Récit de la course : Grand Raid 73 2019, par LiliRun

L'auteur : LiliRun

La course : Grand Raid 73

Date : 25/5/2019

Lieu : Cruet (Savoie)

Affichage : 1881 vues

Distance : 73km

Objectif : Terminer

8 commentaires

Partager :

83 autres récits :

GR73 – Les Bauges c'est Beau(ges) mais ça Pi(c)que

Cette course m'ayant été inspirée par Kikourou et en particulier Bubulle qui en fait si bien la pub en la racontant depuis le côté bénévole malgré qu'il ne soit pas bauju, je me sens bien obligée de faire un récit à mon tour.

 

Même s'il ne s'agit pas d'un récit épique comme ceux que j'avais pu lire sur le sujet, il s'agit quand même d'un exploit pour moi qui n'avait jamais dépassé les 62km en course...

Surtout que l’entraînement a été plutôt light :

Cela avait pourtant bien commencé par une prépa marathon quasi parfaite où j'ai enchaîné les séances avec facilité et plaisir. Ce qui m'avait permis de partir sur le marathon de Paris assez confiante pour mon objectif >10km/h, et surtout d'avoir la surprise de me sentir tellement bien pendant la course que j'ai pu faire un négative split et passer largement sous les 4h malgré la densité de coureurs (3h56) ce qui été complètement inespéré au vu de mes précédents résultats.

Bref je fini cette course en forme et euphorique mais derrière je prends un coup de froid et probablement une carence de fer qui font que je n'ai plus d'énergie pendant quasiment 3 semaines.

Le Grand Raid approche et je n'ai quasiment pas fait de dénivelé malgré que j'habite dans Belledonne. Je me console en me disant qu'au moins je vais pouvoir me remettre en forme, que j'aurai de la fraîcheur et que je serai bien reposée. Mais finalement, des soucis perso vont en plus m'empêcher de bien dormir la semaine précédente et quand je récupère mon dossard le vendredi je suis à deux doigts de demander à passer sur un format plus court car je ne me vois pas me lever avant 4h le lendemain.

Je ne sais même plus pourquoi je me suis inscrite à un format aussi long si tôt dans la saison, Ah si ! Il paraît que sur un forum de passionnés de course à pied, ils en disent beaucoup de bien Clin d'œil, en plus c'est le samedi (ça permet de récupérer le dimanche) et c'est pas loin de la maison...

Au final, n'étant pas du genre à renoncer si facilement, je me prépare en me disant que je ferai de mon mieux pour avancer en profitant d'une bonne journée en montagne et que si je dois m'arrêter ce sera seulement si la barrière horaire me rattrape.

 

Le réveil sonne donc à 3h45 mais je somnole depuis 2h30 car je trip sur le fait que le réveil ne sonne pas...

Un gros bol de muesli plus tard et on est partis pour 40min de route en direction de Cruet.

On arrive sur place, il ne fait pas froid et je me demande si j'ai bien fait pour le corsaire et le Tshirt à manches longues. Mais bon je préfère être bien couverte, au pire je me déshabillerai en court de route.

Le temps de passer aux toilettes, le départ va être donné. Et c'est parti pour un « petit » tour dans les Bauges !

Au bout de même pas 200m, je me fais accoster gentiment par un autre coureur qui vient de récupérer mon dossard qui s'était décroché sans que je m'en rende compte...(Merci à lui) Ça commence bien ! Je me focalise sur la chance que j'ai eu qu'il me le ramène sans que j'ai besoin de faire demi-tour plus tard. Mais n'ayant pas toutes les armes physiques pour aborder sereinement cette course, je me dis qu'il faut quand même que je fasse gaffe et que je me concentre si je veux pouvoir arriver au bout...

Bref le parcours serpente dans les vignes et je trouve encore que ça part vite alors qu'il reste encore tant de km. J’aperçois quelques kikoureurs qui me doublent dans la nuit mais difficile de faire connaissance à ce moment là.

Le chemin devient un sentier et c'est parti pour la première grimpette de la journée. Le jour se lève progressivement, il fait presque trop chaud dans les bois mais je n'ai pas envie de m'arrêter. Tout le monde avance un peu près au même rythme sauf quelques acharnés qui ont dû louper le départ et qu'on essaie de laisser passer sur le côté.

