Récit de la course : SaintéLyon 2004, par hérisson
L'auteur : hérisson
La course : SaintéLyon
Date : 5/12/2004
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 6202 vues
Distance : 68km
Objectif : Pas d'objectif
1 commentaire
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La refaire ou pas ?
SAINTELYON 5 décembre 2004 Hérisson
La refaire ou pas ? Oui, l’an dernier, après l’arrivée je n’étais pas trop chaud pour repartir en 2005…J’avais aimé, sans plus. Mais l’inscription sur la ml du Zoo est passée par là : les messages depuis un mois abondent sur la Saintélyon : dur de résister à l’appel et de voir « en vrai » ces bestioles en tout genre, mammifères et autres insectes. Tous ces messages échangés me poussent tout naturellement à, moi aussi, envoyer mon inscription pour la 51ème édition de ce raid nocturne entre Saint-Etienne et Lyon
L’an dernier c’était un coup d’essai : mon premier ultra avec pour objectif d’arriver en bon état à Lyon. Le contrat avait été honoré : au bout de mes 7h10 de course ma relative fraîcheur physique m’avait presque fait regretter de n’être pas allé un peu plus vite… Pour cette édition 2005 l’objectif de passer sous les 7 heures malgré les 3 ou 4 km de plus ne me paraissait pas irréalisable ; mais bon sur ce genre de course on ne peut jurer de rien…
C’est au « Numide », petit restau stéphanois qui, comme son nom ne l’indique pas, nous a rassasié de pâtes, que se forment les différents « convois » : en simplifiant un peu, appelons-le le convoi des 8-9 heures : Antilope et Bourrin (ils savent déjà qu’ils couront en binôme), Libellule et Tortue (eux ne le savent pas encore), Raton-laveur (je le mets dans ce train-là ; même si pour lui les aiguilles n’ont pas d’importance, il faut bien le classer quelque part).
Deuxième convoi, celui des 7-8 heures, avec dans le désordre : Blueb, Dingo, Troll, Squick, Greg, Hérisson
Reste le dernier, celui des cadors qui veulent faire sauter le chrono : Zebre, Bœuf et Marathman…
Millepattes qui court en relais avec Houssine a acheminé tout ce petit monde (de Noé) vers le parc des expos ; encore merci à toi Millepattes de nous avoir ôté tout souci de logistique ce soir là ; nous n’avions donc à cet instant précis plus qu’à nous concentrer sur notre course…
C’est marrant de voir tous ces Animaux se préparer : tout d’abord, on forme un semblant de cercle, un peu comme les cow-boys du Far-West pour se prémunir d’éventuelles attaques indiennes ; chacun semble agir à ce moment-là avec des gestes surs et non improvisés, des gestes déjà répétés moult fois pour certains –les habitués de l’ultra - : les sacs s’ouvrent, les polaires, chaussettes, coupes vent et autres se déploient, les poudres énergétiques se mélangent à l’eau, les frontales s’allument (hum, enfin presque toutes…) ; certains préfèrent s’allonger et dormir (ou faire semblant !) : si,si, ça aussi c’est un geste très professionnel ! Je fais partie de ceux dont la priorité est donnée à la préparation du matériel car je sais que je suis très long dans cette phase-là : peut-être une manière de se rassurer, de se concentrer ?
Collant long, carline et polaire ml en haut, kamel avec 1,5 litres faiblement dosé, quelques barres et gels énergétiques, bandeau, frontale, gants et chaussures de trail légères (des Mizuno) me font, sur le coup des 23 heures, ressembler à un vrai trailer !
