivé au petit matin à Chamonix, au levé du soleil. Pas grand monde dans les rues mais du monde sur les 50 derniers mètres, ca fait plaisir. Merci aussi à la concurente juste derriere moi avec laquelle nous avons sprinter 500m.

 

CHAMONIX 7h20, 609eme

Mon temps total : 18h49, je suis content … frusté aussi car j’aurais pu gagner une bonne 1/2h depuis Vallorcine. J’arrive en forme, mal aux jambes bien sur mais prêt à continuer. De la à faire les 160, c’est autre chose, en tout cas on verra ca en 2008 car ca m’a bien motivé à basculer dans le monde trail. Faudra que je m’entraine ce coup ci !

 

Reste plus qu’à attendre mes 2 collegues feminines qui finiront la course à 11h30. Super. Tout le monde est la et a réussi, c’était ca l’objectif.

 

En tout cas un plaisir immense, de bonnes rencontres en route, une super ambiance, merci aux bénévoles … tout bien quoi. vivement l’année prochaine !

8 commentaires

Commentaire de Zeb posté le 05-09-2007 à 15:48:00

Waouuuu ! Bravo ! pas évident le CCC comme premier trail !!!

Félicitation !

Commentaire de lolo' posté le 05-09-2007 à 16:42:00

C'est clair que pour un 1er trail, le CCC c'est du costaud !

Bravo pour ta course et bonne prépa pour le grand tour en 2008.

pace e salute

lolo

Commentaire de titifb posté le 05-09-2007 à 20:22:00

Bravo pour ton CR et pour avoir réussi à boucler ce CCC sans entraînement spécifique ! Si tu veux faire le grand tour, il vaudra sans doute mieux être davantage préparé...Chapeau pour ce coup-ci, ton récit a dû en faire rêver plus d'un !

Commentaire de JLW posté le 05-09-2007 à 22:33:00

"une ampoule ? oui surement. Je me dis tant pis et j’appuie dessus histoire d’avoir mal et de s’y habituer des maintenant"
Je ne connaissais pas cette méthode originale mais comme ton récit, original lui aussi, il y a bcp à apprendre de ta "non-préparation" comme tu sembles le dire et de ton mental quand même assez exceptionnel pour te permettre d'aborder un trail tel le CCC, comme ça, sans même étudier le parcours. Chapeau l'artiste.

Commentaire de Jerome_I posté le 06-09-2007 à 08:30:00

Bravo pour ton CCC Ronan, avec un peu d'entrainement tu pourras faire aussi bien que Julien Chorrier... Mais la liberté de courir c'est peu ètre ce qui nous manque?

Ta méthode pour les ampoule est vraiment superbe, c'est la première fois que j'entend cela.

Par contre le sprint à l'arrivée était peu ètre de trop, c'est sympa aussi de ne pas doubler dans la dernière ligne droite après autant de km, enfin ca c'est mon point de vue

Jérome

Commentaire de ron79 posté le 06-09-2007 à 09:19:00

merci pour tous vos commentaires, ca encourage. Pour l'entrainement, faire du sport regulierement autre que la course ou la marche et aimer faire du vtt m'a permis de tenir et peut etre de finir en bon etat. Maintenant pour le 160 ca sera une autre histoire. Par contre Jérome je suis d'accord avec toi pour le sprint de la derniere ligne droite, mais la en l'occurence c'est une concurrente qu'allait me doubler, j'allais pas me laisser faire quand même
;-)

Commentaire de Say posté le 10-09-2007 à 11:53:00

Chalut

Alors là, bravo!! Ce n'était pas évident du tout pour un début dans la course à pied. Je ne connais pas ton niveau en basket, mais tu ne dois pas être manchot.

Visiblement, tu as été victime comme beaucoup d'autres coureurs d'une eau "contaminée" à Arnuva (cf les autres récits) et tu l'as plutôt bien géré (digéré?).

A peluche

Commentaire de mokujin13 posté le 07-03-2008 à 09:09:00

bravo et félicitation comme quoi la tactique marche-course est judicieuse ,la motivation y est pour beaucoup pour rallier l'arrivée .Bon courage si tu fais l'utmb en 2008,mais si tu dis au départ que tu viens sans etre entrainer ils vont te prendre pour un fou(lol)!!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.1 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !