L'auteur : Mazouth
La course : Grand Raid 73
Date : 25/5/2019
Lieu : Cruet (Savoie)
Affichage : 2081 vues
Distance : 73km
Objectif : Terminer
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Sur mon blog : https://sylrunandbike.blogspot.com/2019/05/le-grand-raid-73-grand-et-raide.html
... et moi aussi !
Les photos - le film - la trace
Ce premier semestre 2019 est axé sur la préparation de l’UTB. En plus de l’entrainement habituel il me faut de la montagne, car l’an dernier sur la MH j’ai bien senti ce que ça donnait d’avoir des lacunes de ce côté. Le Grand Raid 73 fin mai tombe bien, en plus ce n’est pas trop loin de Lyon, et plein de kikoureurs vont y aller. Parfait, je signe !
Depuis le début d’année l’entrainement se passe bien. Un peu plus léger que prévu au début, mais bien rassuré par le Trail des Piqueurs, et bien lancé pour un mois d’avril copieux avec beaucoup de qualité, jusqu’à début mai où je veux me faire une sortie test, tout seul pour régler mon rythme et mon matos. C’est ainsi que le 8 mai je me suis fait une jolie balade de 51 km / 2700 mD+ dans le Pilat. Tout s’est bien passé, la confiance est là. Même si le GR73 est sur le papier plus dur que mes courses objectifs des années précédentes, je me sens prêt, yapluka !
Ce GR73 est un gros morceau mais ça reste une course de préparation. Je ne viens donc clairement pas dans l’idée de faire une perf. J’aborde cette épreuve en mode "ultra", avec tout le matos dans le sac (pantalon de pluie, frontale de rechange, etc… et aussi le troisième bidon, d’un litre, étant donné que les ravitos sont assez espacés).
Je me suis fait un roadbook au feeling. Si tout se passe bien je vise 15h30 pour finir, en tenant compte des temps prévus sur les ravitos :
10 minutes à La Thuile
5 minutes à Côtes Gueulet
20 minutes aux Aillons
10 minutes au Mont Pelat
5 minutes à Montlambert
Le plan est donc de partir doucement (en mode ultra), de bien me retaper sur les ravitos sans y rester plus longtemps que prévu, et finir la course en bon état physique.
Oui je passe directement au bilan, parce que j’ai envie, c’est mon récit je fais ce que je veux d’abord ^^
Et bien le bilan est presque (soyons perfectionniste) parfait !
Partir doucement : c’est fait. J’y suis allé cool, et heureusement car ça ne m’a pas empêché d’arriver à La Thuile déjà un peu entamé.
Respecter le roadbook : c’est presque fait. En général je fais mon roadbook au feeling, plus pour prendre des repères avant la course que pour le suivre à la lettre pendant. N’empêche que je commence à bien me connaitre car j’ai vraiment été proche des temps prévus jusqu’au Mont Pelat. Ensuite ça s’est un peu gâté car la fin était beaucoup moins roulante que je ne l’imaginais… je développerai ça plus loin.
Bien gérer les ravitos : c’est fait. J’y ai bien mangé, bien bu, sans trop, et j’ai bien respecté les temps prévus avec un arrêt un tout petit peu plus court sur La Thuile, Côtes Gueulet, Montlambert, et pile le temps prévu sur les Aillons et le Pelat.
Finir en bon état : c’est presque fait. J’ai fini, sans aucune douleur suspecte, en ayant bien géré l’alimentation, donc là c’est parfait. Petit bémol quand même car, même si j’aurais pu continuer quelques bornes s’il l’avait fallu, j’étais bien atteint physiquement à l'arrivée, comme en témoignent les trois jours de bonnes courbatures qui ont suivi.
On arrive vendredi soir à Cruet avec Madame et on trouve un parking parfait pour poser notre petit camping-car, pas loin du départ, mais suffisamment loin pour ne pas être gênés par la musique. Du coup j’arrive à me coucher tôt et à dormir plus de quatre heures.
Samedi, le réveil sonne à 3h (c’est pas humain !). Je me mets en tenue de combat, je vais chercher mon dossard au départ, je reviens poser le t-shirt-cadeau, je retourne à la salle de Cruet. Il doit être dans les 4h15, j’ai le temps pour un petit dèj sur place avec les Kikous qui arrivent.