Il y a les partisans du « voyager léger » : exemple avec Bœuf : pas de sac ni porte-bidon, tout dans la poche du coupe vent ; enfin « tout » ça ne doit pas représenter grand-chose…
A l’inverse, il y a les partisans du « voyager lourd » : exemple avec Raton-laveur. Que peut-il diantre bien transporter tout autour de la taille dans cette imposante ceinture : je me fais la réflexion qu’elle doit fonctionner un peu comme un couteau suisse : t’as besoin d’un briquet, il y est, d’un tournevis, d’une clé de 13, d’une corde, d’une radio, d’un rouleau de sparadrap… tout est là, disponible…
Bon, y’a bien aussi Dingo qu’on repère avec sa casquette à large visière : sans doute une protection pour ne pas être ébloui par les frontales des autres ou pour se protéger des « coups de lune »!
Bref, chacun se prépare en fonction de ses propres expériences et de ce qu’il semble être le mieux adapté pour passer cette nuit dehors, à courir par un temps un peu froid (mais pas trop) et surtout humide.
Minuit moins cinq : les Zanimos sont déjà dispersés ; certains se positionnent sur la ligne de départ, d’autres plutôt en queue de peloton. Et puis c’est le départ pour environ 1600-1700 coureurs « solo ». A l’heure où certains éteignent leur télé, nous voilà prêts à affronter le froid, le brouillard, la boue et la nuit…
J’ai moyennement envie de m’élancer mais je sais aussi que cette impression sera de courte durée, juste le temps de se mettre en jambes, les premiers instants de course. Bon, avec ça, je n’ai mémorisé aucun numéro de dossard des amis et « déguisés » comme nous sommes, allez les reconnaître !
Les « rapides » ont pour objectif de ne pas traîner sur les premiers km tracés en ville ; je pars sans brusquer les choses et ai très vite chaud : oh là là c’est pas bon signe ça ; voilà même qu’au bout de deux ou trois km je transpire beaucoup : sans doute ce peu de fièvre qui va et vient depuis la veille. Pas d’affolement ; dans l’ensemble les premières sensations sans être excellentes sont bonnes. Je me donne l’heure de course avant de vraiment juger de ma forme…
La côte de Sorbiers passe bien et puis c’est le début du « trail » avec les chemins, les flaques de boue que l’on voit au dernier moment (ou alors lorsqu’il est trop tard !), les frontales et les torches qui s’allument, mais aussi le silence qui s’installe parmi les coureurs composant cet immense serpentin ; je ne regarde pas ma montre concentré que je suis sur mes appuis ; il faut dire que ma frontale n’est pas des plus performantes : elle me procure un cercle de lumière jaunâtre à 1,50 m devant mes pieds guère plus grand qu’un 33 tours vinyle…
Saint-Cristo est atteint en 1h24, toujours cette même côte pour arriver à la petite salle où est organisé le ravitaillement ; je me trouve plus « fringant » que l’an dernier et la passe comme une « lettre à la poste ». Arrêt minute le temps de capter un ou deux verres au passage et c’est reparti vers Sainte-Catherine ; c’est sûr, pour l’instant je gère mieux que l’an dernier au niveau du temps : pas d’arrêts prolongés et inutiles dans la bousculade, de l’autonomie avant tout !
Sur le sentier qui mène à Sainte Catherine, je me surprend à m’ennuyer un peu : c’est long et puis je ne semble pas avancer bien vite tout préoccupé que je suis à deviner où se trouve le meilleur appui : le bip de ma montre marquant les deux heures de course a retenti il y a déjà pas mal de temps et la descente ne s’annonce toujours pas ; mais peut-être la nuit et la relative fatigue modifient-elles la perception que j’ai du temps ? Un peu de goudron et puis, sur la gauche, c’est le petit ruisseau à sec (?) avec de grosses pierres (ouille mes articulations) qui nous guide vers les lumières de Sainte-Catherine.
Grosse ambiance comme l’an dernier mais peut-être moins de voitures : merci aux organisateurs d’avoir repensé l’approche des relayeurs dans ce petit village !
Là encore je ne jette pas même un œil à la salle abondamment garnie de coureurs en train de se ravitailler et je me contente de ce qu’offre le « ravito express »…
Bon, c’est aussi le moment de faire le point –tout en me remettant à trottiner- sur ma course : j’en suis à 2h37 au 30ème km : pour l’instant l’objectif de moins de 7 heures est jouable, j’ai même de la marge… J’essaie de ne pas trop m’enthousiasmer en me disant que la moitié des kilomètres n’est pas encore atteinte et que le plus dur commence peut-être bien maintenant… Physiquement ça va : les petites pointes de fièvre du départ se sont estompées, les jambes sont bonnes même si les chevilles et les genoux ressortent un peu meurtris de cette première partie de course (dans les descentes je ne me suis pas assez relâché par peur de la chute). Ah oui, y’a bien aussi les intestins qui me rappelle à eux de temps en temps mais c’est supportable et pas handicapant pour le moment ; côté poche à eau, il reste de quoi faire, les flocs-flocs que j’entends me l’indiquent…
Et mes compagnons de tablée, où sont-ils à ce moment-là ? Hou-hou les Zanimos ! C’est bien sûr un appel intérieur que je lance mais j’aimerais bien qu’il trouve un écho dans le noir de cette nuit. Mais, non, rien, personne…
Je coure maintenant plutôt esseulé : mais quoi, ils sont tous restés au ravitaillement ? Cela tombe bien, moi qui pensait m’éclairer à bon compte dans la traversée et la descente du bois d’Arfeuille… Tiens, d’ailleurs la voilà : certes il y a moins d’eau courante par rapport à l’an dernier mais c’est quand même diablement glissant : je gère seul tant bien que mal, ménageant en même temps les chevilles, les genoux, le ventre…Et toujours cette auréole à quelques pas devant moi, toute symbolique (peste soit de cet éclairage !)…Je temporise espérant me faire doubler par un éclairage performant mais personne ne rentre ; me serai-je trompé de chemin ? J’ai pourtant été vigilant. A ce moment-là le moral n’est pas au mieux : tiens voilà autre chose qu’il va falloir ménager ! Je décide alors une pause à l’écart du chemin : je m’accroupis dans ce bois dans un silence absolu avant de voir et d’entendre arriver au bout de quelques secondes un petit groupe de coureurs : c’est une image qui me restera : le bruit des foulées et des respirations à quelques mètres de moi, spectateur de ma propre course…
Si je veux profiter de l’éclairage, c’est le moment : en deux temps trois mouvements, le spectateur redevient l’acteur…
Saint-Genoux : un panneau indique que l’on vient de faire 38 km ; ma montre me donne 3h30 : c’est toujours bon pour l’objectif horaire ; au prochain ravitaillement bien penser à refaire le plein de la poche à eau. Je repars vite en direction de Soucieu et puis d’un coup le doute : le panneau que je viens de voir n’indiquait-il pas qu’il reste 38 km à faire ? Sûrement que si, j’ai du mal lire ; d’ailleurs j’ai trop d’avance sur mon tableau de marche (heum, de course) : 3h30 pour faire 30 km !! Ca ne se peut pas…Ca semble trop facile pour que cela soit vrai…
Ces doutes et interrogations me divertissent quelques temps : je calcule, recalcule, m’embrouille, tant et si bien que je n’arrive à rien. Mais je veux en avoir le cœur net et interroge mes accompagnateurs du moment : « on en est où ? Vers le 40ème ? » « Oui, oui, en bas c’est Soucieu et c’est en faux plat descendant » Me voilà rassuré, les jambes vont bien ; je n’ai même pas « vu » les lumières de l’agglomération lyonnaise là, devant moi, alors que l’an dernier cette portion m’avait laissé en tête pleins d’images ; d’ailleurs, avec le recule, je me demande bien si ,je n’ai pas décroché un peu à ce moment –sans parler de vraiment dormir…-
Soucieu donc, 4h15 de course : je m’arrête à l’express qui en sera vraiment un tant c’est la misère qui règne sur ces tréteaux : les 2 ou 3 gobelets sont pris d’assaut, il n’y a pas d’eau …Bon, ça tombe bien, moi qui voulait faire le plein de la poche à eau… Ni une ni deux, fidèle à ma théorie du départ, je me refuse à approcher le vrai grand ravitaillement et prend la décision de repartir avec je le sais, le risque de le payer, car avec à peu près la valeur d’un verre dans le sac à dos, cela risque d’être juste…
Va falloir faire avec ! D’un instant à l’autre je m’attends à prendre le coup de bambou n’ayant plus grand-chose de liquide à absorber ; j’aspire tant et plus sur ma pipette et en casse même l’accroche du tuyau qui est sur la bretelle ! Je le coince comme je peux pour éviter qu’il pendouille : bah, pour ce qu’il va me servir maintenant !
Pas mal de passages dans la boue encore : j’avance prudemment et ménage mes forces. Les articulations sont toujours douloureuses : je ne me décrispe pas assez dans les descentes mais cela passe sans trop de dommages. J’essaie de ne plus penser à ma poche à eau vide et me donne comme objectif immédiat le dernier ravitaillement, celui de Beaunant.
Tout devient pénible : d’ailleurs peut-être plus pour la tête que pour les jambes : dans les montées je suis impatient de rencontrer une descente, sur le bitume, il me tarde de retrouver des chemins de terre, les descentes me font souffrir que j’espère bientôt une montée…
A Beaunant (ravitaillement dans un garage automobile) il se trouve peu de monde. Je bois un peu vite plusieurs verres coup sur coup (attention ! pense aux intestins !) et remplis la poche au robinet après avoir copieusement arrosé bien involontairement un bénévole qui voulait m’aider.
Une nouvelle pause s’impose donc, dans un décor bien moins bucolique que lors de la précédente ; et puis c’est la dernière difficulté : la côte de Ste-Foy : en marchant vite et en balançant bien les bras elle passe pas trop mal : sur le faux plat, là, mais c’est l’Bœuf ! Il ne semble pas très bien ; je l’encourage, lui propose un gel. Allez, on repart ensemble, accroche ! Mais des crampes assaillent l’animal qui plein de vaillance m’emboîte le pas ; super, il suit ! Au bout de quelques dizaines de mètres il me laisse filer à mon rythme qui pourtant ne doit guère être rapide. Rahh ! J’aurais vraiment aimer faire un bout de chemin avec le premier animal que je rencontrais ce soir dans la course ; Sur le coup je me dis « je garde mon rythme ; s’il a des crampes je ne peux pas l’aider ». Ma décision a été prise en un rien de temps : ne m’en veux pas l’Boeuf !
Maintenant l’écurie est proche : 6 kilomètres sur les quais de la Saône et du Rhône avant de rejoindre le Palais des Sports de Gerland. Oh ! ce ne sont pas les plus faciles : la monotonie du tracé avec ces immenses lignes droites, le froid et l’humidité qui se font sentir, les genoux et les chevilles douloureux… Je m’efforce de gérer tant bien que mal : je sais à présent que je vais atteindre mon objectif de moins de 7 heures sauf gros pépin, mais qu’ils paraissent long ces derniers kilomètres ! Je dépasse quelques coureurs solo (dont Marathman sans le savoir qui finira 30 secondes derrière moi), quelques relais aussi…
Jusqu’au bout je m’efforce de bien m’hydrater (en eau clair depuis Beaunant). Dans ces derniers moments de course, ce ne sont plus les jambes qui courent mais le moral : la raideur des muscles accentuée par l’humidité imposerait de marcher, de s’arrêter mais il ne le faut pas, il faut poursuivre, arriver au but, proche maintenant comme jamais il ne l’a été.
Je connais ou reconnais mes anciens terrains d’entraînement (les berges du Rhône), l’Ecole Normale Supérieure (pas encore construite à l’époque), le Parc de Gerland aux arbres illuminés : je progresse, je me rapproche de la bulle de couleur claire, là, au bout de cette allée…
Les dernières banderoles et puis c’est l’entrée dans la lumière blafarde du Palais des Sports et la ligne d’arrivée : un court instant, le temps que mon nom soit prononcé par le speaker, je ne suis plus un anonyme du peloton avec un numéro de dossard ; mais j’écoute à peine, ne fais qu’apercevoir aussi les dizaines de personnes agglutinées autour des barrières attendant les leurs (famille, copain, relais…) ; machinalement je prends le tee-shirt que l’on me tend ainsi qu’une bouteille d’eau et vais récupérer un peu à l’écart.