Mais au fur et à mesure, certains s'arrêtent pour une pause et en continuant d'avancer je double malgré tout. Premier point de vue sur la combe de Savoie, le Grésivaudan, Belledonne dans la brume et le Granier, ça vaut le coup d'être là. On enchaîne des petites montées et descentes bien sympas en sous bois, je recolle un groupe avec deux filles et quelques gars. Ça avance bien, le cardio monte et on arrive bien vite au Montgelas. Il y a des bénévoles pour pointer le passage manuellement et des photographes un peu partout jusqu'au lac de la Thuile. Je leur fais de grands sourires et bonjours car je suis bien contente d'être là et je les remercie aussi pour leur présence.

La descente se poursuit en partie sur un sentier en dévers qui n'a l'air d'exister que pour la course ou presque, c'est magnifique de devoir suivre ce tracé dans les bois comme les chevreuils...

Mais je commence à me dire que les sensations ne sont pas terribles, les jambes sont déjà lourdes, après réflexion, j'ai bien l'impression d'être partie un peu vite par rapport à ma forme du moment, à vouloir suivre le gruppetto avec les deux filles...

Allez on vise le premier ravito, et on verra bien.

J'arrive à La Thuile avec 1h d'avance sur la BH mais je décide de ne pas traîner pour gagner un maximum de temps. En fait j'ai bien chargé mon sac avec 2 L d'eau + de la bouffe pour être autonome : du coup ma stratégie c'est de m'arrêter le moins possible, de manger et de boire régulièrement tout au long du chemin.

Donc je remplis ma poche à eau, j'attrape quelques morceaux de banane et c'est reparti en mode arrêt au stand de Formule 1 (sauf que le moteur c'est plutôt celui d'une mobylette en comparaison des cadors devant).

Un petit tour le long du lac pour les dernières photos et on remonte tranquillement, puis on attaque ce que j'avais identifié comme la première grosse difficulté du jour : le Pic de la Sauge. Je mange encore un peu pour prendre des forces et je grimpe progressivement. Les sensations sont plutôt bonnes, je suis le rythme. Derrière ça discute et j’entends un gars expérimenté qui dit que pour lui c'est le plus dur, que le grand Colombier c'est moins raide sauf sur la fin, J'essaie de ne pas me laisser influencer mais ça me rassure plutôt pour la suite.

Devant il y a une dame avec l'accent du Jura qui bavarde avec un gars, elle a l'air d'avoir de l'expérience, en tout cas elle avance bien tout en discutant malgré son âge apparent (au final née en 1953, c'est la doyenne de la course !).

On arrive en haut de ce pic (qui n'en a pas vraiment la forme), il y a un bénévole tranquillement installé avec son feu et sa tente. Ensuite ça redescend pour attaquer la pointe de la Galoppaz (Note du traducteur : par ici ne pas prononcer le « az » final sous peine de passer pour un parisien perdu). On double un groupe de jeunes paysans qui font le tour des clôtures des alpages.

Arrivée en haut, il reste de la neige sur le versant nord mais nous on redescend plein sud droit dans le pentu. Et on enchaîne par une descente tranquille vers le ravito des Cotes Gueulets. Conforme à ma stratégie d'arrêt express, comme il me reste suffisamment d'eau, je ne m'arrête même pas et je repars vers Aillons. Et comme c'est l'heure de l'apéro, j'attaque le mélange de cacahuètes/noix de cajou/amandes salés, ça fait du bien au moral car la journée s'annonce longue...

Surtout qu'un gars commence à me parler d'abandon à cause de douleurs qui l’inquiètent, j'essaie de lui répondre gentiment mais aussi de m'en éloigner pour ne pas me faire contaminer par sa mauvaise humeur.

On arrive sur la route de Aillons, j'en profite pour attaquer mon sandwich et je trottine sur le sentier le long de la route jusqu'au ravitaillement.

J'ai une bonne heure d'avance sur la BH et on passe les 40km alors quand je vois qu'il y a de la soupe chaude, je décide de m'accorder une pause un peu plus longue. Je m’assois même pour savourer la soupe qui fait trop du bien. Je prends le temps de grignoter un peu et de refaire le plein d'eau. La dame jurassienne est là aussi et me demande si ça va.