On papote gentiment et on va tous se placer dans l’aire de départ à 4h45, tranquillement, pas de stress. Il fait frais mais pas trop et mon choix corsaire + t-shirt + manchettes est bien adapté à la température et à la journée nuageuse qui s’annonce.
Le peloton d’environ 250 traileurs matinaux s’arrache de Cruet dans la nuit finissante pour 3 km d’échauffement à la frontale le long des vignes.
Très vite on commence à monter sérieusement. Ca grimpe bien, pendant 2 km jusqu’au col du Mont (1015 m) mais ce n’est pas trop dur et je prends un rythme prudent, en dedans, comme prévu, pendant que le jour se lève.
Quelques kilomètres rigolos et plutôt montants jusqu’au Montgelas, avec des lapiaz et des panoramas (d’où on peut voir tous les sommets de la course), puis une descente bien sauvage avec même un petit passage de corde. Cette partie du parcours est assez fun, pourtant je ne la vis pas super bien. Sur le moment je trouve que c’est un peu long et trop fatiguant pour un début de course que je voulais faire tranquillement et surtout je suis d’une maladresse absolue, à trébucher dans tout ce qui traine, et à ralentir beaucoup dans la descente technique vers Neucuidet. Je crois que je n’étais pas encore bien réveillé.
Au 15e km à Neucuidet, donc, le parcours devient plus docile (bien que montant de nouveau) et j’essaye de me remettre dans le bon sens. Un peu de rythme sur les bâtons, puis la redescente sur La Thuile, ça passe mieux, et à 8h50, après 18 km, voici enfin le ravito de La Thuile. Pile à l’heure prévue sur mon roadbook. Je refais le plein d’eau, un peu de grignotage, un bout de pain d’épice dans la poche, le tout en prenant bien le temps de respirer pour repartir du bon pied après presque 10 minutes d’arrêt, comme prévu.
Un petit tour au bord du lac de La Thuile, bien agréable, suivis de 6 km légèrement vallonnés pour se remettre dans le bain, et j’arrive à 9h55 au 25e km, à la Rongère, au pied de la première grosse bête du jour : le Pic de la Sauge. Là, quelques coureurs sont en train d’abandonner, je ne les regarde pas trop, dur pour eux mais moi je commence à être bien réveillé maintenant et je me sens d’attaque pour la grosse grimpette, alors feu !
Le Pic de la Sauge se reflète dans le Lac de la Thuile |
Plus de 3,5 km et 700 mD+, en plusieurs phases bien pentues avec quelques vagues et brefs replats (rien n’est jamais plat de toute façon dans les Bauges), et un final plutôt raide. J’avance lentement mais sûrement, souvent seul au début, je double ensuite quelques gars, d’autres me rattrapent parfois, dont le surnommé dca, un Kikouroù avec qui nous allons faire des chassés croisés pendant des heures (lui plus rapide en montée, moi plus en descente). Pas grand-chose d’autre à signaler pendant cette heure et quart de montée à part des détails : d’abord comme je suis souvent seul, j’ai sorti le MP3 que je vais garder sur les oreilles jusqu’au Mont Pelat (plus ou moins), ensuite j’ai fini par me rendre compte que j’avais encore ma frontale sur la tête…
Au sommet, marqué par un bénévole et un feu de bois (les autres sommets étant marqués par des croix…), on bascule dans une brève portion descendante. C’est un joli coin et pendant que la pente s’inverse pour de nouveau monter, on peut apercevoir la Galoppaz droit devant. Une belle pointe qu’il va nous falloir gravir et redescendre, droit dans la pente ! Heureusement que j’avais déjà vu une photo de cet endroit et que je sais que l’ascension n’est pas très longue, car vu d’ici, si on n’est pas prévenu, elle peut faire vachement peur la Galopp’ ! Du coup moi aussi je vous partage une photo :
La Pointe de la Galoppaz se dresse devant moi ! |
Allez, on ressort les bâtons (qui ne resteront jamais rangés bien longtemps sur cette course) et on y va, toujours lentement mais sûrement. La montée n’est pas si dure que ça et les paysages sont très sympa, surtout sur la crête quand on voit le Pic de la Sauge d’un côté (le passé), et le Colombier de l’autre (l’avenir… et là ça calme quand on voit la tronche de l’avenir !). Qu’est-ce que ça doit être beau quand il fait beau !