Epilogue
Changé et légère collation prise je tourne et retourne dans l’immense salle en quête de mes compagnons du Zoo : à part l’Mille-pattes, personne ! Il m’apprend que le Zèbre a abandonné, mais les autres ? Un coup d’oeil à la liste des résultats et là étonnement : pas d’animaux ! Eh ! les amis, que se passe-t-il ? J’apprendrai quelques heures plus tard les fortunes diverses des uns et des autres : Troll, Dingo, Blueb n’ont pas réussi à accrocher les 7 heures, Squick et Greg ont abandonné, l’Bœuf finalement termine sur mes talons, Libellule et Tortue ont fait en duo une superbe course pleine d’abnégation, Raton-laveur, Antilope et Bourrin arrivent ensemble ;
Pour l’heure je repars en vélo direction Perrache sans avoir pu échanger avec mes compagnons de la veille au soir : je le regrette et me dis que cela n’est que partie remise ; ce week-end, j’ai goûté aux charmes de la communauté et attends maintenant avec impatience le prochain rassemblement zootesque…
Je suis bien sûr satisfait de mon temps : j’ai essayé d’être régulier sur la distance : j’y suis parvenu ; une chose que je réalise après l’arrivée c’est que je n’étais qu’à un petit quart d’heure de la Sainté d’or : je n’y avais même pas songé mais je n’ai pas de regrets à avoir : comme souvent en course je fais de mon mieux avec la forme et l’envie du moment. Cela me fera un objectif pour une prochaine édition…
Pour ma deuxième participation, j’ai encore apprécié cette course et son ambiance particulière mais je ne suis pas arrivé à m’enthousiasmer ; pourquoi ? je pense que l’organisation a fait, pour cette édition, de gros efforts pour améliorer les points négatifs de l’an dernier (ravitaillements, lieu d’arrivée…) mais il manque encore le petit quelque chose : l’arrivée au P. des sports de Gerland, très bien ! mais l’endroit reste tout de même bien « froid » : l’animation de la ligne pourrait être améliorée avec de la musique, un speaker qui mette un peu plus le « feu » et une bonne sono tout simplement. Faites vibrer les coureurs ! j’aime les grandes et belles mises en scène surtout sur ce genre d’épreuves…
Je persiste à croire que l’arrivée de cette Saintélyon devrait avoir lieu place Bellecour, dans le cœur de la cité ! Certes il faudrait monter des structures, d’où un coût, mais l’on aurait vraiment l’impression d’arriver dans la ville plutôt que de faire des kilomètres bien longs et monotones nous menant dans un quartier sans vie…
Je débute dans l’ultra mais peut-être bien que je vais insister dans ce domaine ; j’ai une bonne endurance à défaut d’être très tonique et puis l’âge avançant…
Rendez-vous l’an prochain pour un nouveau défi ? La refaire où pas ? Décidément cette question me poursuit…
Pour les amateurs de chiffres :
Saint-Cristo : 1h24, 186 ème (scratch)
Sainte-Catherine 2h37, 185ème
Soucieu 4h15, 89ème (ça me paraît étrange de remonter 100 places au gnl entre ces 2 points !)
Lyon 6h28, 134ème
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1 commentaire
Commentaire de Eric Kb posté le 28-05-2008 à 19:50:00
Ya pas ça fait envie!!! Le Cr date un peu mais j'ai pris plaisir à le lire. Et ce Sainté d'or est-ce que c'est fait depuis ?
Pour moi si je le fais un jour ou plutôt une nuit, ce sera le Sainté de plomb (normal pour un plombier :-)
A plus
Eric
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