Je repars quand même au bout de 10min pour ne pas prendre froid. On repart dans les bois et il se met à pleuvoir un peu. Le temps de m'arrêter pour répondre au téléphone et la dame repasse devant moi.

Et ça grimpe et ça grimpe vers ce que je sais être la deuxième difficulté du jour mais que je minimise sûrement un peu d'après les commentaires entendus plus tôt dans la montée de la Sauge. Bref je me retrouve seule, ça ne me dérange pas mais ça grimpe toujours et toujours. Et je suis encore dans la forêt, il pleut pas trop mais il y a quelques zones de neige. Ça grimpe mais toujours pas de col de la Cochette en vue... Je commence à trouver le temps long quand j'arrive enfin sur l'alpage où j'espère rejoindre ce fameux col. Sauf qu'à vu de nez il est beaucoup plus haut et que l'on voit le sommet du Grand Colombier encore bien plus long et haut... Le moral en prend un coup car je commence à fatiguer mais je décide de ne pas lâcher le morceau, je ne m'arrête pas, un pied devant l'autre...

Je vois la dame en rose avec un gars à moins de 500m devant, je me rassure car l'écart ne se creuse pas, ni derrière non plus ; preuve que j'avance bien quand même.

Je croise deux traileurs en sens inverse, ils n'ont pas de dossards mais ils ont l'air bien affutés.

J'arrive enfin au col, en plein vent, il ne fait pas bien chaud pour les bénévoles, je ne m'arrête pas et j’enchaîne la montée finale qui est tout simplement interminable. Je ne m'accroche au fait de ne pas m'arrêter malgré que le vent sur la crête se renforce. Mais j'ai l'impression que cela n'en finit pas. Mais quelle bavante ce Grand Colombier (j'ai le temps de maudire le gars que j'avais entendu dire que c'était moins dur que le Pic de la Sauge) !

Enfin j'arrive en haut (2h23 depuis le départ d'Aillons) où les deux bénévoles sont bien courageux, vu les conditions, la vue est limitée car un banc de brouillard se lève mais on se sent vraiment en haute montagne avec la neige sur les faces nord.

J'essaie de mettre mon coupe vent en redescendant sans m'arrêter mais je galère, heureusement un gars se propose de tenir mon sac pour m'aider. Merci à lui ! La descente qui suit est raide pour les cuisses alors je prends le temps. Le chemin se fait plus roulant alors je cours un peu jusqu'au col de la cochette où on croise ceux qui n'ont pas encore grimpé le fameux Grand Colombier.

Aux chalets de la Fullie, on me propose de l'eau mais ça va j'ai encore ce qu'il faut, merci. On continue dans les bois, je suis assez seule encore, je pense au ravitaillement du Mont Pelat pour me donner du courage.

J'essaie de courir dès que possible et je double quelques gars qui ont l'air de coincer un peu. Le mont Pelat apparaît mais il se met à pleuvoir. J'ai la flemme de sortir mon coupe vent, j'ai hâte d'y arriver. La pluie se renforce juste avant et je me réfugie sous la tente.

La dame est encore là et prend rapidement de mes nouvelles. Les bénévoles sont en pleine forme, ils me proposent des diots, du poulet, des œufs sur le plat, des frites... mais je ne préfère pas tenter car il reste encore 15km. Je continue à boire de la bonne soupe chaude en attendant que l'averse se calme. Je remets aussi ma veste pour ne pas prendre froid. Et je repars après 10min d'arrêt.

Je descends en pensant à ce qu'il reste encore à faire comme chemin quand tout à coup je me rends compte que j'ai oublié mes bâtons au ravito. C'est pas possible, mais quelle étourdie ! Bref me voilà repartie à monter la course à l'envers, en croisant les autres coureurs partis après moi. Et voilà encore 5min de perdues et un peu de déniv en plus pour rien... Mais au moins j'ai récupéré mes bâtons et c'est pas du luxe vu la descente qui nous attend.

Je repars donc dans la descente et il se remets à pleuvoir. Ça tombe bien que je n'avais pas enlevé ma veste, du coup je mets la capuche et puis ça va bien finir par s'arrêter... Il y a des gens sous un parapluie en pleine montagne, c'est fou ça !