Au fond à droite, le Mont Colombier semble encore très loin... et très haut aussi ! |
Sommet de la Galopp' |
Sommet de la Gallopaz, 31e km, à 11h50, pile dans les clous du roadbook, un petit coucou aux bénévoles, quelques photos vite fait, et j’enquille la descente bien raide et bien droite, en utilisant les bâtons pour préserver mes quadris, jusqu’au chemin qui repique au nord en pente raisonnable permettant de dérouler gentiment vers ravito liquide de Côtes Gueulet au 34e km. Il est 12h25, je ne prends que deux minutes pour refaire les niveaux d’eau et je repars au petit trot en direction des Aillons.
Cette liaison de 6 km n’est pas des plus passionnantes, mais elle a au moins l’avantage d’être assez roulante et d’offrir un peu de répit sur une course où j’ai l’impression d’être constamment à l’ouvrage.
Enfin, au bout de la route, après les remontées mécaniques, le ravito des Aillons est atteint à 13h30, avec 5 minutes d’avance sur mon roadbook.
Ravito des Aillons |
J’ai prévu de passer 20 minutes ici. C’est le ravito charnière, juste après la mi-course et juste avant le très gros morceau du Colombier. Et puis j’ai faim. Je prends le temps de remplir les bidons, de recharger un peu mon téléphone, de boire de l’eau gazeuse, de manger deux soupes de vermicelles et trois tartines jambon-tome, et de passer quelques minutes sur une chaise. Au passage j’ai mis ma veste de pluie pour ne pas trop me refroidir car il y a un petit vent sournois.
Après 20 minutes de bon repos aux Aillons je repars tranquillement en finissant de manger puis je trottine un peu tant que c’est possible car dans moins de 2 km on va attaquer une très longue montée…
Très vite j’enlève ma veste que j’avais enfilée au ravito. Pas peu fier de moi, j’arrive à l’enlever en marchant sans m’arrêter :). Et donc pendant ce temps-là ça monte. Pas trop raide au début puis petit à petit la difficulté augmente. Moi ça va, comme d’habitude, lentement mais sûrement… mais qu’elle est longue quand même cette montée !
A 15h20, vers le 48e km on débouche sur un alpage sur une zone de replat. Petit répit qui fait du bien. Sauf qu’en regardant l’altimètre puis en levant les yeux, on comprends bien que ça ne va pas durer. En effet il reste encore 500 mD+ avant le sommet.
Chaque chose en son temps, avant le sommet on passe d’abord une première fois au Col de Cochette (1683 m). De là on fera une boucle sur le sommet du Colombier qu’on ne voit même pas complètement, 350 m plus haut. J’arrive donc au col à 15h35, un petit quart d’heure plus tard que prévu, mais je ne m’occupe pas de ça. Un bref échange de mots sympas avec les bénévoles ici présents et j’attaque avec envie (et fatigue aussi) cette montée droit dans la pente, sauvage, jusqu’au sommet du Colombier (2043 m).
Coup d'oeil dans le rétro sur le Col de Cochette |
La crête du Colombier |
On est tous à deux à l’heure ici. Le vent souffle, je remets ma veste pour ne pas prendre froid. Et je profite, tout en mettant un pied devant l’autre, de la vue depuis la crête du Colombier. Le sommet est tout près, on le voit maintenant, presque dans les nuages, tant pis pour le panorama.
Le sommet du Colombier |
A 16h15 le sommet est atteint ! J’adore cette sensation rare pour moi qui ne vais pas souvent en montagne. Je fais quelques photos vite fait, mais comme il ne fait pas beau et qu’il fait frais, ça ne me prend pas bien longtemps, et je plonge dans la descente, à peu près aussi raide que la montée, en m’aidant des bâtons pour soulager mes jambes déjà bien entamées.
Le retour sur le col de Cochette se fait par un chemin assez roulant, tout comme la liaison qui suit en direction des chalets de la Fullie. Enfin un terrain facile où on peut dérouler un peu en petites foulées. Cette relative facilité passe comme une petite récompense après 2h30 de gros efforts.
Les chalets de la Fullie |
A la Fullie, km 53, il est 17h00, j’ai toujours mon quart d’heure de retard sur le plan et je ne m’en préoccupe toujours pas. La veste est retournée dans le sac. Je profite de ce point d’eau proposé par l’organisation pour en remettre un peu dans les bidons et je continue en direction du prochain objectif, le ravito du Mont Pelat dans 6 km. Il parait que là-bas c’est l’orgie, le paradis, avec des frites et des diots ! J’en veux !!
Le chemin jusqu’au Pelat est irrégulier. Il alterne des passages assez roulants avec des coups de culs et des petits singles rigolos en forêt. Puis on débouche sur un petit chalet d’alpage avec une vue imprenable à l’est sur la Dent d’Arclusaz (petite pensée pour Laurent ;) ) qui est un peu embrumée, et ça ne va pas s’arranger. En effet alors que j’entame la montée de 200 mD+ sur le Pelat, le ciel noircit à l’ouest. Jusque-là on avait juste eu des petites gouttes par-ci par-là, nickel pour se rafraichir, mais cette fois on va y avoir droit. A moins d’un kilomètre du ravito je dois remettre la veste car l’averse est là pour de bon, et ça mouille !
A 18h10 (10 min de retard sur le roadbook) je me mets à l’abris sous la tente du ravito du Mont Pelat, mais c’est une petite déception : il ne reste que trois frites qui se battent en duel, et il n’y a plus de diots ! Misère, j’ai été trop lent, ils ont tout goinfré avant moi ! Pas grave, je me console avec un bon pilon de poulet grillé et une soupe de vermicelles. L’ambiance est bonne sur ce ravito, les bénévoles sont comme toujours au top, et comme il fait bien moche dehors, personne n’a vraiment envie de repartir.
A 18h20 la pluie s’est déjà bien calmée, un bel arc-en-ciel est apparu et il est temps pour moi de partir après les 10 minutes de pause prévues.
Arc-en-ciel sur le Pelat |
Petite descente raide mais pas longue, puis ça roule. Je sais que sur le profil il y a quelques petites bosses et qu’il nous reste encore du dénivelé à faire pour arriver aux 4800 prévus, mais je me dis que le plus dur est fait que ça ne va pas être trop dur de finir ces 14 derniers km tranquillement pour arriver vers 20h30… ha ha ha, c’est beau de rêver !
En fait la suite est une torture mentale et physique. On enchaine des singles boueux et en dévers parsemés de coup de culs qui nous font remonter plus que ce qu’on avait déjà descendu avec peine en évitant les glissades ! Bref, je n’avance pas. J’ai l’impression que je n’en verrai jamais le bout.
Et enfin, la lumière au bout du tunnel : une petite tente, des bénévoles et secouristes souriantes, de l’eau et du jambon, on est au dernier petit ravito de Montlambert au km 69. Il est 20h10, j’ai 25 minutes de retard sur mon roadbook, comme quoi j’avais largement sous-estimé les affreux kilomètres que je viens enfin de passer, et je m’arrête quand même deux minutes pour une tranche de jambon bien méritée.
La fin est roulante, on retrouve même de la route. Je cours, pas vite mais je cours. C’est important pour moi de savoir que je peux encore courir. Et j’entre dans Cruet, l’église, et au fond l’arche rouge Savoie !
Cruet, son église, son arche d'arrivée... |
C’est fait ! Il est 20h46 et je viens de boucler l’un de mes (sinon le) trails les plus durs, je suis super content ! A peine la ligne franchie je me vois remettre l’Opinel finisher, un bel objet dont la valeur s’est forgée au fil des kilomètres et des mètres de dénivelé pendant 15h46’32…
Le Graal ! |
Après m’être échoué quelques minutes sur une chaise du ravito d’arrivée à plaisanter avec la gentille bénévole, je vais retrouver un petit groupe de vaillants Kikous autour d’une table pour refaire le match (et la recette de la fougasse), et déguster mon diot-polenta, un régal !