Sauf que la pluie continue et que je me retrouve encore bien seule. D'habitude ça ne me gêne pas mais là j'ai tellement envie de voir quelqu'un que j'ai quelques petites hallucinations quand je vois la rubalise attachée aux arbres bouger avec le vent j'ai l'impression de rattraper qqun mais non... et j'entends des bruits derrière, quelqu'un me rattrape ? Non plus... Et je sais qu'il me reste un peu près 3h dans ces conditions, c'est long...

Heureusement au bout d'1h, la pluie se calme enfin mais le profil de la course s'accentue alors les sentiers sont pleins de boue bien glissante. Autant j'aime assez bien envoyer dans les descentes quand je suis sûre de mes appuis, autant la boue ne m'inspire pas du tout, surtout avec la fatigue et le peu d'entrainement. Je veux vraiment finir sans me blesser alors je n'avance pas bien et je me fais beaucoup doubler. C'est pas grave au moins je croise un peu du monde et ils ont tous un mot sympa pour savoir si ça va.

On arrive sur un chemin carrossable où nous attendent les secouristes et on entend le speaker au loin : ça commence à sentir bon, je me dis que si on continue comme ça sur un chemin carrossable jusqu'en bas, je vais pouvoir courir un peu et arriver plus vite que prévu.

Sauf que ma montre n'a plus de batterie et je ne sais pas vraiment où on en est du déniv.

Du coup le chemin repart en sentier boueux à flanc de colline puis il remonte... Comment ça il remonte à gauche alors que l'on entend le speaker en bas à droite ??? C'est là que je vois que je fatigue vraiment car je n'ai plus envie de grimper car je me dis qu'on est en train de descendre tout ce que je viens d'en chier à descendre dans la boue...

C'est pas grave, je continue quand même en maudissant le gars qui a tracé ce détour.

Et c'est reparti pour la descente dans la gadoue. Un gars me rattrape et glisse derrière moi, je lui demande s'il veut passer mais il préfère rester derrière pour le moment, pour profiter de ma prudence ? En tout cas c'est sympa d'avoir quelqu'un à qui discuter un peu, il me raconte d'ailleurs qu'il a eu une grosse défaillance avant le mont Pelat et qu'il est resté couché 1h là-haut avant de pouvoir repartir.

A priori il reste un ravitaillement mais je ne m'en souvenais plus. En effet on tombe sur un chemin carrossable, on se remet à courir, ça réchauffe et on arrive au ravito de Montlambert.

J'ai encore suffisamment d'eau alors je m'arrête surtout pour enlever la veste. Les bénévoles sont super, aux petits soins, ils prennent le temps de regarder sur leur liste pour nous appeler par nos prénoms. Les secouristes veulent savoir si on a mal quelque part et si on veut qu'ils nous descendent : Oui on a mal partout mais non on va quand même pas abandonner si près de l'arrivée !

Alors c'est reparti, le collègue me rattrape, le sentier est moins pentu et surtout moins boueux alors je peux courir. Par contre le ciel commence à être plus sombre, je n'ai plus qu'une obsession : arriver avant la nuit !

Le sentier devient chemin, On court sans s'arrêter même quand ça remonte en faux plat. C'est fou d'avoir encore les jambes pour courir après autant de km !

Puis c'est la route et on voit les maisons et l'église au fond. On court toujours et on finit même par doubler un gars avec sa famille et puis c'est enfin la ligne arrivée...

Et là il y a les gars qui m'ont doublé et que j'ai croisé au ravito, qui nous attendent pour nous taper dans la main, merci les gars c'est vraiment sympa de votre part. Et puis je reçois le fameux Opinel bien mérité...

J'apprends alors qu'il y a des douches chaudes et vu l'état de mes mollets pleins de boue, je saute sur l'occasion : c'est vraiment le top du top !

Et que dire du repas : carottes rappées, polenta, diots, fromage et tarte aux pommes : d'habitude je ne suis pas fan des diots mais là ça m'a paru délicieusement bon...