Après ce beau GR73 le chantier de la fusée UTB peut continuer, avec très bientôt la pose d’un nouvel étage : le Tour du Criou.
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18 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 07-06-2019 à 21:59:36
Par devant par derrière les Bauges c'est beau de partout (même si tu connais mes préférences). Tu deviens un vrai montagnard, bravo de t'être aussi bien baugé.
Commentaire de Mazouth posté le 08-06-2019 à 22:03:23
Oui oui je connais tes préférences ;)))
Commentaire de bubulle posté le 07-06-2019 à 22:07:46
La recette de la fou-quoi? Gaby et Nat vont s'étrangler en lisant ton récit...:-)
Bon, désolé pour les frites, les brochettes et les diots du Mont Pelat, je crois qu'il y a en fait un bénévole qui s'est invité sur la course et qui l'a faite en entier *uniquement* pour pouvoir se goinfrer à ta place.
Et si je te dis qu'en plus y'avait de la bière, là tu vas friser l'infarctus.....
Commentaire de Mazouth posté le 08-06-2019 à 10:59:07
Retenez moi j'vais m'le faire !!
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 07-06-2019 à 23:49:44
Tu es un grand champion !
Commentaire de Mazouth posté le 08-06-2019 à 22:03:46
J'espère que je suis ton idole ^^
Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 08-06-2019 à 14:20:21
Joli récit,Mazouth! Et bravo pour la vidéo, je ne sais pas comment tu fais, mais perso, me gérer moi, c'est pas simple, mais en plus avec une gopro, même as en rêve!
Merci pour ce chouette reportage!
Commentaire de Mazouth posté le 08-06-2019 à 22:04:31
Je n'ai aucun mérite, je suis un touriste né ;) Au plaisir de te croiser sur une prochaine course !
Commentaire de loiseau posté le 08-06-2019 à 20:57:26
Merci Mazouth pour le récit, les photos et le film :-) !!
Bon, si tu t'étais bougé un peu le ... au début, on aura fait course ensemble : j'étais à peu près 30min devant toi à tous les ravitos !!!
Commentaire de Mazouth posté le 08-06-2019 à 22:05:08
J'aurais dû prendre un 3e café avant le départ je crois ;)
Commentaire de samontetro posté le 10-06-2019 à 10:45:20
A les Bauges sous la pluie.... c'est "argileux" hein ? Je me souviens d'une édition dantesque en 2006 où ils avaient fini par neutraliser la course. Avec tes quelques minutes de retard sur ton timing tu t'en es très bien tiré car ce type de terrain "baujus" gras et glissant, tant que tu ne l'as pas vécu, c'est pas imaginable! :-) Bravo!
Commentaire de Mazouth posté le 10-06-2019 à 16:49:11
On s'en est bien tiré en fait, la boue n'a été présente qu'à la fin, le reste de la journée était parfois humide mais pas trop. Heureusement sinon j'y serais encore ;)
Commentaire de franck de Brignais posté le 10-06-2019 à 14:38:22
J'ai failli zappé ce super CR ! Bravo pour cette belle course et de ne pas t'être fait dévorer par ces terribles Bauges, ouskon fait de la tomMe pas trop mauvaise...
Commentaire de Mazouth posté le 10-06-2019 à 16:50:21
Ouais, y avait du bon fromMage au ravito, je ne sais pas ce que c'était, jamais entendu parler...
Commentaire de Jean-Phi posté le 10-06-2019 à 17:20:33
Joli CR et jolie course, tu es devenu sacrément costaud et aguerri ! Bravo !
Commentaire de Mazouth posté le 10-06-2019 à 18:57:59
Merci Jean-Phi. Mouais, chuis pas guéri :))
Commentaire de Cheville de Miel posté le 13-06-2019 à 08:38:30
T'as vraiment assuré comme un chef! Tu vas tout déchiré à l'UTB!
Commentaire de LiliRun posté le 16-06-2019 à 09:36:20
Super Mazouth, Merci pour ce CR avec de si belles photos (malgré le temps) qui permet de faire remonter pleins de souvenirs ou de donner envie...
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