Bilan final : 15h36 pour faire ces 73km en partie sous la pluie sans entraînement spécifique du dénivelé, franchement je suis super contente... (3ème SEF/5 mais ils ont dû primer uniquement les premiers de catégorie).

Je n'en reviens pas d'avoir réussi à le faire sans me faire rattraper par la BH (qui est presque 2h30 derrière à l'arrivée), d'ailleurs je crois que je ne réalise toujours pas.

L'organisation de la course sans faille : balisage nickel, bénévoles au top malgré les conditions, la douche chaude parfaite, les ravitos copieux et variés, rien à redire...

Les Bauges que je ne connaissait pas c'est magnifique, à revenir par beau temps pour profiter encore plus du paysage mais j'aurai jamais pensé que c'était aussi raide...

 

Merci à Bubulle et à Kikourou de m'avoir donné l'idée de m'inscrire malgré que sur le papier cela fasse un peu tôt pour autant de km et déniv. Mais finalement c'est passé plutôt bien !

 

En tout cas, à conseiller sans hésiter !

 

PS : Par contre je m'excuse, je n'ai pas osé venir à la table des Kikourou à la fin (j'ai reconnu Vik), car j'étais épuisée, pas l'énergie de surmonter ma timidité pour me présenter et que j'avais surtout envie de rentrer chez moi me coucher. Une prochaine fois, j'espère...

8 commentaires

Commentaire de bubulle posté le 31-05-2019 à 20:16:37

Une prochaine fois, t'es o-bli-gée....:-)(par contre, tu as bien fait d'éviter Vik, il n'est pas fréquentable, ce garçon.....)

Bien content que la course t'ait plu et, surtout, bien content pour toi de cette belle réussite. Il ne te reste plus qu'à revenir....sur la course, ou en bénévole, puisque tu es presque voisine...:-)

A un de ces jours, peut-être, sur vos beaux sentiers de montagne, chanceux que vous êtes...;-)

Commentaire de LiliRun posté le 10-06-2019 à 19:14:31

Merci Bubulle pour le commentaire. Il est vrai que nous sommes vraiment chanceux d'habiter une si belle région.
Je reviendrais avec certitude randonner dans les Bauges avec le soleil et très probablement sur le GR73.
Pour cette année, je serai déjà bénévole sur l'Echappée Belle, au Pas de la Coche...
Et j'espère y croiser quelques kikourou également...

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 31-05-2019 à 21:38:05

Ah oui... la douche...Un vrai bonheur !
En tout cas bravo pour cette course très bien gérée,tu sembles prête pour t'approcher des 100 , qui sait? ;-)

Commentaire de LiliRun posté le 10-06-2019 à 19:21:23

Merci Nat'. Bravo à toi également pour ce podium !
Pour les 100km, comme pour la gestion de mes courses, je préfères y aller progressivement et humblement pour permettre à mon corps d'assimiler les km sans souffrir. Du coup pour l'instant je suis partie sur la base de 10-15km de plus par an.
Enfin ça c'est la théorie, après on verra bien les opportunités...
Mon objectif "secret" serait évidement l'Echappée Belle un jour...

Commentaire de loiseau posté le 31-05-2019 à 23:07:14

Bravo pour ta course, et merci pour le récit qui me fait revivre la course ! Je t'ai doublé dans la descente glissante après le Mont Pelat, on a parlé de la pluie ;-). Je finis 5 minutes devant toi, si tu n'avais pas oublié tes bâtons on aurait fini ensemble et je t'aurais présenté quelques illustres kikous (bubulle, Vik, Mazouth, Free Wheelin' Nat,...). Bon ça sera pour la prochaine fois. Bonne suite de ta saison !

Commentaire de LiliRun posté le 10-06-2019 à 19:24:51

Merci loiseau.
Je te remercie pour les quelques mots échangés dans cette descente boueuse, ça m'a fait du bien d'avoir du soutien.
Bravo à toi également et bonnes courses à venir !

Commentaire de Mazouth posté le 04-06-2019 à 13:29:22

Bravo ! C'était un sacré morceau ce GR 73 !

Commentaire de LiliRun posté le 10-06-2019 à 19:26:01

Merci Mazouth.
Une sacré course ça s'est sûr, on peut être fiers d'être allés au bout !

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.09 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !